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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 19:33

 Des sans-papiers accusent une société d'intérim d'avoir envoyé des "gros bras"

   PARIS, 22 fév 2010 (AFP) (envoyé par le MRAP)

- Des sans-papiers ont accusé lundi la société d'intérim Multipro, dont ils occupent une agence à Paris, d'avoir envoyé "une vingtaine de gros bras casqués" pour les agresser, ce que nie catégoriquement l'entreprise.
  
 L'altercation s'est déroulée vendredi devant une autre agence,  située dans le XIe arrondissement, où une trentaine de travailleurs sans-papiers et des membres d'un comité de soutien étaient venus réclamer des documents.
   
"Plusieurs grévistes et soutiens, dont des personnes âgées, ont été frappés violemment, bousculés et jetés à terre, et il y a eu plusieurs blessés", selon un communiqué signé par le comité de soutien ainsi que les syndicats Solidaires et CGT.
   
Le fondateur de Multipro, André Belhassen, a affirmé à l'AFP qu'ils ont été molestés par des "gens du quartier, des riverains insultés et photographiés".
Ce dernier assure qu'il s'est personnellement "interposé" et a démenti être à l'origine de cette action.
   
La préfecture de police n'avait pas enregistré de dépôt de plainte en fin de matinée. Le mouvement chez Multipro s'inscrit dans un ensemble de grèves avec occupations de chantiers et agences d'interim, lancées mi-octobre par les sans-papiers qui exigent d'être régularisés.
  
 L'agence de Multipro dans le XXe arrondissement est occupée depuis mi-octobre. M. Belhassen a précisé qu'il avait dû déménager son activité et qu'il a obtenu une ordonnance de référé pour faire évacuer les lieux.

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 15:07

RABAT,
22 fév 2010 (AFP)

 - Cinquante-neuf migrants originaires de plusieurs pays d'Afrique subsaharienne ont été interceptés dimanche en  Méditerranée au large d'El Hoceima, au nord du Maroc, alors que leur embarcation se dirigeait vers les côtes espagnoles, a-t-on appris lundi de source officielle.
   
Leur embarcation, de type Zodiac, a été interceptée à 80 km dans l'est d'El
Hoceima, a indiqué la marine royale dans un communiqué.
  
 Parmi ces clandestins, figurent huit femmes et un nourrisson. Les migrants ont été remis à la police judiciaire et ils seront déférés au parquet, selon la même source.
   mc/heg/ej

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 15:01
  PARIS, 22 fév 2010 (AFP)

- Le "collectif des cinéastes pour les sans-papiers", qui regroupe des grands noms du septième art, présente lundi soir à Paris un court métrage de 3 minutes sur les grévistes en lutte pour leur régularisation.
   
Laurent Cantet, Palme d'Or au festival Cannes en 2008, Catherine  Corsini, Robert Guédiguian, Tony Gatlif, Bertrand Tavernier ou encore Jacques Audiard assisteront à la séance, prévue à 18H00 à la Cinémathèque de Paris, avant une projection en plein air sur place.
   
Signé par plus de 350 cinéastes, leur manifeste, qui appelle à la régularisation de tous les travailleurs sans papiers, sera également  diffusé.
   
Le film sera projeté à partir de mardi sur toutes les plates-formes internet et sortira le 10 mars dans plus de 500 salles en France, a précisé Laurent Cantet au nom du collectif, qui a aussi ouvert un site internet (www.collectifdescineastespourlessanspapiers.com).
   
Celui-ci entend soutenir la lutte, entamée mi-octobre par les travailleurs sans-papiers, majoritairement africains, qui exigent d'être régularisés.
   
Le mouvement de grève et d'occupation de chantiers et d'entreprises d'intérim qu'ils ont lancé est soutenu par onze associations et syndicats dont la CGT qui les encadre.
  
 Ce syndicat estime que plus de 6.000 sans-papiers participent à la mobilisation qui a également pris la forme de rassemblements devant des lieux symboliques comme l'Assemblée nationale ou le ministère de  l'Immigration, avec toujours le même slogan: "on bosse ici, on vit ici, on reste ici!".
  
 Laurent Cantet, couronné à Cannes pour son film "Entre les murs", a rappelé qu'un film similaire "laissez nous grandir ici" et qui parlait d'enfants d'hommes et de femmes sans-papiers menacés d'expulsion, avait déjà été  réalisé et montré avant la dernière élection présidentielle.
   fm/pz/df (envoyé par le MRAP)

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 19:14


  DRAGUIGNAN (VAR), 17 fév 2010 (AFP)

- Une information judiciaire a été ouverte à Toulon pour "reconnaissance frauduleuse de paternité dans un but migratoire" contre deux hommes en situation irrégulière et deux mères de famille, a-t-on appris mercredi auprès des enquêteurs.
   
