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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 18:23

DROITS DE L'HOMME

Répression de la contestation de l’existence du génocide arménien

Par Guy Fischer / 4 mai 2011

 

Monsieur le président, monsieur le garde de sceaux, mes chers collègues, il y a maintenant dix ans, notre assemblée reconnaissait enfin officiellement le génocide subi par le peuple arménien de 1915 à 1918.

Je me souviens avec émotion de ces instants. Ce fut le 7 novembre 2000 que notre assemblée, réunie – fait historique – autour d’une proposition de loi signée par l’ensemble des familles politiques qui la composent, mit un terme aux tourments de nos frères arméniens, victimes d’un pesant déni de quatre-vingt-cinq années.

Le parallèle a quelque chose de presque surréaliste : quatre-vingt-seize ans après les faits, nous sommes appelés à nous prononcer aujourd’hui sur la proposition de loi de Serge Lagauche et de trente de ses collègues socialistes visant à pénaliser la négation du génocide arménien.

Auteur moi-même, avec Hélène Luc, Robert Bret et la très grande majorité du groupe communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche, de plusieurs propositions de loi sur la reconnaissance de ce génocide comme sur la pénalisation de son négationnisme, j’ai toujours affirmé que le Parlement était resté au milieu du gué depuis la loi du 29 janvier 2001 reconnaissant officiellement le génocide du peuple arménien.

 

Je rappelle que la contribution des parlementaires communistes et apparentés a été constante : je peux le dire sans me montrer présomptueux. En effet, dès 1965, notre regretté collègue Guy Ducoloné déposait une proposition de loi à l’Assemblée nationale. Je pourrais ensuite citer mes collègues anciens sénateurs Hélène Luc et Robert Bret, sans oublier nos amis socialistes Jean-Paul Bret et Gilbert Chabroux.

Bien sûr, cette loi que nous avons votée avec enthousiasme a une portée symbolique évidente et considérable, mais elle n’a malheureusement aucune incidence juridique, aucune conséquence en matière de répression du négationnisme.

C’est pourquoi nous devons apporter une réponse pénale à la négation de ce génocide, et c’est l’objet de la présente proposition de loi que nous allons examiner et – je l’espère – adopter.

 

Dans le même esprit, mon groupe et moi-même avions déposé en 2005 une proposition de loi relative à l’incrimination pénale de la contestation publique des crimes contre l’humanité. Elle avait précisément pour objet de renforcer notre législation concernant la sanction de la contestation des génocides, en visant non seulement le génocide arménien de 1915, mais également les crimes contre l’humanité commis tout au long du XXe siècle, voire ceux qui pourraient malheureusement encore advenir.

Nous pensions et nous pensons toujours qu’une position consensuelle sur un texte de portée générale avait de meilleures chances d’aboutir.

 

Pourquoi un tel choix ? À l’époque, nous avions beaucoup travaillé, particulièrement à Marseille, avec de nombreuses organisations arméniennes dans le cadre d’un groupe de travail associant juristes et parlementaires afin de définir précisément les écueils à éviter, et auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, pour obtenir l’unanimité du Parlement.

Nous avions recensé trois attitudes à adopter : ne pas appréhender la question de la négation du génocide sous le seul angle de la loi Gayssot,…

 

M. Michel Mercier, garde des sceaux. Eh oui !

 

M. Guy Fischer. … lequel, reconnaissons-le, est réducteur puisque ce texte est relatif uniquement à la presse ; envisager un texte de portée universelle en vue d’obtenir un avis favorable du Conseil constitutionnel ; enfin, stratégiquement, ne pas prêter le flanc à la pression de la Turquie, que nous estimions devoir considérer comme n’étant pas globalement négationniste.

 

J’ai d’ailleurs déposé en mai 2010 cette même proposition de loi relative à l’incrimination pénale de la contestation publique des crimes contre l’humanité afin de débloquer la situation et de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvions.

