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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 19:39
AFP - 05/03/2010 à 19h24
Présidentielle au Togo: l'opposition crie victoire, la tension monte

Le principal opposant togolais, Jean-Pierre Fabre, a affirmé vendredi avoir remporté l'élection présidentielle, une revendication jugée "inacceptable" par le parti du président sortant Faure Gnassingbé, en l'absence de tout résultat officiel 24 heures après la fin du scrutin.

 
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 19:20
http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,7-37,0.html

 

Hausse des réclamations pour discriminations auprès de la Halde

 05.03.10 | 15h50

 



ar Thierry Lévêque

PARIS (Reuters) - L'ampleur en France des discriminations raciales, mais aussi fondées sur le handicap, la maladie, l'âge, la religion, l'orientation sexuelle ou l'état de grossesse est révélée par le rapport annuel publié vendredi par la Halde.

La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité fait état de 10.545 réclamations reçues en 2009 contre 1.410 en 2005, première année d'exercice, et 8.705 en 2008.


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Près de la moitié des discriminations alléguées en 2009 concernent l'emploi (48,5%), 10% le fonctionnement des services publics et 10% les biens et services privés.

Cette publication intervient alors que le président de la Halde, Louis Schweitzer, achève son mandat. Le favori pour lui succéder est le socialiste Malek Boutih, ancien président de l'association SOS-Racisme.


Le sort de l'institution est toutefois incertain puisque, selon Le Monde de samedi, l'Elysée envisagerait sa suppression et le transfert de ses pouvoirs au nouveau "Défenseur des droits" créé par la réforme constitutionnelle de 2008.

Dans la préface du rapport, Louis Schweitzer fait une référence voilée au débat sur l'identité nationale, accusé par l'opposition d'avoir dérapé dans le racisme et l'islamophobie.


"L'égalité, avec la liberté, la fraternité et la laïcité est au coeur du pacte républicain et de l'identité de la France", écrit l'ancien P-DG de Renault.

Créée en 2004 par Jacques Chirac, la Halde qui peut être saisie par tout citoyen a mis au jour de nombreuses autres sources de discrimination que le racisme, au pays où le principe d'égalité est inscrit dans la Constitution.


ACTION CONCRÈTE

Les réclamations évoquant des discriminations liées à l'origine sont ainsi en baisse relative (28% en 2009 contre 38% en 2005), tandis qu'ont émergé les plaintes faisant état d'une discrimination liée à l'état de santé et au handicap (18,5% contre 14%) ou à l'état de grossesse (2,5% contre 0% en 2005), au sexe, à l'activité syndicale, ou même à l'apparence physique.

Au total, la Halde a établi une douzaine de catégories de discriminations et son action est influente, puisqu'elle estime avoir été suivie pour 64% de ses recommandations et dans 78% des cas soumis aux tribunaux.

Les restrictions contre les étrangers concernant l'accès à certains emplois, l'attribution de cartes de réduction dans les transports, le logement, l'école et la protection sociale ont fait l'objet de nombreuses interventions depuis 2005, dit-elle.


La Halde dit aussi être intervenue en faveur de la scolarisation des handicapés, leur égalité d'accès aux activités périscolaires et aux transports. Les enfants souffrant d'allergies ne peuvent plus être interdits de cantine scolaire depuis son action, dit-elle.

Elle dit avoir mis au jour des méthodes de discrimination à l'encontre de syndicalistes consistant à sanctionner leurs conjoints ou à fonder des sanctions sur des critères "prétexte".


Sur le marché du travail, la Halde a établi le caractère discriminatoire et donc illégal d'offres d'emploi ciblant des catégories d'âge, avec par exemple la demande détournée d'une "expérience". Certaines limites d'âge ont été supprimées à EDF et au ministère de la Santé.


A l'école, où une loi interdit le port de signes religieux "ostentatoires" au nom du principe de laïcité, la Halde estime avoir délimité la notion de discrimination.

Elle a ainsi jugé légitime d'interdire à un lycéen le port du turban sikh, mais a considéré comme discriminatoire l'interdiction faite à des mères de famille voilées d'accompagner des sorties scolaires.

L'action de la Halde reste toutefois statistiquement limitée, puisque seules 1.752 réclamations ont été instruites en 2009, 7.231 étant déclarées irrecevables, 1.043 transmis à d'autres organismes, 708 étant abandonnées.


