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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 21:37

Le personnage de Philémon, crée en 1966 dans "Pilote"

Culture - le 3 Avril 2013

Décès du dessinateur Fred, créateur du personnage de Philémon.

Le dessinateur de bandes dessinées, Frédéric Othon Aristidès, dit Fred, père de « Philémon » et du « Manu manu », créateur du Petit cirque est mort le 2 avril à l'âge de 82 ans.

Le petit cirque est en deuil, Fred, son créateur, s’est éteint. Il a pu voir en librairie Le train où vont les choses, l’album qui met fin au cycle de Philémon, son héros emblèmatique.

D’origine grecque, Frédéric Othon Théodore Aristidès naît à Paris en mars 1931. Dessinateur passionné, il publie à 15 ans sa première BD, dans un journal pour enfants, puis des dessins dans les feuilles humoristiques de l’époque, dont Quartier latin, où il fait la connaissance de Georges Bernier, qui deviendra le « professeur Choron ». Il est de l’aventure de Hara Kiri, avec Cavanna, Wolinski, Gottlieb, Reiser, et en deviendra le directeur artistique. C’est là que se met en place son univers, avec la création de personnages comme le Manu manu, un quadrupède en forme de main, les Petits métiers et le Petit cirque.


C’est en 1966, quand le « journal bête et méchant » est interdit par le pouvoir gaulliste pour la deuxième fois, que Fred va proposer ses services à Pilote. Le journal de Goscinny entame une mutation vers le lectorat adolescent et accueille en feuilleton Le mystère de la clairière aux trois hiboux, où apparaît pour la première fois le personnage de Philémon. Le héros le plus célèbre de Fred ne connaîtra vraiment le succès qu’avec l’album suivant Les naufragés du ‘A’, où il se trouve projeté sur le « A » de l’océan Atlantique.

 

L’univers fantastique, poétique et drôle de l’auteur s’impose ainsi, dans une atmosphère tendre, souvent ironique, se rappelant à l’occasion la veine satirique de Hara-Kiri. Quinze titres verront le jour jusqu’en 1987, et le dernier il y a deux mois. Fred publie en parallèle d’autres albums, comme Le fond de l’air est frais (1973), Ya plus de saisons (1978), et, avec Alexis, la série Timoléon dont il signe le scénario, de 1973 à 1975. Il fait des incursions  dans tous les domaines, écrivant des chansons pour Jacques Dutronc (Le fond de l’air est frais), des scénarios, des disques et des livres pour enfants.


Après une période de profonde dépression, il reprend sa plume en 1993 pour L’histoire du corbac aux baskets qui reçoit l’Alph’art du meilleur album au Festival d’Angoulême. Fred avait déjà reçu le Grand Prix en 1980, et demeure le seul ayant obtenu ces deux distinctions. Angoulême fait de lui son invité d’honneur en 2012 et lui consacre une grande exposition. C’est lors de sa visite qu’il annonce qu’il va mettre un point final au cycle de Philémon, avec ce dernier album, paru six semaines avant sa disparition.

 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 13:41

Farid Benyaa, Ariane du futur Farid Benyaa, Ariane du futur

le mardi 26 fevrier 2013 à 18h00
 
l'Institut français d'Alger
Vernissage en présence de l'artiste: mardi 26 février à 18h00 à l'Institut français d'Alger.
Expositions Retour à la liste Pour parvenir jusqu’à nous, les effets de la matérialité emprunte le chemin de nos cinq sens. Pour restituer à celle-ci la teneur de notre message nous choisissons, fréquemment, le détour par l’esprit. Mais s’il n’était que cela, ce flux et reflux confinerait au bout du compte au rythme pathétique des sentiments
et des choses.
Farid Benyaa, dans son appréhension du monde des Arts vient précisément d’attester du contraire et ce, depuis qu’il fait siennes les vertus du dessin, comme autre moyen d’expression surajouté à la parole, depuis que, plus aguerri il se fait architecte.
La femme traverse en filigrane l’oeuvre de Farid Benyaa, cette Ariane du futur grâce à qui il réalise l’exploit de nous entretenir, indifféremment, du tumulte de nos semblables, du gazouillis des uns et du chant des autres.
Assurément, cette répétition incessante du thème de la femme offre à Farid Benyaa l’opportunité à travers son oeuvre de cette nouvelle polyphonie, non plus du son et de
sa diversité mais une autre, plus ineffable encore, la polyphonie de l’être plasticien.
 