L’essentiel pour nous ayant toujours été de contribuer, ensemble, au vote d’une loi qui condamne le négationnisme du génocide arménien, j’ai accueilli avec plaisir l’inscription à l’ordre du jour du Sénat de la proposition de loi de Serge Lagauche et de plusieurs de ses collègues.

 

Afin de renforcer leur position, j’ai déposé une nouvelle proposition de loi, qui reprend exactement les termes de la leur, mais je reconnais que la proposition de loi de 2005 était sans doute plus susceptible de faire l’unanimité, en ce qu’elle évitait notamment l’écueil d’une qualification de loi « mémorielle ».

Au point où nous en sommes aujourd’hui, dans le respect du travail de recherche des historiens et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, la représentation nationale a non seulement le droit, mais aussi le devoir de considérer que le négationnisme n’est pas un mode d’expression comme les autres : l’objectif est en effet alors de falsifier l’histoire pour effacer de la mémoire collective toute trace des génocides.

 

Aussi pouvons-nous légitimement compléter la portée de la reconnaissance officielle du génocide arménien en autorisant à son propos l’invocation du délit de négationnisme.

Oui, la négation du génocide arménien doit être sanctionnée par les mêmes peines que celles qui sont prévues pour la négation de la Shoah. La reconnaissance du génocide arménien et la condamnation pénale de sa contestation forment une même entité qu’il nous appartient de réunir enfin.

 

Une telle loi, si elle était adoptée, serait un progrès immense pour la cause arménienne, à laquelle je suis indéfectiblement attaché. Elle aurait le mérite d’envoyer un signal clair à tous les communautaristes qui cherchent à manipuler des femmes et des hommes sur la base d’idéologies racistes et négationnistes. En ce sens, elle constituerait un pas en avant non seulement pour la cause arménienne mais, plus largement, pour l’humanité tout entière.

 

De surcroît, la proposition de loi que nous examinons aujourd’hui ne tend ni à imposer une histoire d’État ni à stigmatiser la Turquie. Au contraire, elle vise à contribuer à la réconciliation entre les deux communautés, en rendant justice aux victimes du génocide arménien. De ce fait, nous nous prononçons en faveur d’un devoir de vérité et non de revanche. Seule cette préoccupation doit nous guider à l’heure actuelle.

Si la liberté d’expression doit être préservée, nous ne pouvons plus tolérer que, sur le sol de France, des groupuscules extrémistes, comme à Lyon en avril 2005, profanent par des graffitis et des slogans négationnistes le mémorial dédié au génocide des Arméniens de 1915 et à tous les génocides.

 

Certes, cette proposition de loi était perfectible et elle aurait gagné en légitimité grâce à un travail en intergroupes. Néanmoins, il serait pusillanime aujourd’hui de nous critiquer les uns les autres. L’important est que ce texte existe, qu’il nous soit présenté et qu’il emporte l’assentiment de la plus grande majorité possible de nos collègues de toutes les sensibilités politiques, capables de dépasser leurs différences. C’est ce que je vous exhorte à faire tout à l’heure, mes chers collègues.

 

Je pense sincèrement que cette proposition de loi est de nature à faire régresser le climat de haine et de tensions communautaires, les thèses et les propos niant une réalité historiquement avérée, celle du génocide subi par les Arméniens au début du XXe siècle.

Je voterai donc en conscience, comme le fera mon groupe, cette proposition de loi, et j’espère modestement avoir aidé à convaincre certains de nos collègues auxquels nous devons nous garder de reprocher leurs doutes.


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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 18:19
AFFAIRES SOCIALES
Avant d’être débattu et voté en séance publique, chaque projet ou proposition de loi est examiné par l’une des six commissions permanentes du Sénat : Lois, Finances, Affaires économiques, Affaires étrangères et Défense, Affaires culturelles, Affaires sociales. Classées par commissions, retrouvez ici les interventions générales, les motions de procédure et les explications de vote des sénateurs du groupe CRC-SPG.
 

LOGEMENT ET TRANSPORT

Expulsions locatives

Par Nicole Borvo Cohen-Seat / 4 mai 2011

 

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, le droit de propriété et le droit au logement sont, certes, deux droits constitutionnels, mais force est de constater que le Gouvernement a beaucoup plus œuvré en faveur du premier que du second.