Edité par Sophie Louet

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 19:01

 

 

 

membres, adhérents et auditeurs libres d'Espace

 

PROCHAINES JOURNEES D’ETUDES d'Espace analytique

27 et 28 novembre 2010,

 

Maison des Cultures du Monde

101 boulevard Raspail

75006 Paris

Comité d’Organisation :

Danièle BRUN, Patrick LANDMAN,

Une brochure présentant les enseignements et les activités d’Espace analytique pour

l'année 2009/2010 est disponible au Centre Octave et Maud Mannoni.

Des informations supplémentaires sont données dans le Courrier interne.

 

La direction de la cure

Le terme de direction de la cure proposé par Jacques Lacan en 1958 est-il approprié à la méthode de Freud ? Est-il pertinent au regard des pratiques de l’analyse avec/et depuis Freud ?

Qui dirige la cure ? Est-ce un principe qu'incarnerait l'analyste en soutenant la "règle

fondamentale" ? Est-ce un agent institué par le dispositif de la "talking cure" et porté par le "discours du psychanalyste" ? Ou bien, la cure se dirige-t-elle par la mise en mouvement de l'inconscient ?

 

Que la cure ait une orientation suppose un point de visée au regard duquel elle s’ordonne. C’est une question éthique si l'acte analytique s'entend comme effet d'une parole qui permet un passage vers une façon nouvelle de faire avec son symptôme, voire de passer à l'analyste.

 

Espace analytique

Association de Formation Psychanalytique et de Recherches Freudiennes

Journées d’études

20 mars - 21 mars 2010

Maison de la Mutualité

24, rue Saint-Victor

75005 Paris

 

La direction de la cure

Comité d’organisation :

Vannina MICHELI-RECHTMAN,

Sabine PARMENTIER, Thierry SAUZE,

Bernard TOBOUL, Alain VANIER,

Catherine VANIER

Renseignements :

Espace analytique

Centre Octave et Maud Mannoni

12 rue de Bourgogne, 75007 Paris

Tél. : 01 47 05 23 09

espace.analytique@wanadoo.fr

www.espace-analytique.org

 

 

La direction de la cure

 

Journées d’études d'Espace analytique

20 mars - 21 mars 2010

Maison de la Mutualité

24, rue Saint-Victor, 75005 Paris

 

PROGRAMME DES JOURNEES


Samedi 20 mars

9h30-12h30 :

Introduction : Alain Vanier

Les différentes directions de la cure chez Freud

Modératrice : Hélène Petitpierre

Discutant : Eduardo Prado de Oliveira

Jacques Sédat : Le déclin de l’interprétation : de l’analyste interprète à l’émergence de la perlaboration

Bernard Toboul : Analyse finie/infinie : le « testament » de Freud (Marienbad, 1936)

Conrad Stein : Le principe du moindre mal

14h30-17h30 :

La direction de la cure dans l’histoire de la psychanalyse

Modératrice : Vannina Micheli-Rechtman

Discutant : Didier Lauru

Sabine Parmentier : Melanie Klein et la conduite du processus analytique

Jean-Pierre Lehmann : Winnicott : le management de la situation analytique

Thierry Sauze : Lacan et le processus de deuil dans la cure

 

PROGRAMME DES JOURNEES


Dimanche 21 mars

9h30-12h30 :

Direction de la cure : approches cliniques

Modératrice : Catherine Vanier

Discutant : Michel Leverrier

Philippe Kong : La psychose : réaménagements de la suppléance perverse

Claude-Noële Pickmann : Ce qui oriente la cure

Claude Boukobza : Peut-on parler d’une direction de la cure avec les enfants ?

Bernard Golse : La musique, l’interprétation et la direction de la cure avec les bébés

14h30-17h30 :

La direction de la cure dans la clinique contemporaine

Modérateur : Alain Vanier

Discutant : Gérard Pommier

Marie-Laure Susini : Qui dirige la cure ? Une question posée par la perversion

Vannina Micheli-Rechtman : La direction de la cure à l’épreuve du virtuel

Patrick de Neuter : Impuissance(s), castration(s) côté homme et côté femme aujourd’hui

Jean-Paul Mouras : Cure analytique et « clinique des marges »

 

La direction de la cure

Journées d'études d'Espace analytique

20 mars - 21 mars 2010

Maison de la Mutualité

24 rue Saint-Victor, 75005 Paris

 

BULLETIN D’INSCRIPTION

à renvoyer avec un chèque libellé à l'ordre de

Espace analytique

12 rue de Bourgogne 75007 Paris

Nom

Prénom.............................................................................

