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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 21:06

CHELLES (Seine-et-Marne),

20 jan 2010 (AFP) -

Environ 200 personnes, élus, associations, collégiens et lycéens se sont rassemblés mercredi à Chelles à l'appel du Réseau éducation sans frontières (RESF) pour soutenir Joseph Loua, ancien athlète international guinéen menacé d'expulsion, a constaté une
journaliste de l'AFP.
   
Joseph Loua bénéficiait d'une "carte de séjour "compétences et talents" délivrée par l'Espagne, où il a vécu 10 ans, au titre de son statut d'athlète de haut niveau", a expliqué Thierry Desassis de RESF. Mais ce sésame "pour rester en Europe, après sa retraite des stades, n'a pas été renouvelé", a-t-il poursuivi.

"Je sors moins et jamais seul car si on m'arrête, je vais au centre de rétention, je ne veux pas prendre de risque, je pense à ma famille", a déclaré à l'AFP Joseph Loua, âgé de 34 ans, ancien champion international du 200 m qui vit à Chelles depuis 2005.

La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, et l'ancien champion du monde d'athlétisme Stéphane Diagana, ont exprimé leur soutien à M. Loua malgré leur absence.
"J'ai été sponsorisé par la France, l'Espagne et le Comité international olympique (CIO), j'ai concouru aux Jeux olympiques d'Atlanta et de Sydney sous les couleurs de la Guinée et remporté de nombreux meetings, notamment la médaille d'or des Jeux de la francophonie en 1997", a raconté M. Loua.

 Avec ce parcours, "je me considérais comme français", "je ne le suis pas encore mais j'ai confiance", a ajouté M. Loua, précisant qu'il attend prochainement "la décision de la cour d'appel de Paris suite au rejet de (sa) requête" devant le tribunal administratif de Melun en novembre dernier.
 
"La préfecture lui a délivré une obligation de quitter le territoire français (OQTF) en mai dernier après sa demande de régularisation faite en décembre 2008", a précisé Thierry Desassis.
 
Pour Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, il n'est "pas supportable de voir un de ses talents en difficulté à cause d'un ensemble de loi qui empêche de vivre paisiblement".
   asm/dd/phb



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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 16:20


   STRASBOURG (Conseil Europe), 19 jan 2010 (AFP) -

La Cour européenne des droits de l'Homme a condamné mardi la Belgique à verser 17.000 euros de dommage moral à une famille tchétchène de quatre enfants, jugeant "inacceptable" leur détention, en 2006, dans le centre fermé "127 bis" de l'aéroport de Bruxelles.
   
Pendant plus d'un mois, une mère, Aina Muskhadzhiyeva, et ses enfants, âgés de 7 ans à 7 mois à l'époque, avaient été enfermés dans ce centre dont les chambres étaient décrites comme des cellules de détenus sans intimité, délabrées, sales, nauséabondes et maculées de graffitis, dans un rapport indépendant.
  
L'une des fillettes, Khadiza, 3 ans et demi, a particulièrement souffert de cette détention, selon un rapport de l'organisation Médecins sans frontières qui avait recommandé la libération de la famille entière pour éviter que les symptômes ne s'aggravent.

L'enfant souffrait de "symptômes psychiques et psychosomatiques graves, comme conséquence d'un traumatisme psychique et somatique", selon l'ONG.
"Elle faisait des cauchemars et se réveillait en hurlant, elle criait, pleurait, se cachait sous la table dès qu'elle apercevait un homme en uniforme et se cognait la tête contre les murs", tandis que sa soeur Liana "souffrait de sérieuses difficultés respiratoires", selon le rapport.
   
Déboutée en Belgique de sa demande d'asile, la famille fut renvoyée en Pologne en janvier 2007. Un psychologue polonais confirma en mars de la même année "l'état psychologique très critique" de Khadiza, suggérant qu'il ait pu être aggravé par la détention subie en Belgique.