Deux Maghrébins, âgés de 41 ans et 31 ans, ont été mis en examen à Toulon et écroués. Deux femmes, l'une âgée de 40 ans, mère de six enfants, l'autre âgée de 26 ans, mère de quatre enfants, ont également été mises en examen.

Seule la plus âgée a été écrouée.  L'affaire débute dimanche lorsqu'une patrouille de la sûreté urbaine deToulon interpelle dans cette ville un homme en situation irrégulière.
Celui-ci affirme aux policiers qu'il vient de déclarer la naissance d'un enfant
et qu'à ce titre il est dans l'attente de sa carte de séjour.

Intrigués les policiers convoque la mère du bébé, âgée de 26 ans, qui finalement reconnaît que moyennant 7.000 euros elle a accepté que cet homme reconnaisse son  enfant né le 3 février pour lui permettre d'obtenir une carte de séjour.
  
 Elle confie aussi aux enquêteurs le nom de la personne qui lui a permis de
réaliser cette fraude moyennant finances. Entendue à son tour, la femme mise
en cause, reconnaît avoir elle aussi, contre 5.000 euros, permis par trois
fois à des étrangers d'obtenir des cartes de séjour en reconnaissant deux de
ses enfants, l'un ayant ayant été déclaré deux fois.
   cd/oaa/ei

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 21:51

  PARIS, 17 fév 2010 (AFP)
- La France et l'Italie veulent un renforcement "urgent" des frontières extérieures de l'UE afin de lutter contre les filières d'immigration clandestine, a indiqué mercredi Eric Besson au lendemain d'un entretien avec le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini.
   
"Eric Besson et Franco Frattini ont décidé de coordonner leurs efforts pour parvenir au renforcement urgent des frontières extérieures de l'Union Européenne contre les filières d'immigration irrégulière", selon un communiqué du ministère de l'Immigration.
   
Paris et Rome veulent un "développement des capacités opérationnelles de (l'agence européenne de contrôle des frontières) Frontex en vue de mettre en place la police européenne aux frontières prévue par le Pacte européen sur l'immigration et l'asile" et une "généralisation des accords de coopération opérationnelle et de réadmission avec les principaux Etats tiers d'origine et de transit", ajoute le texte.
   
Les ministres de l'UE en charge de l'immigration doivent tenir le 25 février à Bruxelles une réunion extraordinaire convoquée par Eric Besson après la découverte de 123 Kurdes sur une plage corse en janvier.
   
L'Italie, soumise à une forte pression migratoire à partir de la Libye, a conclu avec ce pays un accord pour refouler les candidats à l'immigration, très critiqué par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). L'organisation a dénoncé les retours forcés de réfugiés ayant des raisons valables pour demander l'asile en Europe.
  
 Selon les derniers chiffres disponibles, 35.000 personnes avaient débarqué sur les côtes italiennes en 2008. 75% avaient demandé une protection internationale et elle avait été accordée à 50% des demandeurs, selon le HCR.
 
 L'Italie a demandé que ces demandes soient traitées dans un pays africain riverain de la Méditerranéenne et s'est faite l'avocate de la Libye, en quête de reconnaissance internationale.
   ao/ed/ag (MRAP)


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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 21:44

CFDA (Coordination française pour le droit d’asile)

 Calais : les mauvais traitements infligés aux migrants et les entraves à l’action humanitaire doivent cesser immédiatement

 

> Monsieur le ministre,

> La Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) tient à vous faire part de sa plus profonde indignation quant aux pratiques des autorités françaises à l’égard des migrants du Nord-Ouest de la France et de son inquiétude quant aux conséquences de celles-ci sur leur intégrité physique et mentale.

> En septembre 2008, dans son rapport « La loi des "jungles" : La situation des exilés sur le littoral de la Manche et de la Mer du Nord », la CFDA décrivait la situation précaire de ces personnes et faisait dix-neuf recommandations aux autorités françaises.

> Un an plus tard, vous avez voulu « démanteler » les « jungles » et la situation des migrants présents dans la région va en s’aggravant depuis cette opération, comme le constate lui-même le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, présent sur place pour venir en aide aux réfugiés.

> En effet, depuis de nombreuses semaines, les forces de police se rendent coupables d’atteintes sérieuses et graves à la dignité et à l’intégrité des migrants.