Rachid Akkache
Philosophe
Consultant au Musée National des Beaux Arts.Alger

 

EXPOSITION DU MARDI 26 FÉVRIER AU JEUDI 28 MARS

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 17:21

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 17:04
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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 15:22

 

 

Musique : plurielles ! – Guy THEVENON

"Vous avez dit primitifs ?" Musique et instruments des premiers âges

 

Mercredi 13 mars à 14h15 et Vendredi 15 mars 2013 à 20h15

 

Avec lui, même les pierres font de la musique. L’exposition retrace et met en scène les origines de la musique, son rôle, son but et les premiers principes de la fabrication du son.

Timbres, rythmes et harmonies environnent et fascinent l’humanité dès son éveil. Au sein d’un décor préhistorique, cette exposition-spectacle retrace l’aventure sonore et musicale de nos lointains ancêtres.

Un voyage initiatique aux origines du son, donc à notre origine, un voyage au cœur des cultures primitives d’aujourd’hui.

 

Durée 1 heure30 - tout public

Prix des places : plein tarif : 10 €, tarif réduit : 8 €

Réservation au 04 77 25 46 99 / contact@theatrelibre.com

SAISON 2012 / 2013

48, rue Désiré Claude 42100 Saint-Étienne. Tél. : 04 77 25 46 99 - Email : contact@theatrelibre.com / http://www.theatrelibre.com

Siret 421 757 162 000 35 - APE 9001Z - Licences d'entrepreneur de spectacle n° 1 - 1045078, n° 2 - 137960 et 3 - 137961

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 18:17

A Saint-Etienne

Dans le cadre du projet LAB’ART, Nicolas Revest et Lisa Gimenez vous invite le JEUDI 31 JANVIER 2013
au Café-lecture LE REMUE- MENINGES (59 rue Désiré claude)

PERFORMANCES à 20h et 21h, JAM qui s’ensuivra jusqu’à la fermeture…

Entrée libre
le-27-janvier.jpg

 

 

 

PARCOURS et PEDAGOGIE


Nicolas REVEST est comédien depuis plus de dix ans, formé aux différents arts de la scène sur Paris et la région Parisienne, à l'Ecole du Samovar et à l'Ecole du cirque Annie Fratellini, élève de Christophe Marchand (école Jacques Lecoq Paris), François Roy (tragédie et choeur antique ), Dominique Grandmougin (bouffons), Philippe Dormoy (actor studio), Patrick Haggiag (metteur en scène et ancien assistant de Louis Pascal au théâtre de L'Odéon), Alain Maratrat (collaborateur de Peter Brook durant 20 ans )...

Nicolas Revest a joué dans "Orgie" de Pier Paolo Pasolini, "le Baiser de L'oubli" de Botho Strauss, "contention " de DG Gabily (sous la direction de Christian Esnay), "L'augmentation" de Georges Perec et plus récemment un monologue de B.M Koltès : "la nuit juste avant les forêts".

Au niveau pédagogique, outre les ateliers qu'il donne aux enfants depuis 2002, il entretient un
travail qui relie la pédagogie et la création théâtrale ; il est à l'initiative d'un atelier
de recherche théâtrale intitulé "Le ressac" avec des étudiants de Paris 3 et la danseuse de Butô
Aurélie Pras. Plus récemment sur Lyon il a proposé deux sessions d'ateliers-performances autour du texte "Cap au pire" de Beckett en février et mars 2012.
Il participe activement à l'association de danse contact-improvisation Jam in Lyon.