Nous sommes loin du mythe élyséen d’une France de propriétaires. Le quotidien de bon nombre de nos concitoyens est plutôt celui des difficultés de logement, du surendettement, du chômage, de la précarité galopante, voire des expulsions locatives pour les plus fragiles.

En effet, comme en témoigne la récente enquête de l’INSEE, notre pays compte aujourd’hui huit millions de pauvres – essayez de ne pas l’oublier ! –, c’est-à-dire que 13 % de la population vit avec moins de 949 euros par mois, pour une personne seule, et 2 000 euros, pour un couple. Dans ces conditions, comment accéder à un logement ou simplement s’y maintenir ?

On a évoqué la région de l’Île-de-France en général. Pour ma part, je parlerai de Paris. Selon le collectif Jeudi noir, les loyers y ont augmenté de 50 % en douze ans. L’an dernier, les prix des logements neufs ont encore bondi de près de 6 % par rapport à 2009. Malgré la crise, la spéculation se porte bien ! Ces hausses se situent bien au-delà de l’augmentation du pouvoir d’achat et de l’inflation.

Votre réponse à la crise financière et sociale que traverse notre pays consiste en toujours plus d’austérité pour la grande majorité de nos concitoyens et toujours moins de solidarité nationale. Voilà la réalité !

Ainsi, depuis 2004, si le niveau de vie des plus modestes a stagné, celui des plus aisés a progressé sous l’effet de la hausse des revenus du patrimoine. C’est ce que l’INSEE appelle un accroissement des inégalités « par le haut », accroissement des inégalités bientôt renforcé par la suppression de l’ISF. Pour celui qui se voulait le Président du pouvoir d’achat, il s’agit là d’un échec manifeste. L’effort exceptionnel en faveur du logement, pourtant annoncé, se fait également toujours attendre.

La politique du Gouvernement ne respecte pas les droits fondamentaux, notamment le droit au logement, qu’il a pourtant fait reconnaître dans la loi DALO. Il ne respecte donc pas la loi qu’il a fait voter.

Ce renoncement à mener une politique du logement ambitieuse est d’ailleurs confirmé par le Conseil d’État, dans le cadre de son rapport de 2009 intitulé Droit au logement, droit du logement. Celui-ci déclare en substance : alors que de nombreux plans de rattrapage initiés par le Gouvernement et approuvés par le Parlement supposeraient une augmentation de l’effort budgétaire en faveur du logement, on a assisté de manière paradoxale à une débudgétisation croissante des dépenses de logement, à une baisse du pouvoir « solvabilisateur » des aides personnelles, à un recul des aides à la pierre et à un recours croissant à des aides fiscales dont l’effet n’est pas mesuré. Faisant face à de sérieuses difficultés budgétaires, l’État en est même venu à puiser dans les ressources du 1 % logement, au risque de diminuer l’effort collectif en faveur du logement.

Cela a le mérite d’être clair. Voilà le résultat de votre politique !

Je ne prendrai qu’un simple exemple : la contribution de l’État au financement du logement à Paris, prévue dans la convention signée avec la ville, est passée de 660 millions d’euros pour la période comprise entre 2005 et 2010 à 500 millions d’euros pour les six ans à venir. Voilà qui s’appelle une baisse !

Par ailleurs, le Gouvernement auquel vous appartenez, monsieur le secrétaire d’État, n’a pas souhaité donner quitus à la demande du maire de Paris d’encadrer les loyers à la relocation, au nom de la liberté du marché. Vous avez évoqué l’éventualité d’un encadrement des loyers des petites surfaces, mais nous n’avons pas vu le début du commencement d’une application concrète. (M. Alain Gournac s’exclame.)

Comment ignorer aujourd’hui les impasses de la marchandisation du logement ?

