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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 15:25
Conflit SOS MULTI SECURITE : Konba la ka kontinyé !
  
Politisyen BWA BWA an konplosité épi patwon volè !

Travayè, Kanmarad, Pèp Gwadloup,

Depuis plus de 90 jours, les salariés de la société SOS MULTI SECURITE sont en grève pour de demander à leur employeur Mr Patrick BEAUCHET le respect du Code du Travail et de la Convention Collective des entreprises de sécurité privée.

90 jours que des mères et des pères de famille dénoncent les agissements criminels de ce monsieur.

90 jours que nous crions sur tous les toits, (Préfecture, Tribunal, Région GUADELOUPE, Gouvernement), les infractions au droit du travail que fait cette entreprise.

Suite à un contrôle administratif au sein de la SARL SOS MULTI SÉCURITÉ faite par l’inspection du travail un courrier en date du 11 janvier 2010 a été envoyé afin quelle procède à la régularisation immédiate des points suivants :

  • Mise en place des IRP (Art. L.2312-1 du Code du Travail).
  • Régularisation des plannings conformément aux Art. L.3171-2 et D.3171-8 du Code du Travail.
  • Respect de l’Art. D.3171-2 du Code du Travail concernant le repos compensateur.
  • Respect de la Convention Collective Nationale N°3196.
  • Mise en place document unique d’évaluation des risques professionnels (Art. R.4121-1 et R.4121-2 du Code du Travail).
  • Application de l’accord de fin de conflit signé le 08 Octobre 2009.

Jusqu’à ce jour rien n’a été fait et personne ne dit mot.

Après plus d’une dizaine de négociation sous la médiation de l’Inspection du Travail et d’un juriste,

BOUKET BEAUCHET VÉ PA TANN AYEN.

Après avoir rencontrés Victorin LUREL, Marie-Luce PENCHARD, Gabrielle LOUIS-CARABIN, Daniel MARSIN, Jacques GILLOT, Eric JALTON, Jeanny MARC, Ary CHALUS, Blaise ALDO, ces derniers se sont tous engagés à intervenir afin de mettre fin à ce conflit.

MI YO, lé BWA-BWA qui veulent diriger notre Péyi de demain, la bible à la main nous promettant ainsi monts et merveilles, tous ces politiciens irresponsables, avec leurs slogan Ensemble pour la GUADELOUPE, Tous pour la GUADELOUPE,…, une Gwadloup avec de nouveaux rapports, une politique plus performante, un dialogue social plus ouvert, et BLABLABLA… Ceux qui prônent à longueur de journée, égalité, respect et application des lois, respect des engagements pris et BLABLABLA…

En vérité nous assistons à une vaste entreprise d’infantilisation du Peuple de Gwadloup, de mensonges, de compromissions des hommes politiques de Gwadloup avec leurs discours stéréotypés lassants.

La Région Gwadloup, gouvernée par sa majesté VIKTORIN, contestateur du mouvement social en Gwadloup, valé a léta fwansé, toujours en quête de célébrité, roi des communiqués, ne se prive de faire la sourde oreille lorsque les travailleurs, nonm é fanm a Péyi la lui demandent en sa qualité de Président de Région d’ordonner à son ami BEAUCHET de cesser ces pratiques et de respecter le droit des travailleurs.

La Région Gwadloup est donneur d’ordre pour les prestations de gardiennage et de Sécurité privée des sites régionaux. Les prestations de gardiennage et de sécurité des sites CRFP (Centre Régional de Formation Professionnel), la Cité des métiers, l’hippodrome de Saint-Jacques, etc. ont été attribués à PATRICK BEAUCHET zanmi é lavèt a sa majesté TOTO, gérant de la Société SOS MULTI SECURITE, MULTI Profitasyon. Marché qui équivaux à un montant de plus 1 500 000 euros.

Qu’en est-il du contrôle d’exécution après 3 mois de conflit, est-ce cela la République ?

VIKTORIN pa ka di zanmi ay ayen, seul compte l’ivresse que procurent le pouvoir et le plaisir que génère la notoriété.

Comment autorisez vous, monsieur le président, que des salariés reste plus de 90 jours en grève pour demander l’application du droit ?

Comment autorisez vous que le patronat intimide, menace et sanctionne jusqu’à punir le travailleur syndiqué au mépris de la démocratie ?

LIREL PA FÈ AYEN. SI PANI SOUTIRÈ, PANI VOLÈ !!!