Les ateliers de création (en préparation des performances publiques) :
" Je propose un travail sur l'éveil de soi à la théâtralité, une prise de conscience d'une histoire qui se raconte, la reconnaissance d'un chemin poétique.
Ma place n'est pas celle de celui qui impose une idée d'image ou de personnage, mais de celui qui compose avec la réalité et la richesse de ceux qui sont face à lui.
Je ne pars pas d'une histoire pré-écrite, je m'intéresse à chercher l'histoire que nous voulons raconter à un moment précis, à partir de morceaux de phrases qui font écho à un désir de dire.
Partir de soi et provoquer des choses en soi, faire circuler, apporter de la matière émotionnelle : le rapport à la mémoire, comment l'émotion devient force de vie."


Lisa GIMENEZ est chorégraphe. Depuis une vingtaine d’années, son travail l’amène à Lyon où elle a chorégraphié trois défilés de la Biennale de la Danse en 96, 98 et 2000, puis à Montpellier, à Nîmes et de là à l’Est de L’Europe. Sa formation en danse contemporaine s’est faite auprès de nombreux chorégraphes et pédagogues comme Odile Duboc, Michel Hallet Eghayan, Dominique Bagouet, Daniel Larrieu. En 1999, sa recherche l’amène à découvrir la Danse Contact Improvisation auprès de Patricia Kuypers. Elle approfondit cette démarche principalement en Allemagne (Festivals de Fribourg, Ponderosa au nord de Berlin…), en Espagne (aux centres Arlequi, l’Animal al Esquena), en Hongrie et en Pologne où elle vécut des expériences fondatrices notamment auprès de Steve Paxton, Daniel Lepkof, Lisa Nelson, la cie Catalane Mal Pelo, le chorégraphe Polonais Vitold Jurevicz.

En 2005, elle crée Phenomenon, une pièce avec huit danseurs issus de différents pays (Russie, Finlande, Moldavie, Allemagne, Slovénie, France), tous pratiquant la danse contact improvisation. Dans sa recherche, l'être humain reste sans cesse au cœur de ses préoccupations. Phenomenon a reçu l'aide au projet de la DRAC, la première partie a eu lieu en 2005 au Festival Uzès Danse, au Gymnase de Roubaix à Lille, au Festival Les Incandescences à Pantin ; la totalité de la pièce a tourné dans les régions Languedoc-Roussillon et Paca.

Depuis 2007, elle a choisi de s’installer sur le Plateau Vivarais-Lignon, entre l’Ardèche et la Haute-Loire où elle développe son travail de création et d’enseignement auprès de différents publics.


La technique de la danse contact improvisation affine les perceptions avec une attention portée sur soi dans la relation à l’espace. Elle permet d’améliorer amplement la mobilité et l’émergence d’un mouvement nourri de conscience, d’ancrage et de fluidité.


C'est une démarche qui vise à nous éveiller et nous mettre en relation, en étant respectueux de soi, des autres et de notre environnement. Dans un état de présence qui permet d’affirmer sa personnalité, chacun fait ses propres propositions  et apprend à écouter, saisir et partager celles des autres; c'est une pratique ludique et créative qui favorise le bien-être et l’épanouissement de l’individu au sein d’un groupe… Puis, nous élargirons notre champ en utilisant les outils pour la composition instantanée, basée sur l’improvisation, en lien avec l’environnement.
« J’aime à penser que nous sommes des êtres doués de raison et de folie, que nous sommes plusieurs à l’intérieur d’un seul corps et que nous avons de grandes capacités, si nous savons laisser faire, laisser aller, laisser émerger la voix du corps, poétique, imaginaire, libre… »

Pour plus d’informations, se reporter à : www.lisagimenez.com

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:24
Oscar Niemeyer 

 

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 14:41

 

 

Au banquet de Marianne
Au banquet de Marianne  
le jeudi 13 décembre 2012 à 18h30 Institut Français d'Annaba

 

Montesquieu, Robespierre, Hugo, Jaurès, De Gaulle, Louise Michel et Edgar Faure réunis à l’occasion d’un banquetrépublicain ?!... Marianne en aurait rêvé… le Wakan l’a fait !...

