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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 18:48
EDF Guadeloupe : Ola limyè la pasé ?!
 
OLA LIMYÈ-LA PASÉ ?

Sommes-nous en train de vivre un remake des années 80 ?

Le retard dans la construction de la nouvelle unité de production commence à se faire ressentir.

Durant plusieurs jours, les Guadeloupéens ont été victimes des coupures d’électricité sur le réseau et des délestages sauvages. L’absence de communication même envers les agents, confirme nos doutes quant à la politique de service public qui règne dans notre entreprise.

Nous n’avons aucun renseignement de cette DIRECTION qui se voulait si communicatrice et si ouverte au dialogue se cantonnant dans un mutisme total, pas un mot sur la situation actuelle.


 La centrale de BOUILLANTE
vitrine du savoir-faire d’EDF à l’international dans la géothermie, ne fonctionne pas depuis la mi-janvier suite à une avarie due à nombreux diysfonctionnements et une mauvaise exploitation.

 La C.T.M point d’accrochage entre UTE/UGTG, la direction d’EDF et les pouvoirs publics durant les années 95-96-97-98, nous donne une nouvelle fois raison lorsqu’il s’agit d’investissement et de politique pour le développement énergétique de la Guadeloupe.

A chaque fois que les producteurs extérieurs rencontrent le moindre incident c’est le peuple Guadeloupéen qui subit les conséquences par des interruptions de distribution de l’énergie pendant de longues heures.

Au moment de l’ouverture du marché d’électricité, les organisations syndicales, avaient alerté l’opinion publique et les élus Guadeloupéens des risques encourus en privatisant la production d’électricité. Comme toujours les élus du peuple avaient failli à leur responsabilité, et poursuivent leur mandat au mépris de ceux qui les ont élus sans tenir compte de ce que subissent leurs électeurs. Sa pa pwoblèm a yo.

ASÉ BA PEP GWADLOUP BWÈ DLO MOUSACH POU LÈT

La situation qu’a vécue notre pays était prévisible :

  • Gardel avec une direction délinquante laisse pourrir sans aucune inquiétude les revendications de ses salariés.
  • Bouillante, avec une politique de rendement exagérée, des yeux plus grands que le ventre, fait qu’aujourd’hui la centrale ne fonctionne pas, une des conséquences de la politique de privatisation du système capitaliste. Depuis tantôt une exploitation basée que sur le profit, et non sur la maîtrise d’une énergie renouvelable, est pratiquée sur le site.

INCIDENT TECHNIQUE aux dires de la DIRECTION

La vérité est tout autre. Nous, UTE/UGTG disons, NEGLIGENCE !!!!


En effet, encore un CHARGE DE MISSION parachuté en Guadeloupe comme nous l’avons jadis dénoncé dans un tract intitulé « UN LABORATOIRE DE CONSOMMATEURS DE PRIMES », de décembre 2004.

Oui disait L’UTE/UGTG :

« Les laborantins des pers 684 d’EDF Services Archipel Guadeloupe avec le cumul d’échecs issus de ses technocrates, bénéficient d’indemnités de déplacement astronomiques, et l’assurance d’avoir une récompense en classification dès leur retour de la colonie ».

PANDAN SITAN LA GWADLOUP est à l’ère des bougies et des lampes à pétrole.

Où sont passés nos statisticiens d’antan ? Fins calculateurs, qui n’auraient jamais laissé le pays 4 heures d’affilées sans électricité par MANQUE de GAZ OIL.

Comment peut-on en arriver à une telle situation ?

« MANQUE DE COMBUSTIBLE » !!!

Ki moun ka pran ékonomi la an otaj é ka méprizé pep la ?

CHARLET (contact presse, puisque nous n’avons plus personne à la communication d’EDF , le poste étant devenu bâtard ) a fait de plates excuses pour la grande « gène occasionnée » à la population Guadeloupéenne déblatérant des consignes sur la maîtrise de la demande d’énergie.