Dans son arrêt, la Cour européenne juge que la détention des quatre enfants tchétchènes dans un lieu inadapté à leur extrême vulnérabilité a constitué un "traitement inhumain et dégradant".
La Belgique a également violé le droit de ces enfants à la liberté et à la sûreté, selon la Cour qui a accordé un dédommagement moral aux enfants mais débouté leur mère de toutes ses
plaintes
.

  
 tj/pad/cac

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 16:12

  
   PARIS, 19 jan 2010 (AFP)

 - L'Union syndicale des magistrats administratifs (USMA) a pressé mardi le ministre de l'Immigration Eric Besson de réformer les dispositions législatives sur le séjour des étrangers dont le contentieux "engorge l'activité" des tribunaux administratifs de la région parisienne.
   
La loi du 24 juillet 2006, entrée en vigueur le 1er janvier 2007, a modifié les dispositions relatives aux décisions de refus de séjour assorties d'une "obligation de quitter le territoire français" (OQTF) : tout recours devant un tribunal administratif suspend la mise en oeuvre de l'OQTF et oblige le juge administratif à statuer sur le contentieux dans les trois mois.
  
"Cette réforme, qui visait notamment à faire diminuer le volume global de recours devant la justice administrative, a eu l'effet inverse : le nombre de recours a continué d'augmenter et les délais de jugement imposés conduisent à une justice d'abattage insupportable", a déploré Alex Barlerin, président de l'USMA, lors d'une conférence de presse.
 
Selon M. Barlerin, le quart des requêtes traitées en 2008 par les tribunaux administratifs français concernait des OQTF avec une situation encore plus alarmante en Ile-de-France : "La moitié des recours contre les obligations de quitter le territoire sont traités par les quatre juridictions parisiennes de Paris, Versailles, Melun et Cergy", affirme M. Barlerin.

Ce contentieux "engorge l'activité" de ces juridictions, au détriment du reste, a-t-il regretté, malgré l'ouverture en novembre 2009 d'un nouveau tribunal administratif à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

"Nous ne cessons de réclamer une réforme des OQTF mais le ministère de l'Immigration fait la sourde oreille", a critiqué M. Barlerin. L'USMA estime que le ministre de l'Immigration Eric Besson "doit absolument" se saisir de la loi qui doit être adoptée en 2010 afin de
transposer en droit français le texte européen dit "directive retour", pour revoir les règles de recours contre les obligations de quitter le territoire.
   smk/sst/sd


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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 15:21
 

 

 




Immigration  


   PARIS, 19 jan 2010 (AFP)

- Une centaine d'"exilés" afghans sont effectivement accueillis depuis dimanche par l'Association Emmaüs dans un ancien hôpital parisien prêté par la Mairie de Paris, a annoncé mardi l'association.
   
Ces Afghans, d'une moyenne d'âge de 26 ans, viennent pour la plupart du Comptoir Général, un lieu privé, où ils ont été logés pendant une semaine, Quai de Valmy à Paris (Xe). Dans ce quartier, de nombreux Afghans dormaient dans la rue.
   
L'ancien hôpital Saint-Lazare, 107 rue du Faubourg Saint-Denis (Xe) a été prêté par la Mairie de Paris jusqu'au 31 mars et sa gestion quotidienne confiée à Emmaüs.
   
Dans un communiqué, l'Association Emmaüs "se félicite d'avoir tenu l'engagement pris auprès de ces jeunes sans abri de ne pas les voir retourner dans la rue ou sous les ponts de Paris".
   
Pour elle, "une telle démarche ne peut s'inscrire uniquement dans l'urgence, en fonction des températures extérieures" car "c'est la question de l'accueil et de l'hébergement qui doit être plus largement posée".
   
Ces lieux d'hébergement doivent, selon l'association, orienter les sans-abri étrangers vers "un véritable accès aux droits et en particulier au droit d'asile", comme l'Association Emmaüs le fait déjà en partenariat avec France Terre d'Asile", un accès à la santé, comme cela s'organise avec Médecins du Monde et Médecins Sans Frontières et un apprentissage du français "pour répondre à la demande clairement partagée par la majorité des exilés".
   