Adresse.............................................................................

.........................................................................................

Tél. ...................................................................................

Désire s’inscrire aux journées d’études des 20 mars et 21 mars 2010. Un reçu sera envoyé en même temps que

la carte d’entrée.

Tarif normal : 70 euros

Tarif étudiant : 40 euros (photocopie de la carte)

Tarif formation permanente : 200 euros

Prix de l'entrée inclus dans les cotisations pour les membres, adhérents et auditeurs libres d'Espace Analytique.

 

 
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 18:40
Publié le vendredi 5 mars 2010
Comité pour la mesure et l’évaluation de la diversité et des discriminations
Rapport 2010 : Tout n’est pas consensuel


Le Comité pour la mesure et l’évaluation de la diversité et des discriminations (Comedd) a rendu public son rapport le 5 février 2010.

Connaître les discriminations directes et indirectes pour les combattre, sans légitimer les préjugés racistes des discriminateurs, a été l’objectif poursuivi par la CGT tout au long des travaux du Comedd.

Malgré des débats intenses qui ont notamment permis de réintroduire le lien nécessaire entre les discriminations et les inégalités, nous regrettons que ses préoccupations et propositions, exprimées pendant les neuf mois d’existence du Comedd, n’aient que peu été prises en compte dans les recommandations du rapport.

La mesure des discriminations est nécessaire à l’action publique et dans les entreprises. Par contre nous ne pouvons cautionner le développement d’une catégorisation « ethnique » de la population.

Nous demandons que le suivi global des discriminations garantisse la protection des personnes et leur non-stigmatisation L’absence de recommandations protectrices est très préoccupante. Or l’actualité montre les risques majeurs de stigmatisation des populations, surtout immigrées et issues de l’immigration.

Nous demandons des éléments de connaissance sur les discriminations, et un suivi des politiques anti-discrimination. Nous avons besoin d’éléments pour évaluer la manière dont se passent les discriminations sans faire des statistiques ethniques. Nous ne voulons pas identifier les discriminés mais le processus de discrimination.
Nous demandons des moyens pour mieux analyser et exploiter les enquêtes et les recherches déjà réalisées sur le sujet. Nous pensons qu’il est nécessaire que la Halde garde sa mission principale et bénéficie d’un accroissement de ses moyens pour la lutte contre les discriminations.

Nous revendiquons une action volontariste et immédiate de lutte contre toutes les discriminations :
- La réparation intégrale pour les personnes discriminées et une égalité de traitement effective ;
- la fin de l’impunité des discriminateurs ;
- le renforcement des moyens mis à disposition de la Halde ;
- la négociation d’accord d’égalité pour lutter contre les discriminations notamment liées à l’origine dans toutes les entreprises quelques soient leurs tailles. L’Accord National Interprofessionnel du 12 octobre 2006 relatif à la diversité dans l’entreprise peut être une base de négociation intéressante.

 

Annexe au communiqué

 

Les principales prises de positions de la CGT au sein du Comedd sont synthétisées ci-dessous. Elles sont un développement de nos remarques aux recommandations et au rapport lui-même.

 

La CGT pense indispensable de replacer le rapport dans le contexte actuel. Le gouvernement mène une politique qui a comme effet la stigmatisation des immigrés et de leurs descendants, et de la religion de certains d'entre eux.

Un débat technique sur la mesure des discriminations implique pour la CGT de pouvoir débattre de la question stratégique suivante : à qui les statistiques dites « de la diversité » doivent profiter, à qui elles ne doivent pas être préjudiciables ?

Pour la CGT ces statistiques n’ont de légitimité à être construites que si elles peuvent contribuer à une lutte efficace contre toutes les discriminations, et en particulier contre les discriminations en raison de l'origine réelle ou supposée. La CGT conteste la création de statistiques dites de la « diversité » qui conduiraient surtout à affecter les personnes dans des cases « ethniques » plutôt que d’aboutir à une mesure des discriminations elles seraient le terreau fécond d’un référentiel "ethno-racial" que nous rejetons comme de l’instauration d’une politique de quotas ethniques.

La CGT prône quant à elle une mesure des pratiques discriminatoires pour évaluer les discriminations et leurs faits générateurs sans devoir assigner chaque personne selon son origine réelle ou supposée.

Enfin, la CGT souhaite des propositions aboutissant à des solutions opérationnelles de lutte contre les discriminations avec les acteurs concernés (emploi, éducation, logement...).

