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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:49
La retraite par appropriation, vous connaissez ?
A COR et à cris
Leçons du COR
Le COR du délit
Premières mesures d'urgence
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:45

Rassemblement de solidarité avec les femmes agressées à Hassi-Messaoud (Algérie)


Des femmes travaillant et vivant dans des habitations précaires à  Hassi-Messaoud, une des villes les plus sécurisées d’Algérie, ont de nouveau été agressées, blessées et dépouillées de leurs biens par des bandes d’hommes encagoulés faisant régner la terreur, chaque soir, durant plusieurs semaines. Une terreur que ces femmes ont déjà connue le 13 juillet 2001, date à laquelle une horde de 300 hommes armés leur ont
fait subir les pires atrocités.

Cette répétition n’est pas fortuite : c’est parce que les crimes de 2001 n’ont donné lieu qu’à une parodie de justice et sont, de fait, restés impunis que libre cours est donné à la haine contre des femmes qui vivent seules et gagnent leur vie, à la haine contre une indépendance considérée comme illégitime, parce que féminine.

Malgré les plaintes que ces femmes ont déposées au commissariat de police de leur quartier, aucune suite judiciaire n’a été engagée pour poursuivre les agresseurs. Les autorités algériennes restent dans le déni : à leurs yeux, il ne s’agirait que d’incidents isolés, de bavures, alors que ces femmes continuent à vivre la terreur au quotidien. Ce déni tend également à occulter les raisons de la présence de ces femmes à Hassi-Messaoud, à savoir le chômage qui les frappe ailleurs sur le territoire algérien et les pousse à venir travailler dans cette région.

Nous nous rassemblerons le *lundi 10 mai, à 18 à 20 heures, devant l’Ambassade d’Algérie*, *place Narvik, Paris 75008 *(métro Courcelles), pour exiger que l’Etat algérien, qui sait assurer la sécurité des compagnies pétrolières d’Hassi-Messaoud, assure aussi, par la loi, la sécurité des femmes qui y travaillent, et le droit qu’elles ont à y vivre et gagner leur vie.

Première liste des associations et partis signataires
ACB (Association de culture berbère),APEL (Association pour l’égalité
par la loi), AMF (Association des Marocains de France), ATF (Association
des Tunisiens de France), ATMF (Association des travailleurs maghrébins
de France), CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), FASTI
(Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs
immigrés), FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des Deux
Rives), LDH (Ligue des droits de l’homme), Les Verts , Manifeste des
libertés, MRAP, NPA (Nouveau Parti anticapitaliste), PCF (Parti
communiste de France), PG (Parti de gauche), Pluri-elles Algérie, Réseau
féministe « Ruptures », AFMCI, WICUR (Women's Initiative For Citizenship
and Universal Rights).

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:31



Herodote.net 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:26

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:21
 
 

Trois sympathisants d'extrême droite ont été condamnés mercredi à six
mois de prison avec sursis pour avoir vandalisé une mosquée en
construction dans les quartiers nord de Nantes en novembre 2007.

Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné ces jeunes de 21 à 26 ans
pour "dégradation du bien d'autrui à raison de la religion" et pour des
"violences en réunion" commises sur deux jeunes Français d'origine
maghrébine rencontrés après les faits.

Au terme d'une soirée alcoolisée, ils avaient renversé les échafaudages
qui entouraient alors la mosquée Arrahma et apposé des autocollants du
Front national de la jeunesse (FNJ) et du mouvement royaliste "Renouveau
français".

"On n'est absolument pas racistes, j'ai moi-même beaucoup d'amis juifs
et musulmans", s'était défendu Yves, un "ancien militant" du Front
national, qui avait reconnu avoir fait "une grosse bêtise" lors de son
procès le 31 mars.

Le jeune homme, qui s'était dit "gravement blessé à la tête d'un coup de
tournevis" lors de la bagarre, s'était par ailleurs présenté en victime
des deux jeunes Maghrébins.

