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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 14:45

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 14:24
La Grèce, la crise, et le théâtre

jeudi 31 janvier 2013, par Panos Skourouliakos


Une très vieille femme à l’appétit insatiable oblige ses descendants à travailler comme des esclaves pour la nourrir. Le pays souffre : manifestations, chômage, ruines. Mais le monstre demande toujours plus. La famille se défait, vend tout ce qu’elle a, la petite-fille se prostitue… la Nonna a encore faim. Un par un, tous meurent autour d’elle, qui reste seule, et n’a plus qu’une solution : se dévorer.


Rideau et applaudissements. Il n’y a personne dans le public qui ne voie la métaphore. Il suffit de sortir du théâtre, la réalité est aussi brutale que la fiction : les rues sont désertes à Athènes, les magasins fermés, les hôpitaux n’ont plus de matériel, les écoles ne sont plus chauffées… « La Nonna » incarne la crise, le pouvoir politique qui a condamné un peuple à servir de cobayes dans le laboratoire du néolibéralisme en Europe. « Il ne s’agit pas simplement d’une représentation mais également d’un documentaire », explique Dimitri Piatas, le metteur en scène de cette pièce de Roberto Cossa qui se déroule dans l’Argentine de la crise.


Les gens viennent au théâtre pour s’adoucir un instant la vie et trouver du courage. Sous l’occupation allemande (1940-44), malgré la misère et la censure, les théâtres étaient pleins. Sous la junte des Colonels (1967-74) aussi. Aujourd’hui, même si les magasins, les entreprises, les usines ferment, de nouveaux lieux, de nouveaux creusets de théâtre naissent.


Le syndicat des acteurs a changé de direction. Les permanents — d’une seule et unique orientation politique — élus par des adhérents qui avaient obtenu leur carte grâce à leurs études ou leur passé plutôt que grâce à leurs activité de comédien, ont été remplacés par des professionnels de sensibilités politiques diverses, soucieux de gérer leur avenir par eux-mêmes. Il était temps : le syndicat patronal a demandé de baisser le salaire minimal (qui n’était par ailleurs plus respecté) de 1200 à 700 euros. Le conflit a conduit à une première grève le 28 décembre, suivie avec succès.


A vrai dire, les acteurs et techniciens de théâtre sont souvent obligés de financer eux-mêmes les représentations, en « offrant » leur travail. Au lieu de salaire, les entrepreneurs proposent de payer avec un pourcentage de la recette. Mieux vaut dans ces conditions choisir des pièces qui comptent peu de personnages…


L’Etat quant à lui s’est absenté. Le Théâtre National, qui a vu son budget rétrécir, essaie de transformer l’austérité en conviction artistique. Ce qui n’est pas bien convaincant. Bob Wilson n’a pas ces problèmes-là. La rumeur parle d’un coût d’un million d’euros pour son Odyssée, qui n’a pas enthousiasmé tout le monde. Une étoile unique, qui disparait dans le vide.


L’appauvrissement est général : les théâtres subventionnés s’associent au privé pour survivre, la province n’a plus de théâtre, mais les acteurs réagissent, comme Ulysse, ils font preuve de « métis », d’intelligence astucieuse. Ils deviennent producteurs, ils forment des coopératives, ils définissent un théâtre de crise. Ils cherchent des lieux alternatifs, jouent dans des bars où la consommation fait office de billet, mais aussi dans des ateliers, des boutiques, de la boulangerie à la galerie d’art en passant par des garages, des entrepôts et des entrées d’immeubles. Les troupes collaborent, et partagent les maigres recettes… Pour ceux qui préfèrent rester à la maison, la crise a suscité « le théâtre à domicile ».


Dans le circuit traditionnel, le prix des billets est en chute libre : les producteurs ont adopté la politique des promotions. Certains soirs, on peut avoir pour dix euros une place qui en vaut vingt-deux. Pour les chômeurs, prix réduits ou parfois même entrée libre.

Ce cadre inédit ne peut pas assurer du travail pour tous, mais au moins il donne à certains la possibilité de maintenir la dignité d’un projet artistique. Et le public peut découvrir des travaux qui cherchent avec intégrité le renouveau, au plus loin des productions télévisuelles, aujourd’hui disparues, et du type de jeu propre à la télé-réalité.


