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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 11:19


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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 11:14

Le 8 mars c’est :

réfléchir aux progrès considérables accomplis en matière d’égalité femmes hommes et de se tourner vers les défis qui doivent encore être relevés, des luttes qui doivent encore être menées ;

l’occasion de saluer les réalisations des femmes et de faire valoir leurs besoins et leurs préoccupations sur la scène nationale, européenne et internationale

cette journée nous rappelle également que la lutte pour les droits des femmes est un défi qu’il faut relever tous les jours de l’année.

 

8 mars 2010 : la question des retraites sous les feux de la rampe

Le gouvernement annonce une nouvelle réforme allongeant les durées de cotisation, reportant l’âge légal de départ à la retraite : ce serait particulièrement désastreux pour les femmes.

Les femmes disposent d’un montant total de pension inférieur de 38 % en moyenne à celui des hommes : conséquence des inégalités de salaire durant leur carrière et aussi des interruptions, du temps partiel consécutifs aux charges de famille qu’elles ont dû supporter.

36 % des femmes retraitées perçoivent moins de 700 euros par mois pour survivre ce qui est inférieur au seuil de pauvreté (870 euros), 64 % ont moins de 900 euros.

55 % des femmes sont au minimum contributif (580 euros) et la majorité des retraités au minimum vieillesse (83 %) sont des femmes (629 euros).

 

Sous prétexte d’égalité les pouvoirs publics menacent les droits familiaux et conjugaux, MDA (majoration de la durée d’assurance) par exemple, qu’il faut préserver pour compenser les inégalités de fait entre les femmes et les hommes

 

La CGT propose :

le droit à une retraite pour tous et toutes dès l’âge de 60 ans avec les moyens de vivre

dignement, au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète, indexée sur les salaires ;

aucune pension inférieure au Smic, pour une carrière complète.

 

Des défis à relever, des luttes à mener

Ensemble, faisons respecter l’obligation de résultat de la négociation pour la suppression

des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes :

négocions l’égalité professionnelle dans toutes les entreprises et les branches sur le recrutement, la formation, les promotions, les rémunérations…

Ces négociations doivent aboutir à la suppression des écarts sur l’ensemble des éléments de rémunération, en obligeant les employeurs et l’Etat employeur à appliquer la loi du 26 mars 2006 visant plus précisément l’égalité salariale entre les femmes et les hommes d’ici fin 2010, sous peine de sanctions financières ;

revalorisons les métiers dits « féminins » : l’augmentation des salaires, la validation des acquis de l’expérience (Vae), la reconnaissance des diplômes, en sont les moyens ;

réduisons le temps de travail et faisons respecter le droit au repos dominical ;

résorbons la précarité et améliorons les conditions de travail : notamment en favorisant le passage des temps partiels imposés à des contrats à temps pleins ;

exigeons une évaluation sexuée des risques professionnels sur la santé des femmes au travail.


la journée internationale de lutte des femmes a 100 ans !

1910-2010 : 8 mars

Tant qu’il subsistera des inégalités, nous marcherons contre les violences et la pauvreté et pour l’égalité !

 

Les parents ont droit à un accueil de qualité pour leurs enfants.

La maternité ne doit pas avoir un impact négatif sur l’activité et la carrière des femmes.

Le congé parental, par exemple, réduit le taux d’activité des mères de deux enfants ; ce sont souvent les raisons financières qui sont invoquées mais aussi le manque de moyens de garde, les conditions de travail pénibles, ou les deux.

À l’issue de ce congé, pris par 2 % seulement des hommes, le retour à l’emploi est de plus en plus incertain.

Plus de la moitié des enfants de moins de 3 ans sont gardés par les mères. L’insuffisance des propositions des modes d’accueil est criante.

La réforme du Complément de Libre Choix d’Activité (indemnisation du Congé parental) envisagée par le gouvernement ne peut se faire sans que des solutions concrètes ne soient trouvées à la pénurie des modes d’accueil de qualité pour les jeunes enfants qui pénalise sévèrement les parents, les mères surtout..

