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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 14:11

L'autonomie du peuple Triqui continue d'avancer "... nous vous demandons de ne pas abandonner vos efforts et votre solidarité, votre présence est imprescriptible pour éviter la barbarie.... nous vous appelons tous et toutes à ne pas rêver mais à une chose plus simple : nous vous appelons à vous réveiller." (Déclaration de la municipalité
autonome de San Juan de Copala)
 
Le 27 avril dernier, la "caravane humanitaire internationale pour la paix" en route vers la municipalité de San Juan de Copala (Etat de Oaxaca) au Mexique était violemment attaqué par un groupe de paramilitaires : l’UBISORT (Union du Bien-être Social dans
la Région Triqui). L’agression provoqua 2 morts, la mexicaine Alberta Beatriz Cariño (35 ans) de l’Association Civile CACTUS (Centre de Soutien Communautaire Travaillant Unis) et le finlandais Jyri Antero Jaakkola (25 ans), ainsi que plusieurs blessés parmi lesquels des membres de l'organisation VOCAL (Voix Oaxaqueniennes pour la Construction de
l’Autonomie et la liberté) et 2 journalistes indépendants de "Contralinea".
 
Les autorités mexicaines ne paraissent pas très préoccupées par ces assassinats et agressions, pas plus par l’impossibilité pour la police estatale d’entrer sur le territoire pendant un certain temps apres les événements du fait du refus de l'UBISORT qui semble le "maître" du territoire. Le gouverneur de l’Etat de Oaxaca, Ulises Ruiz Ortiz, n’a pas ouvert d’enquête à proprement parlé et s’est contenté de déclarations
pathétiques dont il a le secret : «C’est incompréhensible qu’un international puisse se balader dans cette zone, nous allons réviser ses papiers... il faudrait encourager l'expulsion d'étrangers qui apportent des problèmes» ; «Il n'entre pas de policiers (fédéraux, de l'état ou municipaux) dans la zone du fait de son haut degré de conflit»,
légitimisant ainsi la présence des militaires et paramilitaires dans cette région du Nord Ouest de l'Etat. Le gouvernement fédéral n'est pas plus déterminé pour apaiser le conflit et assurer le bien-être des habitant-es mais le Procureur Général de la République et le Ministère Public Fédéral ont néanmoins ouvert une enquête le 01 mai pour les délits d'homicides et lésions ainsi que la détention illégale d'armes à feu et explosifs.
 
L’ OACNUDH (Bureau des Droits humains de l'ONU) semble encore la plus préoccupée par le cas de Copala ayant dénoncé auprès du président de la république mexicaine, Felipe Calderon, l’impossibilité de travailler et de circuler librement pour les observateurs de droits humains et l’ impunité présente dans le pays. Elle a lancé un appel pour que se réalise une "enquête impartiale, expéditive et effective des faits pour un procès et une sanction des personnes responsables". Elle appelle aussi "les autorités à prendre les mesures pour diminuer (hic!) la violence dans la zone triqui et assurer le
respect des droits des peuples et communautés indigènes" comme celui du droit à l'autodétermination reconnu dans la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Indigènes. La Cour Interaméricaine a quant-à elle aussi ouvert un dossier sur San Juan de Copala.
 
Les agressions s'enchaînent Cette attaque de fin avril n’était pas malheureusement isolée et singulière car les agressions, comme pressentis par les habitant-es de la
municipalité, se sont poursuivies depuis 1 mois. Le 14
mai, Margarita Lopez Martinez et Susana Martinez ont été séquestrées et menacées pendant 2h ; le jour suivant, 12 habitant-es de Copala avec parmi eux des enfants de 1 à 4 ans,ont été séquestrés pendant une nuit où ils et elles furent frappé-es, menacé-es et privé-es de tous les vivres et biens qu'ils apportaient dans leurs communautés. Le 20 mai, un des principaux "leader" et acteur de cette commune indépendante, Timoteo Alejandro Ramírez (44
ans), et son épouse Cleriberta Castro (35 ans) furent assassinés.
 
Il semble important d’informer que la recrudescence des agressions contre les communautes de San Juan de Copala se fait sentir depuis octobre 2009 avec une intensification de la violence armée dans la zone et la mise en place d'un blocus de la part des paramilitaires de l'UBISORT. L'UBISORT est un groupe armé d'habitant-es de Copala qui est opposé au municipalite autonome et qui est instrumentalisé et financé par le PRI (Parti Révolutionnaire Institutionnel), parti au pouvoir à Oaxaca. De
multiples brutalités, menaces et affaires mortuaires (21 assassinats de novembre à mai) sont à relever depuis 7 mois comme les 12 personnes de la municipalite de San Miguel de Copala (région Basse Triqui) tuées fin janvier de cette année car “elles ne voulaient pas soutenir l’UBISORT” selon Victor Castillo, habitant de Copala.
 
La zone, en plus des agressions perpétuelles subies, s’est vu coupée des nécessités de base comme les alimentations en eau, électricité, télephone et en partie des vivres ainsi que l’accès à l’éducation et la santé, vu le blocus agencé depuis plusieurs mois. Il est de plus en plus difficile pour les habitant-es de la zone de pouvoir entrer et sortir de chez eux sans risquer de mettre en danger leur vie.
 
