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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 20:59
 


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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 19:27

 

Grève générale en Grèce contre la rigueur

Alors que les émissaires européens étaient à Athènes pour contrôler les comptes et valider les mesures d’austérité proposées par le gouvernement, les citoyens, eux, manifestaient et se croisaient massivement les bras. Reportage.

Athènes, envoyé spécial.

« Le gouvernement grec veut revenir sur le contrat fixé : les salariés devront travailler plus longtemps, et ceux qui, comme moi, touchent déjà leur pension, ne sont pas garantis de son montant ! » s’insurge Trikkas, barbichette au menton, lunettes teintées sur le nez. Sous le soleil, cet ancien journaliste a manifesté hier avec plusieurs dizaines de milliers de ses concitoyens dans la capitale hellénique.


C’est d’abord en Grèce qu’est lancée la course à l’austérité européenne. En piste, les institutions de l’UE qui ont mis le pays sous tutelle, le gouvernement, qui défend bec et ongles, « la rigueur », et les syndicats et partis progressistes, déterminés à s’opposer à la « purge » annoncée. Ces derniers ont engagé hier une bataille qui sera probablement longue, de manière éclatante. Selon la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), la grève a été suivie à 100 % dans plusieurs secteurs d’activité, à 70 % dans l’industrie et dans les banques. Et si le président de la chambre des petites et moyennes entreprises affirmait que la participation à la grève ne dépassait pas 10 % dans ce secteur, il faut souligner que la précarité, l’insécurité et la faible syndicalisation qui règnent dans les PME rendent plus difficile la participation au mouvement. Jusqu’aux sans-papiers qui ont défilé hier dans les rues d’Athènes, portant des autocollants « Stop Frontex », le plan européen contre l’immigration.


Plus de 45 000 manifestants battaient le pavé dans Athènes, en deux cortèges (l’un mené par les grandes centrales syndicales regroupant plus de 30 000 personnes, l’autre à l’appel du Front de lutte syndical (Pame), émanation du KKE, le parti communiste). D’autres manifestations avaient lieu simultanément dans les autres grandes villes du pays. Ainsi, ils étaient près de 10 000 à Salonique, dans le Nord. Incontestablement, les Grecs avaient décidé de se faire entendre, maintenant que le gouvernement a annoncé les mesures d’austérité destinées à réduire drastiquement le déficit du pays. Au menu : le report de deux ans, à soixante-trois ans et demi, de l’âge moyen de départ en retraite, des réductions des salaires des fonctionnaires, des ponctions sur les dépenses sociales, une hausse de la TVA. « 

Nous sommes là pour défendre nos droits. Les mesures sont antisociales

 » Dans le cortège, des fédérations du secteur privé, comme celle de l’alimentation et des boissons, ou des banques, étaient particulièrement visibles. « J’ai vingt-huit ans, je suis ingénieur en génie civil. Déjà, je ne trouve pas d’emploi. Si les gens travaillent plus longtemps, combien de temps devrais-je attendre encore ? » s’inquiète Dimitri, qui défile avec les ingénieurs. « Nous voulons un travail, un salaire correct et une véritable assurance sociale. Notre pays doit respecter des normes de l’UE qui sont injustes », poursuit-il.
Evrydiki, vingt et un ans, étudiante, a choisi de rejoindre les rangs de la manif du KKE, dont elle est membre. « Nous sommes là pour défendre nos droits. Les mesures sont antisociales. Notre gouvernement, avec l’aide de l’UE, veut les imposer coûte que coûte », analyse-t-elle. Jusqu’alors sourd aux contestations, ce gouvernement, mené par le Pasok, entendra-t-il maintenant les citoyens ? Si, pour l’heure, il n’a encore formulé aucune réponse, les syndicats ont déjà annoncé la couleur : ce n’est qu’un début, « nous continuerons par des actions fortes des travailleurs au mois de mars », a déclaré Spyros Papaspyros, un dirigeant d’Adedy, le syndicat de la fonction publique. D’autres manifestations sont déjà prévues pour avril et mai. Une résistance d’autant plus remarquable que la plupart des grands médias pratiquent un véritable « bourrage de crâne », selon Trikkas qui précise : « La télévision présente la purge antisociale comme la seule solution possible. »