> Chaque jour, chaque nuit, en agissant sur ordre des autorités administratives françaises, elles empêchent les migrants, dont de nombreux mineurs, de dormir en les délogeant systématiquement des lieux où ils peuvent tenter de le faire, que ce soit des abris de fortune en pleine nature ou des tentes. Des témoignages concordants font état de pratiques consistant à déchirer les duvets des migrants, et ce alors même que le froid sévit.

> Cette pression constante, qui finit par priver ces personnes du besoin essentiel de repos et les expose sans protection à la rigueur du froid, aggrave leur situation déjà extrêmement difficile et n’a plus rien à voir avec une politique digne et respectueuse des êtres humains.

> L’action des associations est par ailleurs entravée. En effet, une partie du matériel de survie distribué aux migrants est régulièrement confisqué ou détruit par la police.

> Monsieur le ministre, vous connaissez la situation, vous avez validé les instructions données aux forces de police. Vous êtes responsable du drame humain quotidien qui en découle. Nul désormais parmi les autorités administratives ne peut l’ignorer.

> Tant que vous continuerez de ne penser qu’en termes de « flux », « d’appel d’air », « d’arrivées massives », de « clandestins » et de « réseaux », cette situation, comme d’autres potentiellement, continuera de perdurer, parce que les êtres humains, les vies humaines sont parfaitement occultés de toutes les décisions.

> L’Etat français a l’obligation de protéger les personnes présentes sur son territoire en s’abstenant de leur infliger des conditions de vie indignes et inhumaines, quel que soit leur statut. Il a l’obligation de protéger particulièrement les personnes qui fuient les persécutions et recherchent une protection. Les textes internationaux qu’elle a signés le lui imposent. Le ministre de l’Immigration en est par définition l’autorité responsable et devrait d’urgence s’en souvenir.

> Contrairement au message que votre ministère et les autorités françaises diffusent régulièrement en direction du grand public, ces personnes, hommes, femmes et de plus en plus d’enfants seuls, sont avant tout des êtres humains qu’il est impératif que les autorités traitent et respectent comme tels. Nombre d’entre eux ont fui leur pays du fait des violences et des persécutions subies. Ils sont aussi pour la plupart désireux d’entrer dans une procédure légale pour que leur statut et leur histoire soient reconnus et pour être protégés comme la loi le prévoit.

> Dans son rapport de septembre 2008, la CFDA rappelait que « le respect de la dignité de toute personne se traduit au quotidien par un ensemble de droits. Les migrants ne sont pas exclus de la protection de ces droits. Leur statut administratif ne peut et ne doit pas constituer un prétexte pour ne pas respecter leurs droits ou ne pas les protéger. Les lieux où les étrangers en situation d’errance sont amenés à vivre ne doivent en aucun cas être régis par des normes d’exception et l’absence de droits ».

> Aujourd’hui, la CFDA, particulièrement inquiète de l’évolution de la situation sur le terrain, vous demande de faire cesser ces graves atteintes aux droits des personnes migrantes et réaffirme ses revendications les plus urgentes ;

  • le respect des conditions de vie des migrants : même démunis de document d’identité ou de titre de séjour, ils ne doivent plus faire l’objet d’interpellations répétitives, de violences physiques, de mesures de harcèlement, de dégradations de leurs biens, de perturbation systématique de leur sommeil, etc..
  • en amont, il est du devoir des parquets de contrôler le comportement des forces de police. En aval, dès lors qu’existent des indices de dérives ou d’abus, il est de la mission de la hiérarchie policière et des préfets de s’assurer que des enquêtes administratives soient ouvertes et menées à bien ;
  • le respect du travail des acteurs humanitaires : l’action des associations qui viennent en aide aux exilés ne doit plus être entravée. Les obstacles administratifs, les menaces et les intimidations à l’encontre de ces associations et des citoyens qui portent assistance aux exilés doivent cesser ;
  • les mineurs étrangers isolés doivent être protégés en étant mis à l’abri et pris en charge comme le droit français et le droit international le prévoient ;
  • les plaintes des personnes concernant des violences policières doivent pouvoir être enregistrées ;
  • les migrants, quel que soit leur statut, doivent pouvoir bénéficier d’un hébergement, d’une aide alimentaire et d’un accès aux soins, dans le respect de la dignité humaine ;
  • l’Etat et les collectivités territoriales doivent mettre en place des dispositifs d’accueil suffisants avec des conditions décentes, notamment dans les villes situées sur le littoral.

