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Le blog de Martine valla
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KAP Gwadloup - Koudmen pour une agriculture paysanne en Guadeloupe [1]
C/° UPG - Ancienne Chambre d’agriculture – Destrellan
97 122 Baie Mahault.
Tel : 06 90 32 86 66
Dossier de presse
Opération : “Manjé an-nou an lékol an-nou”
2ème édition – 29 mai 2010
Kap Gwadloup
Ecole Richard Pierrot - Chateaubrun – Sainte Anne
Projet de l’association : KAP GWADLOUP (Koudmen pour une Agriculture Paysanne en Guadeloupe ).
L’association KAP GWADLOUP a été créée le 20 janvier 2008, à l’initiative de l’UPG (Union des Producteurs Agricoles de la Guadeloupe) et compte aujourd’hui 45 membres.
Cette association a pour but de relayer, par tout moyen jugé utile (financier, juridique, communication…), le Projet d’Agriculture Paysanne défendu par l’UPG (Union des Producteurs agricoles de Guadeloupe) et plus généralement de défendre la production du terroir guadeloupéen. Kap Gwadloup s’est donc engagée sur toutes les actions portant sur les axes suivants :
Préserver le foncier agricole de la Guadeloupe, afin d’éviter la disparition pure et simple de notre agriculture.
Permettre que nos
producteurs agricoles vivent de leur métier et soient de mieux en mieux formés notamment sur les fondamentaux d’une agriculture pour le pays Guadeloupe (Agriculture Paysanne intégrant des
systèmes de production en polyculture/élevage, système plus autonome, moins demandeurs en intrants et plus respectueux de l’environnement).
Permettre de nourrir en
qualité et en quantité la population avec nos productions locales et développer des actions permettant de se rapprocher de l’autosuffisance alimentaire.
Permettre aux
consommateurs guadeloupéens de tous âges de se réapproprier les productions du terroir Guadeloupéen.
Permettre à cette
population de moins consommer de produits importés et souvent raffinés qui sont dommageables pour sa santé.
Un des axes forts de notre programme d’action est la sensibilisation des enfants à la consommation de produits du terroir, en particulier par le biais des restaurants scolaires.
L’augmentation de la consommation des produits locaux dans ces restaurants se heurte à plusieurs difficultés, d’ordre économique et administratif, mais aussi des difficultés liées au manque d’intérêt des enfants pour certains produits de leur environnement naturel.
C’est sur ce dernier point que Kap Gwadloup se mobilise aujourd’hui avec la deuxième édition de l’opération : « Manjé an-nou an lékol an-nou » dont l’objectif principal est de sensibiliser les jeunes enfants guadeloupéens à la production agricole locale et à la consommation de produits du terroir en utilisant une approche originale : la découverte des saveurs grâce à la fabrication des plats avec l’aide d’un spécialiste reconnu en cuisine : M Emile Promeneur.
Les enfants de la classe de CM1/CM2, se rendront à la cuisine centrale de Sainte Anne où ils prépareront les menus avec le chef et son équipe pour l’ensemble de leur école. Les plats seront ensuite dégustés et une présentation des produits locaux utilisés dans les menus sera réalisée lors d’une animation à l’école, à partir des travaux effectués par les enfants et leur équipe pédagogique.
Parmi les produits utilisés, tous issus du terroir guadeloupéen : igname, patate, banane jaune, laitue ainsi que du poisson, de la viande de lapin, sans oublier la découverte des saveurs de différents fruits (papaye, citron, tomates, cythère, ananas, carambole, melon).
Cette opération comporte un deuxième volet : la visite d’une exploitation agricole de la région (polyculture-élevage). Cette visite sera réalisée le 17 juin 2010.
Partenaires :
Emile Promeneur – Enseignant en cuisine
Ecole de Château Brun –
Sainte Anne.
UPG (Union des
Producteurs Agricoles de la Guadeloupe)
Municipalité de Sainte
Anne
Caisse des écoles de
Sainte Anne
Caraïbes Melonniers
SYLAP (Syndicat des
Eleveurs de Lapins de Guadeloupe)
UMPG (Union des Marins
Pêcheurs de la Guadeloupe)
8h30 – 11h00 : Préparation des repas par les élèves à la cuisine centrale de Sainte Anne, à partir d’ingrédients offerts par les agriculteurs et les partenaires de l’opération.
12h00 – 13h30 : Dégustation des plats.
Menu :
Entrées :
Assortiment de salades du marché et sa vinaigrette gourmande
Salade de patate douce à
la morue.
Plat n°1 :
Sauté de lapereaux du terroir à la mangue.