Quand est-ce que les acteurs concernés se décideront ils à poser le vrai problème énergétique pour la Guadeloupe de demain ?

GWADLOUP TINN DWA NI LIMYE OSI

UTE/UGTG le 04 mars

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 18:30
Destruction de la société afghane : Y -a t-il un "plan B " ?

jeudi 4 mars 2010 par Prof. Chems Eddine Chitour





"Ils peuvent tuer toutes les hirondelles , ils n’empêcheront pas l’arrivée du printemps"

Proverbe afghan

L’un des héritages les plus durs d’Obama à assumer est sans conteste l’état de guerre américaine qui veut que les Etats-Unis sont et seront perpétuellement amenés à rétablir l’ordre mondial surtout, depuis la chute de l’empire soviétique il y a vingt ans. Cependant, on aurait cru naïvement qu’Obama pourrait mettre un terme à cet état de belligérance permanent. Au contraire, plus que jamais et partant du principe que les amis d’hier peuvent être les ennemis d’aujourd’hui, l’Amérique est sur tous les fronts. Après la débâcle vietnamienne et la mise en coupe réglée de l’Irak, voici venir le tour de l’Afghanistan et des taliban qui, dans une stratégie précédente, étaient les meilleurs alliés des Etats-Unis contre l’empire soviétique au point qu’ils avaient des bureaux de recrutement aux Etats-Unis pour « l’Internationale islamique ».


L’avènement de Bush a correspondu dans le sillage du 11 septembre, avec la nécessité en 2001 d’aller délivrer les Afghanes des taliban accusés d’héberger Ben Laden. Il y eut même un clip de l’armée américaine invitant les Afghanes à enlever leur burqua. En 2010, l’objectif que se donne B.Obama est d’éliminer la menace terroriste que constitue l’Afghanistan et non pas d’y installer un régime démocratique). (...) Comment va-t-on atteindre l’objectif que l’on s’est donné ? 1) Plus de troupes pour combattre les « insurgés », et protéger « des centres de population clés », ce qui doit « aider à créer les conditions (...) de transfert de responsabilité aux Afghans ». 2) Assistance à des secteurs de l’économie, qui « puisse avoir un impact immédiat sur la vie du peuple afghan ». 3) Collaboration avec le Pakistan, chez qui la rébellion s’est installée.(1) L’ Afghanistan, pays mythique de Djamel Eddine Al Afghani, de Herat, Bamyan des villes mythiques, est un pays de 652.000 km², d’une trentaine de millions d’habitants. Souvenons-nous, en 1979, l’entrée de l’armée soviétique en Afghanistan conduit Washington à considérer le Pakistan comme un « rempart » contre Moscou. Islamabad apporte un soutien actif aux islamistes anticommunistes en 1994, une création occidentale et du Pakistan : les taliban. En 1996, les taliban prennent le contrôle de Kaboul et offrent l’asile à Oussama Ben Laden. Une vraie guerre se déroule actuellement sous bannière américaine.


Quelle solution politique ?

Les pays européens, notamment le Royaume-Uni, la France et même l’Allemagne tentent de prendre pied pour que « le moment venu comme en Irak on se partage le butin ». L’Afghanistan est un corridor important pour l’alimentation en énergie. D’après le président Hamid Karzaï- ancien d’Unocal-, il y aurait aussi du pétrole. Les Américains et leurs alliés ont tiré la leçon du Vietnam. Pratiquement aucune photo n’est publiée sur les soldats morts au combat, blessés, souvent atrocement mutilés, amputés. Les médias français complices font leur sale boulot de « couverture » d’une guerre inutile : cacher ce soldat mort, agonisant, ou amputé, que nous ne saurions vous montrer.

