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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 20:51
 
Il y a 50 ans, l'Afrique

 

Il y a 50 ans, en 1960, dix-huit colonies d'Afrique subsaharienne accédaient à l'indépendance après une occupation européenne d'une durée à peine plus longue. Parmi elles, quatorze colonies françaises...

 Cet anniversaire, quelque peu occulté par la France et les États africains eux-mêmes, est l'occasion pour Herodote.net de vous raconter la longue Histoire du continent.

Nous vous proposons cette semaine l'Afrique des origines, de 8000 avant JC à 1000 après JC, racontée par Vincent Boqueho, sur une animation cartographique et illustrée de sa conception.

 
 
De 8000 avant JC à 1000 après JC
L'Afrique des origines
 
 

Du fait de la quasi-absence d'écriture et de vestiges archéologiques, l'Afrique subsaharienne précoloniale n'est connue que par le biais des Arabes et des Européens. On peut toutefois en dégager les grandes lignes directrices, pilotées par la géographie et les contacts avec le reste du Monde.

 
Relief et climat

Dans l'ensemble du continent africain, le relief souvent très érodé forme rarement des barrières infranchissables. Les hauts plateaux de l'Afrique Australe tempèrent le climat et assainissent l'air par rapport aux côtes insalubres du Mozambique.

La principale curiosité géologique reste la vallée du Rift, dont les prolongements s'étirent depuis le Proche Orient jusqu'au Mozambique. Ce Rift est dû à l'écartèlement du continent, et à l'ouverture d'un futur océan.

Plusieurs stades d'évolution sont d'ailleurs visibles : l'extrémité sud s'est déjà détachée et forme l'île de Madagascar, au nord l'éloignement de l'Arabie crée la mer Rouge, tandis qu'ailleurs la fracture naissante entraîne l'existence de grands lacs tout en longueur. Les terres volcaniques et élevées encadrant cette vallée sont particulièrement fertiles, et ont très tôt permis une plus grande densité de population, depuis l'Éthiopie jusqu'à l'actuel Malawi.

Les principales autres chaînes montagneuses sont l'Atlas au nord-ouest, et le Drakensberg au sud-est.

 

Si le relief crée des structures plutôt favorables à l'Homme, le climat en revanche forme des barrières beaucoup plus hostiles. Le désert du Sahara en est bien sûr le meilleur exemple : il crée une rupture culturelle majeure entre le nord et le sud, plus encore que ne le ferait une étendue maritime. On notera aussi le désert du Namib au sud, plus limité.

 

La forêt dense équatoriale constitue un obstacle peut-être encore plus important que les déserts : elle empêche non seulement les mouvements de peuples, mais aussi le commerce. Le commerce transsaharien, au contraire, a eu longtemps une certaine importance dans l'Histoire de l'Afrique.

Il existe deux voies de pénétration majeures de l'Afrique : le Nil d'une part, et les détroits de Bab el Mandeb d'autre part, qui la lient à l'Arabie. Ce lien se retrouve dans le peuplement : les populations sémitiques dominent le nord-est de l'Afrique.

L'influence de la civilisation arabe s'est aussi étendue beaucoup plus loin par le biais du commerce : le commerce transsaharien, d'une part, qui a favorisé l'essor de toute une chaîne d'États le long du Sahel. Et, d'autre part, le commerce dans l'Océan Indien qui a concerné toute la côte orientale de l'Afrique.

 
Les ancêtres des Africains

Maintenant qu'on a récapitulé les constantes géographiques du continent, on va pouvoir comprendre les grands événements chronologiques qui ont jalonné son Histoire.

L'Afrique est habitée par un grand nombre de peuples aux langues distinctes. On observe généralement quatre grands groupes linguistiques, à l'intérieur desquels les analogies entre les langues laissent présager d'anciens liens entre les populations.

Le premier groupe est le groupe afro-asiatique. Vers 1000 avant JC, il occupe déjà une bonne part du nord de l'Afrique, et ce depuis fort longtemps. On notera son débordement au sud du Sahara, lié au fait que ce n'était pas encore un désert il y a 6000 ans.

Le groupe afro-asiatique inclut les Sémites, qui ont déjà migré jusqu'en Éthiopie à cette époque, et qui incluront plus tard les Arabes. Il regroupe aussi les Berbères, les Anciens Égyptiens, les Couchitiques, et bien d'autres peuples.