Si la CGT se félicite de la mobilisation du monde de la recherche sur le thème des discriminations, elle s’inquiète d’un rapport qui paraît d’abord guidé par un projet de collecte statistique défini de façon théorique et abstraite à partir des besoins affirmés par quelques chercheurs.

 

1 – La CGT refuse la mise en place d’un référentiel « ethno-racial », qu’il soit instauré par la loi ou autrement. Le rapport introduit une grave confusion. Pour les rédacteurs, un tel référentiel ne peut que résulter d’une loi, ce qu’interdit évidemment le Conseil constitutionnel. Ils considèrent à l’inverse que des nomenclatures « ethno-raciales » créées par la statistique ou la recherche ne seraient pas un référentiel « ethno-racial », et donc pourraient être utilisées librement. Or, une utilisation banalisée de nomenclatures « ethno-raciales », même non institutionnalisées par la loi, légitimerait les approches racialisées. C’est inacceptable.

 

2 – Pour la CGT, collecter les données sur la nationalité et lieux de naissance des parents est légitime dans le cadre d’enquêtes par sondage pour l’analyse des pratiques discriminatoires (enquête Emploi, ou enquête Formation – Qualification, par exemple). Mais la CGT est contre l’introduction ces informations pour toute la population comme il est proposé pour le recensement de la population (l'ONU ne le préconise pas dans sa méthodologie des recensements de la population) et dans des fichiers de gestion administrative et d’entreprise. Ce refus correspond au respect du principe de proportionnalité des moyens aux buts poursuivis, au refus d’affectation autoritaire des personnes à une origine, à la nécessaire protection absolue de la vie privée pour ces données sensibles.

3 La CGT est inquiète des silences du rapport sur des questions qui ont été abordées dans le débat public. Les recommandations traitent très marginalement de l’utilisation de critères subjectifs dans des enquêtes spécifiques à la mesure des discriminations ou de la « diversité » (couleur de peau, par exemple). Le rapport n’est pas clair mais la volonté d’un assouplissement des pratiques de la recherche et l’utilisation ou la création de catégorisations ethniques est perceptible. La Cgt pense que la législation actuelle permet des recherches opportunes.

4 – Les nécessaires précautions à prendre pour la collecte, l’analyse et la diffusion de données sensibles sont rappelées dans le rapport sans que les propositions faites ne les respectent systématiquement. Il est toujours supposé que l'action publique est favorable aux personnes. Or, l’utilisation de données contre les personnes (stigmatisation, en particulier) est une pratique en expansion. La proposition de s’en remettre à la CNIL pour offrir un cadre sécurisé de traitement des données sensibles sur les origines est nécessaire mais pas suffisante. La CGT se préoccupe de la sécurisation des données, mais aussi des conséquences à attendre d’une catégorisation de la population à raison de ses origines. La sécurisation collective des populations partageant une caractéristique sensible est aussi importante que celle de la sécurisation des personnes.

Enfin, le rapport contient bon nombre d'analyses partiales que la CGT ne partage pas (digressions sur les motivations de la décision du Conseil Constitutionnel, exemples pris quasi-uniquement aux États-Unis ou dans le monde Anglo-Saxon mais jamais dans les Balkans, au Rwanda,.., propos simplifiés sur le métissage, et aussi un dénigrement souvent caricatural des personnes s’opposant aux statistiques « ethniques »). Plus particulièrement, la CGT tient à préciser sa pensée sur deux thèmes :

5 – L'analyse autour de la mise en place de l'enquête Trajectoires et Origines (TeO). Le rapport ne peut faire une révision de l’histoire. La CGT a suivi le dossier de cette enquête au sein du Conseil National de l'Information Statistique (CNIS) dès ses prémisses en 2006. Elle y est intervenue pour signaler des propositions de contenus contestables, dès mai 2007, pour lesquels elle a largement obtenue satisfaction.

 


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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:49
Photographe : Denis Charlet AFP :: Des salariés en grève sur le toit de la raffinerie Total de Dunkerque, le 16 février 2010
photo : Denis Charlet , AFP


Plusieurs dizaines d'employés du site des Flandres, à l'arrêt depuis septembre, se sont rendus vendredi à l'aube sur la zone de stockage de pétrole brut. Ils ont démonté des composants électroniques indispensables au fonctionnement des pompes qui servent à extraire le contenu des cuves.