Signe des temps et de l’importance du mouvement par-delà les frontières nationales, John Monks, le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats, s’est exprimé à la tribune et a tenu la banderole pendant toute la marche. « Vous avez parfaitement raison », a-t-il lancé à la foule. Retraites amputées, dépenses sociales rationnées, les prétendues solutions sont les mêmes partout en Europe. Et l’idée de la nécessité d’organiser une vaste riposte européenne aux dimensions sociales mais aussi politiques commence à se frayer un chemin.

Fabien Perrier

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 14:46
AFP - 24/02/2010 à 13:50

"On s'est fait enfler": amertume et colère chez les ouvriers de Total à Dunkerque

"On a été oubliés, on s'est fait enfler": les salariés de la raffinerie des Flandres, à Dunkerque (Nord), ne décoléraient pas mercredi contre la direction de Total et le gouvernement qui ont joué, selon eux, la division syndicale pour casser la grève.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 13:59
AFP - 24/02/2010 à 12:21

Grèce: Les syndicats réunissent des milliers de grévistes contre la rigueur


La Grèce était presque totalement paralysée mercredi par une grève nationale à l'appel des syndicats qui ont mobilisé des milliers de manifestants contre les mesures de rigueur décidées par le gouvernement socialiste pour faire face à la crise financière.

 
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 12:25

Par Reuters, publié le 24/02/2010 à 07:46

 

ABIDJAN - La Côte d'Ivoire s'est dotée mardi d'un nouveau gouvernement, qui comprend des membres des deux grandes formations d'opposition, étape décisive vers l'arrêt des manifestations qui ont eu lieu ces derniers jours à travers le pays pour protester contre la dissolution du précédent cabinet et de la commission électorale.

 

 

Le président ivoirien Laurent Gbagbo (à droite) aux côtés du Premier ministre Guillaume Soro après un entretien dans l'enceinte du palais présidentiel de Yamoussoukro, en fin de semaine dernière. Un nouveau gouvernement comprenant les deux principaux partis d'opposition a été nommé après plusieurs jours de manifestations à travers le pays pour protester contre la dissolution, le 12 février par le président du précédent gouvernement et de la commission électorale. (Reuters/Luc Gnago)


La décision prise le 12 février par le président Laurent Gbagbo de dissoudre le gouvernement et la commission a entraîné un report sine die de l'élection présidentielle, prévue depuis cinq ans déjà et qui, a priori, avait été prévue pour mars.


Le secrétaire général de la présidence, Amédée Couassi-Blé, a annoncé la composition du
nouveau gouvernement au cours d'une conférence de presse mardi soir.

Le Premier ministre sortant Guillaume Soro, issu des Forces nouvelles (ex-rebelles), avait promis de composer un nouveau gouvernement d'ici ce mardi.

Nombre de portefeuilles ministériels de premier plan sont détenus par les mêmes personnes que dans le cabinet sortant. Ainsi, Charles Koffi Diby conserve les Finances, Désiré Asségnini Tagro le ministère de l'Intérieur et Michel N'Guessan Amani la Défense.


S'adressant à la presse après l'annonce du gouvernement, Guillaume Soro a indiqué que le PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire, opposition) de Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains (RDR, opposition) du candidat à la présidence Alassane Ouattara avaient obtenu des portefeuilles dans le nouveau gouvernement.

Il a souligné que le nombre de portefeuilles avait été réduit de 32 à 27. Le PDCI et le RDR en détiendront quatre chacun, contre cinq précédemment.

"J'ai bon espoir que dans 48 heures, le gouvernement se sera mis au travail", a dit Guillaume Soro.


IVOIRITÉ


Initialement, l'opposition avait dit ne pas vouloir participer au nouveau gouvernement.

