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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 20:59
Passage de témoin

L’un est un héros de la Résistance, l’autre, un jeune homme engagé dans son temps. Raymond Aubrac, nonagénaire à la curiosité intacte, et Renaud Helfer-Aubrac, trentenaire attentif, parlent de l’engagement, de la politique, de la justice, du conflit israélo-palestinien, de la crise économique.

Raymond a vu la barbarie nazie, Renaud, les charniers du Kosovo. Raymond a aidé à la décolonisation du Vietnam, Renaud était en Afghanistan en 2001. Raymond a connu la ségrégation aux États-Unis, Renaud, l’ascension de Barack Obama. Leur conversation est traversée par des personnages, Hô Chi Minh et Massoud, de Gaulle et Sarkozy, et bien sûr Lucie.

Pourquoi les idéaux du Conseil national de la Résistance sont-ils remis en cause aujourd’hui ? Comment expliquer la montée d’une intolérance que l’on croyait dépassée depuis les années 30 ? La France n’a-t-elle pas honte d’oublier ses jeunes et d’expulser ses immigrés ? Autant de questions que se posent ces deux esprits inquiets, dans un tête-à-tête humaniste.

- Présentation de l'éditeur -

 

Passage de témoin
 
Biographie de l'auteur


Son petit-fils, Renaud Helfer-Aubrac, est conseiller au cabinet du maire de Paris, Bertrand Delanoë.
.



Né en 1914, Raymond Aubrac fut aux côtés de son épouse Lucie un des principaux acteurs de la Résistance, à la tête du mouvement Libération, le plus important de la zone Sud.



Benoît Hopquin, quarante-six ans, est grand reporter au Monde.

Chevalier de Saint-George, Jean-Baptiste Belley, Louis Delgrès,  François-Auguste Perrinon,  Edmond Albius, Blaise Diagne, Sidi Samaké,  Habib Benglia,  René Maran,  Félix Éboué,  Charles N’Tchorere, Addi Bâ, Maboulkede,  Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire.

Il a animé le dialogue entre Raymond Aubrac et son petit-fils, Renaud Helfer-Aubrac pour l'ouvrage Passage de témoin.


Détails sur le produit

  • Relié: 204 pages
  • Editeur : Calmann-Lévy (16 mars 2011)
  • Collection : Documents, Actualités, Société
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 270214201X
  • ISBN-13: 978-2702142011
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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 09:04

FAG

Collection :
TERRA

Parution : 28/10/2010
ISBN : 978-2-

914968-81-2
368 pages
14 x 20,5
22 euros


Femmes afghanes en guerre
 

Carol Mann

Le destin des femmes afghanes est au centre d’un certain discours politique depuis la destruction des Tours Jumelles à New York, le 11 septembre 2001 et l’invasion américaine de l’Afghanistan qui a suivi. Ultra-médiatisé , le sujet a cependant été très peu recherché par les sciences sociales. Cette étude critique, la première dans son genre, replace la vie des femmes afghanes dans leur contexte historique, social et ethnographique tout en tenant compte des changements tentés par divers gouvernements du début du XXème siècle jusqu’à aujourd’hui. Ce travail prend en compte les éléments de continuité et de transformations des femmes surtout rurales, des camps de réfugiés jusque dans la province afghane aujourd’hui et permet d’évaluer l’influence véritable des multiples agents sur place : état de guerre chronique, programmes d’aide, stéréotypes démocratiques importés de l’Occident, l’Iran, les brutales exigences de l’économie mondialisée. Et pourtant, les femmes subissent surtout la double influence de l’Islam politique et la tradition reconfigurée, ignorée tant par les chercheurs que les agences humanitaires. À elles de négocier une place au sein de ces multiples étaux, parfois au prix de leur propre existence. Ce travail est fondé sur une longue étude de terrain (de 201 à 2009) et d’un travail humanitaire avec des associations de femmes.