Arts de la scène Retour à la liste

Montesquieu, Robespierre, Hugo, Jaurès, De Gaulle, Louise Michel et Edgar Faure réunis à l’occasion d’un banquetrépublicain ?!... Marianne en aurait rêvé… le Wakan l’a fait !
Une rencontre improbable, mais de légende, par-delà les siècles... au service du même idéal : bâtir une âme pour la République, incarner l’esprit de la démocratie… si nécessaire au prix de sa propre vie. Hélas, le bon peuple d’aujourd’hui ne répond plus à l’invitation « La politique, pour quoi faire ? Est-ce encore bien nécessaire ?... »
Reste-t-il quelqu’un pour aimer partager ce repas en leur compagnie ?...
Alors au bout de la nuit, ces 7 icônes de la République sont reparties, chacune dans son histoire, accomplir sa destinée…


Lorsque le public entre dans la salle, ne subsistent plus que les restes du « banquet prodigieux » : chaises dispersées, nappes tâchées, couverts souillés, costumes éparpillés... Ne restent de chair et d’os que les trois serveurs du banquet. Trois humbles serviteurs de la République qui paraissent épuisés, dépités. On devine que la soirée a été rude, le combat pour les idées pugnace, passionné... et les retrouvailles bien arrosées !
Les "7 illustres de la République" ne reviendront plus !…


Mais heureusement pour nous, les trois représentants du peuple laborieux se souviennent de tout ce qui s’est dit, de tout ce qui s’est joué pendant cette « nuit miraculeuse ».
C’est à eux 3 que revient désormais la tâche de nous repasser les plats de l’Histoire… pour le plaisir du jeu et de notre intelligence.

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 13:26

VENDREDI 30 NOVEMBRE 2012 :
1500 VILLES POUR LA VIE ET CONTRE LA PEINE DE MORT
dont plus d'une trentaine de villes françaises ...
 
PARIS vient d'adhérer au réseau international des villes contre la peine de mort. La capitale française sera donc aux côtés des 1500 villes dans le monde qui célèbreront le 30 novembre la date anniversaire de la première abolition de la peine de mort par le Grand Duché de Toscane en 1786. A cette occasion, le maire de Paris procédera à la mise en lumière de la Maison de Victor Hugo. Les parisiens trouveront en pièce jointe une invitation officielle pour cet évènement :
vendredi 30 novembre à 18h30 - Maison de Victor Hugo - 6 place des Vosges - 75004 Paris - Métro Saint Paul.
 

 

En région, vous pourrez participer aux initiatives locales des villes françaises engagées :
Ajaccio, Armentières, Arnage, Arras, Audun-le-Tiche, Besançon, Bourgoin-Jallieu, Brest, Chaumont, Erstein, Firminy, Gap, Givors, Grenoble, Jouy-le-Potier, La Rochelle, Le Puy-en-Velay, Les Houches, Lille, Lyon, Millau, Montaigu, Montpellier, Paris, Rennes, Sallanches, Saint-Gilles-Croix de Vie, Saint-Sulpice-la-Forêt, Saint-Barthélémy-d'Anjou, Stains, Tarbes, Thénal, Thionville.
 