Soro, ancien chef rebelle pendant la guerre civile des années 2002-2003, a déclaré s'attendre à ce que le gouvernement annonce d'ici jeudi la confirmation d'une nouvelle commission électorale.

"La commission électorale indépendante devrait être installée jeudi 25 (février)", a-t-il expliqué. "Nous sommes en train de sortir de la crise et nous devons encourager cette tendance".


Les partis de l'opposition se sont engagés mardi à ce que les manifestations, au cours desquelles au moins sept personnes ont été tuées, se poursuivraient jusqu'à ce que la commission siège de nouveau.


Mardi, aucune manifestation de grande ampleur n'a été signalée et le calme a régné dans l'ensemble à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire.

"Je demande à chacun de préserver la paix et le calme", a demandé Soro mardi soir.

Le président Gbagbo a dissous la commission électorale en accusant son chef, Robert Mambé, d'avoir ajouté en toute illégalité sur les listes électorales, afin de doper le score de l'opposition.


La colère populaire a grandi face aux atermoiements du régime concernant la présidentielle prévue il y a cinq ans mais sans cesse repoussée au prétexte que les listes électorales ne comporteraient pas que des Ivoiriens "de souche".

Cette question de l'"ivoirité" est au centre de la crise que connaît la Côte d'Ivoire depuis la tentative manquée de coup d'Etat contre Gbagbo en 2002, qui a débouché sur une division de facto du pays entre Nord et Sud.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 12:20

 

Journée nationale d’action et de grève le 11 mars
mercredi 24 février 2010, par Frédéric Dayan


Le gouvernement prépare la publication d’un décret sur les modes d’accueil collectif qui :

- autorisera un établissement de 60 places à accueillir certains jours jusqu’à 72 enfants,

- abaissera de 50 à 40% la proportion des professionnels les plus qualifiés auprès des enfants,

- inclura les directrices adjointes dans l’effectif auprès des enfants pour un quart de leur temps de travail,

- officialisera les nouveaux « jardins d’éveil » pour des enfants de 2 à 3 ans avec un adulte auprès de 12 enfants voire plus, alors que ce taux est d’un adulte pour 8 enfants du même âge en crèche.


Pour le collectif "Pas de Bébés à la consigne" auquel la CGT est associée, "plus d’enfants confiés à des équipes moins qualifiées, c’est moins de disponibilité et d’attention, plus d’insécurité matérielle et affective pour chaque enfant, plus de stress pour les professionnel-le-s !" Le collectif dit "non à la grande braderie des modes d’accueil, non aux modes « discount » de garde « low-cost » !" Après un première mobilisation le 17 février dernier, le collectif appelle à une journée nationale d’action et de grève jeudi 11 mars 2010 pour exiger un véritable plan d’urgence pour un accueil de qualité de la petite enfance. À Paris, une manifestation partira à 10h30 du métro Glacière (siège de la Défenseure des enfants) pour se diriger vers Matignon (métro rue du Bac).

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 12:16

 MEDEF


jeudi 18 février 2010


Lors du point de presse hebdomadaire du MEDEF du 16 février, la Présidente de l’organisation patronale a accusé les syndicats d’empêcher que la délibération sociale en cours ne se transforme en véritable négociation. Aurait-elle oublié la déclaration commune des 8 organisations syndicales de janvier 2009 demandant au patronat « d’assumer ses responsabilités » et d’engager des négociations sur 5 points, à commencer par les salaires et la répartition des richesses dans les entreprises ? Aurait-elle oublié que les organisations patronales ont refusé avec constance, de l’ouverture de la délibération sociale en mai dernier à aujourd’hui, de retenir la répartition des richesses comme un thème de négociation à part entière ?


Laurence Parisot a ajouté que le patronat était prêt à ouvrir une négociation permettant d’améliorer l’information des salariés sur le partage de la valeur ajoutée pour « aboutir à une meilleure compréhension de cet indicateur ». Prendrait-elle les salariés pour des imbéciles ? Imagine-t-elle qu’ils soient dans l’état d’esprit de renoncer à leurs revendications salariales par le miracle d’une information mieux formatée par les directions d’entreprise ? Au moment où les profits des banques et des groupes industriels et commerciaux battent de nouveaux records, personne ne peut oublier que la crise financière de 2008, que seuls les salariés continuent de subir, a trouvé son origine dans l’accroissement des inégalités entre les revenus du travail et ceux du capital.


