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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 17:19

L’AFRIQUE JAMAIS À GENOUX !

 

Comme à une cérémonie macabre d’ogres

Ces répugnants hommes au visage sombre

Massacrent nos populations d’Afrique

Pour le vol de nos richesses et leur trafic.

 

Derrière leur masque de l’Otan

Tous d’un mensonge plat puants

Ils débarquent en faux libérateurs

Là où tout leur semble dictateur.

L’Afrique en a assez des prédateurs !

Ils sont la bande à "Franco" Nicolas

Ce nostalgique du temps de Caligula.

 

Ça joue aux majordomes dans nos cocottes

Abandonnant leurs femmelettes à leurs popotes.

Nicolas mange ainsi à toutes les sauces moisies

Mais se sert de ses propres plats fumants nazis.

 

Depuis la Hongrie à l’île de Gorée via Paris

Le connard tient à son cynique pari :

Dévaster tout, au nom de la démocratie

En évitant de bon gré nos pires dynasties :

C’est cela la physionomie de la francafrique

Celle du partage éhonté d’huile et de fric.

 

Ils ont des laquais africains. Des bénis oui-oui

Les inamovibles prégos ; de méchants ouistitis

On s’accommode mal d’une lugubre monotonie

Et ce, malheureusement, depuis tant de décennies.

 

Rien ne surprend guère avec Paulo de Billard

Ou au Tchad avec le Débile du désert d’Idrissa

Et là au Gabon où pestifère l’insipide Gombo !

Que dire de l’héritier foiré, le sumo du Togo

Ou encore, l’homme à la face fardée du Congo ?

 

La liste est longue de ces nuisibles échantillons

Qui tournent hélas en rond comme du tourbillon.

Ils sont tous la honte de l’Afrique des Samory

Eux qui vendent leurs peuples aux Chiens à vil prix.

 

Le rocher ne cède jamais, non jamais aux torrents

Et les braves triomphent toujours des impénitents.  

L’Afrique notre mère ne se mettra jamais à genoux

Tant que ses dignes fils pour elle, se battront debout.

 

Allemagne, le 29 Octobre 2011.

 

Ali Akondoh

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 21:45

TES DOULEURS, NOS DOULEURS

 

Pourquoi devrais-je rire

Si tu ne peux plus rire

Al Shebaab a banni ton sourire

 

Pourquoi devrais-je chanter

Si tu ne peux plus chanter

Le vent du désert a volé ta voix

 

Pourquoi devrais-je danser

Si tu ne peux plus danser

Le sable chaud a englouti tes pas

 

Somalie ! Ô Somalie !

Sur les pages de ton histoire

Et sur celle de l’Afrique de demain

Comment réécrire ton nom ?

Le miroir de ta vie se tache de sang

Le sang de tes fils fauchés par tes fils

 

Je pleure sans larmes ce qui t’arrive

Je pleure ces femmes  au regard vide

Je pleure ces hommes sans visage

Je pleure ces enfants au ventre creux

Abandonnés sur des champs sauvages.

Combien sont-ils encore à mourir

Sous le guet des charognards

Dans le désert et dans les buissons ?

 

Les dirigeants sont la honte de ce monde

Je les déteste pour leur indifférence

Je les déteste pour leur  égoïsme

Je les déteste pour leurs discours vides de sens

 

Ô Somalie !

Avec nous, tu ne seras jamais seule

Nous te redonnerons le sourire et le rêve

Nous serons l’écho de ceux qui n’ont plus de voix

Nous serons la voix de ta voix qui s’éteint

Avec toi Somalie, nous souffrirons ensemble

Car tes douleurs sont nos douleurs.

 

Brême, Allemagne

Ali Akondoh

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 21:36
ENSEMBLE, SAUVONS MUMIA
Collectif Unitaire National de Soutien à Mumia Abu-Jamal

rassemblant une centaine d’organisations et de collectivités publiques françaises

MEMBRE DE LA COALITION MONDIALE CONTRE LA PEINE DE MORT

43, boulevard de Magenta 75010 Paris - TEL : 01 53 38 99 99 - E MAIL : contact@mumiabujamal.com

http://www.mumiabujamal.com

 

 

Le timbre Mumia

BON DE COMMANDE

 

15€ les 10 timbres

25€ les 20 timbres

35€ les 30 timbres

 

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Aucune commande ne sera honorée pour moins de 10 timbres.

 

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 08:23

LES COMITES D'ENTREPRISES

 

Depuis quelques jours les attaques pleuvent contre les comités d'entreprises.

 

Un peu d'histoire est nécessaire pour se rappeler de la façon dont ils ont vu le jour.