Les pompes servent habituellement à acheminer via un pipeline de 8km les hydrocarbures à la raffinerie. Les salariés affirment avoir appris que la direction de Total envisageait de faire en sorte que le pétrole puisse être chargé sur des navires à destination d'autres raffineries.


Des salariés cagoulés sont sortis de l'usine en portant les composants de la taille de petites valises, sous les applaudissements des grévistes, avant de les charger sur des remorques.

"On veut raffiner. On ne veut pas que ce (pétrole) brut s'en aille d'ici", a déclaré Philippe Wullens, délégué syndicale Sud (majoritaire sur le site), en évoquant un "trésor de guerre".

Selon lui, Total a réalisé une plus-value de 200 millions d'euros entre le moment de l'achat de ce pétrole à l'automne et aujourd'hui, en raison de l'augmentation des cours.

Une partie des composants électroniques sera remise aux services de l'Etat, une autre à la région et une troisième à la communauté urbaine de Dunkerque, sachant que tout le matériel est nécessaire pour faire redémarrer les pompes, a expliqué Marcel Croquefer, secrétaire du pôle chimie CGT.

"Ce pétrole ne doit pas quitter les cuves tant que les choses ne sont pas arrêtées", a-t-il dit.

Des propositions pour l'avenir de la raffinerie des Flandres doivent être annoncées lundi lors d'un comité central d'entreprise (CCE). La direction envisage une fermeture définitive du site qui emploie 380 salariés, plus 400 personnes chez les sous-traitants.

Les menaces de fermeture avaient entraîné fin février l'ensemble des raffineries françaises du groupe dans un mouvement de grève de plusieurs jours. Les syndicats y avaient mis fin après des garanties apportées par Total sur l'avenir de l'activité de raffinage en France.

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:44
AFP - 05/03/2010 à 16h27

Le Chili, toujours secoué, prépare son deuil et reçoit le chef de l'ONU


Trois fortes répliques sismiques, la plus violente de magnitude 6,8, ont secoué vendredi matin le centre-sud du Chili, qui attendait une visite du chef de l'ONU Ban Ki-moon, six jours après le séisme qui a fait plus de 800 morts, selon un bilan officiel encore confus.

Photographe : Ariel Marinkovic AFP :: Des militaires déchargent de l'aide d'hélicoptères à Concepcion au Chili, le 4 mars 2010
photo : Ariel Marinkovic , AFP



Une première réplique de magnitude 6,2 a réveillé à 06H20 (09H20 GMT) les habitants de Concepcion, la deuxième ville du pays déjà sinistrée par la catastrophe du 27 février. Deux autres répliques de magnitude 6,8 et 6,6 sont intervenues environ deux heures et demie plus tard.

Les répliques n'ont provoqué ni "victimes ni dégâts matériels", selon le Bureau national des urgences (Onemi) chilien. Mais des journalistes de l'AFP ont vu des bâtiments déjà endommagés s'effondrer définitivement à Concepcion.

La deuxième réplique, de 6,8 selon l'Institut de géophysique américain (USGS), était la plus forte des quelque 200 enregistrées depuis le séisme, suivi d'un tsunami, qui a dévasté les régions du Maule et de Concepcion au centre-sud.

La présidente Michelle Bachelet a décrété "un deuil national pour trois jours à partir du dimanche 7 mars minuit à la mémoire des victimes", a annoncé le vice-ministre de l'Intérieur Patricio Rosende.

La population a été invitée à mettre un drapeau national aux porches.

Le gouvernement a laissé planer vendredi une confusion sur le bilan de la catastrophe qui a fait de nombreux disparus.

Le vice-ministre Patricio Rosende a égrainé jeudi soir, nom après nom, une "liste complète des 279 Chiliens qui ont été pleinement identifiés par les services responsables".

Il n'a pas mentionné de révision à la baisse du bilan officiel de 802 morts qui couvrait morts identifiés et non identifiés et dont la dernière actualisation datait de mercredi soir.

Il n'a pas davantage fait état d'un nombre de disparus.

Ce mutisme nouveau pourrait être lié à une confusion dans un secteur du Maule où, dans un cas précis, 200 personnes disparues auraient été données pour mortes, avait indiqué la présidente jeudi.

Les répliques de vendredi sont intervenues à quelques heures de l'arrivée à Santiago du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon pour une visite de deux jours. Il doit se déplacer à Concepcion et dans le port de Talcahuano, dévasté par le tsunami.