La Présidente du MEDEF, a aussi confirmé son opposition à ce qu’une loi fixe les modalités de représentation collective dans les très petites entreprises. C’est pourtant un engagement que le MEDEF et la CGPME avait pris en signant la position commune d’avril 2008, et notamment l’article11. Quel crédit accorder à une organisation qui a en permanence à la bouche le mot de dialogue social et qui méprise à ce point les résultats actés d’une négociation ?

La déclaration syndicale commune du 15 février souligne à nouveau l’urgence des revendications en matière de salaires et d’emploi. Seule une mobilisation bien plus importante des salariés est de nature à ce que les réponses patronales soient entachées de moins de cynisme et empreintes de plus de réalisme. C’est, avec le dossier de retraites, l’un des grands enjeux de la journée d’action interprofessionnelle et unitaire du 23 mars.

Montreuil, le 18 février 2010

 
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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 10:31

EXPOSITION du 25 Février au 18 Mars 2010 , MJC Saint-Chamond :

 

Le vernissage aura lieu le samedi 27 Février 2010 à 11H00 . Vous y êtes cordialement invités

 

 CONCERT 26 Mars 2010 - 20h00 salle Gérard Philippe Saint-Chamond:

 

 Samedi 26 Mars 2010 – 20h30 –

Salle G. Philipe - Saint-Chamond

Prix des places 15 et 19 € (en vente dès maintenant)

Réservation : 04 77 31 71 15


Nous comptons vivement sur votre présence  et celle de vos amis et proches.  Les places pour le concert du 26 mars étant limitées à 200 nous vous suggérons de réserver vos places dès à présent auprès de la MJC de Saint- Chamond en appelant le 04 77 31 71 15.

 

« De Ce que j’ai vécu à Ce Que J’imagine »

HOMMAGE A JEAN FERRAT

 

Nouveau Spectacle de et par GERARD-ANDRE

Accompagnement: Piano, Violoncelle, Accordéon

Direction d’Orchestre : Patrick Vasori

 

Dans « DE CE QUE J’AI VECU A CE QUE J’IMAGINE», Gérard-André nous fait voyager (avec 23/25 chansons) dans l’univers poétique de Jean Ferrat : de " la Montagne " à " Potemkine ", de " Comprendre "  à " Je vous aime " de  " Ma France " à " Une femme honnête ", de " Maria " à " Nuit et Brouillard ",  de " Berceuse " à  " Pauvre Boris , c’est  la vie quotidienne de la société française du vingtième  siècle qui est dépeinte avec subtilité, mais aussi des personnages, des artistes et des événements qui ont marqué ce siècle,.... Les grands poèmes de Louis Aragon, mis en musique par Jean Ferrat,  font également partie de cette création: " Aimer à perdre la raison ", " Les poètes ", " Que serais-je sans toi ? ", " J'entends, j'entends ", " Heureux celui qui meurt d'aimer »…

.

Revisitées par Gérard-André avec les arrangements originaux de Patrick Vasori, toutes ces chansons qui nous ont accompagnés et que nous avons intégrées à nos souvenirs, prennent un relief nouveau et une intensité plus marquée.  Oui,  c’est beau, Ferrat… Quand il célèbre l’amour et magnifie la femme, c’est pure poésie, et cela a un goût d’éternité. Quand il dénonce les maux de notre pauvre monde, c’est puissant, et cela n’a rien perdu de sa vigueur. Quand il dépeint  notre société en petites touches précises, cela sonne juste, et cela n’a pas pris une ride.

Avec Ferrat, chacun s’y retrouve, c’est l’histoire de notre temps et c’est l’histoire de chacun. 