Cet accueil dans ce local de la Mairie de Paris est "pour le moment assuré sur les financements propres de l'Association Emmaüs, et grâce au soutien de bénévoles et d'autres associations" mais "il serait inconcevable que l'Etat, qui a la responsabilité de financer les dispositifs d'hébergement, n'assure pas le financement de ce lieu".
   
Didier Cusserne, délégué général de l'Association Emmaüs s'était insurgé dimanche contre les propos d'Eric Besson, qui avait estimé la veille que ette solution d'hébergement trouvée était "une solution de mise à l'abri exceptionnelle et temporaire" qui avait "vocation à être refermée dès que les conditions climatiques seront redevenues favorables".

   pmg/ed/phc
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 19:45

   Par Amer OUALI

   PARIS, 18 jan 2010 (AFP)

 - Huit ans après son arrivée en France où il est rentré avec un visa de court séjour, Kamal n'a pas réussi à régulariser sa situation et multiplie les ruses pour éviter les contrôles de police et une expulsion du pays où il a fondé un foyer.
   
Issu d'une famille "plutôt aisée" et sans engagement politique, Kamal n'a pas fui la misère ou la persécution des opposants en Algérie. Ce pâtissier, bon vivant, au rire facile, ne supportait tout simplement pas la "mentalité" dans sa banlieue où il fallait se cacher pour "boire sa bière ou rencontrer une fille". Il rêvait de pouvoir faire tout cela librement.
   
Grâce à un registre de commerce falsifié, le jeune homme a obtenu le précieux visa lui ouvrant les portes de la France où quelques amis, déjà installés dans la clandestinité, allaient lui apprendre à écrire son propre manuel du sans-papiers.
   
L'apprentissage sera rude pour ce fils de bonne famille, sans aucun antécédent judiciaire ou policier. A l'expiration de son visa fin 2002, il se terre chez une connaissance dans le 10e arrondissement de Paris où il ne sort que pour faire les courses au supermarché. Au fil des mois, ses économies fondent et le caddy est de moins en moins garni. Son logeur commence à se montrer désagréable.

Kamal doit alors chercher du travail et le hasard le met à la rencontre d'un homme qui avait connu son père. Contre une rémunération de 300 euros par mois, il lui propose de faire le ménage dans un magasin où il peut égalementdormir.
   
La chance lui sourira encore: il est pris dans un contrôle policier à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) alors qu'il se trouvait en voiture avec un chauffeur sans permis. Pressé par l'agent, Kamal bafouille et lâche qu'il est un sans-papiers. "Une RAF (reconduite à la frontière) ", crie l'agent à l'adresse d'un officier.
   "Je ferme les yeux pendant dix secondes et si en les rouvrant je te
vois je t'embarque", avertit l'officier. Kamal s'éclipse en remerciant le ciel.
"C'est la bénédiction de mes parents à qui je n'ai jamais causé de souci",jure-t-il, conscient quand même que la providence ne pourra pas toujours volerà son secours.
   
Désormais, il fera plus attention. Après avoir trouvé un "autre boulot au noir" qui lui permet de "gagner pas mal d'argent" au rythme minimum de 12 heures par jour, Kamal décide de louer un petit studio dans un "beau quartierde Paris".
Grâce à une fausse carte de séjour, il a pu signer le contrat de location avec un propriétaire acceptant d'être payé en espèces.

 Avec ses yeux verts et sa mise impeccable, Kamal évite les gares, les quartiers communautaires, comme Barbès, ou même de porter un sac. Comme d'autres jeunes Maghrébins convaincus que les "Juifs ne sont jamais embêtés par la police", il lui arrive de se coiffer d'une kippa. Et il n'a jamais de papier d'identité en poche susceptible d'être découvert s'il était fouillé.

Si on lui demande son nom il donnera celui d'un ami, un Franco-algérien dont il connaît tout: l'adresse, la filiation, la profession et même le numérode passeport.
   