Malgré les différentes demandes d’audiences que nous avons fait au Préfet, un NON catégorique est la seule réponse que nous avons eu de sa part prétextant que c’est un conflit de droit privé et qu’il ne se laissera pas instrumentalisé par quiconque mais dès qu’il s’agit d’envoyer les forces de répression à l’encontre des travailleurs aucune excuse n’est trouvé.

Et vous, monsieur le Procureur de la République, vous qui êtes censé poursuivre les auteurs d’infractions. Vous qui êtes censé représenté la justice du pays des droits de l’homme en toute impartialité.

Qu’en est-il des plaintes déposées par les travailleurs à l’encontre des patrons mafieux qui violent impunément les Lois de votre République ?

Comment autorisez-vous sans vergogne les pratiques ancestrales des Gwo Kapitalis et de ceux qui veulent s’y inscrire au mépris des travailleurs ?

Nos revendications ne portent que sur des points relatifs au droit, au Code du Travail et l’application du protocole d’accord de fin de conflit signé le 08 octobre 2009.

Toutes nos revendications sont justes et légitimes, yo ja bannou rézon.

Nous déclarons :

  • qu’il existe une loi pour les patrons délinquants comme BEAUCHET et une loi pour les travailleurs.

Pour cela nous exigeons :

  • la résolution immédiate de ce conflit,
  • la satisfaction pleine et entière de toutes nos revendications.
DÉ PWA, DÉ MIZI

Nous, travayè a Péyi la, face au machiavélisme patronal, que le seul salut réside dans la fermeté de notre engagement et la puissance de notre action solidaire pensée et déterminée, en toute dignité et conscience, an balan nou ké fè fos…

APPELONS TOUS NOS CAMARADES A L’OFFENSIVE CONTRE BEAUCHET ET SES COLISTIERS.

…NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ

PADAVWA NOU AN LÉJITIM DÉFANS !!!

KONBA LA KA KONTINYÉ,

É CHAK MOUN KÉ PWAN RESPONSABILITÉ A YO !!!

NOU KÉ GANNYÉ !!!

Lapwent, le 04 maws 2010

Publié par Secteur Sécurité le jeudi 4 mars 2010
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 14:43
AFP - 09/03/2010 à 14h25
Séisme en Turquie: les rescapés dans l'angoisse de nouvelles secousses

Les rescapés du séisme qui a secoué la province turque d'Elazig ont passé une première nuit sous les tentes dans l'angoisse de nouvelles secousses, alors que les experts stigmatisaient mardi la qualité des constructions dans cette zone réputée sismique.

voir la démo
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 13:35

Condamnée pour avoir dérogé à "l'occupation bourgeoise" en louant à des migrants

   CRÉTEIL, 8 mars 2010 (AFP)
- La propriétaire d'un appartement du Val-de-Marne a été condamnée à verser 8.000 euros de dommages et intérêts pour avoir enfreint les règles d'"occupation bourgeoise" en louant son appartement à des migrants, selon un jugement que l'AFP a pu consulter lundi.
   
Résidant à Vincennes, Mme R. a loué en octobre 2007 deux appartements à l'association France Terre d'Asile qui y installait pour une durée de six mois des personnes bénéficiant du statut de réfugiés, en attendant de leur trouver un logement pérenne.
   
En juillet 2008, le syndicat des copropriétaires de l'immeuble a saisi la justice pour demander la résiliation du bail au nom des règles d'"occupation bourgeoise" des lieux détaillées dans le règlement intérieur et qui interdit notamment toute utilisation "commerciale" ou "industrielle" de l'immeuble.
  
 Dans son jugement du 19 janvier, le tribunal de grande instance de Créteil se refuse, pour des questions de forme, à résilier le bail mais donne raison aux copropriétaires sur le fond.
   
Selon le tribunal, ce bail entraîne "un mode d'occupation précaire incompatible avec les conditions d'occupation pérennes et paisibles qu'implique la notion d'occupation bourgeoise".
  
 Cette location rend par ailleurs inefficace la sécurisation de l'entrée de l'immeuble "en raison de la multiplicité des accédants", selon le jugement.
  
 Le tribunal reconnaît également l'existence de "nombreux incidents" liés à cette location "irrégulière", citant "des bruits, y compris nocturnes, des allées et venues, des jets de mégots" et "faïences" par la fenêtre.
   