Depuis le milieu des années soixante-dix, le logement est considéré non plus comme un bien devant répondre à des besoins sociaux et humains, mais comme une marchandise. Cette politique s’est traduite par un glissement des aides de l’État en faveur de la construction de logements sociaux, qui atteignent moins de 500 millions d’euros cette année, vers un système de financement de la construction poussant à la spéculation par le biais des dispositifs Robien, Périssol ou Scellier. Et je ne compte pas les affres de la spéculation immobilière en zones tendues …

Dans ces conditions, comment respecter le fameux DALO si le nombre de logements construits ne permet pas de le garantir ? Vous être pris dans vos propres contradictions !

Vous avez également tout fait pour porter atteinte à la loi SRU en ne sanctionnant pas les maires qui la bafouent.

Là encore, je prendrai l’exemple de Paris. Les maires des VIIe et XVIe arrondissements, où la quantité de logements sociaux est proche de zéro, usent ainsi, en toute impunité, de moyens scandaleux pour s’opposer à tout programme de construction voté par la majorité du Conseil de Paris, quitte à engager des procédures judiciaires totalement indignes – elles devraient d’ailleurs être frappées d’illégalité – pour pouvoir empêcher, pendant trois ans, la construction du moindre logement social.

Ainsi, en dépit de la satisfaction ministérielle, que vous avez relayée tout à l’heure, monsieur Gournac, en vous gargarisant d’un bilan de plus de 131 000 logements sociaux construits, et ce alors même que seuls 71 000 logements sont sortis de terre, la crise du logement est à son paroxysme.

Il faut donc trouver des solutions.

S’il importe de renforcer les dotations budgétaires et de les réorienter sur les aides à la pierre, s’il convient, bien évidemment, d’agir sur les salaires et le pouvoir d’achat, je voudrais vous alerter une nouvelle fois sur une piste que le Gouvernement se refuse toujours à mettre en œuvre. Je veux parler de la réquisition de logements vides, solution à laquelle, selon une récente enquête, 74 % de nos concitoyens seraient favorables. Or, si cette réquisition est prévue dans plusieurs articles du code de la construction et de l’habitation, elle n’est pas utilisée par les préfets.

Je vous rappelle pourtant que la situation est grave, notamment à Paris : 119 467 personnes y ont fait une demande de logement social, 26 874 personnes y ont déposé un dossier de recours DALO et 12 500 ménages y attendent toujours une proposition en ayant été déclarés prioritaires par les commissions DALO.

Tout comme la Fondation Abbé Pierre, le DAL et Jeudi noir, nous demandons l’application immédiate de l’ordonnance de 1945. Il s’agit, en outre, d’un levier d’action majeur puisque, selon l’INSEE, on compte 1,8 million de logements vacants en France, dont 330 000 en Île-de-France et 122 000 à Paris. Voilà la réalité ! Il ne faut pas généraliser, avez-vous dit, mais reconnaissez que la situation est, par endroits, extrêmement tendue et difficile.

À nos yeux, la réquisition de logements vides devrait également concerner les bureaux. Actuellement, 4,5 millions de mètres carrés de bureaux sont vacants. Mieux vaudrait utiliser ces surfaces pour répondre à la crise du logement plutôt que pour obtenir un triple A. Telle est en effet la note attribuée selon le système de notation boursière aux entreprises dont 10 % au moins de leur patrimoine immobilier demeure vacant ; c’est aussi cela, la réalité !

Voilà une nouvelle preuve de la folie de l’ultralibéralisme !

La question de l’hébergement reste également problématique. Ainsi, au cours du mois de février 2011, le SAMU social a pris en charge près de 16 000 personnes logées à l’hôtel, pour une somme de 450 000 euros. Que d’argent dépensé de manière parfaitement inutile et qui pourrait être utilisé autrement !

Bien entendu, nos propositions ne s’arrêtent pas au contenu du texte que nous défendons aujourd’hui. Mais avouez tout de même que le fait de le voter permettrait au moins d’envoyer un signal : il n’y a pas que le droit à la propriété à préserver, car personne ne peut vivre sans un toit !