 

La CGT propose :

de développer un service public d’accueil des jeunes enfants financièrement accessible à tous et partout ;

d’allonger le congé maternité à 24 semaines et le congé paternité à un mois ;

de raccourcir le congé parental, mieux le partager entre les deux parents et mieux le rémunérer sur la base du dernier salaire.

 

8 mars 2010 : départ de la 3e marche mondiale des femmes

Après 2000 et 2005, la marche mondiale des femmes organise une 3e marche du 8 mars au 17 octobre 2010.

Des actions collectives seront organisées en France, en Europe et dans le monde. Autour de quatre thèmes :

Biens communs, biens publics :

Paix et démilitarisation ;

Travail des femmes, autonomie financière ;

Violences envers les femmes.


En 2010, la Marche mondiale marchera :

pour afficher persévérance et force, en rassemblant des expériences, des cultures politiques et des origines

ethniques diverses, tout en ayant une identité et un objectif commun : surmonter l’ordre actuel injuste qui entraîne la violence et la pauvreté et construire un monde basé sur la paix, la justice, l’égalité, la liberté et la solidarité ;

en solidarité avec les femmes qui n’ont pas la liberté de le faire, à cause de la guerre ou des conflits, de la division sexuelle du travail qui maintient les femmes

prisonnières chez elles… ;

pour réclamer nos droits et résister à ceux qui veulent supprimer les droits déjà conquis au cours de nos luttes contre l’offensive des fondamentalistes religieux et des secteurs conservateurs de la société et de l’État ;

pour dénoncer le système capitaliste, sexiste, raciste et xénophobe, qui exploite le travail quotidien reproductif et productif des femmes, tout en concentrant les richesses dans les mains de quelques-uns.

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 10:12
Louise Michel, la rebelle

le 07 mars 2010 Par Coline Crance - categories : Agenda, Ciné - 140 Lecture(s)

 

  Louise  Michel est un film de Solveig Anspach , réalisatrice de Haut les coeurs ! , Made in the USA , Stormy Weather. Elle choisit cette fois-ci  avec justesse de s’intéresser  à cet étrange personnage de l’histoire française, Louise Michel incarnée par Sylvie Testud. le film sort en salle le 7 avril 2010.

Louise Michel ?

Quand on parle de cette femme , on l’associe bien souvent et  de façon trop restrictive à juste cette communarde qui se révolte contre les Versaillais en 1871. Pourtant la Commune, tâche de sang dans l’Histoire française , a eu avec ses idées sociales et profondément modernes, une grande influence par la suite dans le paysage politique français. Cette République sociale dont l’échec a pourtant été sanctionné par le sang , n’a jamais réellement disparu et s’est faite précurseur de nombreux courants politiques ou mouvements sociaux dès la fin du 19e siècle. En dressant le portrait de cette femme, Louise Michel, hors norme , idéaliste et jusqu’au-boutiste, Solveig Anspach met en lumière l’univers et les idées extrêmement visionnaires et contemporaines de cette femme. Solveig Anspach a l’intelligence de s’intéresser non pas à la Louise Michel de la Commune mais à celle qui doit survivre et préserver ses idéaux lors de son bagne en Nouvelle Calédonie. Filmer ses communards au bagne a le mérite de mettre d’autant plus en avant la pensée très contemporaine de leur combat. Louise Michel est une battante .Elle l’est dans son combat politique mais aussi dans sa vie , en tant que femme. Libre de cœur et d’esprit elle ne perdra jamais ses convictions, ni son féminisme latent.