Au titre des dommages et intérêts, le tribunal a donc condamné Mme R. à verser 8.000 euros au syndicat auxquels s'ajoutent 2.500 euros de frais de justice.
   
"La notion d'occupation bourgeoise sert ici à une pratique discriminatoire qui est liée à l'origine des occupants", a déclaré à l'AFP Pierre Henry, le directeur général de France Terre d'Asile, qui a annoncé qu'il saisira la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité  (Halde).
   
Selon lui, ce jugement met en péril "un maillon essentiel" du  dispositif de relogement des réfugiés, confrontés, comme d'autres, à une pénurie de logements publics.
   L'assocation a fait appel du jugement.
   jt/dd/fj


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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 11:06


 

LE MONDE - 08/03/2010

 

La France a refusé, lundi 8 mars, de se prononcer sur la victoire au Togo du chef de l'Etat sortant

La France a refusé, lundi 8 mars, de se prononcer sur la victoire au Togo du chef de l'Etat sortant Faure Gnassingbé.

"N'ayant connaissance ni des résultats définitifs de l'élection présidentielle, ni des rapports définitifs des différentes missions d'observation électorale présentes sur place, je ne suis pas en mesure de répondre à votre question", a répondu à la presse Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères français. Il était interrogé sur le fait de savoir si la France reconnaissait la victoire du président sortant.

 

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 11:00

 

 

 

Togo : l'UE dénonce les irrégularités à la présidentielle

LE MONDE | 08.03.10 | Faure Gnassingbé, le fils du général Eyadéma qui dirigea d'une main de fer le Togo pendant trente-huit ans, a été déclaré réélu avec 60,92 % des voix, samedi 6 mars au soir à Lomé. Mais son ambition d'être légitimé par un scrutin transparent, cinq ans après une élection truquée marquée par 500 morts, semble hors d'atteinte.


Non seulement son principal opposant, Jean-Pierre Fabre, crédité officiellement de 33,94 % des suffrages, clame qu'il est le véritable vainqueur et menace de recourir à la rue, mais le rapport préliminaire des observateurs de l'Union européenne (UE), qui a financé le scrutin, dénonce "des mesures insuffisantes de transparence".

Ce document, publié le 6 mars au nom des 130 observateurs européens, ne conforte pas les accusations de bourrage d'urnes et de faux bulletins de vote formulées par l'opposition, mais il pointe plusieurs sources d'irrégularités. L'inégalité entre les candidats s'est d'abord manifestée bien avant le vote du 4 mars, selon l'UE.

Un mois avant le début de la campagne officielle, seule autorisée, s'est développée une "campagne déguisée (...) massivement dominée par la machine électorale de Faure Gnassingbé". Le rapport note la "mobilisation des fonctionnaires" en faveur du président sortant et l'"utilisation de bâtiments publics". Mais surtout, les observateurs disent avoir été "témoins de distribution de riz à des prix trois à quatre fois inférieurs au prix du marché" par des militants du parti de M. Gnassingbé, une denrée connue sous le nom de "riz Faure". Ces sacs de riz proviennent de dons de partisans, s'est défendu le porte-parole du président sortant, Pascal Bodjona.

Le rapport de l'UE indique aussi que les médias d'Etat ont consacré "jusqu'à 96 % du temps de parole" au président sortant sans s'attirer les foudres de la "Haute Autorité " censée faire respecter l'égalité.

Le soupçon le plus grave émis par les observateurs européens concerne le mode de transmission des résultats locaux à la commission électorale "indépendante" chargée de les centraliser. Le processus a fait l'objet d'une note signée le soir même du vote "à 23 heures" par le seul président de la commission.

Enfin, le prérapport de l'UE insiste sur le fait que la mise en oeuvre, comme prévu, de la triple transmission des résultats "via une connexion Internet satellitaire, par fax et par GSM", seule à même de "garantir l'intégrité des résultats" s'est heurtée à une "résistance". Selon plusieurs sources, certains appareils de transmission sont "tombés en panne", ouvrant la voie à une transmission manuelle propice à la fraude.

Protestant contre un "coup de force électoral", les opposants se disent harcelés par l'armée. Ils appellent à la "résistance " et annoncent une "grande marche", mardi à Lomé. Reste à savoir si la population, traumatisée par la répression sanglante des protestations contre la fraude électorale en 2005, répondra à leur appel.