Que dit l’ONU « gardienne de la légitimité » mondiale ? Elle n’a pas été consultée pour ce qui se passe en Afghanistan C’est un scénario à l’irakienne : une fois de plus les Etats-Unis passent outre, cette fois-ci la France a retenu la leçon, elle fait partie de la « coalition » du monde libre. Le Représentant spécial du secrétaire général pour l’Afghanistan, Kai Eide, vient de critiquer la stratégie de l’OTAN dans ce pays. La communauté internationale doit démilitariser son approche globale en Afghanistan afin de permettre des avancées durables dans les domaines politique et humanitaire, a déclaré le représentant de l’ONU à Kaboul, Kai Eide. « Il nous faut adopter une démarche par laquelle notre stratégie soit politique et non pas militaire et où les éléments politiques et civils constituent un simple appendice d’une stratégie militaire. » Si l’idée est d’obtenir des résultats rapides, « bien souvent un impact rapide se mue en échec rapide ».(2)

L’offensive menée à Marjah dans la province du Helmand en Afghanistan est « un prélude » à des opérations de plus grande ampleur dans la province voisine de Kandahar, a indiqué vendredi un haut responsable américain Pourtant, le général McChrystal, commandant des forces internationales en Afghanistan qui vient de déclarer au Financial Times : « En tant que soldat, je pense qu’il y a eu assez de combats et je crois qu’une solution politique, comme dans tous les conflits, est inévitable. » Comment y arriver ? Comment convaincre les insurgés de se mettre à table et de négocier ? Ce ne sont certainement pas des étrangers, américains ou européens, qui sauront leur parler.


La réponse des taliban ne s’est pas fait attendre. Malgré l’offensive, « les taliban afghans frappent le centre de kaboul », titre le quotidien américain. Le 18 janvier, la capitale afghane a été la cible d’attaques coordonnées qui « ont paralysé la ville durant presque toute la journée », écrit le journal. Des kamikazes se sont fait exploser en plusieurs endroits, tandis que d’autres combattants ouvraient le feu contre les forces de sécurité. Ces attaques, qui auraient fait en tout une quinzaine de morts, ont eu lieu près du palais présidentiel où, le même jour, des ministres du nouveau gouvernement Karzaï prêtaient serment. Hamid karzaï a déclaré la sécurité « rétablie ».(3)


Quel est le bilan actuel de la guerre ? Au-delà des bavures qui ciblent des enfants et des femmes, les drones armés américains qui visent les taliban dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan ont tué entre 830 et 1210 personnes, dont 32% de civils, depuis 2004, selon un décompte publié jeudi 25 février par la New America Foundation, les Etats-Unis ont procédé à 114 frappes de drones depuis 2004, dont 53 en 2009. 1666 militaires ou civils travaillant pour les forces armées avaient perdu la vie, toutes causes confondues (combats, accidents, etc.) dont 1007 Américains. En 2009, selon les estimations du gouvernement afghan et de la coalition, environ 20.000 combattants taliban avaient été tués. Le tonnage de bombes largué par l’Usaf, est de 12.742 tonnes sur l’Afghanistan. En août 2008 il y avait 70.000 soldats étrangers en Afghanistan.


En janvier 2009, le think tank International Council on Security and Development a estimé dans un rapport que les taliban étaient actifs dans environ 72% du territoire afghan, conclusions contestées par le commandement de l’Otan. Le site National priorities estime à plus de 255 milliards de dollars le coût de la guerre. Le gouvernement Karzaï est désormais parfois ironiquement nommé « maire de Kaboul » par la population voire par des officiels. Le général Mc Chrystal, qui a pris le commandement du théâtre afghan récemment, avoue, lui aussi en 2009, l’incompétence et la corruption du gouvernement central qui a réussi à rendre les Afghans « nostalgique(s) de la sécurité et de la justice du régime taliban » La corruption se développe dans des proportions alarmantes estimées entre 260 et 465 millions de dollars pour la seule année 2007. Cette corruption touche tous les fonctionnaires de l’Etat jusqu’au président Karzaï lui-même(4)