Louise Michel, la rebelle

Incarnée très justement par Sylvie Testud, la force de ce personnage est affirmée dans ce film sensible, tourné dans les magnifiques paysages de Nouvelle Calédonie. Certes, l’idéalisme de ce personnage étouffe quelque peu le jeu de Sylvie Testud, mais elle ne livre pas moins une prestation honnête et touchante qui permet au spectateur de réfléchir sur des débats toujours d’actualité tel que le racisme, les discrimination, le féminisme, l’écologie ; inclus certes dans les idées des communards mais qui sont avant tout incarnés par cette femme , modèle pour tous ces bagnards. Plus que sur la théorie politique, la réflexion de ce film porte sur l’engagement de chacun vis à vis de ses propres convictions politiques ou choix de vie et sur leurs mise en pratique. Certes le film n’offre qu’ un bref aperçu de l’histoire de ces communards, mais il permet tout de même de remettre au goût du jour cette période souvent oubliée de l’Histoire  française et de rendre hommage à cet extraordinaire personnage, cette « vierge rouge », comme les communards l’appelaient, qu’était Louise Michel.


Marguerite Durand
Comédienne, journaliste, femme politique (1864-1936)

Ancienne actrice, journaliste, elle fonde en 1897 le premier quotidien féministe.

Après un passage au Conservatoire et une carrière au théâtre, Marguerite Durand devient journaliste à « La Presse » et au « Figaro ». Sa participation au Congrès Féministe International de 1896 lui fait prendre conscience de la justesse des revendications des participantes et elle fonde, l’année suivante, le journal « La Fronde », premier quotidien féministe. D’autres suivront, « L’Action », en 1905 ou « Les Nouvelles », en 1909.

« Non, pour nous, le féminisme ce n’est pas la lutte contre l’homme, ce n’est pas la bataille des sexes... mais nous ne voulons pas que la femme, représentant une valeur sociale égale à celle de son compagnon en tant qu’ouvrière, ménagère, génératrice, soit sa subordonnée et soit traitée en accessoire par les lois et par les mœurs »

Elle milite pour les droits des femmes, notamment le droit de vote et la présence des femmes aux élections. Elle participe à la création de syndicats féminins particulièrement pour les employés et les ouvrières.


Son souci de collecter et de conserver les documents relatifs à l’histoire des femmes et à leur rôle dans la société lui permet, en 1931, avec la Ville de Paris, de créer la
première bibliothèque féministe française qu’elle dirigera jusqu’à sa mort, en 1936, à l’âge de 72 ans.

Page réalisée avec la contribution de Mix-Cité.

Une interview de Ghyslaine Richard, responsable du collectif CGT Femmes-Mixité

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 21:25
 
Carcassonne: déferlement de violence et de haine raciste en centre-ville
 
Par tian
le 07/03/2010 à 17:42,
Info d'un posteur invité par la rédaction Le Post.

 

tian

Samedi soir, vers 22h 30, la place Carnot, en centre-ville de Carcassonne, dans l'Aude, s'est transformée en véritable champ de bataille.

Quelques dizaines de jeunes militaires du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine se seraient battus avec d'autres jeunes, raconte La Dépêche.

Des scènes violentes qui rappellent "les ratonnades qui avaient frappé la cité cathare en 1991", rapporte le journal.

Selon La Dépêche, outre les cris, les bris de verres, les barres brandies, ce sont surtout des prises à parti avec des cris aux tonalités nazies qui ont marqué les témoins des scènes de samedi soir.

Et parmi les témoins, des journalistes de La Dépêche, qui ont non seulement assisté aux violences mais entendu les "insultes racistes et nazies proférées par les jeunes soldats".

A l'origine de ce déferlement de violences et de haine raciste, il y aurait eu "des jets de bouteille en direction des militaires" selon le quotidien.

Les militaires auraient alors opéré une descente vers un bar de la rue de l'Aigle d'Or.

Là, « tous ceux qui n'étaient pas blancs » et qui se trouvaient dans l'établissement auraient fait les frais de la vengeance des militaires, précise La Dépêche.

Le calme est revenu après l'intervention de plusieurs patrouilles de police et de la Brigade anti-criminelle.

Aucune interpellation n'a été opérée.