Ces transformations en cours ne permettent pas de définir quels seront les lendemains pour le théâtre en Grèce. C’est tout un pays qui est en train de changer. La vérité et l’originalité remplacent le « glamour » de pacotille mis en avant jusqu’à présent par les medias de masse. La profession découvre qu’elle a le droit de revendiquer l’exigence et l’honnêteté d’une démarche artistique — ainsi d’ailleurs que sa rémunération. L’honnêteté, c’est ce qui a fait défaut à toutes les élites au pouvoir depuis la dictature.


Le Théâtre en Grèce est l’un des rares avant-postes de résistance dans l’enfer des moratoires : parce que, dans notre pays, il est resté avant tout une forme d’art populaire.

Acteur et metteur en scène, directeur de l’Ecole du Théâtre du Pirée.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 21:33


Février avec le Théâtre Georges-Leygues,
Slam et humour avec de belles bacchantes, en conte et en musique du monde - Sébastien Bertrand nous fait voyager du Liban aux Charentes, Teatro Cinéma avec Gemelos – spectacle événement,  la fabrique d'extaordinaire - Laurent Rogero avec Don Quichotte
 
Slam, humour et poésie moustachue
Mardi 5 février à 20h30 – Centre Culturel Jacques Raphaël Leygues
Le Grandiloquent Moustache Poésie Club
 
Astien, Mathurin et Ed Wood portent la moustache, comme une pointe d’ironie dans le paysage Slam.L’un la joue romantique désillusionné, l’autre est un salace inoffensif, le troisième un décalé sensible.
À eux trois, complémentaires et contradictoires, ils livrent une humanité généreuse , musicale et poétique, dotée d’une aptitude exceptionnelle à l’autodérision.

Lien pour accéder au site du GMP Club, http://www.moustachepoesie.com/
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Conte
Jeudi 7 février à 20h30 – Centre Culturel Jacques Raphaël Leygues
Sébastien Bertrand – Chemin de la belle Etoile – texte de Yannick Jaulin
 
A l’accordéon, au chant, esquissant quelques pas de danse, Sébastien Bertrand fait de ce Chemin de la belle étoile l’histoire de ce retour aux origines, de cette redécouverte de soi, mais aussi un hymne sincère et lumineux à l’amour qu’il a reçu.
« Avec ce texte, Sébastien Bertrand et son complice Yannick Jaulin, font un immense cadeau à tous les parents adoptifs et à tous les enfants adoptés. Bien sûr. Mais ils font aussi un immense cadeau à tous les humains qui sont nés de deux parents, connus d’eux ou pas, c’est à dire à nous tous. Même à ceux nés dans des familles plan –plan, simples, « normales », si tant est que cela existe ou que quelqu’un puisse nous expliquer ce que c’est exactement... »
Catherine Dolto
 
En première partie, issu d'un travail d 'atelier de pratique amateur: L'Oiseau qui dit la vérité, avec la collaboration de l'ACPA, Graines de Conteur et Plein Vent et de Pierre Bertrand.

En cliquant sur ce lien découvrez la compagnie, http://www.cahpa.fr/cahpa_cie_sebastien_bertrand/index.php
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Hymne à la rencontre
12 février à 20h30 - théâtre Georges-Leygues
Nahas Project – Musique du Monde

Sébastien Bertrand propose à l’auditeur un voyage musical inédit, aux confluences des musiques traditionnelles, du jazz et des musiques du monde. Le répertoire de Nahas Project s’articule autour des compositions originales de Sébastien Bertrand auxquelles chaque musicien a ensuite contribué à donner un son original, où se croisent l’accordéon diatonique, le piano, la guitare, le oud et le beatboxing.
Sébastien BERTRAND (accordéon diatonique), Oussama ABDEL FATTAH (oud), Ange B (human juke box), Julien Padovani (piano), Alexis Thérain (guitare).