L'acheminement de l'aide se fluidifiait sur le terrain, où plus de 9.000 tonnes avaient été distribuées à la date de jeudi, sous supervision de quelque 14.000 militaires déployés déployés dans la zone.

Dans des villes du littoral dévastées comme Constitucion, une distribution de 5.000 repas chauds quotidiens se mettait en place, autour d'une cuisine géante installée au centre de la station balnéaire, où un tiers des habitations ont été détruites.

Secouristes et plongeurs continuaient toutefois une recherche désespérée de disparus, dans une odeur de cadavre, mais, dans nombre de secteurs, comme à Concepcion, les pelleteuses mécaniques ont pris le relais.

"Il faut accélérer la démolition des bâtiments" abîmés par le séisme, a déclaré vendredi après la première réplique le maire de Concepcion, Jacqueline van Ryselbergue.

Michelle Bachelet a annoncé une passation de pouvoir "très austère et très simple" le 11 mars avec son successeur Sebastian Pinera.

"C'est ce que dictent les conditions actuelles du pays", a déclaré la présidente après une réunion de coordination avec son successeur au Palais présidentiel.

Le ministre des Finances Andres Velasco a annoncé "une législation d'urgence accordant des avantages fiscaux pour les dons" réalisés par les entreprises privées en faveur des victimes et sinistrés.

Deux millions de personnes ont été affectées par le séisme et le tsunami qui ont détruit un demi-million de logements.

Entre décombres et retrouvailles de proches, chaque jour dans les villes dévastées apportait aussi une histoire de drame ou d'héroïsme, pendant la catastrophe.

A Constitucion, le directeur de la prison a ainsi pris sur lui de libérer ses 103 détenus, leur évitant une mort certaine à l'approche du tsunami.

"Le tremblement de terre venait juste de frapper et les avait vraiment secoués, ils grimpaient littéralement aux murs", a expliqué à l'AFP le directeur, Enrique Fritz.

"Nous sommes très proches de la mer et je ne pouvais pas les laisser mourir enfermés. Alors on a ouvert les cellules et on les a laissés partir".

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:06

 

  L'HUMANITE

 

 

Vendredi 5 Mars 2010

 

Social-Eco

 

La France repasse la barre des 10 % de chômeurs

 

L'Insee a publié les chiffres du chômage au quatrième trimestre 2009 : + 0,5 % en trois mois, + 1,8 % dans l'année. L'accélération de la hausse nous ramène au niveau de 1999.


C'est un bond en arrière de dix ans ! L'Institut national de la statistique (Insee) a publié hier les chiffres du chômage au dernier trimestre de 2009. Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) s'établit à 10 % de la population active en France, incluant les départements d'outre-mer. Il s'agit d'une nette accélération. Les statisticiens ne prévoyaient pas de repasser la barre des 10 % avant juin 2010. Selon la définition du BIT, un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions : être sans emploi, c'est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ; être disponible pour prendre un emploi dans les quinze jours ; avoir cherché activement un emploi pendant le mois précédent. En France, ils sont aujourd'hui 2,7 millions dans ce cas, en augmentation de 0,5 point par rapport au trimestre précédent et de 1,8 point en un an. Du jamais vu depuis 1999. De façon plus générale, en France métropolitaine, 3,4 millions de personnes ne travaillent pas du tout mais souhaitent travailler.

« Je crois que l'année 2010 va être une année de retournement », avait déclaré Christine Lagarde dimanche. « Nous aurons des destructions d'emplois pendant toute une partie de l'année 2010 », avait-elle précisé, ajoutant qu'on « devrait sortir de cette situation-là pendant l'année 2010 ». La ministre de l'économie, qui n'avait pas vu venir la crise, ne finit pas d'en apercevoir la sortie. Tout comme le président de la République, qui avait assuré fin janvier, dans son émission à TF1, que le chômage baisserait dans les jours et les mois qui viennent. Hélas, loin de baisser, le chômage s'est envolé dès janvier 2010 (+ 19 500 chômeurs).

Hier, Christine Lagarde et le secrétaire d'état à l'Emploi, Laurent Wauquiez, se sont contentés de « prendre note » des chiffres à la hausse annoncés par l'Insee. Ils tentent de rassurer en faisant remarquer que « la progression trimestrielle du chômage a été en moyenne trois fois plus faible qu'au début de 2009 ». Consolation dérisoire car les nouveaux viennent s'ajouter aux anciens et la liste des chômeurs en fin de droit s'allonge. « Côté social, le plus dur est devant nous », disent en substance la plupart des économistes.