Plus au sud, on trouve le groupe nigéro-congolais, à l'ouest, et le groupe nilo-saharien à l'est.

Mais la majeure partie de l'Afrique subsaharienne est alors habitée par le groupe des Khoisans. Contrairement aux autres, ces peuples ne connaissent pas l'agriculture : ils vont subir de plein fouet un phénomène majeur en Afrique, la migration des Bantous...

 
L'expansion bantoue

Vers 800 avant JC, les Phéniciens ont fondé Carthage sur les bords de la Méditerranée. L'idée est de profiter du commerce du sel et de l'ivoire à travers le Sahara. Ils apportent avec eux la technologie du fer, qui va sans doute finir par se diffuser au-delà du Sahara par le biais des échanges commerciaux.

C'est précisément droit au sud de Carthage, vers l'actuel Cameroun, que vivent les Bantous, qui appartiennent au groupe nigéro-congolais. Forts de la maîtrise de l'agriculture et de la technologie du fer, ils vont entamer des migrations vers l'est et le sud dans les derniers siècles avant JC, principalement aux dépens des Khoisans.

Freinés par la forêt dense au sud, ils progressent surtout vers l'est jusqu'à gagner la région des Grands Lacs au début de notre ère. Puis ils poursuivent leur progression vers le sud, dans toutes les régions favorables à l'agriculture : vers l'an 400, les Khoisans ne subsistent déjà plus que dans les régions les plus arides de l'Afrique Australe.

 

Cette progression ne doit pas être vue comme un ensemble de conquêtes militaires : il s'agit avant tout d'une domination démographique permise grâce à l'agriculture.

Notons qu'au début de notre ère, l'île de Madagascar n'a sans doute encore jamais vu la présence de l'Homme. Des Indonésiens l'atteignent, peut-être vers 500, leur statut d'insulaires en faisant d'excellents navigateurs. Ils sont suivis par des Mélanésiens. Les descendants des premiers occupent les plateaux centraux ; les seconds les littoraux. La langue malgache a conservé jusqu'à nos jours l'origine asiatique des habitants de la Grande Île.


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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:04
AFP - 01/05/2010 à 08h32
Etats-Unis: les immigrés dans la rue pour contester la loi migratoire d'Arizona

Des centaines de milliers d'immigrés, majoritairement latino-américains, ont prévu de défiler samedi à travers les Etats-Unis pour protester contre la loi migratoire très répressive adoptée récemment par l'Arizona (sud-ouest) et réclamer une véritable réforme migratoire fédérale.

voir la démo
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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:00

 

La Cgt appelle à l’action le 6 mai

vendredi 30 avril 2010

 

Après le succès de la journée d’action du 29 mars les professions de la culture et leurs fédérations appellent le 6 mai à renforcer le mouvement.

 

Cet appel démontre la volonté de ces professions d’offrir à notre pays une autre ambition culturelle et l’exigence de préserver les capacités, pour tous ceux qui oeuvrent dans ce vaste champ de la culture, à travailler dans de bonnes conditions.

La désorganisation du service public d’Etat, les menaces sur les capacités d’interventions des collectivités territoriales dans un proche avenir, l’interventionnisme du chef de l’Etat, au mépris des règles de concertation remettent en cause le Service public et constituent, par leur convergence, un danger pour la culture.

 

Cette lutte est celle de toute la CGT, comme elle est celle de toutes les femmes et les hommes qui souhaitent voir la culture s’inscrire dans un vaste projet de société.

La crise, loin de justifier un désengagement des pouvoirs publics, nécessite au contraire de donner aux citoyens les moyens de se penser, de penser leur avenir, de combattre les peurs et les replis identitaires au profit du croisement des cultures. C’est pourquoi, bien au contraire, cette crise appelle à plus de culture.

 

Bien sûr il faudrait repenser un ministère de la Culture, ses articulations avec les territoires. Non seulement nous en sommes conscients mais nous revendiquons des évolutions et souhaitons les voir mises en débat dans le cadre de la préparation d’une loi cadre.

 

On voudrait faire passer cette lutte pour celle des anciens contre les modernes, celles des Beaux-Arts et des Belles Lettres contre la modernité. Il n’en est rien, elle se fonde sur l’idée d’une société à construire fondée sur la connaissance, la recherche, le débat, la rencontre. Et elle est en opposition avec tout ce qui nourrit le repli sur soi et la peur de l’autre nous entraînant vers une société sécuritaire et liberticide.