Carol Mann est historienne et de l’art et sociologue, spécialisée dans la problématique du genre et conflit armé dont elle a contribué à initier l’étude en France, à partir de ses propres travaux, dès 1993, en Bosnie durant le siège de Sarajevo. Chercheure associée au SOAS à Londres, elle a créé l’association ‘Femaid’ en 2000 qui travaille avec des femmes en Afghanistan rural ; auteure d’études, de romans, et de nombreux articles, son dernier ouvrage paru est Femmes dans la guerre (1914-1939), chez Pygmalion en 2010.
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 12:54

L’éternel singulier. Questions autour du handicap

Un ouvrage collectif (Le Bord de l’eau éditions, 2010)

 

Ce livre est la transcription de neuf conférences prononcées par différents auteurs lors de débats dans diverses villes de France. Chaque texte est précédé par le témoignage d’une personne concernée directement par la question du handicap : femme atteinte d’une sclérose en plaques, jeune homme atteint de malformation cardiaque, victime d’un AVC, mère d’adulte handicapé de 28 ans, femme amputée d’une jambe, jeune homme atteint de dyspraxie, homme de 42 ans avec une paralysie partielle du côté droit, homme de 42 ans atteint de la maladie des os de verre, un homme accidenté de la circulation, un médecin du travail. Ces témoignages permettent de subjectiver les difficultés, mais aussi les réussites, liées aux situations de handicap. A noter que toutes ces interventions sont réalisées avec l’appui d’ERDF, les personnes témoignant ici étant toutes salariées par cette entreprise. Comme c’est parfois le cas, lorsque l’on transcrit des conférences prononcées par des auteurs différents, la qualité des textes est très inégale : certains apportent des éléments d’analyse pertinents, notamment pour les lecteurs qui sont néophytes dans ce domaine, et d’autres sont plus anecdotiques. Quoiqu’il en soit le livre est globalement intéressant et je rendrai compte ici d’une partie des textes seulement - pour des raisons de place - ce qui n’implique pas forcément le manque d’intérêt des autres. Parmi les intervenants, différentes disciplines sont représentées : philosophie (Robert Misrahi, Marc Hunyadi, Guillaume Le Blanc), anthropologie (Éric Minnaërt, Françoise Héritier), sociologie (Philippe Liotard), économie (Benoît Heilbrun), médecine (Jean-Claude Ameisen), science politique (Joseph Maïla).

Selon Mark Hunyadi notre regard social est immédiatement normatif, il classe les individus et en attend des comportements spécifiques à la catégorisation. La stigmatisation des personnes en situation de handicap est l’exacerbation de ce mécanisme, les personnes étant rejetées du côté de l’anormalité, mais reste un mécanisme universel de l’interaction. L’auteur ne distingue pas différents types d’handicaps, mais les différents points de vue sous lesquels le handicap particulier peut être appréhendé : Je (la personne en situation d’handicap), Tu (interaction directe), Il (observateurs extérieurs : scientifiques, politiques). Je : la subjectivité absolue, l’expérience unique de la personne. Mais elle n’est pas immédiatement donnée, elle dépend du contexte affectif, social, matériel. Le point de vue est ultime, mais aussi relationnel : si dans son milieu il éprouve sa situation comme pathologique, alors il fait l’expérience de sa vie comme vie pathologique. Donc la perception que l’individu peut avoir de son vécu peut se modifier en fonction du contexte. Tu : c’est l’interaction directe avec d’autres personnes : regards, gestes, préjugés, étiquetages... qui contribue à la construction de l’image de soi. Regard d’autrui qui peut nier la liberté voire l’individu lui-même, le réifier. Il : on y trouve les chercheurs qui considèrent le handicap comme un objet scientifique et ceux qui ont une approche politique et sociale du handicap (science médicale, conditions juridiques et administratives...). On est très éloigné du vécu subjectif. Mark Hunyadi parle de véritable violence administrative, violence unilatérale de fatalité qui redouble le désarroi du handicap. D’où la nécessité de convertir le Il en Tu afin de modifier positivement le contexte causal de la personne en situation de handicap.