C’est une véritable guerre de contrôle du territoire, entamé depuis les années 70, qui s’est intensifié ces derniers temps avec une nouvelle (para)militarisation de la zone en vue de démanteler la municipalité autonome de San Juan de Copala (32 communautés), autodéterminée par le MULTI (Mouvement d'Unificatin et de Lutte Triqui Indépendant) et des habitant-es le 01 janvier 2007. “Notre autonomie se développe sur nos formes propres d'us et coutumes et notre propre politique, sans partis et sans religion autoritaire. L'autonomie c'est sauver notre propre culture, notre langue, nos vêtements traditionnels. Pour nous, l'autonomie est simplement être comme nous sommes, cheminer comme nous cheminons, avec notre manière d'être”. (Conseil autonome de San Juan Copala)
Cet autogouvernement, sur des bases d’organisations communautaires indigènes (assemblée basée sur le consensus, travail collectif, radio autogérée...), se développe via ses propres ressources indépendamment de l'Etat. Il met en place une forme politique toute autre que celles de partis “conventionnels” et est en ce sens un danger de déstabilisation politique pour le gouvernement.
 
Nouvelle caravane
Dans ce climat des plus réjouissants et pacifique, est convoqué par les habitant-es de Copala une seconde caravane d'observation et de solidarité - la "Caravane Bety Cariño et Jyri Jaakkola"- qui partira le 7 juin depuis la ville de Mexico pour arriver le 08 à San Juan de Copala. Elle a pour objectifs d'acheminer de la nourriture aux habitant-es, ainsi que de rompre le cercle paramilitaire de l'Etat et exiger le démantèlement des groupes paramilitaires dans la région ; poser les bases pour construire la paix et la justice que les peuples Triqui nécessitent ; fortifier le processus de l'autonomie et de démocratie communautaire ; et dénoncer envers la société civile nationale et internationale la situation de violence et de siege qui se vit dans la municipalite autonome.
 
Alejandro Encinas Rodríguez, député mexicain, a assuré qu'il accompagnerait la caravane avec son groupe parlementaire du PRD (Parti Révolutionnaire Démocratique) et servirait de bouclier humain si besoin, alors que Evencio Nicolas Martinez Ramirez, le secrétaire du gouvernement de Oaxaca, a déclaré par voie de presse“ qu’il n y aucune condition propice pour qu’arrive cette nouvelle caravane, et donc que les intégrants
prennent le risque de mise en danger de leur sécurité”.
 
 
Agir et Ian
 
 
Pour se solidariser depuis l'outre-Mexique
- libertadparacopala@gmail.com

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 13:55
Génocide des Tutsi, Reconnaissance, Justice, Reconstruction

     

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 12:01

PARIS, 7 juin 2010 (AFP) - Engagé et engageant : "Les mains en l'air", dernier film du réalisateur français Romain Goupil qui sort mercredi dans les salles, parle de l'angoisse d'être expulsé quand on est sans papiers mais à travers le regard d'enfants, prêts à tout pour sauver leurs copains menacés.
   Le film a été présenté au dernier festival de Cannes à quelque 400  élèves de la région, qui l'ont accueilli avec enthousiasme, séduits par le "serment grave" qui soude les petits héros du film, réunis dans un "Club des cinq" version cour de récréation 2010, avec tous les ressorts de la générosité enfantine, face à des adultes qu'ils ont toutes les raisons de ne pas croire.
   Comme dans un conte sur toile de fond réaliste, le ton est en apparence léger. Il y a les bons et les méchants. Les dialogues sont authentiques et appartiennent au vocabulaire des enfants, tout comme leur vérité. Les adultes restent en arrière-plan.
   "Les mains en l'air" s'ouvre sur Milana, une femme âgée, en 2067, qui se remémore son année de CM2 en 2009 : sa bande de copains complote pour la cacher, elle, petite Tchétchène menacée d'expulsion, après le départ de Youssef, un autre petit copain qui lui vient d'être expulsé.
   "Je ne sais plus qui était président de la République", dit-elle, une phrase qui résonne d'autant plus que Cendrine, la mère de Blaise et d'Alice, qui héberge Milana, est incarnée par Valeria Bruni-Tedeschi, belle-soeur de Nicolas Sarkozy, un statut qu'elle n'avait pas encore pendant la préparation du film.
   Les enfants prêtent serment et s'organisent pour rester cachés le temps qu'il faudra. Signe de ralliement : une sonnerie ultrason sur les téléphones portables. Kit de survie : petits LU, Nutella, Cacolac.
   La force du film tient à ces enfants, à leur spontanéité, leur bon sens et leur humour désarmants. Romain Goupil a choisi une fillette tchétchène, Linda
Doudaeva, pour incarner Milana. Sa mère, Malika, est également mère de la fillette dans le film.
   A l'origine, explique Romain Goupil, "une sensation d'impuissance face aux effets de la politique de reconduite à la frontière", des faits divers sordides. Et la question du fils adoptif d'origine vietnamienne d'une de ses amies, demandant quand viendrait son tour d'être expulsé après avoir assisté au départ d'un de ses copains de classe dont les parents étaient sans papiers.
   Une question sur laquelle le réalisateur de "Mourir à 30 ans" et "A mort, la mort !" s'est engagé comme d'autres cinéastes dans un collectif regroupant notamment Arnaud Desplechin, Tonie Marshall, Pascale Ferran.
   Une question lancinante aussi sur laquelle il veut "faire réfléchir" et qui explique le choix du flash back Milana vieille/Milana enfant dans le film : "Combien de temps faut-il pour s'apercevoir que ce qui se passe maintenant est simplement inadmissible ?".
   ls/chc/ds


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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 08:11

L intervention israélienne sape toute éventualité d un règlement pacifique

Gaza /

lundi, 31 mai 2010

La CGT condamne fermement l’intervention pendant la nuit d’un commando de la marine israélienne contre des bateaux transportant de l’aide humanitaires pour GAZA.