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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 10:56

Pétition

Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007 était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Depuis, des dizaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris dans un pays en guerre comme l’Afghanistan. Voulue par le chef de l’Etat, mise en œuvre par ses gouvernements successifs, le ministère de l’Intérieur aujourd’hui, et soutenue par l’UMP et ses alliés à l’Assemblée, cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela se sont ajoutés les effets désastreux du pseudo-débat sur l’identité nationale puis la chasse aux Roms.

Pour que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux, menace gravement le droit d’asile et ruine l’existence des personnes étrangères visées, nous appelons à une manifestation nationale et unitaire au mois de mai 2011, à la date anniversaire de la création du ministère de l’Immigration qui perdure aujourd’hui sous une autre forme.

Nous exigeons sa suppression, l’arrêt immédiat de cette politique et la régularisation des sans-papiers.

 

Appel pour une mobilisation nationale et unitaire contre le racisme, la politique d’immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers !

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 09:24
La Sixième Université de SLR aura lieu à LYON (Villeurbanne) du 3 au 5 juin prochains.

À moins d’un an de la prochaine élection présidentielle et des prochaines
législatives, l’Université de SLR se veut un lieu d’alertes, de débats
et de réflexion sur l’avenir de la recherche et de l’enseignement
supérieur en France. Ce sera l’occasion, par la réunion de chercheurs et de
citoyens, de faire le point, de confronter les analyses sur les conséquences
des réformes et d’élaborer des propositions alternatives dans la
perspective d’un changement politique majeur en 2012.

/!\ L'inscription est gratuite, mais… Afin de faciliter l’accueil pour les
organisateurs, merci de vous pré-inscrire sur le site web (même si cela reste
facultatif), vous y trouverez aussi le programme et d'autres informations :
http://sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3477
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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 20:02

Théâtre Libre

SAINT ETIENNE,
Le 05 mai 2011



La Résistance, mythe et réalité, réalités et mémoires 
« La Résistance, mythe & réalité, réalités & mémoires »

Le vendredi 13 mai à 20h15

Avec Jean-Michel STEINER, professeur d'histoire et Béatrice MOULIN, comédienne, pour les chants et poèmes.
Un débat avec le public clôturera cette soirée.

Prix des places : 12 euros - réduit 8 euros 



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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:46

Coopération
Du FORT DE BREENDONK
du MUSEE JUIF DE LA DEPORTATION ET DE LA RESISTANCE DE MALINES
de la MUNICIPALITE DE BOORTMEERBEEK

 

mayran-belgique.jpg

Les œuvres resteront exposées à la mairie de Boortmeerbeek et au fort de Breendonk du 15 mai au 4 Septembre 2011

 



Francine MAYRAN, artiste et psychiatre, a réussi a peindre la souffrance des victimes de génocides. Grâce à ses peintures, elle veut surtout mettre l'accent sur l'indifférence qui a mené à la destruction de millions de victimes innocentes lors d'une des périodes les plus sombres de notre histoire européenne. Son travail est une volonté de transmission par des peintures, ses réflexions et ses poèmes à la mémoire de la Shoah, pour éveiller les consciences face à d'autres génocides.

  

Son PARCOURS EUROPEEN D'EXPOSITIONS se poursuit depuis 2008 (Camp du Struthof, Centre mondial de la Paix à Verdun, Centre culturel Franco-Allemand à Karlsruhe, Manifestations de mémoire pour les victimes tsiganes, Mémorial du Camp de Royallieu à Compiègne...)

A noter que l'exposition de COMPIEGNE est prolongée jusqu'en septembre 2011



A BOORTMEERBEEK 10H30, à la gare: Commémoration du XXème Convoi
                                                11H30-11H45:Ouverture de l'exposition, salle de la mairie
               &nb sp;                                12H30 : Réception, salle Movri

A 17 H au FORT DE BREENDONK (Brandstraat 57- B2830 WILLEBROEK) : Vernissage de la grande exposition dédiée à M. Serge Smulevic et à M. Paul G.M. Lévy

 

mayran-belgique2.jpg

 

Je me tiens à votre disposition pour toute autre information, bien cordialement

Francine MAYRAN

0033 3 88 35 20 20 / 0033 6 35 13 02 40

Site de l'artiste: www.fmayran.com

Lien au dossier presse des expositions  http://fmayran.com/uploads/DOSSIERPRESSE-PEINDRE-LA-MEMOIRE.pdf


 

Portraits de survivants et victimes belges, réalisés pour honorer la mémoire et éviter l'oubli "qui serait une deuxième mort".

