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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 19:20

Monde - le 12 Juin 2013

Cambodge : ils réclamaient 11 euros de plus par mois, Nike les licencie !

Des centaines d’ouvriers d’une usine sous-traitante de la firme américaine Nike ont été licenciés après une série de protestations concernant les salaires.

Ils ont osé manifester contre leurs dures conditions de travail, ils se sont fait licencier. Leurs réclamations : une hausse à hauteur de 11 euros sur un salaire mensuel de 57 euros. Ils sont 288 à avoir été remerciés à l’usine Sabrina Garment Manufacturing pour avoir participé à cette grève les 27 mai et 3 juin derniers, provoquant des heurts avec la police, selon les syndicats.

Forcés de démissionner de leur emploi sans compensation

23 ouvriers ont été blessés suite à des heurts entre policiers et grévistes dans cette usine sous-traitante de Nike au Cambodge. Employés dans une usine de confection textile, les 3 000 ouvriers, majoritairement des femmes, ont été évacués alors qu’ils bloquaient la route d’accès à leur usine à Kampong Speu, à l’ouest de la capitale, Phnom Penh. Même si la police et leurs responsables se refusent à commenter les évènements, les syndicats précisent que les salariés, qui manifestaient pour des hausses de salaire ont violemment été touchés. Au total, 23 blessés et huit arrestations. En réponse à ces heurts, entre 2000 et 3000 ouvriers du textile ont manifesté aujourd’hui contre l’arrestation de leurs collègues devant le tribunal de la province pour réclamer leur libération.

Nike a fait part de sa « préoccupation », et a indiqué que le groupe avait ouvert une enquête, ajoutant qu’ils attendaient de ses fournisseurs qu’ils respectent les droits des salariés, selon un porte-parole de l’entreprise. Malgré tout, Mann Seng Hak, représentant de la Free Trade Union, précise que ces ouvriers ont été « forcés de démissionner de leurs emplois sans compensation », dénonçant cet acte illégal. Il estime d’autre part que ces réactions sont des « punitions pour forcer les ouvriers à ne pas faire grève et à ne pas manifester ».

Les revendications sociales montent dans le textile

Selon le FMI, la confection représente 75% des exportations du pays, qui ont atteint 4 milliards d’euros en 2011. Le Cambodge, le secteur textile emploie 650 000 personnes, et est souvent considéré comme un pays modèle dans ce domaine car l’Organisation internationale du travail en surveille beaucoup les conditions de salaire et de travail. Cependant, ces informations sont à relativiser car le nombre de grèves a quadruplé en 2012, selon l’association syndicale du secteur, GMAC. Depuis le début de l’année on recense 48 mouvements sociaux dans le secteur de la confection. Les militants sociaux ont remarqué une détérioration des droits des salariés, des scènes d’évanouissements collectifs tirant la sonnette d’alarme. Sous-alimentation, surmenage, mauvaise ventilation des ateliers sont le lot quotidien de ces ouvriers textiles, souffrant de la pression des groupes internationaux.

Les défenseurs des droits de l’Homme craignent que le gouvernement ne veille faire taire les tensions sociales et les critiques avant les élections du 28 juillet.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 14:24
Martine Valla shared Jacques Dejonc's photo.
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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 12:38
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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 12:37
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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 00:37
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 23:35

Trop fort..

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:46
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:45
Martine Valla shared Jean Ferrat souvenirs's...

Martine Valla shared Jean Ferrat souvenirs's photo.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:32
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:10

Politique - le 11 Juin 2013

Assassinat de Clément Méric: vers une dissolution de Troisième voie

Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi à l'Assemblée nationale qu'il lançait une procédure pouvant aboutir à la dissolution du groupe d'extrême droite Troisième Voie et d'autres "groupements" de cette mouvance, près d'une semaine après la rixe qui a coûté la vie à Clément Méric.

"Le gouvernement est déterminé à agir (...) je fais toute confiance à la justice pour que les auteurs soient condamnés sévèrement", a expliqué Jean-Marc Ayrault, lors des questions d'actualité au gouvernement à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre a rappelé la procédure contradictoire lancée le week-end dernier contre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), un groupe de 20 à 30 personnes qui constitue une sorte de service d'ordre de Troisième Voie.

Procédure contradictoire

Jean-Marc Ayrault a ensuite précisé qu'une même procédure allait être engagée contre ce groupe, dirigé par le skinhead Serge Ayoub, alias "Batskin". Les personnes mises en examen après le décès de ClémentMéric, dont l'auteur présumé des coups mortels, sont des sympathisants de Troisième Voie.

"La même phase contradictoire sera également engagée pour le groupe Troisième Voie et pour tous les groupes, associations et groupements d'extrême droite contraires aux valeurs et aux lois de la République", a ainsi déclaré le Premier ministre dans l'hémicycle. "C'est à l'issue de cette procédure contradictoire, si elle s'avère à conduire à la dissolution, que le président de la République prendra un décret en Conseil des ministres", a-t-il ajouté.

Réactions de la droite

La référence à des groupes "d'extrême droite" a entraîné des réactions sur les bancs de l'opposition, certains députés évoquant à haute voix les groupes d'extrême gauche. Jean-Marc Ayrault les a en retour invités à faire preuve d'"un peu de dignité".

Le gouvernement s'appuie sur l'article 212.1 du Code de la sécurité intérieure visant les mouvements prônant la "discrimination, la haine, la violence envers une personne ou un groupe de personnes". Issu de la loi sur les ligues votée en janvier 1936, ce texte cible en particulier les "groupes de combats" et les "milices privées". Il recense aussi des cas de dissolution des groupes qui "provoquent à des manifestations armées dans la rue", "qui ont pour but (...) d'attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement" ou qui "provoquent à la discrimination, à la haine et à la violence" raciste ou religieuse.

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