 

Impression de spectacle

 

Gérard-André nous transporte hors de l’espace et du temps

L’interprétation juste et sensible de Gérard-André fait vivre les mots, un peu comme au théâtre ou à l’opéra: car il ne se contente pas de chanter, il interprète, et cela signifie qu’il s’investit du sens des textes pour nous les partager. Si l’on ferme les yeux, on se retrouve à décorer de quelques fleurs la salle à manger de la vieille dame indigne, (On ne voit pas le temps passer) ou à garder  paisiblement deux chèvres et puis quelques moutons dans La montagne ou tout simplement devant la vitre du boulanger (Au point du jour). Mais il n’y a pas que des scènes intimistes : nous voici sur les sentiers de l’histoire à écouter une femme espagnole parler de ses deux enfants (Maria), à persuader les marins de tourner leurs carabines à bord du Potemkine, à moins que nous ne frissonnions d’horreur devant les wagons plombés (Nuit et brouillard).

Dès le premier textes du poète chanteur : « Vous mes amis que je ne connais pas. Je ne vous connais pas, mais je vous imagine… » , le silence se fait instantanément, comme un envoûtement… Gérard-André chante et les textes de Jean Ferrat emplissent l’espace : il arrache les mots à l’oubli pour les poser dans nos vies, pour nous étonner, pour nous interpeller, pour nous bouleverser.

Derrière un magnifique piano, Patrick Vasori accompagne, module, habille le chant et les paroles et dirige l’orchestre

Nous avons été transportés hors de l’espace et du temps et ramenés à une dimension tout simplement humaine de la vie : aux chants d’amour, doux et forts à la fois, ont succédé tantôt des couplets grinçants déshabillant sans concession une certaine hypocrisie, tantôt des cris de douleur et de révolte face aux injustices et à l’absurdité de la guerre, tantôt de petites pages d’humour et d’autodérision… Et avec Gérard-André, les textes prennent du relief et nous pénètrent jusqu’au fond de l’âme et des entrailles et les nouvelles orchestrations de Patrick Vasori créent un climat, une ambiance, une atmosphère qui leur donne plus de grandeur encore.

 

 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 20:42
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 20:22
Niger / Coup d'Etat - 


Article publié le : samedi 20 février 2010 - Dernière modification le : samedi 20 février 2010

Manifestation en faveur de la junte
Manifestation à Niamey, la capitale du Niger, le 20 février 2010.
Boureima Hama/AFP
Par RFI


Environ 10 000 Nigériens se sont rassemblés samedi 20 février à Niamey lors d'une manifestation de soutien aux militaires qui ont renversé jeudi le président Mamadou Tandja. Ils ont répondu à l'appel lancé la veille par la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR), une coalition d'opposition, et étaient réunis devant le Parlement, dans le centre de la capitale du Niger.


C’est une véritable marée humaine qui a pris d’assaut le rond-point des armées, le quartier général du CSRD, pour apporter son soutien à la junte militaire. Tout au long des dix kilomètres de parcours, les manifestants, tous de l’opposition, scandaient des slogans favorables à la junte militaire et à son chef.

 

 
25/10/2009 - Fiche Pays
Dans un discours très bref, le représentant de l’opposition, Bazoum Mohamed, a martelé que la 6e République est morte de sa mort naturelle. « Elle est venue par la force, elle est repartie par la force comme elle était venue », a-t-il ajouté.

 Dans un discours très bref, le représentant de l’opposition, Bazoum Mohamed, a martelé que la 6e République est morte de sa mort naturelle. « Elle est venue par la force, elle est repartie par la force comme elle était venue », a-t-il ajouté.

 

C’est après les différentes interventions des autres leaders de la Société civile, que le Capitaine Djibril Adamou Harouna, venu représenter le chef de la junte empêché, s’est adressé à la foule : « L’acte que le CSRD a posé, nous l’avons fait en votre nom, dans l’intérêt supérieur de notre peuple », a-t-il déclaré.

« Nous vous demandons de rester calmes, nous allons être à votre écoute, et je vous donne la garantie que nous n’allons jamais vous décevoir », a-t-il conclu.
 

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