L'idée d'un "mariage gris" lui a traversé l'esprit. Mais c'est pour être chassée aussitôt. Kamal a épousé une jeune Tunisienne dont il s'est épris. Mais, comme lui, c'est une sans-papiers.
    "On m'expulserait en Algérie et ma femme en Tunisie?", demande-t-il.

   
ao/ed/luc


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:55



   PARIS, 12 jan 2010 (AFP)

 - Le ministre de l'Immigration Eric Besson a affirmé mardi que la France ne financera pas de "sas d'embarquement vers la clandestinité", en réponse à une question sur la situation des Afghans qui vivent sous les ponts du Canal Saint Martin à Paris.
   
"Qu'on ne demande pas à l'Etat français de financer des structures qui soient des sas d'embarquement vers la clandestinité", a affirmé M. Besson à des journalistes, en marge d'une réunion avec le Haut conseil à l'intégration, alors que plusieurs associations, dont Médecins du Monde et Emmaüs, ont demandé lundi à être reçues par "les autorités politiques compétentes" pour trouver une solution d'hébergement "pérenne" à ces personnes, dont des mineurs.
   
M. Besson a estimé qu'"on aura des difficultés tant qu'un certain nombre de migrants afghans voudront rester toujours à côté des ports et des gares pour pouvoir monter dans des camions ou dans des trains pour aller dans d'autres pays clandestinement".
   
"Tout près de Metz aujourd'hui on peut accueillir sans difficulté 20 à 30 mineurs étrangers isolés. Si je vais aujourd'hui leur proposer de venir près de Metz est-ce que vous croyez une seule seconde que ces jeunes Afghans en ont envie?", a demandé M. Besson. Et de répondre: "la réalité, c'est non".
  
 Ces personnes, selon lui, "veulent rester à proximité de la gare du Nord, de la gare de l'Est et d'autres dans la région de Calais pour essayer d'aller en Belgique, au Pays-Bas, en Suède ou au Royaume-uni".
   
"Nous ne pouvons pas dire à la fois "vous ne pouvez pas aller au Royaume-uni clandestinement+ mais nous allons quand même vous organiser à proximité des ports et des gares des lieux où vous allez pouvoir dormir au chaud pour monter clandestinement dans des camions, dans des trains. L'Etat ne peut pas être schizophrène", a dit M. Besson.
   
ao/dd/df


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:46

   PARIS, 12 jan 2010 (AFP)

- La 96e Journée mondiale du migrant et du réfugié, le 17 janvier prochain, sera dédiée spécialement aux mineurs, a indiqué mardi Mgr Claude Schokert, évêque de Belfort-Montbéliard et responsable de la Pastorale des migrants, au cours d'une conférence de presse au siège de la Conférence des évêques de France.
  
 Il a souligné qu'il y avait de plus en plus de migrants de 15 à 17 ans, seuls ou avec leurs familles. Certains ont été chassés de leur pays par les guerres, d'autres sont nés en France mais ont des difficultés d'intégration.
  
 "Dans l'Eglise nul n'est étranger", a-t-il dit, expliquant que la Journéemondiale du migrant visait à susciter une prise de conscience chez les chrétiens. Une occasion de rencontrer de jeunes migrants, de les écouter, deles aider.
  
 L'action de la pastorale des migrants ne se limite pas à cette Journée mondiale. Les équipes diocésaines vont sur le terrain tout au long de l'année, travaillant avec les associations caritatives. Elles accompagnent les migrants dans leurs démarches administratives, aident la Cimade dans son action au sein des CRA (centres de rétention administrative). La Pastorale travaille aussi sur les réglementations, souvent incompréhensibles pour les personnes concernées.
  
 Mgr Schokert "reconnaît aux pays le droit régler et moraliser les flux migratoires" mais il suggère une organisation mondiale qui fixerait des réglementations communes, sur le modèle de l'OMC (Organisation mondiale du commerce).
   
La Journée des migrants a été lancée en 1914 par le pape Benoît XV qui voulait en faire une "fête des peuples". Chaque diocèse choisissait alors la date et le thème de la journée. En 2004, le pape Jean-Paul II en a fait une Journée mondiale, une date unique étant retenue dans toute la chrétienté, sur un thème commun (la paix, la famille, etc.)
  