Le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (MRAP), la
Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), la
Ligue des droits de l'Homme et l'association de la mosquée Arrahma, qui
s'étaient constitués parties civiles, ont chacun reçu un euro symbolique
de dommages et intérêts. (le MRAP)
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:15
Parthenay : le maire lira finalement la lettre d'une déportée

Dans la lettre, Ida Grinspan, juive déportée à Auschwitz, évoque son arrestation par trois gendarmes. C'est cette mention du rôle de la gendarmerie qui avait heurté l'adjoint en charge des affaires patriotiques de Parthenay.

 

Dans sa lettre, Ida Grinspan évoque son arrestation par trois gendarmes à 14 ans, dans les Deux-Sèvres. C'est cette déclaration qui avait heurté l'adjoint en charge des affaires patriotiques de Parthenay. (SIPA) Dans sa lettre, Ida Grinspan évoque son arrestation par trois gendarmes à 14 ans, dans les Deux-Sèvres. C'est cette déclaration qui avait heurté l'adjoint en charge des affaires patriotiques de Parthenay. (SIPA)

Le maire de Parthenay (Deux-Sèvres) lira lors des cérémonies du 8 mai la lettre écrite par l'ancienne déportée Ida Grinspan, censurée par sa municipalité lors de la Journée du souvenir de la déportation, a indiqué la municipalité,  vendredi 7 mai.

Sur le même sujet

Xavier Argenton (NC) a reconnu une "maladresse" et a présenté ses excuses à Ida Grinspan. Il lira lui-même le texte tel qu'il a été écrit, au pied du monument aux Morts de la commune.

Dans la lettre, Ida Grinspan, juive déportée à Auschwitz, évoque son arrestation par trois gendarmes à 14 ans, dans les Deux-Sèvres, où ses parents l'avaient placée dans une famille. C'est cette mention du rôle des gendarmes qui avait heurté l'adjoint en charge des affaires patriotiques de Parthenay, Michel Birault, lui-même ancien gendarme.

 

"Eviter de stigmatiser une profession"

"J'ai reçu un courriel de M. Birault, qui dit "après discussions avec le maire, il a été décidé que le texte ne peut être lu" pour éviter de stigmatiser une profession (gendarme, ndlr)", avait expliqué alors à l'AFP Nathalie Lanzi, professeur d'histoire-géographie au collège de la Couldre (Deux-Sèvres). Cette dernière avait demandé à Ida Grinspan d'écrire la lettre incriminée.

Le maire avait refusé l'accusation de censure tout comme son adjoint, et reconnu cependant une "maladresse".

(Nouvelobs.com avec AFP)

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:12
Aimé Césaire,
le combattant de la négritude
Paul-François Paoli
18/04/2008 | Mise à jour : 07:30
Réactions(5)
De passage en Martinique, aucun homme politique ne manquait jamais de faire un pèlerinage chez Aimé Césaire.
De passage en Martinique, aucun homme politique ne manquait jamais de faire un pèlerinage chez Aimé Césaire. Crédits photo : LUDOVIC/REA

Il a toujours entremêlé poésie et politique. Dans les années 1940, il fonda le courant littéraire de la négritude, avec Léopold Sédar Senghor.

 

«Ni asservissement, ni assimilation»

 

Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe, en Martinique, le jeune Aimé Fernand Césaire est issu d'une famille de sept frères et sœurs. Son grand-père fut le premier enseignant noir de Martinique et sa grand-mère savait lire et écrire, qualité rare pour une femme de ce milieu, à cette époque. Sa mère, couturière, et son père, contrôleur des impôts, encouragent le jeune Aimé à poursuivre des études. Bachelier, il obtient une bourse d'études et quitte son île pour la métropole. «Je ne me plaisais pas dans cette société étroite et mesquine et aller en France était pour moi un acte de libération», déclare celui qui est entré en 1931 en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Sa venue dans la capitale provoque un choc et une déception. Bien que jouissant des mêmes droits que quiconque, le nouveau venu ne se sent pas perçu comme un Français «comme un autre».