 

Prenez connaissance de la génèse de cet évènement en cliquant sur ce lien : http://www.acatfrance.fr/medias/files/pages_dynamiques_espace_membre/PDM2012%20fiche%20Villes%20pour%20la%20vie.pdf
 
LE COLLECTIF UNITAIRE NATIONAL DE SOUTIEN A MUMIA ABU-JAMAL,
rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques françaises.
www.mumiabujamal.com
 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 20:29

La culture une nourriture indispensable à la vie !

mercredi 4 juillet 2012


Déclaration commune de la CGT, de la fédération du spectacle, de l’Union Départementale CGT Du Vaucluse et de la CGT Culture


A l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance de Jean Vilar, laissons une nouvelle fois résonner ses propres mots : le théâtre, la culture sont « une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin.


Les cinq années qui viennent de s’écouler ont vu l’Etat se désengager de ses missions fondamentales et contraindre les collectivités à en faire de même. Sous le coup des réformes libérales, le service public dans son ensemble a été affaibli et la culture a énormément souffert, victime de l’austérité, des coupes budgétaires et des restructurations. La précarisation accrue des professions et des statuts a fait des dégâts considérables. Les spectateurs comme les créateurs, le monde du travail comme celui du spectacle, de l’audiovisuel ou de la culture ont été méprisés, maltraités.


Pourtant pendant cette période travailleurs, créateurs et artistes n’ont cessé de se battre et de réaffirmer que la culture n’est pas une marchandise. La CGT, a été aux côtés de celles et ceux qui unissaient leurs efforts pour résister, non sans succès, afin que le monde des affaires ne s’empare pas des œuvres de l’esprit


Démocratie sociale et démocratie culturelle sont indissociables.

Ces luttes n’ont pas été vaines, les changements politiques à la tête de l’Etat comme à l’Assemblée Nationale sont aussi le fruit des mobilisations qu’ensemble nous avons su mener. La CGT s’est engagée pour ce changement, elle souhaite maintenant des actes forts pour réaffirmer qu’une politique culturelle publique ne peut exister sans


- un ministère conforté et refondé où le travail, son sens, sa portée transformatrice soient reconnus,


- une loi d’orientation et de programmation pour la culture, garante de l’exception culturelle, des droits sociaux, d’emplois de qualité et de moyens pour l’ensemble des créateurs, des travailleurs du monde du spectacle et de la culture,


- une loi d’orientation pour l’éducation artistique,


- que l’accès du plus grand nombre aux œuvres de l’esprit ne devienne une priorité.


- sécuriser les collectivités territoriales sur leurs financements leur permettant le développement de leur capacité d’initiative.


Notre engagement collectif et organisé, artistes, salariés de la culture au ministère et dans les collectivités territoriales, techniciens du spectacle, médiateurs et public, notre capacité à construire ensemble une autre manière de faire société autour de projets culturels forts sont des conditions du changement.
Dans quelques mois les salariés des petites entreprises, pour la première fois éliront leurs représentants, dans le cadre d’un scrutin national. Sans oublier tous les salariés du commerce et de l’hôtellerie, extrêmement sollicités durant tout ce festival, notons combien le secteur de la culture est constitué d’une multitude de petites entreprises, d’associations.


Pour tous les salariés qui y travaillent, voter c’est affirmer cette volonté de s’organiser et de construire ensemble leurs droits à venir et une politique culturelle innovante.


Une présence Cgt historique et significative

Notre présence ici est historique, elle plonge ses racines dans les liens profonds qui unissent le monde syndical à celui de la culture. Cette année notre présence prend également une résonnance particulière au moment où des changements s’annoncent à la tête du Festival. _ Nous souhaitons réaffirmer notre conviction que son enracinement dans la réalité locale demeure une condition essentielle de la rencontre avec le public populaire. Un enjeu qui s’impose plus encore dans une région qui vient d’envoyer à l’Assemblée Nationale deux députés d’extrême droite.


Comme nous le rappelait Paul Puaux « Le festival d’Avignon, c’est votre histoire ». Cette histoire au service des « classes laborieuses », de la création, de l’accès à la culture, au service de l’émancipation de chacun et de l’épanouissement de tous, demeure notre combat.

Le 4 juillet 2012

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