Cet acte de piraterie dans les eaux internationales aurait provoqué la mort de plus de 10 personnes et de nombreux blessés.

Non seulement Israël poursuit un blocus inhumain et injustifié mais de plus se livre à des violences contre des civils.

La CGT exige :

  La constitution d’une commission d’enquête internationale sous l’égide de l’ONU.

  La restituion des embarcations et la livraison de l’aide humanitaire à la population gazaouie.

  L’intervention de la France et de l’UE afin d’obtenir la levée du blocus de la Bande de GAZA.

Une fois de plus, les autorités israéliennes sapent les possiblités d’un règlement pacifique de ce conflit.

Montreuil, le 31 mai 2010

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 07:40

Documentaire. « Daniel Timsit, l’algérien »

L’enfant de Birkhadem

Portrait d’un personnage exceptionnel réalisé par Nasredine Guenifi et projeté à Paris.



Le Magic Cinéma, de Bobigny, en banlieue parisienne, vient de projeter en avant-première, le documentaire du réalisateur Guenifi, intitulé Daniel Timsit l’Algérien, relatif au communiste et résistant anticolonialiste, d’origine judéo-berbère, né en 1928 à Alger et décédé en 2002 à Paris où il exerçait comme médecin. Ce documentaire se veut un hommage aux combattants algériens non musulmans qui ont participé activement à la guerre pour l’indépendance de leur pays et qui sont aujourd’hui injustement oubliés ou méconnus. Daniel Timsit, de mère constantinoise, de père algérois et d’un grand-père, rabbin de Constantine, n’aime pas, de par ses « valeurs internationalistes et universalistes », se définir sur une base ethnique. Sans renier ses origines, il se considère citoyen d’une nation formée de divers apports. Il évoque dans le film ce qui a déterminé son engagement militant.

 

C’est d’abord la misère insoutenable dans laquelle le colonialisme avait jeté les « indigènes », comme les colons aimaient à désigner les Algériens de souche. Puis, le « combat contre le nazisme et le fascisme », quand les dirigeants nationalistes et les communistes avaient été jetés en prison par les autorités coloniales vichystes, parce qu’ils avaient refusé de jouer le jeu des nazis. Et enfin, son adhésion « naturelle » au Parti communiste algérien, qui était la seule formation politique qui accueillait les militants de toute origine. Ce parti a forgé sa conscience politique, ainsi que ses idéaux humanistes et de justice, mais l’avait « obscurci », selon lui, pour ce qui est de la question de l’indépendance de l’Algérie, une dimension qu’il trouvait bien claire chez les jeunes militants nationalistes, de sa génération, du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, de Messali Hadj, des militants auxquels l’unissait le fraternel combat anticolonial.

 

Il raconte son engagement dans la lutte indépendantiste, dès les jours suivant l’appel émancipateur du FLN de novembre 1954. Il faisait alors partie de l’Union des étudiants communistes à l’université d’Alger. Sa principale activité, à ce moment-là, avait été la mise sur pied, avec ses camarades de section, à Birkhadem, à la périphérie d’Alger, d’un laboratoire de fabrication de bombes destinées au FLN et aux combattants de la libération (branche armée du PCA). Arrêté en octobre 1956, torturé et emprisonné, il sera libéré à la veille de l’indépendance de son pays*. Les gens, en particulier les jeunes Algériens, ont tendance, selon lui, à oublier les horreurs du colonialisme qui a « bloqué le développement historique normal des sociétés » soumises à sa domination. Pour autant, il ne dédouane pas les dirigeants du mal qu’ils ont fait à l’Algérie indépendante, à commencer par la guerre fratricide de l’été 1962. Il regrette aussi le départ massif des Algériens d’origine européenne et juive, qu’il considère comme un drame. « Ils n’ont cependant pas été chassés » a-t-il tenu à préciser.

 

Il fait part de son espoir de voir s’établir entre la France et l’Algérie des relations sur une base d’égalité et de respect mutuel. Mais pour lui, celles-ci ne doivent pas occulter la « vérité historique » des méfaits du colonialisme qui doivent être reconnus par la France. « On a traduit en justice les criminels de guerre serbes, a-t-on jamais traduit en justice, s’interroge-t-il dans le documentaire, des militaires français de haut rang, qui ont pratiqué officiellement la torture sur des milliers d’Algériens ? »

*Les frères de Daniel Timsit et sa sœur étaient également engagés pour l’indépendance. Sa sœur a été arrêtée et torturée lors de la Bataille d’Alger. (Algérie, récit anachronique, Daniel Timsit. Ed. Bouchène, Alger 1998).