Les chefs des jeunes militaires se sont expliqués avec les forces de l'ordre, pendant que les soldats se regroupaient pour rejoindre la caserne, indique La Dépêche.

Les enquêtes qui seront certainement diligentées devront tenter de comprendre ce qui s'est réellement passé, samedi soir, en plein centre ville de la préfecture de l'Aude.

Mais rien ne pourra justifier, si cela se vérifie, "des insultes racistes et nazies lancées par des soldats de la République" écrivent les journalistes de La Dépêche.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 21:00
 
L'histoire de la Journée internationale de la femme
 
 

La journée internationale de la femme, officialisée en 1977 par les Nations Unies, est là pour nous rappeler ces victoires mais aussi pour nous inviter à réfléchir sur la condition de la femme dans le monde entier.

L'histoire de la Journée internationale de la femmeEn un siècle, les femmes ont conquis l'égalité juridique et législative dans la plupart des pays du monde. Reste à conquérir l'égalité dans les faits. La journée internationale de la femme, officialisée en 1977 par les Nations Unies, est là pour nous rappeler ces victoires mais aussi pour nous inviter à réfléchir sur la condition de la femme dans le monde entier.

C'est l'occasion idéale de dresser le bilan des progrès accomplis en vue de promouvoir l'égalité des femmes. C'est aussi l'occasion d'identifier les difficultés que les femmes doivent surmonter dans la société et de se pencher sur les moyens à prendre pour améliorer la condition féminine.

Origines

Comme toutes les dates symboliques, la journée internationale de la femme n'a pas ses origines dans un seul fait historique. Elle symbolise, d'une part, les fruits d'un large processus de luttes, de revendications et de débats et, d'autre part, les parcours silencieux des millions des femmes dans le monde entier.

La référence historique principale de la journée internationale de la femme remonte aux grèves ouvrières déclenchées en 1857 et 1911 à New York alors que les travailleuses du textile protestaient contre leurs piètres conditions de travail. Un événement, en particulier, aurait marqué fortement les manifestations : le 25 mars 1911, un groupe de travailleuses qui manifestait dans une usine de textile à New York, trouve la mort lors d'un incendie. Elles n'ont pas pus échapper à temps. Les portes étaient fermées pour que les travailleurs ne sortent pas avant la fin de la journée de travail.

Une autre référence historique importante c'est la IIe Conférence Internationale des femmes socialistes, en 1910, à Copenhague, au Danemark. La leader socialiste allemande, Clara Zetkin, a proposé la création d'une journée internationale de la femme, afin de reconnaître les luttes menées par les femmes partout dans le monde.

Une autre référence intrigante concerne la liaison entre la date du 8 mars et la participation des femmes ouvrières à la Révolution Russe. Le 23 février 1917, date du calendrier russe, ou le 8 mars dans le calendrier grégorien, des femmes travailleuses sont sorties dans les rues pour déclencher une grève générale que, plus tard, s'aurai insérer dans des actions révolutionnaires qui ont inauguré la Révolution Russe.

En 1977, soit deux ans après l'Année internationale de la femme, les Nations Unies ont adopté une résolution invitant les pays à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et de la paix internationale. Le 8 mars est ainsi devenu cette journée de reconnaissance dans de nombreux pays.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 20:46
AFP - 07/03/2010 à 19h57
Présidentielle au Togo: l'opposition rejette sa défaite et manifeste à Lomé

Le principal opposant togolais Jean-Pierre Fabre a catégoriquement rejeté dimanche sa défaite à l'élection présidentielle du 4 mars face au chef de l'Etat sortant Faure Gnassingbé, et son parti a organisé une manifestation à Lomé, dispersée à coup de grenades lacrymogènes.

 afp.com :: Résultats provisoires de l'élection présidentielle du 4 mars
afp.com


Au lendemain de l'annonce officielle de la victoire de M. Gnassingbé avec plus de 60% des voix, le parti d'opposition Union des Forces de Changement (UFC) de M. Fabre a riposté avec véhémence en disant avoir gagné.