 

Nous sommes confrontés à une offensive idéologique libérale livrant à la marchandisation la culture comme l’éducation, la recherche et la santé. D’autres choix sont possibles. La Cgt est porteuse de propositions.

 

Ce nouvel appel à la mobilisation porte les espoirs, les attentes de tout le mouvement social. La CGT appelle à l’action le 6 mai pour la défense de l’art et de la culture à travers des manifestations dans toute la France ainsi qu’à Paris à 14h30, du Cirque d’Hiver au Ministère de la Culture.

Montreuil, le 30 avril 2010

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 08:53

 

(JPG)

Les collectifs du Ministère de la Régularisation de tous les sans-papiers soutenus par la Coordination Nationale des sans-papiers appellent :

les citoyens, les organisations politiques, syndicales, associatives, à soutenir la marche :

« PARIS-NICE A PIED POUR LES SANS- PAPIERS »

à l’occasion du sommet France- Afrique qui se tiendra à Nice les 31 Mai et 1er Juin 2010 en commémoration du 50ème anniversaire des indépendances des pays africains.

Gouvernements africains, ne collaborez pas à la chasse aux migrants des États européens !

Gouvernement français, régularisez les sans -papiers !

Départ de Paris le 1er Mai


1. mai => Vitry sur Seine (94)
2. mai => Evry (91)
3. mai => Melun (77)
4. mai => Sens (89) – en TER ou bus
5. mai => Joigny (89)
6. mai => Auxerre (89)
7. mai => Dijon (21) - en bus
8. mai => Châlon sur Saône (71)
9. mai => Tournus (71)
10. mai => Mâcon (71)
11. mai => à préciser (69)
12. mai => Lyon (69)
13. mai Journée à Lyon
14. mai => Vienne (38)
15. mai => Roussillon (38)
16. mai => St Vallier (26)
17. mai => Valence (26)
18. mai Journée à Valence
19. mai => à préciser
20. mai => Viviers (07)
21. mai => Mornas (84)
22. mai => Avignon (84)
23. mai Journée à Avignon
24. mai => à préciser (84)
25. mai => à préciser (13)
26. mai => Marseille (13)
27. mai Journée à Marseille
28. mai => Cannes (06) – en bus
29. mai => Nice (06)
30. mai Manifestation à Nice

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:51


   
   ALGER, 29 avr 2010 (AFP)

 

- Vingt-trois Algériens candidats à l'émigration clandestine en Europe ont été interceptés dans la nuit de mercredi à jeudi au large d'Annaba ((600 km à l'est d'Alger), a indiqué jeudi la protection civile.
   

Ces 23 personnes ont été interceptées à bord d'une embarcation artisanale alors
qu'elles tentaient de traverser la Méditerranée, selon cette source.
  

 Originaires d'Annaba, El-Tarf (est) et Batna, elles avaient pris la mer aux
environs de 22H00 (21H00 GMT) à partir d'une plage d'Annaba à destination de
l'Europe
   

Au moins 250 candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés au large
des côtes d'Annaba en 2009 selon les des chiffres officiels.
     abh/jch

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:20
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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:17
Associations en danger : à qui le tour ?


La question peut se poser devant les restrictions en matière de financement public national que connaissent de nombreuses associations. Dernier épisode en date : la brutale suppression des subventions accordées à l’association Elele, qui travaille à l’intégration des migrants venant de Turquie.

Fin 2009, le Comité contre l’esclavage moderne frôlait le dépôt de bilan devant le non-renouvellement imprévu d’une importante subvention du Ministère des Affaires étrangères. En plein été 2009, l'Association Primo Levi a également  été interpelé par les services du Premier Ministre qui s'interrogeaient sur la nécessité de nous octroyer une subvention, arguant que la somme demandée ne représentait que 5% de nos recettes! On pourrait donner bien d’autres exemples… L’argument souvent avancé est que notre pays traverse des problèmes budgétaires, du fait de la crise. Argument pour le moins paradoxal puisque la  suppression des subventions génère des pertes d'emplois …Si les collectivités locales ont souvent apporté un soutien important au secteur associatif, on peut craindre aussi pour la pérennité de ces financements, dans un contexte de réforme des collectivités territoriales, où ces collectivités doivent assumer de plus en plus de charge de solidarité, alors que l’incertitude pèse sur leurs ressources futures.