Après avoir réussi, en 1935, le concours d'entrée à l'École normale supérieure, il fonde, avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et l'intellectuel guyanais Léon Gontran Damas, une revue appelée à jouer un rôle dans la prise de conscience de l'identité négro-afri­caine, L'Étudiant noir. Reprenant à son compte le terme péjoratif de «nègre», il écrit dans un de ses premiers articles : «Les jeunes nègres d'aujourd'hui ne veulent ni asservissement ni assimilation, ils veulent l'émancipation .» Laquelle suppose la décolonisation des peuples africains et la valorisation de leur culture d'origine. C'est le sens du concept de «négritude» qu'il défend avec Senghor.

Fondée sur le sentiment qu'il existe une communauté d'expérience propre à tous les Noirs, qu'ils soient américains, antillais ou africains, cette notion irrigue son premier livre, un recueil de poésie, Cahier d'un retour au pays natal, rédigé en 1938.

Devenu agrégé de lettres, Aimé Césaire retourne en Martinique en 1939 pour enseigner. Il est élu, en 1945, maire de Fort-de-France sur la liste du Parti communiste et soutient le projet de «départementalisation» des Antilles, de la Guyane et de la Réunion. Une position que d'aucuns jugeront incohérente : en effet, peut-on affirmer que l'identité antillaise est «aliénée» tout en refusant l'indépendance à une époque où les peuples africains réclament leur droit à la souveraineté ? En fait, s'il refuse le concept d'assimilation républicaine, porteuse, à ses yeux, d'une forme de négation, Aimé Césaire reste attaché à la France. Il se donne comme but de concilier le principe d'autonomie au sein du cadre national. En 1947, il fonde, toujours avec son complice Léopold Sédar Senghor et l'écrivain malgache Jacques Rabemananjara, la revue Présence africaine, où il exprime en 1955 son «différentialisme» culturel dans un célèbre discours sur le colonialisme. Il y critique un humanisme occidental qu'il juge «ethnocentrique». Un parti pris antijacobin qui le met en porte-à-faux avec le Parti communiste français, qu'il quitte au lendemain de l'intervention soviétique en Hongrie. Il fonde le Parti progressiste martiniquais en 1958.

 

Loin des sirènes de l'antioccidentalisme

 

Parallèlement, il poursuit une œuvre poétique à travers la publication de Soleil cou coupé (1948), Corps perdu (1950) et Cadastre (1961) qui seront salués par André Breton pour leur puissance d'évocation du monde afro-antillais. Il écrit aussi des pièces de théâtre.

Considéré par beaucoup comme le plus grand écrivain du monde afro-caribéen, il acquiert une renommée mondiale. Élu et réélu député de Martinique de 1946 à 1993, il est néanmoins contesté par une jeune génération d'écrivains antillais, comme Raphaël Confiant, qui critiquent sa vision «mythique» de l'africanité et prônent le métissage et la «créolisation» plutôt que la valorisation de la négritude. S'il a dénoncé avec virulence un universalisme occidental par trop réducteur à ses yeux, Aimé Césaire n'a pour autant jamais cédé aux sirènes de l'antioccidentalisme. Par ailleurs, il s'est désolidarisé des discours qui, ces dernières années, ont prétendu instrumentaliser le malaise de certains Noirs en France pour nourrir le thème de la repentance. Fondé sur la reconnaissance de la diversité, son humanisme s'est voulu capable de concilier une forme de «multiculturalisme ouvert» avec le principe d'unité sur lequel est fondée la nation française

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:44

 

 

 

 

Aimé Césaire
 

Intervention dans la discussion
du projet de loi relatif à la commémoration de l'abolition de l'esclavage

17 décembre 1982

 

 

 

[...] En somme, par les soins de certains, ce texte, comme depuis quelque temps tous ceux qui concernent l’outre-mer, devient un prétexte à polémiques et à chicanes.