Il faut savoir, qu'avant, c'était le charitable qui s'incarnait dans des formes caritatives puis vinrent des nouvelles formes d'aides avec le développement industriel du 19éme siècle et début du 20éme siècle. Nous y avons vu naitre le "familistère" de Godin: il suppose que l'action économique soit corriger et les effets néfastes du capitalisme soit amendés par le Travail, la solidarité, l'équité, la liberté, le devoir comme le propose ce patron réformiste.

Mais cette façon de faire est rejetée par le capitalisme le plus dur, celui des forges, et nous allons voir se développer, en particulier, le paternalisme d'Eugène Schneider au Creusot.

Celui-ci, pour empêcher la naissance du syndicalisme dans son entreprise, au Creusot, va développer ce que l'on appellera le paternalisme familial.

Il mettra en place des oeuvres sociales gérées par lui-même et ses cadres. Ainsi, dés la naissance et jusqu'à la mort, le patron apportait son concours à la vie de l'ouvrier et pour ainsi dire à la reproduction de la force de travail. L'on naissait dans le berceau payé par les Schneider, l'école leur appartenait, le centre d'apprentissage et les petits cadeaux aux méritants confortaient l'esprit de

maison et enfin l'on mourait et l'on finissait dans le cercueil payé par les maîtres du Creusot.

Au Creusot, tout le monde devait pointer à la messe le dimanche sinon il était marqué, plusieurs églises existaient et portaient le nom de "Saints" qui étaient aussi les prénoms des fils Schneider.

Tout cela visait à couper l'herbe sous le pied des syndicalistes qui voulaient du social et du revendicatif de manière collective avec un syndicat dans l'entreprise.

Ils furent l'objet de la vindicte patronale la plus violente avec nervis et jaunes et l'armée quand il le fallait pour mater les révoltés. 1936, fut un des premiers moments d'incursion d'une autre vie sociale et syndicale à l'entreprise.

Les délégués du personnel allaient changer les us et coutumes existants. Les revendications bien sûr, mais aussi l'accès à la culture, aux sports, la prévention et surtout la fin des dames patronnesses venant visiter les femmes ,les incitant à rester à la maison et à être de bonnes maitresses du foyer comme l'enseignaient les femmes des maitres des forges et autres patrons.

Venait aussi l'idée d'intervenir dans la marche de l'entreprise, mais l'exercice syndical, s'il était reconnu à l'extérieur de l'entreprise ne l'était pas en tant que tel à l'intérieur et il fallut attendre 1945 et 1968 pour qu'il en fut ainsi.

Je résume cela à grand traits pour en venir à ce que la libération de la France apporta.

Mais auparavant il y eut le pétainisme, ce pétainisme ambiant qui nous revient dans une forme de déconstruction actuellement. C'est fut un système de collaboration entre Pétain et les patrons français qui s'installa pendant l'occupation de la France avec la charte du travail, avec ces grands patrons français qui collaboraient allégrement avec les nazis pour faire marcher la production pour les forces occupantes, en particulier dans l'aéronautique, l'automobile avec Renault, Berliet pour les camions, la chimie pour les gaz et autres produits de guerre, tout ce monde là fut en quête d'intégration des travailleurs et ils créèrent les comités sociaux d’établissement : ces comités ditssociaux, ne pouvaient débattre que des questions sociales (de l'approvisionnement des pommes de terre par exemple par ces temps de disette) mais, en aucune façon, des questions économiques. Des employeurs qui n'étaient que les continuateurs, sous d'autres formes, d'un paternalisme lié à leur devise de la collaboration: "Travail, Famille, Patrie".

Mais la résistance s'exerçait dans les entreprises en opposition avec la constitution des comités populaires clandestins dans les usines. Comme le disait Bourderon historien: " Tous sont d'accord sur les objectifs, initialement modestes vu la déstructuration du mouvement ouvrier : retrouver des militants, les convaincre de s'investir dans l'objectif majeur qu'est la défense des revendications ouvrières, et par là s'affirmer « contre Vichy et, derrière Vichy, contre l'occupant », comme le dira plus tard Henri Jourdain, qui précise : « Nous insistons sur la nécessité de développer la production non militaire, afin de satisfaire les besoins pressants de la population française, et de ne pas alimenter la machine de guerre allemande. Cette démarche ouvrira la voie au sabotage de la production de guerre."

On peut dire que se furent les premières formes nouvelles pour dépasser le paternalisme d'avant guerre, l'intégration, et son dernier avatar: la collaboration.