 Le 11 mars prochain, à l'Institut catholique de Paris, un colloque réunissant catholiques, protestants et orthodoxes sera consacré à l'immigration, a également annoncé Mgr Schokert.
 
  cv/ed/sd


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 13:46

PARIS, 12 jan 2010 (AFP)

 - Environ 200 travailleurs étrangers sans  papiers se sont invités au débat sur l'identité nationale en manifestant mardi au
Panthéon pour rappeler qu'ils sont "intégrés à l'économie nationale" et méritent à ce titre leur régularisation, a constaté une journaliste de l'AFP.

 Le rassemblement, soutenu par des élus communistes parisiens et l'Unef, avait lieu près du lycée Louis le Grand où la préfecture organisait une réunion dans le cadre du grand débat lancé en octobre par le gouvernement surce qu'est être Français.
   "A quelques centaines de mètres, ils font leur débat sur l'identité nationale. Pendant ce temps-là, ceux qui bossent, qui s'échinent dans les entreprises, subissent la répression policière, luttent ensemble. C'est un symbole", a lancé à la sono l'un des organisateurs, Olivier Villeret (UD CGT Paris), revendiquant l'ouverture d'une négociation avec le ministre du
Travail, Xavier Darcos qui renvoie sur son collègue Eric Besson (Immigration).
 
La plupart des travailleurs étaient originaires de Chine ou d'Afrique noire, tel Sako Foisseni, qui a pris le micro.
   "Nous construisons les immeubles, nettoyons les chambres d'hôtels (...) nous ne prenons le travail de personne, en refusant de nous régulariser surdes critères objectifs, cela signifie que nous allons continuer à vivre comme des parias", a-t-il dit.

 Un compatriote malien, Sangaré, a confié à l'AFP qu'il est obligé de vivre au noir depuis plus d'un an, en faisant du nettoyage dans des restaurants, faute de pouvoir régulariser ses papiers. Il a été licencié en 2008 par Derichebourg (propreté) à Aulnay-sous-bois qui l'employait depuis cinq ans. "On m'a dit que j'avais pas de papier", raconte-t-il.
 
Même problème pour Feng Qun Yang, originaire de Canton en Chine, "en France depuis octobre 2004" et "sans nouvelle" depuis sa demande de régularisation en 2008. "Moi, c'est 39 heures par semaine, plus du smic dans la restauration.
Mais les Chinois, ça fait cinq, six, dix ans qu'ils travaillent, surtout dans la confection, le BTP".

Onze organisations réclament du gouvernement une application égale pour tous des critères de régularisation par le travail, dont la CGT, FSU, Solidaires.
   clr/vdr/jmg

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:00


   PARIS, 11 jan 2010 (AFP) -

Plusieurs associations défendant les droits de jeunes réfugiés Afghans sans abri à Paris, dont Médecins du monde et
Emmaüs,ont demandé lundi à être reçues par "les autorités politiques compétentes" pour trouver une solution d'hébergement "pérenne".
  
"Depuis la fermeture du centre de Sangatte en 2003 et celle de la "jungle"de Calais en novembre dernier, le nombre de réfugiés afghans est de plus en plus important à Paris et le dispositif de l'aide d'urgence très insuffisant",ont dénoncé dans un communiqué commun Médecins du monde, Emmaüs, Les Enfants de Don Quichotte, Ni putes Ni soumises, et le Collectif des exilés du Xe arrondissement.
  
Quelque 150 jeunes Afghans, dont une dizaine de mineurs, "ne bénéficient d'aucune mise à l'abri et vivent dans une grande précarité sous les ponts du canal Saint Martin, dans le Xe arrondissement", déplorent-elles.
Les associations demandent donc "qu'une solution d'hébergement pérenne soit trouvée rapidement" et réclament "une rencontre cette semaine avec les autorités politiques compétentes: mairie, département, région, gouvernement".
Samedi soir, une soixantaine de jeunes Afghans sans abri ont été accueillis dans un local privé du quartier, sous l'impulsion des associations. Mais celles-ci soulignent que "ce refuge n'est que provisoire". "C'est une réponse
humanitaire et citoyenne à un scandale dont la responsabilité est publique", estiment-elles.