Cela dit, j’estime que le Gouvernement a été bien inspiré de revenir à son texte primitif. L’objet en est simple et est précisé dans l’exposé des motifs : il s’agit de célébrer l’événement qui s’est passé il y a cent trente-quatre ans lorsque la IIe République décrétait, les 4 mars et 27 avril 1848, que nulle terre française ne pourrait plus porter d’esclaves.

À cet événement est lié le nom de celui qui l’a inspiré, proposé et presque imposé, Victor Schœlcher.

Victor Schœlcher, qui est-ce ? Que de fois n’avons-nous pas entendu cette question lorsque, au lendemain de son élection à la présidence de la République, François Mitterrand eut l’admirable pensée d’aller déposer une rose, la troisième, sur la tombe de l’abolitionniste.

Victor Schœlcher, qui est-ce ? Eh bien, Victor Schœlcher c’est, pour résumer en trois mots, un humaniste, un militant des droits de l’homme, un socialiste.

Quand je dis « un socialiste » entendons-nous bien. Le socialisme de Victor Schœlcher n’est pas une doctrine d’économie politique ; c’est avant tout une éthique. Les phrases clefs de son œuvre me paraissent être celles-ci : « Si l’on dit une fois que ce qui est moralement mauvais peut être politiquement bon, l’ordre social n’a plus de boussole. La violence commise envers le membre le plus infime de l’espèce humaine affecte l’humanité entière. La liberté d’un homme est une parcelle de la liberté universelle. Vous ne pouvez toucher à l’une sans compromettre l’autre tout à la fois. Un principe en socialisme, c’est le cerveau en physiologie, c’est l’axe en mécanisme. Sans principes respectés, il n’y a plus de société. »

Et je ne résiste pas à la tentation de le citer encore : « La liberté individuelle est antérieure à toutes les lois humaines : elle fait corps avec nous, et aucune puissance imaginable ne peut consacrer la violation de ce principe naturel. L’homme a le droit de reprendre par la force ce qui lui a été enlevé par la force, l’adresse ou la trahison ; et pour l’esclave, comme pour le peuple opprimé, l’insurrection est le plus saint des devoirs. »

C’est de phrases de ce genre qu’il faut partir, je crois, pour comprendre l’œuvre de Victor Schœlcher. Je veux dire qu’il faut admettre une fois pour toutes qu’à l’origine de son engagement militant il y a d’abord une postulation éthique et une exigence morale.

Aussi bien est-ce le même mouvement qui porte Victor Schœlcher vers les ouvriers de son pays, les ouvriers de son temps, victimes désignées d’un capitalisme sauvage, et vers les Noirs d’Afrique, raflés par la traite, ou les Noirs des Antilles et d’Amérique, dont le travail et la sueur alimentèrent jadis ce que les marxistes appellent « l’accumulation primitive ».

Tout cela, aux yeux de Schœlcher, c’était le même combat : le combat pour la raison, le combat pour la justice, le combat pour les droits de l’homme.

En tout cas, ce qu’il y a de remarquable dans ce combat, c’est la ténacité, la persévérance, l’acharnement même avec lesquels Victor Schœlcher le mena pendant plus de cinquante ans. Rien ne l’arrêta, ni les préjugés, ni les insultes, ni l’outrage, ni la calomnie. Avec un indomptable courage, il tint bon et, dans un secteur limité mais significatif, il finit par l’emporter.

C’est cette victoire que nous souhaitons voir commémorée, la victoire d’un homme, dont nous voulons que la mémoire soit gardée et désormais largement célébrée, comme nous voulons que soit célébré le souvenir du martyre et de l’héroïsme des héros anonymes, issus tous de ces peuples, jamais résignés, qui périodiquement, se levèrent, génération après génération, pour revendiquer et pour combattre.