Le CF2R, le centre de recherche sur le renseignement français n’hésite pas à comparer la guerre en Afghanistan au Vietnam. La note n°189 du 5 octobre 2009 intitulée CF2R - Afghanistan : des airs de conflit indochinois, se termine par une conclusion explosive : « Mais ce retrait en annonce un deuxième qui sera moins glorieux : le départ de toutes les forces étrangères du pays car les opinions publiques ne pourront tolérer longtemps les pertes occasionnées et le coût que cette guerre représente, sans espoir de voir poindre l’ombre d’une solution. » En effet, les Etats-Unis ont estimé leurs dépenses à 65 milliards de dollars pour la guerre en Afghanistan, montant déclaré par le Congrès pour 2010. Or, avec 32,7 millions d’habitants, on peut estimer le coût à 2446 dollars par afghan, soit près de 2 ans de salaire moyen (60$ US par mois).(5)


Un article particulièrement lucide permet de situer les enjeux de la présence étrangère. « Si les déclarations des taliban sont à prendre avec des pincettes, les reportages des
médias et surtout ceux des Occidentaux sur les forces de coalition ne sont pas paroles d’Evangile non plus. La plupart des informations diffusées viennent de journalistes intégrés dans l’armée. (...) C’est le cas de l’offensive de Marjah [appelée opération Mushtarak], lancée conjointement, le 13 février, par les troupes américaines et les forces de l’Otan en coopération avec l’armée afghane. Le fait même que cette opération soit présentée comme une étape importante de la stratégie de lutte anti-insurrectionnelle du président Obama en Afghanistan, est d’une totale malhonnêteté. (...) Et puis, les taliban ne sont pas des inconnus venus de nulle part. Cette terre est la leur..(..) En réalité, pour les tribus, les taliban ne sont pas des ennemis. Leurs véritables ennemis, ce sont les occupants étrangers et leurs collaborateurs locaux (...) Qu’ils [les taliban, note ] n’aient enregistré jusqu’ici aucune désertion dans leurs rangs malgré l’incroyable blitz médiatique monté par les alliés avant l’offensive de Marjah, en dit aussi long sur leur combativité que sur leur attachement à leur foi et à leur idéologie. (...)L’histoire devrait donc se répéter. De même, la stratégie de Washington d’acheter les insurgés avec de l’argent, des emplois et des services, est vouée à l’échec, comme le fut la politique des Soviétiques. Ce plan est une vaste imposture. Les clans font front commun face à l’envahisseur étranger. Les partisans de ce projet de corruption [les incitations financières à déposer les armes] n’ont visiblement pas intégré dans leurs calculs la possibilité qu’au lieu d’obtenir une quelconque allégeance, ils s’attirent encore plus d’hostilité de la part de tribus en colère. (...) En conclusion, la meilleure solution pour les occupants étrangers reste encore d’engager directement des discussions de paix avec les leaders taliban. Toute autre option n’est qu’illusion. »(6)


Pour couronner le tout, on apprend qu’en mai 2008, l’armée américaine a été contrainte de confisquer et de faire brûler des Bibles dans la base de Bagram. L’année suivante, Al Jazeera révéla en effet que l’aumônier militaire en chef, le lieutenant-colonel Gary Hensley, avait alors prôné la conversion de la population et distribuait des Bibles en dari et pachtoune envoyées par une église américaine Un rapport parlementaire français de 2009, y voyait là un comportement accréditant le discours de « guerre des civilisations ». On l’aura compris, nous allons inexorablement vers une guerre de civilisation qui ne dit pas son nom ; tout est fait pour diaboliser l’Islam, notamment grâce à l’apport de nos intellectuels dits « musulmans modérés » en Occident. Tahar Ben Djelloun que nous avons connu autrement plus lumineux quand il s’agit de littérature se met depuis quelque temps à la politique, après ses prises de « position courageuse contre le voile », le voilà en train de conseiller Obama en lui disant qu’il perd son temps (...) Vous ne gagnerez jamais cette guerre. (...). Les Soviétiques qui y avaient envoyé des centaines de milliers de soldats avaient dû se rendre à l’évidence et se sont retirés en transmettant le problème à l’Occident. Dans ce pays aux paysages magnifiques, la barbarie a trouvé son refuge, sa source, sa grotte et nargue le monde avec une brutalité sans pareille. Appelons cette barbarie taliban ou trafiquants d’opium ou aventuriers sans foi ni loi. Des gens, au tempérament qu’aucun Américain ne peut percer, ne peut comprendre, sillonnent le pays et le ravagent. Le 26 février 2001, jour où des taliban ont fait exploser des statues de Bouddha, vestige d’une grande civilisation, statues de terre et de pierre érigées dans le désert pour la spiritualité, datant du IVe au Ve siècle après Jésus-Christ, ce jour-là, le monde civilisé a été vaincu. Ni les musulmans d’Arabie, d’Afrique ou du Maghreb n’ont protesté et dénoncé cet acte de barbarie qui allait être suivi par d’autres attentats cette fois-ci sur des hommes ».(7) Merci Monsieur Ben Djelloun le civilisé pour ces phrases à l’endroit des barbares que nous sommes, que vous étiez...