"Je ne reconnais pas la prétendue victoire de Faure Gnassingbé", a déclaré dimanche matin M. Fabre.

"Je conteste absolument les chiffres publiés car la procédure utilisée par la Céni (Commission électorale nationale indépendante) est illégale", a-t-il dit, assurant avoir remporté le scrutin à un tour avec 55 à 60% des suffrages sur l'ensemble du territoire.

"Nous allons multiplier les manifestations. Nous n'allons pas nous laisser faire", a-t-il mis en garde devant le siège de son parti, dans un quartier populaire de la capitale, où quelques centaines de jeunes sympathisants, surexcités, étaient réunis depuis la matinée.

De fait, une manifestation de quelques centaines de personnes, dont M. Fabre, a été organisée dans l'après-midi devant le siège de l'UFC, dans le quartier populaire de Bè. Immédiatement, des escouades de gendarmes casqués et matraque en main se sont déployées, avant de tirer des grenades lacrymogènes.

M. Fabre et d'autres responsables de l'opposition se sont repliés dans le siège de l'UFC (Union des Forces de changement, opposition).

"Vous êtes témoins de la brutalité et de la sauvagerie dont les Togolais sont victimes sous le régime RPT (parti au pouvoir) depuis des décennies", a lancé Jean-Pierre Fabre à des journalistes.

A ses côtés, Patrick Lawson, le vice-président de l'UFC, a affirmé que l'opposition manifesterait "tous les jours".

Par ailleurs, une douzaine de personnes ont été interpellées depuis samedi, selon des sources policière et d'opposition.

Parmi elles figurent deux proches du candidat Messan Agbéyomé Kodjo, ex-Premier ministre togolais, et deux dirigeants d'un mouvement de jeunes proche de l'UFC.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni), a annoncé samedi soir que le chef de l'Etat sortant, Faure Gnassingbé, 43 ans, avait largement emporté l'élection du 4 mars, avec 60,92% des voix, contre 33,94% à M. Fabre.

Faure Gnassingbé, qui s'exprime rarement dans les médias, est resté silencieux. Mais son parti, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), au pouvoir, s'était félicité de sa victoire samedi soir, affirmant que M. Gnassingbé était "porté par une dynamique populaire".

Faure Gnassingbé, fils du général Gnassingbé Eyadéma qui dirigea la nation de 6,5 millions d'habitants pendant 38 ans, avait été installé par l'armée dans le fauteuil présidentiel dès la mort de son père, en février 2005.

Il avait été élu 3 mois plus tard lors d'une élection vivement contestée et suivie de violences qui ont fait 400 à 500 morts selon l'ONU.

L'élection de jeudi a été perçue comme un test pour le Togo, petite nation ouest-africaine qui souhaiterait tourner la page des troubles électoraux, fréquents depuis des décennies.

La mission de la Cédéao (Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest) avait jugé samedi que le scrutin avait été "libre", tout en relevant des "insuffisances" concernant la fiabilité et l'authentification des bulletins de vote.

Dans un communiqué dimanche, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exhorté les Togolais à faire preuve de calme et de retenue.

 

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 20:28
« Le ventre de Marseille », épisode 12

Le Ventre de Marseille, épisode 12

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 20:19
Pour Sarkozy, l'environnement, « ça commence à bien faire »

En visite au Salon de l'agriculture, le Président a relativisé le poids des objectifs environnementaux dans la politique agricole.

Nicolas Sarkozy et Bruno Lemaire, ministre de l'Agriculture, au Salon de l'agriculture le 6 mars (Rémy de la Mauvinière/Reuters)

Nicolas Sarkozy est arrivé samedi matin à l'heure du laitier. A 8h30, une demi-heure avant l'ouverture des portes du Salon de l'Agriculture. Le Président a sans doute voulu limiter les risques d'incidents lors de la confrontation avec une profession en crise qui attend des annonces…

Objectif : rassurer le milieu agricole

Cette arrivée anticipée porte de Versailles -il était attendu pour 9h- a sans doute permis d'éviter une (première) foule hostile. Depuis dix jours, les agriculteurs se sont émus que le président de la République déroge à l'usage d'inaugurer leur rendez-vous annuel. Ses rivaux, comme Dominique de Villepin ou Martine Aubry, en ont profité en se promenant longuement cette semaine dans les allées de cette 47e édition.