Philippe Bernard

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 10:45
AFP - 08/03/2010 à 23h35
"La rafle" : un film qui bouleverse sans jouer sur l'émotion

C'est une famille parisienne ordinaire, modeste et joyeuse, dont les enfants jouent dans la rue en sortant de l'école. C'est la famille de Joseph, dont la vie va brutalement changer de sens, comme le raconte "la Rafle", de Rose Bosch, qui sort mercredi en salles.

 Gaumont Distribution :: Scène du film "La rafle" de Rose Bosch avec Gad Elmaleh
Gaumont Distribution

"Tous les événements de ce film, même les plus extrêmes, ont bien eu lieu l'été 42", prévient la cinéaste en ouverture du film, le premier entièrement consacré à la rafle du Vel d'Hiv, le 16 juillet 1942, et qui raconte le drame à travers les yeux de Joseph, 11 ans.

Cela commence sur la butte Montmartre, avec ses terrains vagues et petits jardins, entre école, square, enseignants sympas, blagues et joie de vivre. La famille Weismann -le père, Schmuel (Gad Elmaleh), la mère (Raphaëlle Agogué), et les trois enfants, dont Joseph- attend avec confiance la fin de la guerre, parce que, dit le père, il ne peut rien nous arriver en France.

Pourtant on a cousu l'étoile jaune sur les vêtements. La boulangère affiche lourdement son antisémitisme. La tempête menace.

Pendant ce temps, les autorités françaises négocient avec les occupants sur le nombre de Juifs à livrer, le sort des enfants... Les Français se veulent maîtres chez eux, ils obéissent mais prennent l'opération en main. A 4h du matin, le 16 juillet, c'est la rafle, rue par rue, immeuble par immeuble.

La majorité de ces 13.000 personnes (dont plus de 4.000 enfants) se retrouvent dans les gradins du Vélodrome d'Hiver, reconstitué pour les besoins du film en Hongrie, au quart de sa vraie taille, et qui paraît quand même immense.

Dans cet amphithéâtre où les amateurs regardaient les courses cyclistes, les enfants courent, s'amusent, attendent. "C'est quand, le pestacle?", demande le craquant petit Noé, 5 ans, dont le rôle est tenu en alternance par deux jumeaux.

Un médecin juif, David (Jean Reno), et une infirmière qui ne l'est pas, Annette (Mélanie Laurent), s'activent jour et nuit, et accompagnent bientôt tout le monde au camp de Beaune la Rolande, dans le Loiret.

Moments joyeux parfois, quand on a enfin à manger, quand on trouve de quoi écouter de la musique et que l'on danse. Moments terribles le plus souvent, surtout quand la police sépare les enfants et les adultes. La scène est féroce, les parents Weismann sont sublimes.

Bien sûr on connaît la suite, le départ pour les camps de la mort -mais Joseph s'échappe et on retrouvera miraculeusement Noé. Orphelins tous les deux, évidemment.

Le film frappe d'autant plus qu'il ne joue pas sur l'émotion du spectateur mais sur la simple véracité des personnages, tantôt joyeux de vivre, tantôt épouvantés. "J'ai fait en sorte que ma mise en scène place le public au coeur de l'action, pour qu'il se sente humilié, lui aussi, brimé, bousculé", dit Rose Bosch.

En 1995, Jacques Chirac, alors président de la République, reconnaît la responsabilité des Français dans la Rafle du Vel' d'Hiv. Même si 10.000 juifs ont réussi à échapper à la police, cachés par des Parisiens.

Interrogé sur une chaîne de télévision, le rescapé Joseph Weismann glisse alors : "Si quelqu?un ose un jour faire un film sur ce qui nous est arrivé...". Voilà le film, où d'ailleurs le vrai Joseph, accompagnant son petit fils au Vel'd'Hiv, apparaît brièvement.

Une drôle d'expérience pour lui. "Tout d'un coup, je me retrouvais dans la foule de l'arrestation, dans le tohu-bohu que j'ai connu ces jours-là, des gosses, des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, des gendarmes, des miliciens. C'est comme si le temps était aboli".