Les comités d'entreprises survinrent donc à libération et font partie intégrante du programme du Conseil national de la Résistance.

Ils verront le jour en 1945 par une ordonnance du Général de Gaulle qui limite leur attribution aux questions sociales et culturelles mais surtout pas à l'intervention des salariés dans la marche de l'entreprise. De Gaulle a vu le danger, il ne veut aucunement que les travailleurs aient leur mot à dire dans le fonctionnement de l'entreprise.

Pourtant les choses ne se passeront pas ainsi, les travailleurs et la CGT, qui ont participé à la libération de la France, qui ont vu le patronat collaborer avec l'ennemi, veulent des nouveaux droits et ils vont imposer que toutes les activités sociales, sportives et culturelles soient financées par l'entreprise et non par l'employeur comme on dit à tort, en prenant un pourcentage sur la masse salariale.

Toutes ces évolutions se font par une loi de Croizat, alors ministre du travail et de la Sécurité sociale.

Celui-ci, rappelons-le, met en oeuvre les dispositions qui n’avaient pas été retenues par le gouvernement précédent : ramener à 50, et non 100, le nombre de salariés à partir duquel une entreprise aurait un comité d’entreprise, obligation de consulter le CE en matière de gestion et de marche de l’entreprise, communication des documents remis aux actionnaires, assistance d’un expert-comptable, 20 heures de délégation, etc. L’Assemblée vota la loi à l’unanimité le 16 mai 1946.

Les réactions patronales furent très vives. Voilà à quoi s'attaque maintenant le capital avec ce néo-vichysme de retour en ces années de crise.

La campagne qui vient de démarrer vise cela: démolir cette conquête de la libération comme celle en cours de la Sécurité sociale.

Reprenons encore Kessler, l'ex-vice président du Medef, assureur privé, qui déclarait en 2007 à l'intention de Sarkozy: Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie….

La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

Et dans ce programme du Conseil national de la Résistance il y a effectivement les comités d'entreprises.

L'attaque est menée dans ce cadre en faisant douter les travailleurs sur la gestion des comités d'entreprises par le syndicalisme qui serait celle de privilégiés.

Ce discours nous l'avons entendu en d'autres occasions pour démolir des droits à la retraite dans la fonction publique où encore pour les régimes spéciaux.

On met en avant tout et n'importe quoi et l'on additionne de chiffres en milliards d'euros détournés des CE dans les syndicats. Bande de faussaires!

Un seul exemple de la malhonnêteté de ces scribouillards, c'est l'intégration dans ces chiffres du coût des heures de délégation des élus qui sont de droit et dont certainement le patronat voudrait s'en défaire. Cela représente en salaires plusieurs milliards d'euros.

Ces sommes, consacrées à l'exercice syndical, ont été obtenus en 1936 par les délégués du personnel puis en 1945 avec les membres du comité d'entreprise et enfin avec le droit syndical en 1968 permettant l'exercice syndical sur le lieu de travail et pendant le temps de travail.

Voilà l'attaque qui se cache derrière des prétendus détournements.

Casser la représentation syndicale qui doit être rémunérée comme temps de travail. Ces aboyeurs, qui viennent tout droit de la niche patronale, de cette nichée héritière de ce paternalisme, de ce vichysme, n'ont bien sûr jamais calculé les sommes énormes dépensées par les patrons pour casser les luttes, pour déposer leurs larcins dans les niches fiscales de Suisse, payer des nervis contre le syndicalisme etc.

Leur but est bien de jeter le trouble, d'opposer les travailleurs entre eux, bref de diviser pour régner. Le but est évident: dans ces moments d'une crise du système, du jamais vu, pour faire accepter l'austérité et le recul social, les comités d'entreprises dont le rôle est important dans la lutte contre les fermetures, les licenciements, les délocalisations, doivent être mis hors d'état de nuire face aux politiques de rigueur décidées par l'Europe des profiteurs.

Les travailleurs ont toutes les raisons de défendre leurs lieux de représentation et les comités d'entreprises sont indispensables à la lutte contre les mesures édictées par l'Europe du Capital.

Nul doute que ceux-ci ne marcheront pas dans les attaques réactionnaires actuelles distillées par ceux qui veulent faire taire le syndicalisme.

Bernard LAMIRAND

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:57

 

  La révolution égyptienne oublie le droit du travail

par Laurène Fauconnier - 06 Décembre 2011

 

egypte

 

 

 

 

 

 

 

 

Au début de la révolution, de nombreuses voix se sont élevées en Egypte pour réclamer de meilleures conditions de travail, des créations d'emplois ouvertes à tous, des augmentations de salaires, une réduction de la pollution qui étouffe les zones industrielles.