En cliquant sur ce lien découvrez la compagnie,
http://www.cahpa.fr/cahpa_cie_sebastien_bertrand/index.php
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Spectacle fondateur du collectif qui a connu une reconnaissance mondiale
Mercredi 20 février à 20h30 - théâtre Georges-Leygues
Cia Teatro Cinéma (Chili) – Gemelos

Poignant et magnétisant, Gemelos nous immerge corps et âme dans son récit, pour nous faire ressentir intimement le message profondément humaniste de Teatrocinema.
Ces artistes sud-américains dénoncent, création après création, la barbarie qu'ils ont vécu sous la dictature du général Pinochet. Spectacle fondateur du collectif qui a connu une reconnaissance mondiale, Gemelos ne fait pas exception à ce devoir de mémoire. Adapté d'un roman d'Agota Kristof, on y suit l'histoire d'enfants jumeaux qui, jetés dans le tourbillon de la guerre, vont faire l'apprentissage du mal aux côtés de leur malfaisante grand-mère. Les personnages, avec leurs gestes stylisés et leurs demi-masques en carton, évoquent des marionnettes humaines, impression renforcée par le castelet où se déroule l'action. Ce parti pris esthétique rapproche la pièce du conte fantastique, combinant magie des images et propos empreint de gravité.

« Rares sont les créations qui touchent si fort au cœur et à l’intelligence. » René Solis - Libération
Lien pour visionner un extrait du spectacle, http://www.youtube.com/watch?v=ys89C_Luz8s
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Le premier grand roman moderne porté à la scène par Laurent Rogero
Mercredi 26 février à 20h30 (scolaire le 26 à 14h30 et le 27 à 10h) - Théâtre Georges-Leygues
Groupe Anamorphose – Don Quichotte

Laurent Rogero adapte pour le théâtre l’œuvre magistrale de Cervantes. Sur scène des comédiens en chair et en os, des marionnettes… d’extraordinaires aventures aussi !
Pourquoi le nom de Don Quichotte fait-il sourire et même rêver des gens assez différents qui pour la plupart ne l’ont pas lu ?(...) Comment se fait-il qu’on voie encore un héros dans ce fou vieillissant qui se prend plus de raclées qu’il ne redresse de torts ? Qu’est-ce qui a pu faire un best-seller mondial de cet interminable road-movie littéraire aux incohérences criantes ?
1- Don Quichotte est un résistant. Il résiste à tout : à la fatalité, à l’explication, à l’âge, à la bêtise, à l’échec, à un monde qui lui remet sans cesse les pieds sur terre et le nez dans la poussière.
2 - Cervantès est un homme libre. Il est libre de faire la guerre, la paix, de travailler pour l’état, de le voler, de prendre tous les genres littéraires à sa portée pour en faire une grande salade fraîcheur au nom de son seul goût.
Mettre en scène Don Quichotte, c’est mettre en jeu notre fantasme à tous d’un rêve plus fort que la réalité. » Laurent Rogero

En cliquant sur ce lien découvrez la compagnie, http://groupe-anamorphose.com/anam/-Don-Quichotte-
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Renseignements et réservations : 0553703724 - tgl.billetterie@mairie-villeneuvesurlot.fr   
http://www.ville-villeneuve-sur-lot.fr/theatre-georges-leygues-cat68.html
 
Le Théâtre Georges-Leygues de Villeneuve-sur-Lot bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication – D.R.A.C Aquitaine, de la Région Aquitaine, du Conseil Général de Lot-et-Garonne,
de l'Office Artistique de le Région Aquitaine, de l'Office National de Diffusion Artistique.
La Banque Populaire Occitane lui apporte son concours.
 
Serge Borras - direction, pour l'équipe du Théâtre Georges-Leygues

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 19:51

  - le 6 Juillet 2012

Fête de L'Humanité 2012

Le chanteur poète sacré aux dernières Victoires de la musique fait une halte le dimanche 16 septembre à la Fête de l’Humanité.  Quand on entend sa voix, on pense à la solitude des froides forêts du Jura. Hubert-Félix Thiéfaine est né dans cette région, celle que les hivers n’épargnent pas. Il y a dans son chant quelque chose qui vient de loin, qui vient de la terre et des rochers, quelque chose que seul peut faire entendre un type qui a beaucoup contemplé la nature et s’est imprégné de son silence. Quelque chose de puissant et de mystérieux comme une incantation.