 

Olivier Mayer


 

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:00

Vendredi 5 Mars 2010

 

Social-Eco

 

« Un discours électoraliste »

 

Mohammed Oussedik, secrétaire confédéral CGT, estime que les salariés sont les grands oubliés des annonces du président.


êtes-vous satisfait de la proposition de Nicolas Sarkozy d'augmenter de 25 % la production industrielle ?

Mohammed Oussedik. Les objectifs affichés, comme l'augmentation de 25 % de la production industrielle ou le retour rapide à une balance commerciale positive, sont en réalité inatteignables au vu des mesures annoncées. C'est un discours électoraliste. Le crédit impôt recherche, par exemple, est déjà pérennisé. Et son extension ne changera rien au problème de fond : actuellement, deux tiers de ces crédits vont aux brevets, mais sans contrainte d'être utilisés en France. Ce sont encore des fonds publics attribués sans contrôle. De plus, il faut noter dans ce discours une attaque en règle contre le financement de la protection sociale. Si l'état transfère une partie des cotisations sociales, cela risque de déresponsabiliser encore plus les entreprises. C'est dangereux. Au final, nous considérons que le président de la République a annoncé une politique pour les industriels, pas une politique industrielle.


Le président a évoqué la création d'un nouveau produit d'épargne pour financer l'industrie

Mohammed Oussedik. Nous y sommes favorables : la création d'un livret d'épargne industriel est l'une de nos propositions. Mais on ne pourra associer l'épargne au financement de l'industrie que si l'état est doté d'un pôle public financier. Une telle structure permettrait de distribuer les fonds aux entreprises qui en ont vraiment besoin et surtout de contrôler leurs utilisations. Actuellement, il n'y a aucune traçabilité des subventions versées aux entreprises. Alors que l'argent public doit impérativement aller à l'emploi, la formation ou encore la recherche. D'autant qu'il y a urgence. Près de 40 % des salariés de l'industrie vont partir en retraite d'ici à cinq ans : il faut impérativement un plan pour former les nouveaux salariés, plutôt que de les mettre au chômage partiel.


Sur quelles propositions la CGT veut continuer à porter le fer ?

Mohammed Oussedik. Pour nous, les salariés sont les grands oubliés des annonces faites hier par Nicolas Sarkozy. Il n'y a rien sur l'emploi ou la formation. Pourtant, ce sont eux qui payent le coût de la crise. Nous restons fermes sur nos propositions. En premier lieu, nous demandons toujours la création d'un comité interentreprises dans la filière. La seule réponse du gouvernement sur ce point, l'annonce de la nomination d'un médiateur de la sous-traitance, est purement cosmétique. Nous réclamons également toujours la création d'un droit suspensif sur les licenciements économiques. Les grandes entreprises ne peuvent plus se retrancher derrière le droit de propriété pour faire ce qu'elles veulent, alors qu'elles ont allègrement recours aux fonds publics. De plus, dans le cas d'un plan social, un droit suspensif sur les licenciements serait un excellent moyen pour mettre en avant les propositions alternatives des salariés.

 

Entretien réalisé par Mehdi Fikri


 

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 12:58
AFP - 05/03/2010 à 12h12
Grèce: journée de manifestations et de grèves contre les mesures d'austérité


Les syndicats testaient vendredi la mobilisation contre la rigueur en appelant à des grèves et manifestations qui ont entraîné une quasi-paralysie de la Grèce au moment où le Parlement se préparait à adopter les mesures d'austérité destinées à rétablir les finances du pays.

Photographe : Louisa Gouliamaki AFP :: Affiche appellant à la grève installée le 5 mars 2010 à Athènes
photo : Louisa Gouliamaki , AFP


Le Pame, émanation syndicale du parti communiste ultra orthodoxe KKE, a réuni quelques milliers de manifestants dans le centre d'Athènes dans la matinée, avant un meeting à la mi-journée des syndicats de fonctionnaires (Adedy) et du secteur privé (GSEE).

"Non aux mesures antipopulaires, aux taxes et aux coupes du 14ème mois, nous poursuivons notre lutte", indiquait une banderole du Pame déployée en face du Parlement. Ce front syndical avait installé dans la matinée une demi-douzaine de piquets de grève devant une série d'entreprises, dont un hôtel de luxe dans le centre.