30 ans de guerre


Chiffres à l’appui, un rapport d’Europol, le très sérieux office européen de police criminelle intergouvernemental, implanté à La Haye, l’assène de manière irréfutable : 99,6% des attentats terroristes perpétrés en
Europe sont le fait de groupuscules non musulmans On nous informe d’une nième bavure qui a vu la mort d’une trentaine de personnes civiles, notamment des femmes et un enfant. Les parents des victimes sont bien avancés d’apprendre que le général Mc Christal est triste, voilà qui va les consoler. Cette entreprise de déstructuration de la société afghane comme celle que nous avons connue à la pire époque du « talon de fer » de l’armée d’Afrique sous la gouverne d’un certain général Bugeaud « le fameux bouchou » qui permettait à des générations de mères d’imposer le silence à nous autres qui étions terrorisés par cet ogre qui s’en prend aux enfants. Assurément, le monde va mal. L’expédition d’Afghanistan ne fera qu’élargir le fossé entre un monde musulman qui tarde à faire son aggiornamento pour séparer le bon grain de l’ivraie et un Occident plus dominateur que jamais, qui dicte encore et toujours la norme.


Il est à espérer que les prémisses d’une nouvelle recomposition du monde dans le sens d’un basculement vers le continent asiatique en termes de puissance du XXIe siècle donnera du répit à cette civilisation islamique dont le malheur est étroitement indexé sur l’ineptie de ses dirigeants qui pensent que le pouvoir leur est octroyé pour les siècles des siècles, stérilisant du même coup toute velléité de nouveau, de renouveau en un mot d’alternance féconde.


Que reste-t-il de la société afghane qui est en guerre depuis plus de trente ans ? Les jeunes naissent, vivent et meurent sans autres perspectives que de survivre et éviter les tirs de drones de jeunes Américains installés à des milliers de kilomètres dans des salles climatisées, au fin fond du Texas et qui, d’un simple clic, décident de la vie et de la mort de personnes qu’ils ne connaissent pas, amenant par drones interposés le malheur à cette société harassée entre des gouvernants tyrans et un Occident qui ne lâche rien et qui sera de plus en plus cruel avec un comportement imprévisible au fur à mesure que les matières premières et surtout l’énergie viendraient à lui manquer.


Y a-t-il un plan B occidental pour redonner confiance au peuple afghan et le conforter malgré tout sur le fait qu’il y a un espoir / Que les traditions afghanes qui "choquent" l’Occident et qui ont mis des centaines d’années pour se stabiliser, peuvent évoluer graduellement non par effraction pour améliorer la condition de la femme et être en phase avec le message transcendant et bien compris de l’Islam . Et qu’enfin le sourire refleurisse sur les lèvres des enfants ? Amen .


1.Obama, Afghanistan et discours - 02 décembre 2009 http://www.paperblog.fr/2580328/oba...

2.Communiqué de l’ONU du 4 janvier 2010

3.Les taliban frappent au coeur de Kaboul. The Wall Street Journal Europe 19.01.2010 ?