J’ai parlé de l’action et de l’œuvre de Victor Schœlcher. Or, de cette œuvre, de cette action, on assiste depuis quelque temps à des tentatives sournoises de dénaturation, on dirait maintenant de récupération. Certains – et on n’y a pas manqué au Sénat – n’ont pas oublié d’insister sur le fait que Victor Schœlcher est le premier à avoir employé les mots « département d’outre-mer », et ils n’ont pas hésité à revendiquer Victor Schœlcher comme parrain de l’assimilationnisme antillais. Bref, dans la bataille qui se livre autour du problème du statut des Antilles ou de la Réunion, c’est à qui mobilisera Victor Schœlcher, dans ses propres rangs.

À mon avis, l’entreprise est vaine et, à la limite, déloyale. Il ne faut pas demander aux hommes du siècle dernier de résoudre des problèmes qui ne se posaient pas à eux. Le problème qui se posa à Victor Schœlcher, ce n’était pas de choisir entre centralisation et décentralisation, entre paternalisme et responsabilité, entre identité culturelle et acculturation. C’était, condition première de tout futur débat, celui, élémentaire, de la liberté de tous les hommes, quelle que fût leur race ou leur couleur, et celui de l’égalité de tous devant la loi. La finalité de l’action de Schœlcher n’est pas un statut juridique, mais la qualité et la valeur de la condition humaine.

Victor Schœlcher était certainement partisan de l’extension de la loi française à des hommes exposés, livrés sans loi à l’arbitraire de maîtres sans foi ni loi. Mais il n’était pas partisan du maintien de privilèges anachroniques. Il n’était pas partisan de l’immobilisme politique. Il n’était pas partisan de la confiscation du pouvoir local entre les mains de quelques-uns, toujours les mêmes.

Et s’il était partisan, et un partisan acharné, de l’instruction publique conçue dans l’optique de son époque, il était, pour avoir dépouillé avec une admirable curiosité les écrits de tous les explorateurs et de tous les historiens de l’Afrique, les Caillé, les Mollien, les Mungo Park, pour avoir eu, l’un des premiers, la révélation de la valeur et de l’éminente dignité des civilisations africaines jusqu’à lui méconnues et ravalées au rang de la barbarie, il était, dis-je, trop conscient de tout cela pour que l’on puisse aujourd’hui s’autoriser de lui pour approuver ou soutenir une politique de nivellement des identités régionales et de laminage des peuples.

En conclusion, monsieur le secrétaire d’État, l’initiative du Gouvernement de permettre pour tous la commémoration, dans des conditions de dignité, de la date anniversaire de l’abolition de l’esclavage en 1848 est une excellente initiative. Elle permettra de rappeler la figure d’un homme qui fut l’un des premiers combattants de la cause des droits de l’homme. Elle permettra aux Antillais et aux Réunionnais de prendre une plus claire conscience de leur passé et d’être ainsi mieux à même de préparer leur avenir. Elle permettra à tous de se rappeler que le combat, le séculaire combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité, n’est jamais entièrement gagné, et que c’est tous les jours qu’il vaut la peine d’être livré. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.)

 

 

 

« Se rappeler que le combat, le séculaire combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité, n’est jamais entièrement gagné, et que c’est tous les jours qu’il vaut la peine d’être livré. »

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:41
FLAMNET- RÉTRO: ILS VIVENT EN ESCLAVAGE : RAPPORT SUR LE DERNIER PAYS A ABOLIR L´ESCLAVAGE CHOQUANT, INCROYABLE, MAIS VRAI