Hubert-Félix Thiéfaine habite depuis vingt-cinq ans un corps de ferme, dans son Jura natal, justement. Le choix de ce havre de calme doit sans doute servir d’antidote à la tourmente des concerts à la chaîne qui, il n’y a pas si longtemps, faisaient le quotidien du chanteur. Il y a trois ans, la vie de Thiéfaine n’était en effet qu’agitation frénétique : « 220 chambres d’hôtel différentes par an. Je prenais des tas de trucs pour tenir le coup. J’étais totalement schizophrène, j’avais un pied dans la folie. Je voulais en finir », confiait-il encore récemment. C’est dans un état de convalescence, après un séjour à l’hôpital pour soigner un syndrome d’épuisement professionnel, qu’il écrit son dernier album, Suppléments de mensonge.


Au sein de cet opus, la voix sombre du chanteur, la guitare et les violons éthérés s’entrecroisent. La mélancolie est sans conteste le thème principal, décliné par la musique et le texte. Elle se fait nostalgie de l’enfance dans « La ruelle des morts », rêverie amoureuse et invocation de l’absente dans « Trois poèmes à Annabel Lee »… Le tout est d’une pénétrante intensité. Suppléments de mensonges vaut bien la Victoire de la musique 2012 qu’il a reçue dans la catégorie Album de chansons, prix qui s’est doublé de la Victoire du meilleur artiste masculin.


Thiéfaine n’en est pas à sa première récompense. Ce qui est paradoxal, c’est la reconnaissance dont il bénéficie auprès du public – nombreux sont les jeunes à pouvoir fredonner les chansons de ses albums, récents et anciens – et sa discrétion. Peu présent dans les médias, l’artiste rassemble pourtant beaucoup de monde à ses concerts, dans des petites salles comme dans des Zéniths. Un public nombreux et fidèle, fasciné par le charisme flegmatique du chanteur.


Dans l’art de Thiéfaine, il y a la musique mais aussi le texte. On ne peut pas ne pas penser à Rimbaud lorsqu’on entend cette langue imagée qui joue sans cesse avec le sens, la syntaxe et les sonorités, d’autant plus que, comme le poète, le chanteur est parti de sa campagne tout jeune, seul, sac au dos, pour faire ses preuves à Paris. Rien qu’aux titres de ses albums – Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir, sorti en 1978, ou De l’amour, de l’art ou du cochon, sorti en 1980 – on décèle un penchant pour la poésie.

 

 

 

 

Avec son style qui va du truculent de « La fille du coupeur de joints », au désespoir de « Crépuscule-enfer », et sa musique, tantôt rock, tantôt balade, Thiéfaine est un artiste complet à découvrir ou redécouvrir..

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 20:59
par Chatron Colliet Claude, mercredi 5 octobre 2011, 20:57

L'ART ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE

 

 

De la Pierre à l'écran :

 

 

L’art, avec le langage et la technique, est un domaine des cultures qui distingue l’homme des autres espèces.

 

Comme le langage, l’Art n’est qu’un support qui permet de véhiculer des pensées qui le précèdent. Il s’agit donc d’une méta représentation où tout porte à croire que la pensée et les images mentales conditionnent le langage écrit, sculpté, dessiné et non l’inverse, car il présuppose en dehors du sens esthétique, du désir de création. L’homme est alors apte à produire des représentations mentales par exemple, l’objet doit être conçu mentalement avant d’être réalisé, et s’intègre dans un processus dépendant d’un mécanisme cognitif à forger des « images mentales » que l’on nomme idées.

On pourrait alors se poser la question comment est apparue cette fonction très spécifique de l’être humain sinon sa prédisposition et sa capacité à anticiper, à se projeter dans l’avenir et à émettre des idées et des hypothèses qu’il sélectionne en vue d’élaborer un Projet.

 

Cette aptitude cognitive comme l’anticipation, présuppose une « niche culturelle ».