Les transports aériens et terrestres, ainsi que l'ensemble de l'activité économique, étaient fortement perturbés par une série de grèves à l'appel des grands syndicats, en riposte à l'adoption mercredi d'un train de mesures prévoyant 4,8 milliards d'économies pour réduire le déficit public de 4 points à 8,7% du PIB cette année.

Athènes était livrée à de gigantesques embouteillages dans la matinée, sans aucun transport public pour toute la journée, tandis qu'à Salonique, deuxième ville du pays, les dessertes urbaines devaient être suspendues à la mi-journée.

Le trafic aérien devait être interrompu de 12H00 à 16H00 locales (10H00-14HOO GMT) du fait d'un arrêt de travail des contrôleurs du ciel, en réponse au mot d'ordre lancé par l'Adedy (300.000 adhérents) qui devait également paralyser l'ensemble du secteur public à partir de midi. Les deux compagnies aériennes grecques ont annulé des vols, 17 dont un sur l'étranger pour Olympic Air et 5 pour Aegean Airlines.

La GSEE (un million d'adhérents), s'est jointe à l'appel à un arrêt de travail, jusqu'à 15HOO locales, et a appelé les syndicats le pouvant à observer des grèves de 24 heures.

Le Pame a lui appelé ses organisations à une grève de 24 heures.

Une seule desserte ferroviaire était assurée par destination, suite à une grève de 24 heures des personnels des chemins de fer.

Les médias étatiques, dont la télévision Net et l'agence de presse Ana, ne diffusaient aucune nouvelle pour 24 heures depuis 06HOO locales (04H00 GMT) et les journalistes des médias privés ont pour leur part observé un arrêt de travail de 10H00 à 12H00 locales.

Les écoles devaient étaient aussi affectées par une grève de 24 heures des instituteurs et enseignants du secondaire. Les syndicats de police ont appelé leurs membres à se joindre à des rassemblements. Environ 10.000 personnes avaient déjà manifesté jeudi soir à Athènes et Salonique (nord).

Le train de mesures d'austérité gouvernemental devait être voté dans la journée au parlement, où le gouvernement socialiste dispose d'une confortable majorité de 160 sièges sur 300 députés.

Ces mesures "sont une question de survie nationale. (...) Nous appliquerons ce plan avec le soutien de toute la société grecque", a assuré au cours des débats le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou.

Le Premier ministre Georges Papandréou devait rencontrer en fin d'après-midi à Berlin la chancelière allemande Angela Merkel, après s'être entretenu au Luxembourg avec le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

L'escale au Luxembourg, comme ses entretiens ultérieurs à Berlin puis dimanche à Paris avec le président Nicolas Sarkozy n'ont qu'un seul but: "répéter que la Grèce a fait sa part et que c'est maintenant au tour de l'Europe de faire la sienne" pour aider le pays à surmonter sa débâcle financière, a indiqué à l'AFP une source officielle grecque.

 

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 20:50

Appel lancé par Hann Aunîmes :

Vous connaissez sans doute Renaud Vernhes (alias Klan Destino), à l'initiative du projet de la communauté solidaire anti-système : un lieu où chacun peut apporter ce qu'il a et contribuer à la vie de la communauté, indépendante du système, grâce au potager, aux installations productrices d’énergies renouvelables, etc.

Son projet fonctionne à merveille et cela n’enchante pas le système et ses acolytes, qui le harcèlent régulièrement. C’est ainsi que le maire de la ville, plusieurs policiers, et même ses voisins, multiplient les actes de vandalisme, de sabotage, et d’intimidation, à l’encontre de Renaud et des travaux qu’il a réalisés.

Ce Lundi 8 mars, ce harcèlement arrivera à un point capital et décisif pour le futur : il est convoqué au tribunal alors qu’il n’a commis absolument aucune faute justifiant cela. Voici bien la preuve qu’il dérange et que l’on cherche à l’obliger à abandonner ce projet.

Voilà donc l'occasion rêvée pour effectuer une action anti-système CONCRÈTE, EFFICACE, et garantir l’avenir du projet. S’il y a suffisamment de monde pour le soutenir pacifiquement ce 8 mars, comme cela s’est déjà vu, alors la «justice» impuissante n’aura pas d’autre choix que de nous laisser tranquilles.

Votre présence, la présence de chacun, est très importante car elle nous permettra non seulement d’empêcher cette injustice, mais est aussi une manière pour nous tous d’AGIR RÉELLEMENT selon nos convictions.

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !
http://www.facebook.com/home.php?#!/video/video.php?v=109001509110810&ref=mf

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