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a assuré dimanche que le gouvernement était "prêt" à héberger ces jeunes et à leur "offrir une formation et une éducation". "Aucun mineur étranger isolé n'est expulsable" et "tout mineur doit être accueilli", a-t-il rappelé sur i-Télé.

Le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) a rejeté ces propos: "rien de tel qu'un geste de bienveillance dérogatoire pour anesthésier un soubresaut et l'empêcher d'aller aux racines du mal" et "les questions de fond", "à savoir la complicité des Etats membres de l'Europe, à commencer par la France, dans une entreprise commune de tricherie avec le droit international, en premier lieu le droit d'asile", a-t-il estimé dans un communiqué distinct lundi.
   ggy/ed/bma


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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 23:50
 

Pour M. Michel Gaudin, préfet de police de Paris, détruire une famille c'est renforcer la "solidarité familiale"....

M. CHEN Yu Chuan, 48 ans, a été arrêté le 5  janvier 2010, vers midi dans un restaurant du 9e arrondissement où il  travaillait. Il a été placé en rétention le soir même au CRA de Vincennes où il attend d'être expulsé d'un jour à l'autre.
Entré en France en 1999, il a rejoint sa femme qui, elle, était arrivée  un an avant. Tous deux ont fait venir rapidement leur fils Luyong,  âgé aujourd'hui de 20 ans et scolarisé en 1re bac pro au Lycée Marie Laurencin dans le 10e arrondissement.
Le préfet de police, par la bouche de son représentant au Tribunal administratif, a confirmé sa volonté d'expulser M. Chen Yu Chuan au nom d'un concept nouveau et inédit dans la langue de bois administrative:  la... "solidarité familiale".

Le Préfet de police considère en effet que les parents du jeune Luyong doivent retourner en Chine. Cyniquement il pense que c'est à ses 13 oncles, tantes, neveux, nièces et cousins présents en France, et en situation régulière, de le prendre en charge financièrement, de l'aider à faire ses études, de lui procurer de quoi se loger, s'habiller et se nourrir.
Détruire une famille c'est donc renforcer la "solidarité familiale".... Bafouant toutes les conventions internationales, la Préfecture de Police et le Ministère de l'Immigration s'apprêtent à perpétrer un nouveau forfait, une nouvelle injustice. Nous dénonçons fermement une telle atteinte aux droits les plus élémentaires de la personne et de la famille.
M. Chen Yu Chuan doit être libéré et régularisé immédiatement ainsi que sa femme.

 

 

Ministère de l’Immigration
Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétaire général
secretariat.general@iminidco.gouv.fr
Ministre
eric.besson@iminidco.gouv.fr sp.besson@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet : christian.decharriere@iminidco.gouv.fr
Directeur adjoint du Cabinet :
frank.supplisson@iminidco.gouv.fr
conseillère en charge des relations avec le monde associatif, social et culturel
laura.kwiatowski@iminidco.gouv.fr

Premier ministre
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
FAUGERE <jean.paul.faugere@premier-ministre.gouv.fr
GOSSET-GRAINVILLE <
antoine.gosset-grainville@premier-ministre.gouv.fr
KLARSFELD <
arno.klarsfeld@premier-ministre.gouv.fr
LEVY <
myriam.levy@premier-ministre.gouv.fr
MITROFANOFF <
igor.mitrofanoff@premier-ministre.gouv.fr

 Elysée
fax : 01 47 42 24 65 Téléphone : 01 42 92 81 00
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
GUEANT <claude.gueant@elysee.fr
LOUVRIER <
franck.louvrier@elysee.fr
Maxime Tandonnet (conseiller immigration)
maxime.tandonnet@elysee.fr



Fax de la Préfecture de Police de Paris 01 53 71 67 23

Mail de la Préfecture de Police de Paris  prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr  

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