A ce jour, les financements publics de l’Association Primo Levi ne sont pas menacés et pour anticiper ce désengagement de l'Etat, l'association diversifie ses financement notamment auprès de bailleurs privéss. Mais nous restons très préoccupés par cette situation qui mine les associations œuvrant notamment auprès de personnes particulièrement vulnérables : réfugiés, demandeurs d’asile, victimes de la traite des êtres humains.
 
A travers ces associations, ce sont bien sûr ces personnes, déjà très fragiles, qui sont au final touchées par ces mesures.
cmichiardi@primolevi.org

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 20:56

Mémoires n° 49 – Avril 2010

Soigner, écouter, témoigner : 15 ans de défis

 

L'Association Primo Levi fête ses 15 ans d'existence !

Depuis quinze ans, l’Association accueille, soigne et accompagne les personnes victimes de la torture et de la violence politique. A cette occasion, Mémoires revient sur ses premiers pas, les obstacles auxquels elle a dû faire face et met en perspective les nombreux défis qu’il lui reste à relever...

 

Au sommaire du ce numéro spécial :

« Reconstruire une vie ». Témoignage de Madame B. suivie au Centre de soins depuis neuf ans. Propos recueillis par Sibel Agrali, directrice du Centre de soins

« Ce que les enfants nous apprennent » par Armando Côte et Omar Guerrero psychologues cliniciens au Centre Primo Levi.

« Quinze ans de politique d'écueil ». Regard critique sur le droit d'asile par Didier maille, responsable social et juridique du Comede

« Réflexion permanente ». Interview d'Helena d'Elia, psychologue clinicienne et responsable du Centre de formation de l'Association Primo Levi.

 

Et aussi :

Engagement associatif: Paroles de bénévoles. Interview et portraits de bénévoles de l'Association Défis: Pérenniser les moyens de prendre soins

Informations et bulletin d’abonnement sur www.primolevi.org                            

Rubrique Informer.

 

 
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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 20:51

Histoires croisées du communisme italien et français

 

 

Cette Journée d’études sur l’histoire du PCI et du PCF, organisée par le Centre George Chevrier de l’Université de Bourgogne en partenariat avec la Fondation Gabriel Péri et avec la revue Les Cahiers d’Histoire, se tiendra le 12 mai 2010 au centre Georges Chevrier (université de bourgogne).

 

L’objectif de cette Journée d’études est d’apporter une contribution à l’histoire des deux principaux partis communistes de l’Europe occidentale, l’italien et le français, et de souligner la dimension comparative dans l’historiographie de l’expérience communiste avec ses dimensions nationale, européenne et mondiale. A travers cette initiative on veut également poser la question de l’histoire croisée de deux partis communistes comme champ de recherche spécifique utile pour caractériser et penser l’évolution du phénomène communiste dans l’Europe occidentale.

 

En effet, jusqu’à une période récente, l’historiographie du communisme a privilégié les recherches centrées sur la dimension nationale ou mondiale. Il y a peu d’études récentes autour de sa dimension européenne et notamment de l’histoire comparée des deux plus grands partis de l’Europe occidentale.

 

On s’accorde bien souvent pour affirmer que ces deux partis communistes qui n’étaient pas au pouvoir ont suivi une évolution similaire jusqu’à la fin des années cinquante. en revanche, avec la crise du monolithisme idéologico-politique de la Guerre Froide et les débuts de la détente internationale, il est commun d’affirmer que chacun emprunte un parcours différent. Le PCI commencerait une lente évolution réformiste qui aboutit à sa transformation en une formation politique d’inspiration social-démocrate ; le PCF suivrait un lent processus de crise, caractérisé notamment par le repli identitaire et la perte progressive de sa base sociale comme de son ancienne position dans l’espace politique national.

 

Aujourd’hui, avec l’ouverture des archives, les recherches les plus récentes ont redimensionné cette différenciation. Même si, dans ses grandes lignes, pour plusieurs aspects cette distinction reste toujours valable, on peut aujourd’hui, avec le support des sources documentaires, inscrire les différences spécifiques entres les deux partis dans un contexte plus large. Cependant, à partir des spécificités nationales française et italienne et des différences d’organisation et de culture politique des deux partis, on trouve également chez chacun des problèmes similaires, sinon les mêmes questions à travers parfois des influences réciproques. C’est notamment le cas en ce qui concerne la crise du mouvement communiste dans la phase de la détente internationale, les rapports des PC aux nouvelles formes du conflit social dans l’espace national, ainsi que la question du pouvoir. On voit en effet que le PCF et le PCI doivent faire face à une crise stratégique et idéologique qui est partie prenante de la crise du phénomène communiste dans son ensemble.