« Ce n'est pas au nombre de mains serrées qu'on va résoudre le problème des agriculteurs », a-t-il répondu à ces critiques.

Après avoir présidé une table ronde avec avec les représentants syndicaux et professionnels, le président a annoncé des mesures de soutien financier, notamment une augmentation de 800 millions d'euros des prêts bonifiés des banques en faveur des agriculteurs en difficulté.

Sarkozy craint qu'il n'y ait plus « d'éleveurs de porcs bientôt chez nous »

Sans aller jusqu'à remettre explicitement en cause les mesures du Grenelle de l'environnement, il a également relativisé le poids des objectifs environnementaux dans la politique agricole.

« Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement, parce que là aussi ça commence à bien faire. Je crois à une agriculture durable. […] Mais il faut que nous changions notre méthode de mise en œuvre des mesures environnementales en agriculture. »

Il a ainsi annoncé le lancement la semaine prochaine d'un groupe de travail par les ministres de l'Agriculture et du Développement durable, « autour d'une nouvelle méthode d'analyse des mesures environnementales en agriculture », précisant à ce sujet :

« Sur les normes environnementales, je souhaite qu'on montre l'exemple mais qu'on avance en regardant ce que font les autres, parce que sinon il n'y aura plus d'éleveurs de porcs bientôt chez nous. »

Pour se réconcilier avec les paysans, Nicolas Sarkozy a également choisi de visiter le hall 2 du Salon, consacré à la production végétale.

 

Dessin de Chimulus

Photo : Nicolas Sarkozy et Bruno Lemaire, ministre de l'Agriculture, au Salon de l'agriculture le 6 mars (Rémy de la Mauvinière/Reuters)

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:45


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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:16
Afrique
AP | 07.03.2010 | 18:31

Le candidat du premier parti d'opposition au Togo, Jean-Pierre Fabre, a contesté dimanche les résultats de l'élection présidentielle de jeudi, remportée selon la commission électorale par le chef de l'Etat sortant Faure Gnassingbé avec 60,9% des voix.

D'après le président de la commission électorale Issifou Tabio, Faure Gnassingbé, fils de l'ancien dictateur Gnassingbé Eyadéma, a recueilli 1,2 million des suffrages exprimés jeudi, contre 692.584 à Jean-Pierre Fabre, candidat de l'Union des forces de changement (UFC).

M. Fabre a contesté dimanche ces résultats, accusant les autorités de fraudes et d'intimidation. Le candidat battu a participé à une manifestation de l'opposition à Lomé, dispersée par la police à coups de grenades lacrymogènes.

En 2005, des violences avaient fait au moins 400 morts après l'annonce des résultats contestés de l'élection de Faure Gnassingbé. Il avait été installé au pouvoir par les fidèles de son père Gnassinbé Eyadéma, décédé cette année-là après 38 ans à la tête du Togo. AP


7 mars 2010

07 Mars : réaction de Koffi Yamgnane aux résultats partiels annnocés par la CENI

 

Koffi Yamgnane, porte-parole du Front républicain pour l’alternance et le changement, qui soutient le candidat Jean-Pierre Fabre


"Je suis tout à fait surpris. Ce sont des chiffres tout à fait fantaisistes. C’est de la fraude massive et nous allons contester ces chiffres circonscription par circonscription pour monter qu’il y a eut un vrai vol, un vrai holdup de ces élections. Déjà en 2005 il a posé son fauteuil de président sur 500 corps de Togolais, dit l’ONU. Il n’avait pas été élu cette fois-là et il n’est pas plus élu cette fois-ci. Vous imaginez, nous, au Front républicain pour l’alternance et le changement, derrière Jean-Pierre Fabre, nous avons dans les 75 % dans la région maritime et à Lomé, et 60 % dans le Plateau et ces deux régions-là constituent les deux tiers des électeurs. Nous, on souhaite que le peuple togolais s’exprime fermement mais calmement pour réclamer sa victoire. De toutes façons, ils ne nous auront pas sur ce plan là puisque nous n’avons aucune intention de manifester violemment."