Par GARBA DIALLO- Copenhague- DANEMARK- FLAM-EUROPE DU NORD


Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous ramener 200 ans en arrière dans l'histoire. "Abdi" veut dire "esclave" en arabe, et le nom est réservé typiquement aux esclaves noirs. Bien que l'esclavage ait été officiellement aboli en 1980, pour la troisième fois dans la Mauritanie indépendante, l'esclavage et le commerce des esclaves sont toujours une réalité vivante. A cause l'exploitation sexuelle massive des esclaves femelles par les maîtres blancs, la population esclave a augmenté jusqu'à devenir le groupe ethnique le plus important du pays.
La population de la Mauritanie consiste en environ deux millions d'habitants: 32% d'Africains noirs d'origine ethnique Foulani, Soninke et Ouolof, 28% de Maures blancs d'origine arabo-berbère, et 40% d'esclaves noirs connus comme les "abid" ou "haratin". Les esclaves appartiennent aux Maures blancs, qui monopolisent le gouvernement du pays depuis que le régime colonial français leur a transmis le pouvoir politique en 1960. Les Maures blancs n'ont aucune intention ni aucun intérêt à abolir l'esclavage, car cela pourrait inciter les esclaves à contester la suprématie maure.
Lire la suite:
http://www.flamnet.info/garbadiallo_esclavage_html
Bonne lecture, la lutte continue!

Garba Diallo des FLAM en compagnie du frère Jesse Jacksson à la conférence de Durban sur l´esclavage et le racisme.
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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 22:17

AGISSONS ENSEMBLE POUR UNE INITIATIVE POLITIQUE EUROPEENNE

Chaque heure qui passe montre que les promoteurs de cette Europe ultralibérale ont enfanté, avec leurs traités et leurs directives, d’un monstre dont ils n’ont même plus la maîtrise. Il n’y a pas d’Europe politique. Les tenants de la haute finance internationale narguent les responsables européens parce que ceux-ci leur ont lâché la bride dès lors qu’ils ont décidé la liberté totale de circulation des capitaux. Voilà la cause essentielle de la spéculation internationale contre les budgets de plusieurs Etats européens. Les lettres communes de Mme Merkel et de M Sarkozy n’y changent rien ! Les réunions du Conseil européen non plus ! Ce ne sont que des opérations de façade couvrant les pieuvres de la finance. Il faut maintenant cesser ces comédies dont les seules victimes sont les peuples.
 
Ajoutons qu’au mépris de tout principe démocratique, de toute démocratie sociale, le gouvernement grec a décrété aujourd’hui par oukase les mesures antisociales  dictées par le FMI et quelques politiciens européens (mesures que nous avons révélées hier dans les colonnes de l’Humanité).

Cela constitue un véritable coup de force contre le peuple et la démocratie grecque, on impose contre la souveraineté populaire des mesures dramatiques qui font peser de graves menaces sur la démocratie et l’avenir même de la société grecque.
 
Et cette tragédie risque de se retourner contre l’idée européenne elle-même. Voilà pourquoi il est indispensable que les populations, les salariés, les organisations sociales et syndicales, les forces progressistes agissent pour obtenir une initiative politique européenne, de grande ampleur. Il est absolument nécessaire d’engager désormais des réformes structurelles progressistes de l’Union européenne.
 
1/ Un moratoire sur toutes les dettes des pays en difficulté est nécessaire. Durant ce moratoire, il convient de sortir des budgets toutes les dettes toxiques, qu’il s’agisse de celles des Etats ou des collectivités territoriales.
 
2/ Il faut prendre la décision politique de dépasser les règles absurdes des traités pour activer la Banque centrale européenne comme un outil de refinancement des dettes en lien avec les banques nationales à un taux d’intérêt inférieur à 1%.
 
3/ Il est nécessaire de créer un fonds européen de solidarité et d’entraide entre pays et pour des programmes de relance.
 
4/ Il est
nécessaire d’urgence d’inventer un mécanisme de taxation des transactions financières pour alimenter un tel fonds.
 
5/ Les plans d’austérité en cours ne sont qu’une fuite en avant qui aggrave encore la crise. Il faut au contraire, à l’échelle de l’Union européenne et pays par pays, élaborer avec les organisations syndicales et avec les collectivités territoriales des plans de relance interne seuls capables de commencer à juguler la crise.

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