Par Hakim Arabdiou

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 07:23
RDC : L'opposition ou la résistance politique Congolais, c'est une honte, c'est une déception pour le peuple Congolais
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image Honoré NGBANDA, alias, « TERMINATOR ». Responsable des viols et crimes odieux en République démocratique du Congo (Ex-Zaire).

 

 

Je pense qu'il est temps d'incarner une nouvelle génération politique en RDCongo. Une nouvelle génération politique en mentalité et non en âge car on peut être jeune mais avec des idées archaïques.

Cette nouvelle génération politique de l'opposition Congolaise doit réellement contribuer et participer à la rénovation de faire la politique et de mettre un terme à ces pratiques méprisables et condamnables qui sont ancrées dans le moeurs de la majorité de nos politiciens.

La nouvelle génération politique de l'opposition doit prendre distance avec tous ces vieux papa de l'opposition ayant échoué et qui auraient dû rester dans le digne silence,malheureusement,ils continuent à se donner le loisir de parler au nom du peuple Congolais.

La modernisation de l'opposition passe obligatoirement par la mise à l'écart ou retraite de ces vieux dinosaures au cimetière d'une politique spectacle durant plus de 20 décennies ou encore,depuis la guerre d'occupation et d'agression du 02 Août 1998.

L'opposition politique Congolaise est aujourd'hui très incapable de changer de mode de fonctionnement,d'entendre leurs militants comme les Congolais, et surtout, elle ne parvient pas à construire une stratégie responsable,réfléchie,cohérente,précise qui n'ait pas pour seul objectif la présidence de la République ou encore de nous dire que Joseph Kabila serait le Président des abrutis voire un conard et détenteur d'un faux diplôme.

Qu'est-ce que nous peuple avons à foutre avec le faux diplôme de Joseph Kabila,son niveau d'études voire sa nationalité?

Est-ce la priorité pour l'Etat et le peuple Congolais avant de se prendre en charge pour un avenir meilleur?

Je préfère donc prendre du recul et de partir de cette agitation et médiocre opposition politique ou résistance politique Congolaise,plutôt que de rester dans une situation conflictuelle et irréfléchie qui perdure bien au-delà de la chute du régime de Mobutu,car nombre des Congolais ou militants qui ne sont pas encore partis de cette agitation politique dite opposition ou résistance partagent mon inquiétude.

Les opposants Congolais sont des imbéciles. Ici, ce qui est mis en cause, c'est leur degré zéro de responsabilité politique comme d'ailleurs ceux qui ont simultanément dirigé ce pays depuis le départ du colonisateur jusqu'à ce jour.

Mon avenir dépend avant tout de moi, de ma capacité à écouter les autres, et à leur laisser une place à mes côtés.

Mais tel n'est pas le cas avec nos imbéciles dirigeants et opposants politiques Congolais.

Je suis désolé du ton de mon écrit car trop c'est trop. J'invite les agitateurs politiques Congolais dits opposants comme d'ailleurs à l'actuel gouvernement de Kinshasa à concentrer leur effort sur les vrais problèmes de notre peuple et de ce pays, et à reporter leur activisme sur la mise en oeuvre d'actions qui répondent à des problèmes plus massifs et plus argents des Congolais.

Ce serait plus sérieux et beaucoup plus utile pour eux-mêmes et notre pays. Je préférerais qu'on traite des vrais sujets pour l'intérêt général de tout Congolais.

J'ai deux dates très importantes m'ayant beaucoup marqué. Il s'agit des années 1992 et 2006, je me souviens qu'on avait annoncé beaucoup de choses aux Congolais et qu'au bout d'un an,c'était le tournant politique pour ne pas dire un véritable tsumani politique ayant enrichi une minorité au pouvoir au détriment de 99% de la population Congolaise.

Je n'aimerais pas qu'on fasse encore cela aujourd'hui et demain voire après-demain,car c'est une des vieilles pratiques et combinaisons politiques.

J'ai suffisamment de considération pour les uns et les autres(acteurs politiques Congolais) pour penser qu'ils prennent au sérieux l'avenir des Congolais et de la RDCongo,mais je ne supporte plus cette manière de faire la politique à la Congolaise qui est dépassée.

Je souhaite une cohérence politique de nos opposants s'ils existaient,et pourquoi pas une candidature d'espoir pour 2011 qui porte non pas des pratiques,combinaisons et accords honteux et de trahison entre les uns et les autres.

Parce que ces pratiques et combinaisons ont freiné longtemps le projet de remettre la RDCongo en mouvement et surtout de permettre le pays de se moderniser et développer.

C'est dans cet esprit que je suis bien entendu tout à fait ouvert à travailler et soutenir les uns et les autres car le pays a besoin des meilleurs parmi nous(opposition+majorité).

Par Gabriel MAINDO, Tel:0033623424799

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 07:14
L’ex-président iranien ne baisse pas les bras : Khatami demande des élections libres

L’ancien président réformateur iranien, Mohammad Khatami, une figure de l’opposition, a de nouveau appelé à des élections « libres », à quelques jours du premier anniversaire de la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad, selon un site de l’opposition.