Mousseline d’igname à
l’ail
Plat n°2 :
Filet de daurade rôti au thym frais
Gratin de papayes
vertes
Dessert :
Salade de fruits de saison à la Menthe fraîche
Membres de Kap Gwadloup à contacter :
Nathalie MINATCHY - Tel : 0690328666 – nathalie.minatchy@wanadoo.fr
Delile DIMAN-ANTENOR - Tel : 06 90 50 85 70 - delile.diman@wanadoo.fr
jeudi 20 mai 2010, par Frédéric Dayan
La réunion du sommet social le 10 mai et la publication par le gouvernement le 16 mai d’un document d’orientation sur la réforme des retraites ignorant l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales les confortent à faire du 27 mai une mobilisation d’ampleur afin que soit réellement donné la priorité à l’emploi, à l’amélioration des salaires et du pouvoir d’achat et à la garantie de l’avenir du système des retraites par répartition. Concernant les retraites, le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de cotisations et le report de l’âge légal de départ à la retraite. Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, reconnaissance de la pénibilité, harmonisation éventuelle entre le public et le privé…autant d’incertitudes et d’inquiétudes sur ses véritables intentions ! Le gouvernement maintient son calendrier et avance à marches forcées sans prendre le temps ni se donner les moyens d’un vrai débat. C’est inacceptable. Rien n’est joué, les organisations CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires UNSA appellent les salariés à se mobiliser massivement le 27 mai.
Le 20 mai 2010
Nous avons lu pour vous La question post-coloniale (Fayard, avril 2010, 440 pages, 24 euros). Un ouvrage très agréable à lire et très actuel, par le géographe Yves Lacoste, fondateur en 1976 de l'excellente revue Hérodote.
NB : cette revue, sans lien avec notre site Herodote.net, est à l'adresse : 33, rue Croulebarbe 75013 PARIS.
Si l'on devait distinguer le livre de l'année en Histoire, sans doute serait-ce celui-ci. Il aborde d'emblée un sujet d'une actualité brûlante en France et en Europe, le destin des immigrés et de leurs descendants, et l'éclaire à la lumière de l'Histoire des colonisations.
Son auteur est un immense géographe et son livre, écrit dans une langue limpide et claire, est accessible à tous les publics cultivés, ce qui ne gâte rien.
Constatant le malaise des «jeunes issus de l'immigration», l'auteur de La question post-coloniale l'attribue d'une part à leur méconnaissance de leur histoire familiale, d'autre part - et surtout - au malentendu entretenu par l'approche «postcoloniale» de la colonisation et de ses conséquences, dérivée des postcolonial studies américaines et inspirée des théories de la «déconstruction» de Jacques Derrida, Michel Foucault,...
Yves Lacoste reproche à cette approche, en vogue aujourd'hui dans les milieux intellectuels, de considérer la colonisation et l'esclavage comme le péché originel de l'Occident et des Occidentaux ! Ce point de vue «philosophique» ne tient pas la route face aux réalités historiques propres à chaque pays et chaque époque.
Yves Lacoste, né au Maroc il y a 80 ans, adhérent du parti communiste dans ses jeunes années, a très tôt ressenti le caractère injuste et éphémère de la colonisation. Mais il a aussi rapidement compris que celle-ci était le fruit d'histoires diverses, liées à des groupes restreints (aventuriers, commerçants, officiers de marine,...).
Il n'y a rien de commun par exemple entre les processus de conquête de l'Algérie et des Indes. Ces conquêtes et ce qui s'en est suivi furent le fait de petits groupes d'hommes.
Jamais il n'y eut d'ailleurs une volonté planifiée de colonisation et d'oppression, comme s'efforcent de nous en convaincre les tenants des études «postcoloniales», à la suite de Lénine et quelques autres penseurs.
Pour nous en convaincre, l'auteur expose dans une deuxième partie, de façon aussi précise que synthétique, la façon dont furent conduites les guerres d'indépendance. Aux jeunes Algériens de nos banlieues, qui n'osent demander pourquoi leurs parents ou grands-parents ont choisi la France, pays honni entre tous !, il rappelle que ceux-ci ont souvent fui leur pays natal en raison des conflits cruels entre les factions qui se disputent le pouvoir depuis l'indépendance...
Dans une troisième partie, Yves Lacoste brosse à grands traits les histoires des colonisations : contournement des côtes africaines à la recherche de l'or perdu du Soudan, soumission des Aztèques et des Incas et multiplication des mariages entre princesses amérindiennes et nobles castillans, immixtion des compagnies de commerce françaises et anglaises dans les luttes entre nababs indiens etc.