 

mayran-belgique3.jpg

 

mayran-belgique4.jpg
Différences. La revue

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:39

 - le 2 Mai 2011

 

Grève des salariés des Courriers d’Ile de France pour les Salaires (communiqué de la CGT 93)

 

 

Depuis très tôt ce matin, dès minuit, les salariés des dépôts de CIF KEOLIS de Tremblay-en-France et de Goussainville sont en grève pour une revalorisation des salaires, et sur les questions des conditions de travail, des libertés syndicales et pour l’existence d’un véritable dialogue social.

Ce mouvement est suivi par plus de 90% des salariés sur le site de Tremblay-en-France et plus de 85% sur celui de Goussainville !

Les principales revendications sont les suivantes :

  • Augmentation du salaire de base de 10% pour toutes les catégories.
  •  Indemnité de transport domicile/travail/domicile de 120€ net par mois.
  •  Prise en charge mutuelle : part patronale de 80%.
  •  Prime non accident : 300€ net tous les semestres.
  • Calcul du 13eme. mois sur la base du brut annuel.
  • Garantie variable : 10€/jour pour l’ensemble des salariés sans discrimination.
  • Concernant les conditions de travail il est aussi revendiqué une prime de pénibilité et de risque professionnel de 80€ net par mois pour les conducteurs receveurs, les médiateurs contrôleurs opérant sur des lignes identifiées par le STIF comme des lignes sensibles et traversant des "quartiers difficiles".

Les salariés déterminés à se faire entendre !

La direction de la CIF qui réitère une fâcheuse habitude de totale surdité face aux légitimes revendications des salariés, prend la responsabilité du risque d’un conflit s’installant dans la durée. L’UD CGT 93, l’UL CGT de Paris Nord 2, le syndicat CGT de la CIF invitent la direction à changer radicalement d’attitude et à ouvrir rapidement de véritables négociations !

 

Communiqué de la CGT 93

Bobigny, le 2 mai 2011

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:28

 

Société - le 5 Mai 2011

 

Une centaine de migrants tunisiens en garde à vue

 

 

La chasse aux migrants tunisiens de Lampedusa suit son cours à Paris. Après l'évacuation par la force de l'immeuble avenue Simon Bolivar (XIXe) où ils avaient trouvé refuge, mercredi, une centaine d'entre-eux, sur les 128 interpellées, ont été placés en garde à vue pour infraction à la législation sur le séjour.

 

"L'étude de la situation administrative d'une partie des interpellés est toujours en cours", a indiqué la préfecture de police de Paris, une source policière assurant qu'une cinquantaine de dossiers avait déjà été traités jeudi à la mi-journée. Sur la centaine de personnes en garde à vue, près de 25 ont été placées en rétention administrative, a-t-on précisé de même source, une dizaine faisant l'objet d'une mesure de réadmission en Italie prochainement. Près de 25 autres personnes ont fait elles l'objet "d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière (APRF)", a assuré cette source.

 

Une personne frappée d'un APRF est remise en liberté et dispose de sept jours pour quitter le territoire: à défaut, elle est de nouveau arrêtée, placée alors en rétention et expulsée dans son pays d'origine. Si elle dispose d'un titre de séjour Schengen délivré par l'Italie, elle est aussi placée en rétention, dans le cadre d'une "mesure de réadmission" vers ce pays.

 

Par ailleurs, six personnes, pour la plupart tunisiennes, interpellées dans d'autres opérations menées dans la capitale et en proche banlieue devaient être réadmises en Italie jeudi après-midi, et probablement une dizaine vendredi matin, selon la même source. Depuis le milieu de la semaine dernière et "le début des opérations" dans ce périmètre, une quinzaine de personnes ont été réadmises en Italie, a précisé la source policière.