« Ce que veut le peuple, c’est aller vers des élections saines et libres tel que l’exige l’esprit de la révolution », a déclaré M. Khatami devant des universitaires, a rapporté, hier, le site Internet parlemannews.ir. Le site a précisé que l’ancien président, devenu une figure de l’opposition après la réélection du président Ahmadinejad le 10 juin 2009, présentait sa « solution aux problèmes de l’année écoulée ». « Les prisonniers seraient libérés, ce qui créerait une atmosphère de sécurité et de liberté dans les limites d’une légalité qui comprendrait la liberté de la presse, de rassemblement et des partis politiques », a-t-il ajouté.

 

A l’occasion de la nouvelle année iranienne en mars, M. Khatami avait déjà appelé à « préparer le terrain pour des élections saines ». Les deux principaux dirigeants de l’opposition, les candidats battus, Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi, affirment que le scrutin présidentiel était entaché de fraudes. La réélection du président ultra-conservateur avait provoqué une vague de manifestations. La répression qui a frappé l’opposition a ensuite fait des dizaines de morts tandis que des centaines de personnes ont été arrêtées. M. Khatami, qui a effectué deux mandats successifs, de 1997 à 2005, a dénoncé à plusieurs reprises cette répression, mettant le pouvoir en garde contre « une politique dangereuse pour la République islamique ». Il a réclamé la libération des centaines de prisonniers arrêtés à l’occasion de ces manifestations, dont plusieurs dizaines ont été condamnés à de lourdes peines de prison. 



Par A.F.P., R. I.

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 07:01
Déclaration politique commune du parti communiste d’Israël et du Parti du Peuple Palestinien


 

publié le jeudi 15 avril 2010.

 

 

 

L’avenir de Jérusalem-Est n’est pas identique à celui de Tel-Aviv

mais à celui de Ramallah et Naplouse !

 

La Ville de Ramallah a accueilli cette semaine une réunion entre dirigeants du Parti communiste d’Israël et du Parti du Peuple Palestinien. La rencontre a été consacrée à une discussion sur les derniers événements politiques et aux moyens de renforcer les liens bilatéraux entre les deux partis.

Avec à sa tête Mohammed Naffa‘, secrétaire général du parti, la délégation du Parti communiste d’Israël était composée de Issam Makhoul, Tamar Gozansky, Abdullah Abu Ma’rouf et Aida Touma, membres du Politburo. Avec à sa tête Bassam Al-Salhi, secrétaire général, la délégation de Parti du Peuple Palestinien était composée de Hanna Amireh, Afaf Ghatasheh, Rida Nateel et Fadwa Khader, membres du Politburo.

Les deux partis ont fermement condamné l’escalade israélienne menée contre les Palestiniens par le gouvernement d’extrême-droite que dirige Benjamin Netanyahu, et les mesures actuelles —à savoir la campagne de colonisation dans la ville de Jérusalem et en Cisjordanie, et les attaques contre les lieux saints, en particulier la Mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Ils ont aussi condamné les actes de l’armée d’occupation qui, entre autres, a tué de sang-froid quatre jeunes Palestiniens dans le district de Naplouse.

Les deux partis ont dénoncé le siège criminel qu’Israël continue d’imposer à la Bande de Gaza et qui pèse de manière tragique sur le bien-être de ses habitants. Ils ont considéré que le siège est une forme criminelle de punition collective imposée au peuple tout entier et une violation flagrante des lois fondamentales de la communauté internationale et des Conventions de Genève. Les deux partis ont exigé la fin immédiate du siège et ont promis de continuer à lutter dans cet objectif.

 

Les deux partis sont tombés d’accord sur les dangers de la division interne palestinienne qui sert de prétexte pour faire passer, avec l’aide des États-Unis, les pires complots de l’occupation. Le complot a pour but d’en finir avec les droits nationaux du peuple palestinien, principalement son droit à l’autodétermination et à l’indépendance. Les deux parties ont affirmé que la question de la division n’est pas une affaire privée entre les deux camps palestiniens mais un danger qui pèse sur l’avenir du peuple palestinien et de leur stratégie de libération. Ils ont exigé la restauration de l’unité politique et géographique entre les deux parties de la mère-patrie et la signature du pacte de réconciliation nationale formulé par l’Égypte, qui est la bonne démarche pour parvenir à l’unité dans le but de contrecarrer les plans des ennemis du peuple palestinien et de ceux qui comptent sur la division pour mettre à exécution leurs projets expansionnistes et liquider le projet national palestinien.

 

Le Parti communiste d’Israël a insisté sur la relation intrinsèque qui existe entre occupation et oppression d’un autre peuple et les attaques contre les libertés à l’intérieur d’Israël ; il a souligné que les politiques d’expansion et d’occupation accroissent les tensions et les manifestations de racisme contre les citoyens arabes à l’intérieur d’Israël. Le parti communiste d’Israël a ajouté que ces actes intensifient les violations et les attaques contre les forces démocratiques juives qui luttent pour la fin de l’occupation, l’arrêt de la colonisation et la fin de toutes les agressions contre les droits du peuple palestinien. Le Parti du Peuple Palestinien a salué le Parti communiste israélien et ses alliés du Front Démocratique pour la Paix et l’Égalité ainsi que les Arabes israéliens et les forces juives qui s’opposent à l’occupation par leur lutte continue et déterminée aux côtés de la résistance populaire acharnée contre le Mur d’Apartheid à Bil’in et Ni’lin, qui est devenue un modèle unique et le symbole de la lutte.