« Personnes en situation de handicap » : c’est pour l’auteur une expression heureuse, défendue par Julia Kristeva, qui est une conception environnementaliste du handicap, elle s’oppose à l’expression « handicapé » qui essentialise et « personne handicapée » qui ignore toute considération environnementale ou contextuelle. Cette expression permet de différencier la déficience (appréhendée par la médecine, par exemple) du handicap (inadéquation de cette déficience avec le contexte). De fait, il peut y avoir une action du Il sur chacun de ces aspects (la déficience par le biais de la médecine par exemple) et sur le contexte (administratif, économique...), ce qui transforme le vécu subjectif de la personne en situation de handicap. L’auteur cite Amartya Sen, selon lequel les personnes qui souffrent de handicaps sont à la fois les humains les plus démunis de capabilités (handicap de gain) et les personnes les plus négligées (handicap de conversion). Conclusion : il y a irréductibilité des points de vue (Je, Tu, Il). Pour élaborer un pluralisme de ces points de vue, il faut construire un Nous.

Selon Françoise Héritier il y a coexistence de 3 modes de pensée :
   Exigence de conformité à l’espèce, à la fois corporelle et psychique. Le « monstre » résulte de la volonté des dieux, ou d’une prolifération anarchique de la matière. Le prototype du monstre durant l’Antiquité était l’hermaphrodite. Par contre les anomalies résultant du vieillissement étaient mieux acceptées. Par la suite, la perfection corporelle et psychique va être exigée pour le roi, le prince (le roi ne saurait être infirme), le souverain doit être le meilleur de l’humanité. Ces exigences entraînent 2 conséquences : (1) la recherche des causes des anomalies, parfois vues comme une punition pour une faute, une sanction totalement imaginée, (mais qui reste encore sous-jacente aujourd’hui), parfois vues comme une agression (sorciers, esprits mauvais, étrangers) et enfin vues comme une composante trop faible de la personne, et (2) l’absence de compassion et d’empathie (en dehors du cercle familial), les personnes étant fuies et redoutées, délaissées (cf. La Cour des Miracles au moyen-âge, ou plus récemment les cirques, comme dans le film Freaks ou les foires, Elephant Man).
   Exigence de compassion. C’est l’exigence morale de compassion de la religion en Occident, mais où c’est plus son propre salut qui compte, que de venir en aide aux autres. Avec de plus la distinction entre handicap physique qui suscite la pitié et handicap mental qui provoque la crainte.
   Exigence d’égalité des droits. Chaque être humain jouit des même droits que ses semblables, et donc juridiquement et d’un point de vue éthique la prise en charge collective s’impose, comme on l’observe avec les lois contre les discriminations. Toutefois de nombreux problèmes éthiques subsistent, comme la compensation financière du handicap, le diagnostic prénatal (et la question de l’eugénisme).

Benoît Heilbrunn considère que la pensée managériale est dans l’impossibilité de penser le handicap. Il rappelle que le « handicapé », terme qu’il conteste car la personne est réduite à sa déficience, est dans la société française une personne invisible, exclue en raison de l’inaccessibilité de nombreux lieux. Cette mise à l’écart renvoie à l’idée d’écart par rapport à une norme, de l’incapacité à vivre une vie normale. Or dans la société démocratique la reconnaissance est indispensable à l’estime de soi, et cette reconnaissance repose sur la performance, sur le mérite. De même, le sentiment d’égalité conduit à apporter face au handicap une première réponse de compassion et de pitié, engendrant une spirale compassionnelle peu favorable à l’équité et engendrant de surcroît un danger de victimologie. Le discours managérial, au sein de l’entreprise, s’organise autour du contrat, de la performance, la compétence et la sanction. Or le handicap pose la question du découplage entre l’implication de la personne et la performance et donc celle de la contextualisation, nécessitant une redéfinition de la compétence qui ne soit pas strictement économique. Enfin la doxa managériale valorise la diversité, mais en même temps stigmatise la personne en situation d’handicap comme une source d’improductivité, et donc cherche à limiter les relations humaines à la ressemblance, et non à l’altérité.