Propos recueillis par Catherine Ninin RFI

 



Résultat à l’élection présidentielle du Togo


Déclaration de Jean-Pierre FABRE, Candidat du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement

Lomé, le 5 mars 2010

Mes chers Compatriotes,


La compilation des procès-verbaux des bureaux de vote en notre possession donne une avance confortable au candidat de l’Union des Forces de changement soutenu par le FRAC.

En effet, selon les fiches de résultats en notre possession, nous sommes largement en tête dans la préfecture du Golfe et dans la commune de Lomé qui comptent le tiers du corps électoral national. Il en est de même dans les préfectures du Zio, des Lacs, de l’Avé, du Vo, d’Afagnan, de Kloto, de l’Akébou.

Le candidat du RPT dépasse le candidat soutenu par le Front dans le Haho et le Yoto ainsi que dans la préfecture d’Agou et de Danyi.

Sur la base des procès-verbaux de ces préfectures, le candidat de l’UFC soutenu par le Front a donc recueilli une moyenne qui se situe entre 75 et 80% des voix....

Déclaration de JP Fabre sur les résultats de l'élection présidentielle du Togo 2010

Un authentique fils du Togo, un démocrate et défenseur des droits humains

Portrait de Jean-Pierre Fabre

Le 15 janvier 2010, Jean-Pierre Fabre est devenu le candidat officiel de l’Union des Forces de Changement (UFC) à l’élection présidentielle, apportant trente années d’engagement en faveur de son pays et de l’émancipation du peuple togolais.

Né le 2 Juin 1952, à Lomé, Jean-Pierre Fabre a toujours mené son combat pour plus de justice, de démocratie et de liberté à l’intérieur même des frontières du Togo, s’exposant ainsi à la répression du régime de Gnassingbé Eyadéma. Ce régime dictatorial et son parti unique, le Rassemblement du peuple togolais (RPT), n’ont jamais entamé la force de conviction de Jean-Pierre Fabre.

Cette foi inébranlable en l’avenir de son pays, Jean-Pierre Fabre la tire de l’éducation qu’il a reçue de ses parents et de l’enseignement chrétien au Collège Saint Augustin de Togoville puis au Collège Saint Joseph à Lomé où sont passées de nombreuses autres personnalités togolaises, comme Kofi Yamgnane. Il doit à cette formation, l’amour des lettres, le sens des valeurs et de l’engagement, tant sur le plan spirituel, intellectuel que politique.

Jean-Pierre Fabre a poursuivi des études supérieures à l’Université des Sciences et Techniques de Lille, en France. Titulaire d’un DESS en sciences économiques, spécialisé dans l’administration des entreprises (CAAE), il rentre au Togo, en 1979, aux heures les plus sombres de la dictature du général Eyadéma. Une nouvelle Constitution est alors adoptée, renforçant les prérogatives du président de la République, alors que le parti-Etat contraint à l’exil de nombreux opposants au régime.

Jean-Pierre Fabre dispense ses connaissances en statistiques, en finances et en sciences économiques, en enseignant pendant quatre années à l’Université du Bénin (UB). Désireux de soutenir le développement économique de son pays, il rejoint par la suite un important groupe d’études en architecture et urbanisme (AUBA), dont il occupe le poste de Secrétaire général de 1981 à 1991.