Les deux partis ont réaffirmé leur position historique qui stipule que la solution juste et permanente à la cause palestinienne passe par la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien et de son droit à la création d’un état national avec souveraineté sur tous les territoires palestiniens occupés en 1967 avec Al-Quds pour capitale, et par le soutien à la cause des réfugiés palestiniens conformément à la Résolution 194 de l’ONU. C’est la seule manière d’aboutir à une solution à deux états qui permette aux deux états de vivre dans la paix et la stabilité. Les deux partis ont souligné que, si radicales que puissent paraître ces résolutions, essayer de circonvenir la solution à deux états comme définie ci-dessus ne ferait que consolider l’état d’occupation et la négation des droits du peuple palestinien à l’autodétermination.

Dans ce contexte, les deux partis rejettent les exigences de l’establishment israélien en matière de reconnaissance de la judéité de l’état israélien : d’une part, ils considèrent ces exigences comme un instrument d’exclusion de la minorité nationale arabe d’Israël et de refus de ses droits civils et nationaux, et, d’autre part, ils considèrent qu’elles ont pour but de mettre un champ de mines politique et raciste en travers de la route de tout progrès politique et de toute juste solution à la cause des réfugiés palestiniens. Les deux partis ont déclaré que ces exigences sont inacceptables et ont souligné nécessité de les combattre, d’en mettre en évidence les tenants et aboutissants, et de les contrecarrer.

 

Les positions des deux partis concordent sur l’inutilité de toutes négociations directes ou indirectes tant que le gouvernement d’extrême-droite actuel poursuivra sa politique provocatrice d’implantation dans les Territoires Palestiniens Occupés, particulièrement à Jérusalem-Est Occupée .Les deux partis ont affirmé que Jérusalem-Est Occupée n’est pas, comme le revendique Netanyahu, comme Tel-Aviv mais identique à Ramallah, à Naplouse et au reste des villes villages palestiniens sous occupation, et que ce qui s’applique au reste de la Cisjordanie et à la Bande de Gaza s’applique à Jérusalem-Est Occupée. Les deux partis ont affirmé qu’exiger le retour des Palestiniens à la table de négociations sans conditions préalables n’a aucun sens : les deux ont souligné qu’il est vain de reprendre des négociations sans conditions préalables permettant la fin de l’occupation, la libération et l’indépendance du peuple palestinien, et l’application des résolutions de reconnaissance internationales.

 

Les deux partis se sont aussi accordés sur la nécessité d’exiger au préalable un cahier des charges des négociations contraignant basé sur le retrait définitif aux frontières 1967 et sur l’arrêt total et complet des colonies comme conditions sine qua non pour toute entrée en négociations. Les deux partis ont aussi convenu de la nécessité de s’investir pleinement au niveau international pour pousser Israël à respecter les résolutions de loi internationale. Pour eux, tabler uniquement sur la médiation américaine et s’en rendre entièrement dépendant n’aura aucune issu positive en raison du partenariat stratégique entre Israël et les États-Unis, —qui fait de la politique américaine un problème plutôt qu’une partie de la solution. Les deux partis ont indiqué que s’en remettre à ce seul type de négociations ne peut plus déboucher sur rien et qu’il est maintenant nécessaire d’activer et de développer d’autres points forts palestiniens, en particulier de soutenir la montée de la lutte populaire et de la résistance et de placer la communauté internationale ainsi que le Conseil de Sécurité et les diverses organisations internationales en face de leurs responsabilités afin d’exercer une pression sur Israël pour qu’il mette fin à son occupation et se soumette aux résolutions de loi internationale. Ils soutiennent, ont-ils souligné, le Parti communiste d’Israël et ses alliés dans leur combat pour inciter l’opinion publique israélienne à défendre la paix, —contre l’occupation, les colonies et les provocations à Jérusalem-Est Occupée, comme cela s’est récemment produit à Sheik Jarrah.

En fin de réunion, les deux partis ont décidé ensemble de continuer à se rencontrer régulièrement, de se coordonner et de coopérer dans divers domaines politiques, dans les domaines du syndicalisme, de l’éducation, de la cause féminine, etc. Ils ont décidé de former des commissions de travail sur ces questions.

Le 25 mars 2010

Traduction : M.C.


joint political statement issued by the Communist Party of Israel and the Palestinian People’s Party

 

 

The future of East Jerusalem is not like Tel Aviv but like Ramallah and Nablus !

 

The City of Ramallah hosted this week a meeting between leaders from the Communist Party of Israel and the Palestinian People’s Party. The meeting was devoted to discuss the latest political developments and means to reinforce bilateral ties between the two parties.

The delegation of the Communist Party of Israel was headed by Secretary General of the Party Mohammed Naffa’ and the members of the delegation consisted of Politburo members Issam Makhoul, Tamar Gozansky, Abdullah Abu Ma’rouf and Aida Touma. The delegation of the Palestinian People’s Party was headed by Secretary General Bassam al-Salhi, with Politburo members Hanna Amireh, Afaf Ghatasheh, Rida Nateel, and Fadwa Khader.