Empruntée à la biologie évolutive, la niche culturelle désigne l’ensemble des transformations que les organismes font subir à leur environnement. Elle s’inscrit chez l’homme dans le cadre de la planification et de l’organisation vers le but recherché. Cette niche pourrait être l’équivalent d’un système dans lequel la partie la plus intéressante serait comme toujours la notion de « feed-back » c'est-à-dire « la remise en question constante de l’idée ou de l’objectif projeté, permettant une évolution dynamique de la pensée et des solutions aux problématiques soulevées. Ainsi surviennent les concepts comme le concept de l’hiver qui induit la nécessité de mettre en place à la fois la chasse en vue de s’alimenter et de faire des provisions, mais aussi de pourvoir aux peaux pour se protéger du froid ou encore de tirer la graisse pour voir dans les cavernes et encore imaginer des histoires et préfigurer des Peintures rupestres racontant le monde intérieur qui les accompagne[1]. C’est ainsi que naît le symbolisme, un langage à système d’icônes ou de mimes. En effet ce langage appartenant aussi bien à l’art qu’à l’écrit, permet des interrelations qui libère l’utilisateur des buts liés aux conditions présentes, il fait appel à l’imaginaire en sélectionnant à la fois l’architecture et le sens du mot ou du graphe, ou encore de l’image par laquelle est avertie le receveur, permettant d’instruire les membres d’un groupe et d’entreprendre des actions collectives.

 

Ainsi on assiste à la naissance du mème dont je vous ai déjà largement parlé au cours de mes conférences, le même est la conjonction du mot « gène » et « même » qui distingue une identité culturelle de base : « l’idée ». Les mèmes[2] se condensent se combinent, se concurrencent et se reproduisent à l’identique. Ils véhiculent les conceptions comme la morale, la religion, les recettes de cuisine…Et ce créant une culture adaptative à son environnement de façon à pouvoir varier et diversifier et permettre une continuité aux différentes séquences. On a donc une organisation modulaire de l’esprit humain qui dépend de « modules ». Ces modules sont dits d’apprentissages qui ne sont pas préformés à l’avance mais qui évoluent en épigénèse sous l’impact d’ « inputs » (stimulations visuelles, olfactives et autres sentiments et sensations…). Cette modularité de l’esprit humain permet conjointement la stabilité des cultures et des variations, mais aussi de faire un parallèle avec l’évolution de tous les systèmes existants qu’ils soient de forme simple ou complexe en particulier la similitude avec l’évolution de la génétique et la cybernétique, dans l’émergence, le changement, la diversité. On parle donc de coévolution.

 

 

Nous avons vu que l’art de la préhistoire est un support de mémoire[3]. L’écrit y est encore absent toutefois l’art permet de conserver ce qui sans lui tomberait dans l’oubli. On y trouve des figurations réalistes d’animaux sous la forme de bestiaires, mais on y trouve aussi des graphismes abstraits. Nous n’avons pas encore trouvé la clef qui permettait l’exploitation de tous ces signes afin de leur donner la valeur sémiologique qu’ils véhiculent ainsi que les procédés des métonymies qui permet de reconnaître la crinière d’un animal préfiguré. Il est difficile voire impossible de pénétrer dans un système de représentation qui ne correspond pas au notre sans guide et sans représentant pour nous initier à la connaissance. Cette codification symbolique ne nous est pas connue et ne rentre pas dans notre champ d’acculturation d’autant plus qu’il semblerait que quelques membres uniquement aient accès à ce savoir disparu et soient formé à la codification et au déchiffrement. Une élite serait seule apte à comprendre le support de mémoire, son sens, et sa compréhension. Cela présuppose que l’on ait déjà à faire à une société bien organisée, comprenant une hiérarchie tribale avancée.