A l’aube des années 1990, le Togo est à un moment charnière de son histoire. Après des décennies de vexations et de revendications étouffées, le peuple togolais se mobilise massivement et organise dans tout le pays de grandes manifestations pour réclamer la démocratisation du régime. La France prend acte des profondes mutations qui ont cours dans les sociétés africaines, à travers le discours de François Mitterrand à la Baule en juin 1990.

Au cours de ces années décisives, Jean-Pierre Fabre apporte sa contribution active aux côtés des populations togolaises en lutte pour la démocratisation du Togo, en s’investissant personnellement dans la presse d’opinion, en qualité de directeur de publication et rédacteur en chef de deux revues hebdomadaires citoyennes, La tribune des démocrates et Le temps des démocrates. La Conférence Nationale Souveraine de 1991, dont il est le porte-parole, laisse augurer une démocratisation progressive du régime avec la mise en place d’un gouvernement et d’un parlement de transition chargés d’organiser de nouvelles élections. C’est l’occasion pour le principal leader de l’opposition Gilchrist Olympio, fils du défunt Président Sylvanus Olympio de rentrer au pays après 28 années d'exil. Devant tant d'espoirs suscités, le sort semble vouloir se jouer du peuple togolais avec le coup d’arrêt définitif aux institutions de la transition par des militaires à la solde du pouvoir. A la fin 1992, le général Eyadéma remet violemment en cause toutes les avancées obtenues un an auparavant sous la pression de la rue.

Mais le peuple togolais, épris de paix, de progrès et de liberté, entrevoit toutes les possibilités d’ouverture politique offertes par le multipartisme et le suffrage universel. Avant d’être à nouveau contraint à l’exil suite à un attentat, Gilchrist Olympio fédère de nombreux partis d’opposition au sein de l’Union des Forces de Changement (UFC), dont il devient Président, avec à ses côtés Jean-Pierre Fabre comme Secrétaire Général. Commence alors pour les deux hommes une collaboration intense et fructueuse. Véritable vétéran de la politique togolaise ayant combattu pendant des décennies hors des frontières du Togo, Gilchrist Olympio insuffle à Jean-Pierre Fabre les idéaux et valeurs de liberté, de travail et d’amour de la patrie, qui ont conduit le pays à l’indépendance en 1960.

Sous la restauration du règne du RPT, Jean-Pierre Fabre maintient vivante la flamme de l’espoir du peuple togolais, au mépris des persécutions, des humiliations et des rendez-vous électoraux manqués, comme autant de victoires confisquées au fil des années par un pouvoir aux abois. La mort de Gnassingbé Eyadéma en 2005 marque la fin d’une époque. Même si son fils Faure Gnassingbé réussit à maintenir le pouvoir dans le giron familial, à l’issue d’un scrutin frauduleux, l’assise nationale sur laquelle repose l’Union des Forces de Changement est désormais bien trop solide pour plier sous les coups de boutoir. Incarnation même de la détermination et de la résistance à l’oppression, Jean-Pierre Fabre a su poser patiemment les jalons de la victoire à travers l’ensemble du territoire togolais, et cela jusque dans les cœurs de la diaspora togolaise.

Son élection en tant que député en 2007, et son choix comme Président du Groupe UFC à l’Assemblée Nationale, prouvent à ses détracteurs qu’il n’est pas possible de réduire Jean-Pierre Fabre à un rôle d’agitateur. Cet homme politique intègre, méthodique et déterminé, membre fondateur de la Ligue togolaise des droits de l’homme, a pris le temps d’aller à la rencontre des différentes couches de la société et de comprendre les aspirations de tous les Togolais, afin que s’estompent enfin les clivages politiques, ethniques et sociaux. Conscient des innombrables défis que le Togo devra surmonter, des sacrifices que le peuple togolais devra consentir avant de pouvoir emprunter la voie de la modernité et de la bonne gouvernance, Jean-Pierre Fabre est prêt à mobiliser toutes les ressources nécessaires pour permettre au Togo de prendre en main son destin

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