Both sides strongly condemned the Israeli escalation led by the extremist right wing government headed by Benjamin Netanyahu against the Palestinian people and the current measures, in terms of settlement campaigns in the city of Jerusalem and in the West Bank, and the attacks against the holy sites, in particular al-Aqsa Mosque in Jerusalem. They also condemned the occupation army act of killing in cold blood four Palestinian young men in the district of Nablus, and other measures.

Both sides denounced the Israeli criminal siege which is still imposed on Gaza Strip, and which is still causing tragic results on the well-being of people there. They considered the siege a criminal form of collective punishment imposed on an entire people and a blatant violation of the basic laws of the international community and the Geneva Conventions. Both sides demanded the immediate end of the siege and promised to continue struggling towards achieving this goal.

Both parties agreed on the dangers of the Palestinian internal split which is being exploited to pass the most dangerous occupation conspiracy with support from the United States. The conspiracy aims to abort the national rights of the Palestinian people, mainly the right for self-determination and independence. Both sides affirmed that the issue of the split is not a private affair between two Palestinian sides but a danger facing the future of the Palestinian people and their strategy for liberation. They demanded restoring political and geographic unity between the two parts of the homeland and view that signing the national reconciliation paper, which was formulated by Egypt, is the right step to achieve unity in order to frustrate the schemes of the enemies of the Palestinian people and those who count on the split to achieve their expansionist schemes and eliminate the Palestinian national project.

The Communist Party of Israel stressed on the organic relationship between the occupation and oppression of another people and the attacks against freedoms inside Israel, pointing out that the policy of expansion and occupation increases tension and signs of racism against the Arab citizens inside Israel. The Communist Party of Israel added that these acts escalate the attacks and violations against the Jewish democratic forces that struggle to end the occupation, halt settlements, and end all aggression measures against the rights of the Palestinian people. The Palestinian People’s Party commended the Israeli Communist Party and its allies in the Democratic Front for Peace and Equality and the Israeli Arab and Jewish forces that oppose the occupation as they are engaged in a continuous and determined struggle alongside the adamant popular resistance against the Apartheid Wall in Bil’in and Ni’lin, which has become a unique model and symbol of the struggle.

Both sides affirmed on their historical position which stipulates that the just and permanent solution of the Palestinian cause is through recognizing the right of self-determination for the Palestinian people and their right in establishing their national state with sovereignty over all Palestinian territories that were occupied in 1967 with al-Quds as its capital and to solve the Palestinian refugees cause in accordance with UN Resolution 194. This is the sole path to achieve the two state solution where the two states can live in peace and stability. Both parties stressed that trying to circumvent the two state solution as mentioned above , will only lead to consolidation of the state of occupation and denial of the rights of the Palestinian people in self-determination no matter how radical these solutions seem.

In this context, both parties reject the demand of the Israeli establishment to recognize the Jewishness of the Israeli state ; they consider this request as a tool to exclude the Arab national minority in Israel and to deny their civil and national rights on the one hand ; and in the aim of making of this demand a racist political minefield in the path to achieve any political progress and find a just solution to the Palestinian refugees cause on the other. Both parties said this request cannot be accepted and stressed on the need to struggle and expose its dimensions and frustrate it.

Positions of both parties agreed on the uselessness of any direct or indirect negotiations, with (as long as) the current extremist right wing government (which) continues with provocative settlement campaigns in the Occupied Palestinian Territories, especially in Occupied East Jerusalem. Both parties affirmed that Occupied East Jerusalem is not like Tel Aviv, as claimed by Netanyahu, but is like Ramallah, Nablus and the rest of the Palestinian cities and villages under occupation and what applies to the rest of the West Bank and Gaza Strip applies to Occupied East Jerusalem. Both parties said that there is no meaning in demanding from the Palestinians to return to the negotiations table without preconditions ; they both stressed that it is futile to return to negotiations without preconditions that would lead to end of the occupation and liberation of the Palestinian people and their independence and implementation of the international legitimacy resolutions.

Both parties also agreed on the position that there is a need to demand first binding terms of reference for the negotiations based on final withdrawal to the 1967 borders and total and comprehensive halt of settlements as a condition to join any negotiations. Both parties also agreed on the need to start comprehensive political moves at the international level to push Israel towards abiding by international legitimacy resolutions. They stressed that counting and depending on US sole mediation will not do any good because of the strategic partnership between Israel and the United States, and this makes the US policy part of the problem rather than a part of the solution. Both parties pointed out that depending on the sole option of negotiations has exhausted its purposes and that it is necessary now to activate and develop other strong factors in the Palestinian position, especially the escalation of popular struggle and resistance, and to place the international community and the Security Council and the various international organizations in front of their responsibilities in order to exert pressure on Israel to end its occupation and abide by the international law and international legitimacy resolutions. They stressed on support to the i Communist Party of Israel and its allies in their battle to activate the peace moves in the Israeli street that opposes occupation, settlements and provocations in Occupied East Jerusalem, just like what happened in Sheikh Jarrah recently.