 

Donc, tout en faisant de la place aux périodes de la naissance et de l’enracinement du communisme en France et en Italie comme aux questions méthodologiques posées par cette réflexion croisée, on accordera une importance particulière à la présentation des recherches nouvelles sur les périodes des années 1960 et 1970, sur la stratégie nationale des deux partis et leur rôle dans le mouvement communiste international. On se propose ainsi de développer la réflexion sur la période dans laquelle mûrissent de nombreux éléments qui détermineront la crise du communisme dans sa spécificité nationale et à l’échelle de l’Europe occidentale, comme au niveau de deux de ses formes nationales les plus importantes.

 

Programme :

9h00

  • Serge Wolikow ; Introduction
  • Roger Martelli (Historien, directeur de Regards) ; Le Partis communistes italien et français face a Khroutchev (1954-1974)
  • Sante Cruciani (Chercheur associé Univ. de Viterbe) ; PCI- PCF dans les années cinquante et soixante.
  • Marco Di Maggio ; PCI, PCF et la notion de « centre ». Enjeux stratégiques et problèmes identitaires des PC de l’Europe capitaliste.
  • Marco Galeazzi (Historien) ; Le Pc italien et français et les luttes anticoloniales

13h00 Pause

14h00

  • Giulia Strippoli (Doctorante Univ. de Turin) ; PCI et PCF face au mouvement de 1968.
  • Marco Di Maggio ; Le PCF et l’Union de la gauche vues par le PCI.
  • Table Ronde avec la participation de Silvio Pons (Professeur d’Histoire contemporaine Univ. Rome II - Directeur de la Fondation Institut Gramsci), Michel Maso (Directeur de la Fondation Gabriel Péri), Serge Wolikow et Roger Martelli.
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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 10:09

HORTEFEUX L’ENNEMI n° 1 des LIBERTES PUBLIQUES


Sarkozy et sonacolyte n° 1, le chantre du communautarisme auvergnat, poursuivent leur
politique de ségrégation et de contrôle et continuent à essayer de bâtir une société qui emprunte plus à 1984 et au meilleur des mondes qu’aux valeurs universalistes issues de la Révolution française.

La manifestation en burqagoule du 28 avril 2010, quoique régulièrement déposée, a été
réprimée par un imposant dispositif policier qui n’a pas permis aux manifestants de se rassembler comme prévu place Beauvau.

Au moment où un nouveau camp d’internement conçu pour enfermer des enfants va ouvrir près de Roissy, la contestation de la politique raciste, xénophobe et discriminatoire de l’Etat est marginalisée ou criminalisée.

Hortefeux le Vichyssois, qui n’a jamais démenti avoir été un membre actif du GUD,
cherche à détruire une à une les libertés publiques qui constituent le socle de toute vie politique démocratique.

Il fait tout pour renforcer l’islamophobie ambiante au moment où, dans l’indifférence
générale, la veuve marocaine d’un ancien combattant de la seconde guerre mondiale est placée dans un camp d’internement et où une mosquée subit un mitraillage en règle.

Face à cette situation intolérable, SOS SOUTIEN Ô SANS PAPIERS lance un appel à la
lutte en reprenant les mots exacts utilisés il y a vingt-cinq ans par Georges Guingouin, premier maquisard de France, libérateur de Limoges, dans son appel lancé à l’occasion du 41ème anniversaire de la bataille du Mont Gargan :

« En 1985, j’en appelle aux hommes et aux femmes à l’âme généreuse pour que dans un
sursaut moral, une nouvelle Résistance commence afin que la France reste le pays des Droits de l’Homme. La flamme de la Liberté ne doit pas s’éteindre ! ».

Pour protester contre les agissements du délinquant ministériel, SOS SOUTIEN Ô SANS PAPIERS appelle à participer à la manifestation du 1er mai en burqa, en
cagoule, avec un chapeau, une casquette, un foulard ou encore des lunettes de soleil.

REGULARISATION DE TOUS LES SANS-PAPIERS

 

DEMISSION DE BRICE HORTEFEUX
 

LIBERTE VESTIMENTAIRE POUR TOUS

 

LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION POUR TOUS

FERMETURES DES CAMPS D’INTERNEMENT

 

ARRET DES EXPULSIONS

Contact : 06 37 60 80 27

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