 

Les travailleurs de Port Saïd, de Suez et d'ailleurs ont joué un rôle éminent dans le mouvement de protestation sociale. Leur grève massive pour hâter le départ d'Hosni Moubarak avait menacé d'enrayer l'économie égyptienne. Plus tard, sur la place Tahrir, à Alexandrie, dans le delta du Nil, alors que l'armée assurait la transition, les revendications sociales avaient pris le pas sur les mots d'ordre politiques. Les grévistes des banques, des medias, de la police, les fonctionnaires, les ouvriers manifestaient pour leurs salaires et leurs emplois.

 

Alors que les Egyptiens votent, ces revendications semblent avoir disparu du paysage, les grévistes n'ont pas réussi à transformer leurs revendications en objectif politique. Les partis politiques qui se présentent ne les ont pas relayées. De rares candidats indépendants ont tenté en vain de convaincre les principaux intéressés.

 

Le Financial Times du 30 novembre rapporte les propos d'un avocat militant de la cause des travailleurs. « Les partis islamistes font de vagues références à la justice sociale, mais rien de concret... Pour les frères musulmans, la justice sociale signifie charité, distribution de pain et de riz, or nous voulons instaurer le travail décent et une égalité des chances pour trouver des emplois honnêtes ».......

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:53
 

Crise : nos modèles sociaux ne pourront résister sans se renouveler

par Claude Emmanuel Triomphe - 13 Décembre 2011

 

 

Cet - couleur

Grèce, Espagne, Italie, Sarkozy, Merkel, Obama, G 20, triple A, démocratie, austérité : chaque semaine qui passe donne lieu à de nouveaux développements, de nouvelles annonces, de nouvelles incertitudes. La crise actuelle est pour les Européens comme pour les Américains au moins comparable à celle de 1929 et sans doute encore plus grave, tant les bouleversements à l'œuvre, ou à venir, sont profonds. Il y va aujourd'hui d'un certain mode de vie et de croissance. Il y va aussi de nos modèles sociaux européens, dans leurs diverses variantes. L'austérité annoncée un peu partout va-t-elle provoquer leur démantèlement ?

 

Revenons d'abord sur les caractéristiques du modèle social européen, qui nous est peu ou prou commun. Dans un tel modèle, la société s'oblige à des devoirs envers ses citoyens: accès à des biens de base (éducation, santé), garantie d'un minimum vital pour tous, protection contre certains risques (maladie, ...chômage, vieillesse), redistribution en faveur de certains groupes (familles, handicapés), droit à une activité rémunératrice, conditions de travail décentes et sécurité - même relative - de l'emploi. Ajoutons-y un droit du travail et des relations professionnelles qui déterminent les salaires et nombre de conditions d'emploi, etc.... : tous ces « acquis », issus de conquêtes ou de compromis sociaux ont par le passé contribué à réduire nombre d'inégalités, notamment de revenus. Par ailleurs, ce sont ces mêmes protections et cohésion sociales qui ont permis la croissance et donc la performance d'un certain type de capitalisme. Comme viennent de l'affirmer les principaux responsables syndicaux européens, "le social est le ciment de l'UE".


Pourtant du fait du chômage, de la démographie, d'un système financier qui capte une partie démesurée de la valeur, le système se grippe : son fonctionnement devient problématique, ses protections sont de moins en moins universelles et, par dessus tout, les inégalités se creusent à nouveau, parfois de manière considérable. Les gouvernements ont privilégié réduction de l'inflation et stabilité macroéconomique plutôt que plein emploi, les actifs sont moins enclins à prendre en charge les inactifs et le leitmotiv est à la valorisation du travail. Nous sommes entrés dans l'époque du donnant-donnant, le droit à des prestations étant lié à des devoirs envers la société. La mise sous condition des aides sociales ne cesse de monter : il faut occuper un emploi quelle qu'en soit la rémunération - on pense ici aux jobs à 1 € en Allemagne - et de nombreuses prestations reposent désormais sur des efforts de mobilité, là sur des conditions d'activité, de séjour, le tout couronné par le renforcement de la lutte contre les fraudes sociales. Enfin, et peut-être de ce fait, la crédibilité dans les vertus du système s'étiole aux deux bouts de la pyramide sociale : en haut par ceux qui peuvent s'en passer - tout en profitant largement, ça va de soi, en bas par ceux qui n'en bénéficient pas, plus, ou si peu. Le modèle social européen a-t-il donc un avenir ?........