Ces textes remarquables par leur érudition et leur simplicité mettent en évidence la diversité des histoires... et l'absence évidente d'un quelconque deus ex machina (impérialisme, capitalisme ou quoi que ce soit d'autre).
La «question postcoloniale» soulevée par Yves Lacoste n'est pas seulement l'affaire d'intellectuels en chambre. Elle a des implications sur notre vie en société, en France et dans d'autres pays européens (Pays-Bas, Espagne, Angleterre, Belgique,...).
On le voit à travers les mouvements politiques et intellectuels qui soutiennent les revendications des «indigènes de la République» sous le prétexte que la France et les Français auraient une dette inextinguible à l'égard des descendants des anciens ressortissants des colonies !
Pour conclure sur une note amère, regrettons que les cercles intellectuels et médiatiques français soient assez crétins au printemps 2010, en pleine crise européenne, pour débattre à tort et à travers d'un essai sans intérêt sur Freud (mort en 1939 !) et laissent dans l'ombre le cri de colère et d'amour d'Yves Lacoste. Cri de colère à l'égard des «repentants», cri d'amour à l'égard de la France et de son Histoire. Notre Histoire.
Enlèvement de la Styliste Mame Faguèye au Togo : L’Etat du Sénégal prend le dossier en charge
Vendredi 21 Mai 2010
Politique
Pour l'UMP, la retraite à 60 ans c'est terminé !
Bernard Thibault l'a confirmé à la sortie de son entretien avec le ministre du Travail, mercredi soir : « Le gouvernement veut reculer l'âge légal de départ en retraite, faire disparaître les soixante ans, et il travaille à un allongement de la durée de cotisation. » « Je ne lui ai pas dit ça », a commenté, patelin, éric Woerth. Faible dénégation à l'examen du document adopté par les députés de l'UMP et du Nouveau Centre. « Ce rapport d'étape entend proposer des grands principes d'action structurants pour la réforme, ainsi que des pistes de réflexion », affirme le document rendu public hier. Or, la « piste de réflexion » essentielle proposée par ce rapport est formulée on ne peut plus clairement : il s'agit de « relever progressivement l'âge minimal de départ en retraite et (d')augmenter progressivement la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein ». En présentant à la presse le travail des députés de la majorité, Jean-François Copé a confirmé qu'il y avait « convergence » entre le gouvernement et les députés UMP-NC sur la question.
un document qui se garde
bien de livrer des détails
« S'il y a une telle convergence entre le gouvernement et nous, c'est que nous avons beaucoup parlé en amont. L'âge légal a été un vrai sujet de discussion, il ne faut pas se tromper. Il y a un certain nombre de gens qui étaient très réservés (pour le relever), aussi bien dans notre groupe qu'au sein de l'exécutif », a précisé le président du groupe UMP. Le document des députés de la majorité se garde bien de livrer des détails sur l'allongement de la durée de cotisation ou le niveau du report de l'âge de la retraite. Mais il souligne que « la France, avec un âge légal fixé à soixante ans, est devenue une exception en Europe ». Jean-François Copé confirme donc clairement ce qu'annonçait Bernard Thibault : « S'il n'y a pas une mobilisation suffisante très rapide dès le 27 mai, le gouvernement va écrire une loi qui prononcera la fin de la retraite à soixante ans. »
Le reste du document des députés majoritaires est à l'avenant : il confirme et précise les orientations gouvernementales. Ainsi, concernant la pénibilité, les élus de droite collent exactement aux exigences du Medef puisqu'il s'agit de « prendre en compte la pénibilité selon une approche préventive et individualisée dans le cadre de la santé au travail ». On ne reconnaîtra plus qu'un métier ou une carrière est d'un caractère pénible ou usant. C'est une commission médicale qui décidera, en fonction de son usure, qu'un salarié peut ou non prendre sa retraite avant l'heure.
De même, les députés de droite veulent « évaluer les règles de retraite spécifiques entre les salariés du secteur privé et ceux du secteur public, et aller plus loin dans l'harmonisation », au nom d'un prétendu « principe d'équité horizontale : « A cotisations égales, retraites égales. » Un « principe » emprunté en fait à l'officine ultraréactionnaire Sauvegarde des retraites, qui combat pour en finir avec la retraite des fonctionnaires. On peut parier que de la convention de l'UMP sur les retraites, prévue le 25 mai, sortiront exactement les mêmes propositions. Car Jean-François Copé l'assure, sur cette réforme, « il y aura bien un débat droite-gauche et dans la bataille politique qu'il nous faut engager avec l'opposition, la majorité sera très soudée. On ne peut pas se permettre de partir avec des pistes différentes de celles du gouvernement ».
Olivier Mayer
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