Jean-Claude Ameisen cite Ricœur, et place la liberté au cœur de la solidarité. L’éthique consiste à se penser « soi-même comme un autre ». Il dénonce l’attitude qui consiste à considérer la personne dans son handicap, la percevant comme « moins » que les autres, d’enfermer les personnes dans une identité. Il rappelle la Convention internationale de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées qui demande à ce que l’on lutte contre les stigmatisations et les discriminations. Or, malgré la loi de 2005, il subsiste de nombreuses situations dramatiques (scolarisation, accessibilité, accès aux soins, isolement...). Il rappelle les 3 avis du Conseil National d’Éthique concernant certains retards en France : sur le nombre de personnes atteintes de troubles psychiatriques en prison laissées sans soins, sur la situation des personnes atteintes de surdité, sur les personnes atteintes d’autisme (notamment sur les enfants non scolarisés). Il dénonce de façon générale la misère des moyens mis à la disposition de l’école, en comparant à la situation d’autres pays comme l’Italie, ou la Suède, il met en avant le manque de volonté politique, notamment quant à la mise en place d’un accompagnement personnalisé, comme cela se pratique en Suède. Il réclame un véritable changement culturel dans les écoles, les entreprises, le monde politique... Il faut construire une société où la différence, quelle qu’elle soit, soit vue une source de richesse et non de discrimination et d’exclusion.

 Serge Bernard

 

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 12:31
 
Spiegelman, Art
  • Né le 15/02/1948 (USA)
  • Nom : Spiegelman
  • Prénom : Art
  • Scénariste Dessinateur

  Biographie

 

Fils de juifs polonais émigrés aux Etats-Unis, Art Spiegelman naît sur le chemin de l'exil le 15 février 1948 à Stockholm. Le destin de ses parents, rescapés d'Auschwitz, marquera profondément son oeuvre. Anja, sa mère, en dépression chronique, se donne la mort en 1968, année où le jeune Spiegelman passe un mois en institution psychiatrique.
Dès 1963, il "autopublie" (à 50 exemplaires) son propre magazine satirique, Blasé. En 1967, il écrit son premier essai sur l'esthétique des comics (Master Race: the Graphic Story as an Art Form). En 1972, un strip de 3 pages, intitulé Maus, paraît dans Funny Animals 1, et préfigure son oeuvre majeure. Les premiers strips de Spiegelman sont rassemblés, en 1977, par Belier Press, dans un recueil grand format: BREAKDOWNS, From Maus to Now. L'année suivante, il commence à travailler sur ce qui va devenir la version longue de Maus. Le premier chapitre de Maus, A Survivor's Tale sera publié dans le second numéro de la revue Raw (en 1982), fondée deux ans auparavant par Spiegelman et Françoise Mouly, sa femme. Raw publie les oeuvres d'artistes internationaux comme Gary Panter, Charles Burns, Joost Swarte ou Jacques Tardi.
Huit numéros paraîtront entre 1980 et 1986, puis, dans un format plus réduit, trois numéros entre 1989 et 1991.
Pantheon Books publie le premier volume de Maus en 1986, traduit en dix-huit langues, puis le second volume en 1991. L'année suivante, l'oeuvre devient la première bande dessinée à obtenir le prix Pulitzer, et connait un succès critique sans précédent.
Dans les années 90, Spiegelman collabore au magazine The New Yorker, et illustre notamment plusieurs couvertures à partir de 1993. La première de ces couvertures, en particulier, Valentine's Day (le 15 février 1993), cause un mini-scandale en montrant le baiser d'un juif hassidique et d'une femme noire.
En 1995, Spiegelman illustre The Wild Party, d'après un poème de Joseph Mancure March écrit en 1928. L'oeuvre est saluée, à son tour, comme une réalisation majeure. En 1997, HarperCollins édite Open Me...I'm a Dog!, un livre pour enfant réalisé par Spiegelman.
L'auteur travaille ensuite sur Crime Does Not Pay, un "Comics Opera" dont il écrit le livret et réalise les décors.
En 1998 est publié, en anglais et en allemand, le magnifique catalogue d'une exposition retraçant sa carrière: Comix, Essays, Graphics and Scraps: From Maus to Now to Maus to Now.
Illustrateur et conteur hors-pair, Art Spiegelman est l'un des rares hérauts d'une bande dessinée résolumment ouverte quoique introspective, expérimentale et sans compromis, mais universelle. La belle unanimité critique dont il bénéficie et le succès de Maus sont les gages de sa réussite.

Spiegelman a travaillé pour le New Yorker mais démissionna quelques mois après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Sa couverture pour le New Yorker après le 11 septembre a été acclamée...

Spiegelman est l'auteur de "A l'ombre des tours mortes", une BD traitant des événements tragiques du 11 septembre 2001.