At the end of the meeting, both parties agreed on continuation of regular meetings and on coordination and cooperation in the various political, trade union, students, women, and other popular fields and decided to form committees to follow up these matters.

March 25, 2010

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 06:55
AFP - 07/06/2010 à 00h03
Flottille: pressions pour une enquête, les membres du Rachel Corrie bientôt expulsés

L'ensemble des militants pro-palestiniens présents à bord du cargo arraisonné Rachel Corrie devaient être rapidement expulsés par Israël, pressé dimanche d'accepter une enquête internationale sur son raid meurtrier contre une flottille humanitaire pour Gaza.

Photographe : Adem Altan AFP :: Manifestation pro-palestinienne à Ankara en Turquie, le 6 juin 2010.
photo : Adem Altan , AFP

Les chefs de la diplomatie française et britannique, Bernard Kouchner et William Hague, ont insisté dimanche sur la nécessité qu'une enquête "internationale" soit diligentée sur l'arraisonnement israélien d'une flottille pour Gaza lors duquel neuf militants ont été tués.

La France propose que l'Union européenne assure le contrôle des navires de marchandises se rendant à Gaza et soit chargée du point de passage de Rafah, a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

L'ambassadeur israélien aux Etats-Unis Michael Oren a affirmé que son pays rejetait ce genre d'enquête, au moment où le cabinet israélien de sécurité était réuni en soirée sous la présidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour examiner les moyens de répondre aux critiques internationales.

"Toutes les personnes à bord du bateau seront expulsées après avoir signé un document par lequel elles renoncent à recourir à la justice israélienne contre cette mesure", a déclaré à l'AFP une porte-parole du service de l'immigration israélien, Sabine Haddad.

Le cargo de 1.200 tonnes transportait de l'aide humanitaire pour Gaza ainsi que onze passagers, cinq Irlandais et six Malaisiens, et huit membres d'équipage -six Philippins, un Cubain et le capitaine écossais.

Le Cubain et les six Malaisiens sont arrivés en Jordanie via le pont Allenby. Les 12 derniers devaient être rapatriés par avion dans les prochaines heures. La Nord-irlandaise Mairead Maguire, célèbre avocate de la cause palestinienne, et ses camarades devaient quitter Israël tôt lundi pour Dublin.

Leur départ a été retardé en raison de leur refus initial de signer le document israélien, selon Mme Haddad.

Leur rapatriement survient au lendemain de l'abordage sans violences du Rachel Corrie dans les eaux internationales au large d'Israël, qui a contrasté avec l'assaut meurtrier du 31 mai contre le ferry turc Mavi Marmara, "navire amiral" d'une flottille humanitaire internationale.

Ce dénouement pacifique n'a pas atténué la vague d'indignation internationale déclenchée par la mort de neuf militants tués par balles lors des affrontements avec les soldats sur le Mavi Marmara, ni la pression sur Israël pour accepter une enquête internationale indépendante.

Le dernier appel est venu du président français Nicolas Sarkozy qui a "invité" M. Netanyahu à accepter "une enquête crédible et impartiale".

Le patron de l'ONU Ban Ki-moon a contacté M. Netanyahu pour évoquer la mise en place d'une commission d'enquête incluant des représentants des Etats-Unis, de Turquie et d'Israël, selon une source gouvernementale israélienne citée par la presse locale.

"Israël et les Etats-Unis sont en contact au plus haut niveau" à ce sujet, a indiqué à l'AFP un haut responsable gouvernemental israélien sous couvert de l'anonymat.

Le chef de la diplomatie de l'Etat hébreu Avigdor Lieberman se rend lundi à New York pour expliquer aux diplomates israéliens en Amérique du Nord la position du gouvernement.

Mais les dirigeants israéliens sont divisés sur l'opportunité d'une enquête internationale, la plupart préférant une investigation interne sur les ratés de l'abordage.

"Nous rejetons l'idée d'une enquête internationale", a déclaré l'ambassadeur Oren. Israël "a la capacité et le droit de mener une enquête interne".

Le gouvernement Netanyahu pourrait aussi être contraint de lever le blocus de Gaza, selon les médias. Mais M. Netanyahu a répété qu'Israël "ne permettrait pas la création d'un +port iranien+ à Gaza et l'entrée libre d'armes dans ce territoire", en référence au soutien iranien au mouvement palestinien Hamas au pouvoir à Gaza.

Le mouvement "Liberté pour Gaza", à l'initiative de l'envoi de la flottille du 31 mai, a déjà annoncé une nouvelle tentative "dans les deux prochains mois" de briser le blocus de Gaza où s'entassent 1,5 million de Palestiniens sur 362 km2.

Evoquant cette région conflictuelle lors de son séjour à Chypre, le pape Benoît XVI a renouvelé son appel pour la paix au Proche-Orient, réclamant un effort international "urgent" pour éviter "de plus grandes tragédies".

 

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 21:13

Il n'y a pas d'amour heureux

 

 

Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
          Il n'y a pas d'amour heureux

 

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
          Il n'y a pas d'amour heureux

 

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
          Il n'y a pas d'amour heureux

 

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
          Il n'y a pas d'amour heureux

 

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
          Il n'y a pas d'amour heureux
          Mais c'est notre amour à tous les deux

 

Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)
 

 

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