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 10:41
AFP - 09/03/2010 à 09h30
Yémen: le président Saleh appelle les séparatistes du sud au dialogue

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh s'est livré à une violente diatribe contre les séparatistes sudistes, tout en les appelant au dialogue, dans un discours publié mardi.

 
voir la démo
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 10:10

Affiches du FN: le MRAP et SOS Racisme attaquent, la Licra déboutée
(LEAD GENERAL)

   PARIS, 8 mars 2010 (AFP)
 - La diffusion par le FN d'affiches dénonçant l'islamisme, avec une carte de France couverte du drapeau algérien et de minarets, est à nouveau attaquée en justice par deux associations antiracistes, le MRAP et SOS-Racisme, après le rejet d'une demande
d'interdiction formulée par la Licra.
   
SOS Racisme, associée au journaliste et écrivain algérien Mohamed Sifaoui, a engagé une action pénale contre le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, au sujet de cette campagne d'affichage du parti frontiste, qu'ellejuge "raciste".
   
M. Le Pen "devra comparaître pour une première audience devant le tribunal correctionnel de Paris le 6 mai", a indiqué SOS Racisme dans un communiqué.
Cette citation directe doit être délivrée mardi par l'association devant le tribunal de grande instance de Paris.
   
Elle concerne une affiche diffusée par le mouvement jeunesse du FN --d'abord en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et sur son site internet, et désormais visible partout en France-- qui représente une femme intégralement voilée à côté d'une carte de France recouverte du drapeau algérien sur laquelle se dressent des minarets en forme de missiles, avec en titre "non à l'islamisme".
   
"Sous couvert de dénoncer l'extrémisme religieux, le leader frontiste a très clairement marqué sa volonté de susciter la peur et le rejet à l'encontre de toutes personnes de confession musulmane, mais également des Français d'origine algérienne et des ressortissants algériens vivant en France", a jugé l'association.
   
De son côté, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) a demandé lundi au tribunal de Nanterre, saisi en référé la semaine dernière, d'interdire les mêmes affiches. Le tribunal rendra sa décision vendredi, à deux jours du premier tour des élections régionales.
   
A l'audience, l'avocat du MRAP, Me Khaled Lasbeur, a évoqué un risque d'"émeutes", de "manifestations" et d'"effusions de sang", si les  affiches ne sont pas retirées par la justice, des déclarations qualifiées de  "totalement exagérées" par l'avocat du FN, Me Wallerand de Saint-Just. "On assimile l'Algérie à l'islamisme, donc au fanatisme", a dénoncé Me Lasbeur.
"L'affiche n'attaque en aucun cas l'islam où les musulmans. Elle attaque l'islamisme",
lui a répondu l'avocat du FN.
   
Plus tôt, la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), qui réclamait l'arrêt de cette campagne d'affichage, avait été déboutée par le tribunal de grande instance de Marseille, qui a invoqué la nullité de l'assignation devant cette juridiction en raison de la domiciliation de la Licra.
   
Dans un communiqué, le FN s'est félicité que le président du  tribunal de Marseille ait "consacré le droit pour le Front national", dans une campagne électorale, de faire connaître son opinion sur l'islamisme.
   
De son côté, l'Algérie a protesté "officiellement" auprès de la France contre cette affiche du FN, selon le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. "C'est à l'Etat français de prendre les dispositions qui s'imposent lorsque des symboles de pays étrangers sont  mis àgenoux", a déclaré M. Medelci.
   bur-soh/ei


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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 16:59
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 15:58



   PARIS, 8 mars 2010 (AFP)
- Pour la première fois, des dirigeants patronaux ont signé avec les syndicats un "texte commun" qui doit définir, selon eux, les critères permettant aux salariés sans papiers d'obtenir un titre de séjour.
   
Dans un communiqué commun diffusé lundi, deux organisations patronales, la CGPME et Ethic, le Syndicat national des activités du déchet, l'entreprise Veolia Propreté ainsi que les syndicats CGT, CFDT, Unsa, FSU et Sud ont fait savoir que leurs représentants s'étaient rencontrés mercredi 3 mars.
   
"Lors de cette rencontre, ils sont arrivés à une approche commune, concrétisée par un texte commun" qui "n'a pas vocation à prendre  position sur la question de la régulation des flux migratoires en France", mais "se veut pragmatique, constructif et positif", ont-ils précisé.
   
"Il s'agissait d'établir les conditions précises et objectives  d'obtention d'autorisation de travail et de séjour correspondant, pour les salariés étrangers +sans papiers+ mais qui s'acquittent, de même que leurs  employeurs, de leurs cotisations et impôts", ont-ils ajouté.
   clr/fm/pz/bma



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