 

 

Claude Chatron Colliet copyright

LE REPUBLICAIN

 

[1] La vie extérieure est fort peu représentée. Les premiers hommes avaient pour nourriture des bouquetins et autres mammifères de petite taille dont on a retrouvé les ossuaires. Cependant ce sont des bestiaires d’animaux que l’on imagine féériques qui sont représentés en particulier à Lascaux. Bisons, chevaux…

 

[2] R Dawkins La gène égoïste 1976

 

[3] Préhistoire et fondement de l’humanité par Claude Chatron-Colliet

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 19:41
Théâtre Libre

SAINT ETIENNE,
Le 29 septembre 2011

Bonjour à tous,

Saison 2011/2012 Nous allons ensemble découvrir la saison 2011/2012 au THÉÂTRE LIBRE, avec quelques uns des artistes qui y participeront, puis nous vous proposerons notre spectacle « NOTRE TERRE QUI ÊTES AUX CIEUX » avec Jean Louis HEUDIER

Le VENDREDI 07 OCTOBRE 2011 à 20h15

Prix des places : 12€ - 8€

Réservation au 04 77 25 46 99 ou par mail à contact@theatrelibre.com

NOTRE TERRE QUI ÊTES AUX CIEUX Merci de diffuser ces informations autour de vous.
Nous sommes très heureux de vous retrouver pour cette nouvelle saison plus étoffée et variée.
À Vendredi.

Bien cordialement.

Maurice GALLAND, Ghislaine DUCERF et l'équipe du THÉÂTRE LIBRE.
Signature

Théâtre Libre - 48, rue Désiré Claude 42100 Saint-étienne - Tél. : 04 77 25 46 99
contact@theatrelibre.com - www.theatrelibre.com
Siret 421 757 162 000 35 - APE 9001Z - Licence d'entrepreneur de spectacle n° 2 - 137960 et 3 - 137961

Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données qui vous concernent
(article 34 de la loi « Informatique et Libertés » n° 78-17 du 6 janvier 1978).
Pour l'exercer, adressez vous à contact@theatrelibre.com de même, si vous souhaitez plus recevoir d'informations cliquez ici.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 20:02

Théâtre Libre

SAINT ETIENNE,
Le 05 mai 2011



La Résistance, mythe et réalité, réalités et mémoires 
« La Résistance, mythe & réalité, réalités & mémoires »

Le vendredi 13 mai à 20h15

Avec Jean-Michel STEINER, professeur d'histoire et Béatrice MOULIN, comédienne, pour les chants et poèmes.
Un débat avec le public clôturera cette soirée.

Prix des places : 12 euros - réduit 8 euros 



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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 21:22
jeudi 31 mars - par Roosevelt_vs_Keynes

Le 12 mars dernier, Silvio Berlusconi a dû faire face à la réalité. L’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification : Nabucco de Giuseppe Verdi, dirigé par Riccardo Muti.

Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l'épisode de l'esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero » est celui du Chœur des esclaves opprimés. En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple, qui dans les années 1840 - époque où l'opéra fut écrit - était opprimé par l'empire des Habsbourg, et qui se battit jusqu'à la création de l’Italie unifiée.

Avant la représentation, Gianni Alemanno, le maire de Rome, est monté sur scène pour prononcer un discours dénonçant les coupes dans le budget de la culture du gouvernement. Et ce, alors qu’Alemanno est un membre du parti au pouvoir et un ancien ministre de Berlusconi.

Cette intervention politique, dans un moment culturel des plus symboliques pour l’Italie, allait produire un effet inattendu, d’autant plus que Sylvio Berlusconi en personne assistait à la représentation…

Repris par le Times, Riccardo Muti, le chef d'orchestre, raconte ce qui fut une véritable soirée de révolution : « Au tout début, il y a eu une grande ovation dans le public. Puis nous avons commencé l’opéra. Il se déroula très bien, mais lorsque nous en sommes arrivés au fameux chant Va Pensiero, j’ai immédiatement senti que l’atmosphère devenait tendue dans le public. Il y a des choses que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous sentez. Auparavant, c’est le silence du public qui régnait. Mais au moment où les gens ont réalisé que le Va Pensiero allait démarrer, le silence s’est rempli d’une véritable ferveur. On pouvait sentir la réaction viscérale du public à la lamentation des esclaves qui chantent : « Oh ma patrie, si belle et perdue ! ».