Le 16 février 2010
>
>

Vous pouvez retrouver ce communiqué sur le site
>
cfda.rezo.net

http://www.gisti.org/spip.php?article1848

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 16:08

Bonjour Voici l'appel que je viens de lancer en lien avec Gérard DURAND de la FSU et d'autres membres de RESF. Je ne serai pas là mardi matin, étant en déplacement, mais nous comptons sur celles et ceux qui le peuvent  pour  une présence de solidarité, même après le travail.

 

Réseau Education Sans Frontières ( RESF73 )
C/o"Ligue de l'enseignement"
81 Ch des Ecureuils BP 403  73004 Chambéry Cédex
04 79 33 29 18 -
resf73@aol.com
http://www.educationsansfrontieres.org

 

 

Rassemblement de solidarité URGENT

mardi 16 février à 11 h devant les grilles de la Préfecture !

M N'DOUR, 40 ans,  résidant à Chambéry,  marié et père d'une fillette de trois ans scolarisée à Chambéry doit être expulsé par avion vers le Sénégal vendredi prochain ! Si nous ne faisons rien !

 

Il est arrivé en France en 2003 avec déjà une maîtrise de droit.

 

Il a validé, tout en travaillant car il n'a jamais eu de bourse ni ici ni au Sénégal, une seconde maîtrise de droit. Marié fin 2005 avec Mme Fatou N'DOUR, il est père d'une fillette née en France, qui a aujourd'hui trois ans et qui est scolarisée. 

 

Mme Fatou N'DOUR a une maîtrise en droit des affaires et un DESS en droit bancaire, deux diplômes reconnus en France.

 

Le couple a demandé à l'automne 2009 un titre de séjour «vie privée et familiale» qui a été suivi d'un refus et d'une obligation de quitter le territoire. Le tribunal administratif dans son jugement connu le 2 février 2010 n'a pas invalidé cette décision.

 

Après une interpellation en gare de Chambéry le mardi 2 février, M N'DOUR  a été retenu au Centre de rétention de Lyon St Exupéry, puis assigné à résidence et enfin invité à se rendre vendredi prochain 16 février à la Police de l'Air et des Frontières pour une reconduite au Sénégal.

 

Or, les deux parents ont la garantie d'un emploi sous réserve d'obtenir un titre de séjour. Ils ne veulent ni de l'école coranique ni d'une garderie pour leur fillette, mais ils veulent lui donner toutes les chances que permet l'école de la République. 


Les enseignants de l'université de droit témoignent en la faveur de M N'DOUR.

Les parents d’élèves s’inquiètent de la situation d’une petite fille dont le père serait éloigné et se mobilisent.

 

La maman étant dans la même situation, nous voulons éviter aussi à leur fillette de connaître le sort de tant d'enfants envoyés dans cette sorte de prison pour innocents que sont les centres de rétention.

 

 

Surtout, il ressort  des entretiens avec M N'DOUR que des éléments importants relatifs à sa situation et que dans un premier temps nous réservons à un entretien avec M Le Préfet ou son représentant, ne semblent pas avoir été pris en compte.

 

C'est pourquoi nous sollicitons une entrevue en Préfecture et vous demandons par votre présence aux grilles de la Préfecture d'appuyer notre démarche, même si vous rejoignez après votre travail ! 

 

Solidairement,
POUR RESF-SAVOIE : Michel, Coralie , Alain, Nathalie, Mireille, Jean-Gérard, Soad, Olivier, Jean- François, Gérard, Audrey, Gaël et tous les autres

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 10:36

 ANGERS, 15 fév 2010 (AFP)

- Entre 150 et 200 personnes ont manifesté lundi après-midi devant la préfecture de Maine-et-Loire, à Angers, pour protester contre le renvoi la semaine passée en Pologne d'une collégienne âgée de 15 ans, originaire du Daguestan, et d'une partie de sa famille.
   
Scolarisée depuis octobre en 3ème au collège Jean Monnet d'Angers, Aïna a été "réadmise", selon les termes de la préfecture, mardi dernier en Pologne avec sa mère, son frère et sa soeur, "en application de la convention de Dublin", qui prévoit qu'en matière d'asile politique, le pays responsable est celui où les demandeurs ont effectué leur première démarche.
   
"L'examen de leurs empreintes digitales a confirmé qu'ils avaient effectué une première demande en Pologne", a justifié la préfecture, sans convaincre la communauté éducative de l'établissement, et les camarades de classe qui se disent "choqués".
   
"Elle nous a appelées des toilettes d'un hôtel pour nous prévenir, elle était en larmes. C'est écoeurant car elle avait fait plein d'efforts pour s'intégrer et apprendre le français. Et si c'est légal, alors pourquoi les renvoyer en pleine nuit ?", s'indignent Emilie et Manon, deux de ses  copines.
   