 

BDGest.com

 

 

 

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 20:55
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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 19:41

Couverture[1]

 

 

 

" Denis Sassou Nguessou: discours et allocutions aux sommets internationaux".

 
Cet ouvrage est un recueil de discours que le chef de l'État, le Président de la République du Congo SEM Denis SASSOU NGUESSO a eu a prononcé dans les sommets internationaux depuis son arrivée au pouvoir.

 


Denis SASSOU NGUESSO est sans doute l’un des chefs d’Etats Africains à avoir mis un accent particulier sur les relations internationales. Cela s’explique non seulement par les différentes fonctions qu’il a occupées (Président de l’UDEAC, l’OUA, l’UA) et qu’il occupe toujours (Président de la CEMAC) mais aussi et surtout par l’intensité de ses interventions lors des sommets internationaux.

 


Ses actions répétées pour la lutte contre l’apartheid, pour l’instauration de la démocratie en Namibie et pour l’amélioration de la condition humaine en Afrique témoignent de cette volonté qui a toujours été sienne de contribuer au développement à l’épanouissement total de l’homme.


En concevant ce document, je n’avais qu’un seul but ; celui de mettre à la disposition des chercheurs, étudiants, enseignants, hommes politiques et politologues des textes aussi variés que divers qui montrent l’attachement de l’homme à la cause de l’humanité et à la préoccupation des humains et un outil de travail et de réflexion pour comprendre l’intensité de l’action diplomatique de Président SASSOU NGUESSO.

 

 

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 18:51

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le chapitre VI du livre I du Capital est la seule partie conservée de l’ultime manuscrit préparatoire à la rédaction de l’oeuvre maîtresse de Karl Marx.

Bien que ce texte n’ait pas été retenu dans la version parue en 1867 et qu’il soit encore sous divers rapports un brouillon, la richesse de la vue critique d’ensemble qu’il donne du mode de production capitaliste justifie les publications et traductions en nombreuses langues qui en ont été faites depuis sa première publication en 1933.

Cet ouvrage est une traduction réalisée dans le cadre de la Grande édition Marx-Engels (GEME), édité par les Éditions sociales, avec le soutien de la Fondation Gabriel Péri.

En vente chez tous les distributeurs. 284 pages, prix éditeur : 12€.
ISBN 978-2-353-67005-5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La collection « Histoire » aux Éditions sociales est dirigée par Serge Wolikow.

Ce livre, issu des travaux du Centre Georges Chevrier, UMR CNRS 5605, est édité avec le soutien de la Fondation Gabriel Péri.

Sous la direction de Xavier Vigna, Jean Vigreux, Serge Wolikow.

Avec les communications de :

Maurice Carrez, Vincent Chambarihac, Marie-Claude Chaput, Alexandre Courban, Stéphane Gacon, Thierry Hohi, Marie Jaisson, Ursula Langkau-Alex, Laure Machu,Judith Manya, Nicolas Météry, Frédéric Monier, René Mouriaux, Michel Pinault, Morgan Poggioli, Philippe Poirrier, Alain Ruscio, Valérie Tesnière, Gilles Vergnon, Eric Vial, Xavier Vigna, Jean Vigreux, Serge Wolikow.


Publications et travaux sur l’histoire du Front populaire ne manquent pas. L’inscription de l’événement dans la mémoire nationale en tant qu’épisode historique majeur est profonde et multiple. Et si le rapport entre cette histoire et cette mémoire a perdu de sa vivacité, on ne peut s’interdire, bien au contraire, de penser leur relation en cette occasion où la demande mémorielle ne pèse pas comme en d’autres temps sur l’offre historienne.

C’est ce que veut faire ce livre.