Alors que le Chœur arrivait à sa fin, dans le public certains s’écriaient déjà : « Bis ! » Le public commençait à crier « Vive l’Italie ! » et « Vive Verdi ! » Des gens du poulailler (places tout en haut de l’opéra) commencèrent à jeter des papiers remplis de messages patriotiques – certains demandant « Muti, sénateur à vie ».

Bien qu’il l’eut déjà fait une seule fois à La Scala de Milan en 1986, Muti hésita à accorder le « bis » pour le Va pensiero. Pour lui, un opéra doit aller du début à la fin. « Je ne voulais pas faire simplement jouer un bis. Il fallait qu’il y ait une intention particulière.  », raconte-t-il.

Mais le public avait déjà réveillé son sentiment patriotique. Dans un geste théâtral, le chef d’orchestre s’est alors retourné sur son podium, faisant face à la fois au public et à M. Berlusconi, et voilà ce qui s'est produit :

[Après que les appels pour un "bis" du "Va Pensiero" se soient tus, on entend dans le public : "Longue vie à l'Italie !"]

Le chef d'orchestre Riccardo Muti : Oui, je suis d'accord avec ça, "Longue vie à l'Italie" mais...

[applaudissements]

Muti
 : Je n'ai plus 30 ans et j'ai vécu ma vie, mais en tant qu'Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j'ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j'acquiesce à votre demande de bis pour le "Va Pensiero" à nouveau. Ce n'est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le Choeur qui chantait "O mon pays, beau et perdu", j'ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l'histoire de l'Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment "belle et perdue".


[Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène]

Muti
 : Depuis que règne par ici un "climat italien", moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant... nous devrions donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théatre de la capitale, et avec un Choeur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble.

C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »

« Ce soir-là fut non seulement une représentation du Nabucco, mais également une déclaration du théâtre de la capitale à l’attention des politiciens. »


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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:54

Théâtre Libre

SAINT ETIENNE,
Le 14 avril 2011


Soirée astronomie par Jean Louis HEUDIER 
"LES CHEMINS DU CIEL de 2011" au cours de notre prochaine soirée d'Astronomie animée par l'Astronome Jean-Louis HEUDIER

Le vendredi 22 avril à 20h15

Que se passe-t-il au-dessus de nos têtes et sous nos pieds ?
Où va notre vaisseau spatial Terre ? Pourquoi est-il agité de convulsions ? Que se passe-t-il sur les autres planètes ? et dans les étoiles ?
Actuellement, nous sommes témoins d'événements extraordinaires, sur Terre, autour du Soleil et aux confins de l'Univers. Ce 22 avril, nous nous replacerons dans l'univers et évoquerons l'avenir de notre petite planète.
Plein de belles, et, parfois, terrifiantes histoires, illustrées par les dernières images des plus grands télescopes, satellites et sondes spatiales, racontées par Jean-Louis Heudier.

Prix des places : 12 euros - réduit 8 euros

Réservations au 04 77 25 46 99 ou par mail à contact@theatrelibre.com

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 19:34

Théâtre Libre

SAINT ETIENNE,
Le 29 novembre 2010

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Alain et les astres De la fantaisie, de l'humour, de l'impertinence, une verve féroce et poétique vous attendent le Vendredi 10 décembre 2010 à 20h15 avec Pierre et Jean-Louis HEUDIER qui vous présenteront en savoir + « Alain et les astres », l'un des plus grand philosophe du 20e siècle.

Présentation très illustrée, avec des images du ciel à vous couper le souffle !!!! ainsi que les dernières actualités astronomiques.

Prix des places : 12 euros - réduit 8 euros.
Réservation indispensable au 04 77 25 46 99.

Notre équipe se réjouit de vous accueillir à cette occasion, n'hésitez pas à faire circuler cette information.

En vous remerciant, cordialement.

Maurice GALLAND, Ghislaine DUCERF, Roger GALLAND et toute l'équipe du TL.

Signature

Théâtre Libre - 48, rue Désiré Claude 42100 Saint-étienne - Tél. : 04 77 25 46 99
contact@theatrelibre.com - www.theatrelibre.com
Siret 421 757 162 000 35 - APE 9001Z - Licence d'entrepreneur de spectacle n° 2 - 137960 et 3 - 137961

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