Le réseau RESF angevin souligne que le père d'Aïna, est lui resté en France. "Ses empreintes se sont avérées inexploitables. Il a alors été  mis en possession d'une autorisation provisoire de séjour. Bien entendu, il sait qu'il a la possibilité de rejoindre sa famille", a expliqué la préfecture dans un communiqué.
   cor-frg/ct

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 13:35

   Zone d'attente spéciale: un "retour en arrière phénoménal" (Duflot)

   PARIS, 14 fév 2010 (AFP)
- La création annoncée par Eric Besson d'une "zone d'attente spéciale" pour faire face à une arrivée massive de réfugiés est "en infraction avec la législation" et constitue un "retour en arrière phénoménal", a affirmé dimanche la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot.
   
La tête de liste Europe Ecologie en Ile-de-France, qui était l'invitée de BFM TV, a estimé que cette proposition du ministre de l'Immigration était "en infraction avec la législation sur le droit d'asile".
   
La "justice doit instruire la demande (de droit d'asile) des gens qui sont arrivés sur les côtes françaises. Ils n'ont pas à être parqués" en attendantl'instruction de leur dossier, a-t-elle ajouté, dénonçant un "retour en arrière phénoménal. C'est assez scandaleux".
   
Si on réfléchit globalement à la question des réfugiés, on se "pose la question de travers si on ne réfléchit pas à quelle solidarité à l'échelle de la planète, comment on redonne une dignité aux pays du sud, comment on rééquilibre le partage des richesses entre le nord et le sud", a ajouté Mme Duflot.

Trois semaines après la découverte sur une plage corse de 123 Kurdes, sauvés ensuite par les juges de l'expulsion souhaitée par le gouvernement, Eric Besson avait annoncé vendredi la création prochaine d'une "zone d'attente spéciale" pour faire face à une arrivée massive de réfugiés.
   
Cette zone s'étendra sur "l'ensemble du périmètre de découverte des étrangers en situation irrégulière et permettra de les maintenir sous contrôle de l'administration pendant un délai suffisant pour acheminer l'ensemble des moyens nécessaires et examiner, sous une forme adaptée, leur éventuelle demande d'asile", a précisé le ministre.
   ff/mad/ct



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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 12:21

PARIS, 13 fév 2010 (AFP)

- Entre 850 personnes selon la police, 3.000 selon la CGT, ont manifesté samedi à Paris jusqu'au siège du Medef (patronat) pour réclamer son appui afin d'obtenir la régularisation de travailleurs sans-papiers.
   
"Il est probable que le gouvernement ne veuille pas s'engager sur le sujet sensible des sans-papiers à un mois des élections régionales", avaient inscrit sur un tract les organisateurs (CGT, Solidaires, FSU, Ligue des droits de l'Homme, RESF, Femmes Egalité, Cimade, Droits devant).
   
"On bosse ici, on vit ici, on reste ici", ont scandé les sans-papiers présents en masse gare Montparnasse d'où est partie la manifestation en  début d'après-midi, derrière une banderole "Régularisez les travailleuses et travailleurs sans-papiers".
   
"Il faut que le patronat prenne ses responsabilités, qu'il pousse la régularisation et que le gouvernement se saisisse de la question", a  déclaré à l'AFP Raymond Chauveau, coordonnateur CGT.
   
"Les discussions avancent avec les employeurs et groupements  d'employeurs, dans l'idée que nous fassions des propositions communes au ministère du Travail. Nos intérêts se rejoignent, arrêtons l'idéologie et traitons cette question économique", a renchéri Francine Blanche, dirigeante confédérale de la CGT.
   
Depuis mi-octobre, un total de 6.000 sans-papiers de plus de 2.100 entreprises, d'après le syndicat, se sont mis en grève pour exiger leur régularisation.
   
"Plutôt gréver que céder" et "Non à l'immigration jetable", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.
     
"Je suis en grève depuis quatre mois et n'ai plus de quoi payer mon loyer, j'attends une réponse du gouvernement", a témoigné Dram, 27 ans, venu du Mali il y a cinq ans et employé dans une imprimerie à Paris.
  
 De nombreux occupants des locaux du Fonds d'assurance formation des
salariés de l'artisanat du BTP (FAF-SAB), rue du Regard (VIe arrondissement),

étaient présents dans le cortège. Ils s'y sont installés depuis le 15 décembre
et sont sous la menace d'une expulsion, après l'ordre d'évacuation du tribunal
de grande instance de Paris du 2 février.
 
reb/pz/phb
(article provenant du MRAP)

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