La référence à l’expérience y renvoie certes à la mémoire et à la visite récurrente de l’événement à la lumière des commémorations successives. Mais elle vise aussi l’importance de l’événement dans la trajectoire de ses acteurs : leur participation au Front populaire, de façon plus ou moins active, a façonné durablement leur politisation. Il a constitué un événement fondateur pour une génération de militants qui ont marqué le mouvement ouvrier et la gauche jusque dans les années 1970. C’est de ce point de vue que la dimension internationale du Front populaire apparaît comme un creuset, où exilés et émigrés participent d’une culture antifasciste qui devient la matrice d’un engagement politique durable prolongé dans les combats de la résistance et ceux de l’après-guerre. L’attention ici portée aux différentes dimensions du Front populaire, alliance politique, courant idéologique, mouvement social ou expérience gouvernementale est particulièrement fructueuse dans le cadre d’une réflexion attentive à la longue durée. S’il ne s’agit nullement de nier l’originalité du Front populaire comme événement, il est important cependant de l’inscrire dans l’histoire politique et sociale séculaire nationale et internationale, tant du point de vue de ses références idéologiques et institutionnelles que des pratiques politiques collectives et individuelles. En cela l’actualité du Front populaire garde tout son sens au moment où la gauche préoccupée de l’avenir revisite son histoire.

Ouvrage épuisé.

 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 21:48

20-10-2010-21-21-12.jpg

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 22:26
Les Grecs, les Arabes et nous. Enquête sur l’islamophobie savante

de Irène Rosier-Catach

Fayard : 23/09/2009 400 p ISBN : 9782213651385


Présentation de l'éditeur

La peur des Arabes et de l’islam est entrée dans la science. On règle à présent ses comptes avec l’Islam en se disant sans "dette" : "nous" serions donc supposés ne rien devoir, ou presque, au savoir arabo-musulman. L’Occident est chrétien, proclame-t-on, et aussi pur que possible.

 

Ce livre a plusieurs "affaires" récentes pour causes occasionnelles. Occasionnelles, parce que les auteurs, savants indignés par des contre-vérités trop massives ou trop symptomatiques, s’appuient sur ces dé-bats pour remettre à plat le dossier de la transmission arabe du savoir grec vers l’Occident médiéval. Occasionnelles, parce que les différentes contributions cherchent à cerner la spécificité d’un moment, le nôtre, où c’est aussi dans le savoir que les Arabes sont désormais devenus gênants.

 

Il est donc question ici des sciences et de la philosophie arabo-islamiques, des enjeux idéologiques liés à l’étude de la langue arabe, de ce que « latin » et « grec » veulent dire au Moyen Age et à la Renaissance, de la place du judaïsme et de Byzance dans la transmission des savoirs vers l’Europe occidentale, du nouveau catholicisme de Benoît XVI, de l’idée de « civilisation » chez les historiens après Braudel, des nouveaux modes de validation des savoirs à l’époque d’Internet, ou de la manière dont on enseigne aujourd’hui l’histoire de l’Islam dans les lycées et collèges. Il est question dans ce livre des métamorphoses de l’islamophobie. Pour en venir à une vue plus juste, y compris historiquement, de ce que nous sommes : des Grecs, bien sûr, mais des Arabes aussi, entre autres.

 

Philippe Büttgen est chargé de recherche au CNRS (Laboratoire d’études sur les monothéismes, Paris). Alain de Libera est directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études et professeur à l’université de Genève. Marwan Rashed est professeur à l’Ecole normale supérieure. Irène Rosier-Catach est directrice de recherche au CNRS (Laboratoire d’histoire des théories linguistiques, Paris) et directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études.

(liens sortants : merci de revenir)



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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:40
Conversations avec moi-même

 

 
Conversations avec moi-même
Nelson MANDELA

Traduit de l'anglais
par Maxime Berrée


512 pages

Format : 15 x 22 cm

reliure souple illustrée
 
Nelson Mandela, né en 1918, est l'un des phares dont la vocation fut d'éclairer la nuit des hommes de ce temps. Son destin aigu, douloureux, universel brillera de son suprême éclat lorsque, en 1994, après vingt-sept ans d'incarcération, il sera élu président de l'Afrique du Sud, et le premier Noir à occuper ce poste. Mais l'épopée ne restituait pas la voix de celui qui, dans les jours fastes ou difficiles, s'interrogeait sur la pérennité de sa lutte, les négociations avec le pouvoir blanc... ou sa tension artérielle ! Ces Conversations avec moi-même comblent ce vide et nous font entrer, à travers des documents totalement inédits, dans l'intimité du leader de l'A.N.C., du prisonnier célèbre, du chef d'Etat, du prix Nobel, mais aussi du fils, du mari, du père. Un livre capital.
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