 

Mercredi, la police a procédé à l'évacuation en force d'un immeuble insalubre appartenant à la ville de Paris, occupée depuis lundi par des migrants tunisiens, pour la plupart arrivés récemment d'Italie et qui dormaient depuis plusieurs jours dans des parcs de la ville. Jeudi noir précise dans un communiqué que, "demander à la préfecture d'expulser les migrants de l'immeuble, c'était "livrer sur un plateau" 120 migrants à la police de Sarkozy et de Guéant".

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:24
la mobilisation contraint le gouvernement à des révisions

jeudi 5 mai 2011, par Frédéric Dayan

 

Le Ministre de la Justice a reçu ce mercredi 4 mai 2011 les syndicats pénitentiaires suite à la mobilisation en novembre 2010. Il s’était engagé, face à l’entente syndicale à l’initiative de ce mouvement (CFDT, CGT, FO, SNEPAP), à réévaluer la première étude de la carte pénitentiaire sur les fermetures programmées de certains établissements afin de reconsidérer les décisions prises par le précédent Ministre de la Justice. Le 4 mai, il a donc rendu ses arbitrages.

 

Fermetures sans réouvertures annoncées le 27 juillet 2010 (23 établissements)
Agen, Aurillac, Béthune, Caen, Cahors, Chalons en Champagne, Chartres, Compiègne, Digne, Ecrouves, Ensisheim, Fontenay le Comte, Guéret, Lure, Montluçon, Nevers, Niort, Privas, Rochefort, Saint Malo, Saintes, Sarreguemines, Vannes.

Annonces du 4 mai 2011. Seront maintenus ouverts (15 établissements)
Aurillac, Chalons en Champagne, Digne, Ecrouves, Guéret, Limoges, Lure, Montluçon, Nevers, Niort, Pau, Privas, Saint Malo, Saint Martin de Ré, Vannes.

 

 

La CGT pénitentiaire s’est déclarée "satisfaite que le ministre ait accepté de revoir à la baisse le nombre de fermetures de petites prisons et donc enfin reconnu l’utilité de maintenir des prisons à taille humaine dans les départements."Elle"félicite les personnels qui se sont mobilisés, sans relâche et sous différentes formes pour le maintien de leur site ou pour une reconstruction à proximité d’une prison neuve à taille humaine à la place des "usines carcérales de 700 ou 800 places". Elle se félicite "du travail en commun de l’entente syndicale."

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:22
Publié le mardi 3 mai 2011
La CGT refuse la culpabisation des chômeurs


 

S’exprimant dans le Figaro, le ministre du Travail a indiqué son intention de faire passer le taux de chômage sous la barre des 9% en métropole avant la fin de l’année en faisant appliquer la loi sur les offres raisonnables d’emploi pour contraindre les chômeurs à accepter une offre.

 
Il a précisé que chaque année 200.000 à 250.000 offres d’emploi n’étaient pas pourvues, affirmant "avoir vu" des postes à 1.500 euros net par mois et même 2.100 euros n’attirer aucun candidat. _ "L’objectif du ministre n’est pas de diminuer le chômage de masse, mais seulement de diminuer la statistique du chômage de catégorie A", les demandeurs d’emploi sans aucune activité, affirme Maurad Rabhi, dirigeant de la CGT. "Il s’agit de contraindre les chômeurs à accepter n’importe quelle offre d’emploi, même de quelques jours, voire de quelques heures, sous peine de se faire couper les vivres. (...) En pointant une épée de Damoclès sur les chômeurs de longue durée (+ de 12 mois au chômage) et en exerçant sur eux une pression psychologique et financière à travers leurs allocations s’ils n’acceptent pas un emploi, le ministre veut contraindre des centaines de milliers de personnes à accepter des emplois déqualifiés, dévalorisés et très peu rémunérés", poursuit-il.
"Le ministre du Travail est tout simplement en train d’accroître la précarité et le sous-emploi", conclut-il.


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