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:50
ENSEMBLE, SAUVONS MUMIA
Collectif Unitaire National de Soutien à Mumia Abu-Jamal

rassemblant une centaine d’organisations et de collectivités publiques françaises

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http://www.mumiabujamal.com

 

 

 

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:44

MUMIA ABU-JAMAL a quitté le couloir de la mort de la prison SCI-GREENE de Waynesburg. Il a été transféré à la prison SCI-MAHANOY à Frackville 

 

(voir photo en fin de message). La ville de Frackville, située à 170 kms de Philadelphie, compte un peu plus de 4.000 habitants.

Qui aurait pu imaginer, il y a encore quelques semaines, que Mumia allait sortir de l'enfer du couloir de la mort. C'est aujourd'hui chose faite !
Le Directeur de la prison de Frackville, John Kerestes, a confirmé que Mumia Abu-Jamal était bien détenu à l'isolement dans "l'unité de contrôle" de son établissement "jusqu'à ce que l'on s'assure qu'il puisse rejoindre la population carcérale dans quelques jours".

En accord avec nos amis des organisations américaines, nous vous invitons à envoyer au plus vite une carte postale de votre région à Mumia avec le message suivant : 
" Après une première victoire, le combat contre le déni de justice et pour ta libération continue ! After an initial victory, the fight against denial of justice and for your continuous release ! "

C'est le moyen de faire savoir aux autorités américaines et à l'administration pénitentiaire que l'engagement international aux côtés de Mumia reste vigilant et déterminé. C'est aussi le témoignage de notre solidarité active qui ne cessera que lorsqu'il sera libre.
Merci de mettre votre carte postale sous enveloppe (*) et de l'affranchir avec de préférence deux timbres à l'effigie de Mumia ou un timbre à 0,89€ ...
Si vous ne disposez pas encore de timbres de La Poste avec le portrait de Mumia, passez au plus vite votre commande à l'aide du bulletin en pièce jointe. Pensez aussi à affranchir vos cartes de voeux avec ce timbre. Les bénéfices de sa vente permettent de financer sa défense et les initiatives de soutien.

(*) Nouvelle adresse de correspondance :
Mumia Abu-Jamal
#AM 8335
SCI Mahanoy
301 Morea Road
Frackville, PA 17932

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:41

 

A dix jours de Noël, la hotte du père Sarko déborde de nouveaux cadeaux pour les marchés financiers. Sans peur de nous gâcher les Fêtes, Fillon annonce un budget exceptionnel d'hyper austérité pour la rentrée 2012 afin de satisfaire les exigences du dernier sommet européen.

Ils n'ont tiré aucune leçon de la crise. Ils veulent au contraire poursuivre dans la même voie destructrice de l'hyper-financiarisation. Et l'Europe est devenue un instrument pour annihiler les prérogatives des Parlements nationaux et contourner la volonté des peuples pour faire prévaloir celle des marchés financiers.

Sur ce sujet, notons le consensus ambiant, même si le ton adopté pour la campagne varie. Populo démago pour Sarkozy, chrétien démocrate pour Bayrou ou faussement gaulliste pour Villepin, les trois sont des partisans farouches de cette logique. Marine Le Pen y va aussi de son plan d'austérité avec une sortie de l'euro qui frapperait de plein fouet les classes populaires tout en ne touchant pas à la libre circulation des capitaux.

Quant à François Hollande, sa proposition d'une renégociation européenne en cas de victoire est au minimum naïve. Pour obliger à la discussion, il faut un mandat clair du peuple français refusant le traité d'hyper austérité. Et pour mener demain une politique de gauche face à la finance, c'est aussi avec le traité de Lisbonne qu'il faut en finir puisque celui-ci lie les mains des gouvernements et menace tous nos acquis sociaux les uns après les autres. Hélas Hollande a déjà accepté de graves reculs sociaux cette semaine sur la retraite.

Pour le Front de Gauche, il est urgent sortir de la logique austéritaire de la construction européenne actuelle qui jette les peuples les uns contre les autres. Il faut sans tarder redéfinir les prérogatives de la BCE pour racheter la dette directement aux Etats et soutenir la création d'emplois pour enrayer la spirale de la récession.

Comme en écho à cette exigence, les salariés sont dans la rue par deux fois cette semaine : contre l'austérité d'abord puis pour défendre l'école. Nous sommes à leurs côtés ! Et pas seulement. Ces journées là comme toutes les occasions qui nous sont données, saisissons les pour débattre, faire le lien entre l'action et la perspective politique. Nous voulons que le Front de Gauche soit un instrument qui aide chacun à relever la tête, à reprendre courage, et à résister au rouleau compresseur de l'austérité.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 21:36
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