4.Guerre d’Afghanistan (2001) Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

5.Gilles Bonafi. Des Etats ruinés - Le 16 février 2010 http://www.mondialisation.ca/index....

6.Mater les taliban, un beau rêve : The Frontier Post 16.02.2010

7.Tahar Ben Jelloun : Il faut savoir arrêter une guerre perdue ! Le Monde 26.02.10

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 18:15
IRAK: les élections législatives en direct



15H45: Fin du direct sur les législatives en Irak.

Photographe : Joseph Eid AFP :: Un soldat irakien fouille le sac d'une femme à l'entrée d'un bureau de vote dans le centre de Bagdad le 7 mars 2010.
photo : Joseph Eid , AFP


15H35: Il faudra patienter pour avoir une idée des résultats, mais déja la participation s'annonce remarquable dans le contexte d'insécurité ambiante. Particulièrement dans les provinces sunnites qui avaient largement boycotté le scrutin de 2005. Diyala atteint 90% et Ninive 60%, alors que les régions chiites de Diwaniya, Najaf et Nassiriya tournent de 55% à 60%.


15H13: Retardataires. Les bureaux de vote ont fermé mais doivent accepter "le dernier électeur de la file" quand il y en a une, selon la Commission électorale.


15H01: Clôture. La Commission électorale a annoncé la clôture du scrutin, comme prévu, à 17H00 locales.


14H55: Trente-huit morts. Les violences qui ont ensanglanté l'élection dimanche ont fait 38 morts et 110 blessés à travers le pays, selon un nouveau bilan d'une source au ministère de l'Intérieur.


13H20: Tenue de rigueur. Au Kurdistan, les femmes font honneur au scrutin en s'y rendant en tenue traditionnelle, le Jalli Kurdi. Shadam Hashim, 29 ans, l'a endossée avec la conviction que "cela apportera le succès au Kurdistan". Sinon, d'ordinaire, c'est jean et chemise.


13H05: Poids lourds. Douze coalitions et 74 partis sont en lice mais deux listes sont données favorites: l'une ayant une forte connotation religieuse chiite, l'Alliance pour l'Etat de droit, de l'actuel Premier ministre Nouri al Maliki, et l'autre résolument laïque, le Bloc Irakien, dirigé par l'ancien chef du gouvernement Iyad Allawi.


12H55: "Votez contre al-Qaïda". Les habitants de Fallouja, ancien bastion des insurgés sunnites, vont aux urnes malgré les menaces d'al-Qaïda. "Ils nous ont terrorisés pendant plusieurs années. Maintenant, il faut les chasser car ils font du tort au pays", s'exclame Kamal Fawaz, qui vote pour la première fois.


12H20: "Oasis". "L'Irak est un oasis de démocratie au milieu d'un désert de totalitarisme et de dictature", a affirmé le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari, qui votait à Mossoul.


12H00: Accalmie. Les tirs de mortiers ont cessé dans la capitale vers la fin de la matinée.


11H05: Affluence. Les attaques des insurgés n'ont pas découragé les électeurs dans de nombreux endroits du pays. Ils sont en nombre dans la province sunnite d'al-Anbar, un ancien fief de l'insurrection où une dizaine de mortiers sont tombés à Ramadi et à Fallouja.


11H00: Prime au sortant. "J'ai voté pour la liste du Premier ministre (Nouri al-Maliki) car il a réussi à nous ramener la sécurité dans l'ensemble de l'Irak", dit Ihlem Kazem Ali, 22 ans, un électeur à Bassora, la grande ville à majorité chiite du sud. Il fait part d'un sentiment largement partagé par les Irakiens


10H50: Changement. Le scrutin pourrait réserver des suprises au Kurdistan irakien, traditionnellement dominé par deux partis, l'UPK et le PDK. Une branche dissidente du premier, Goran, changement en kurde, attire des voix. "J'ai voté pour Goran" murmure discrètement un électeur à Souleimaniyah. Et d'ajouter que les habitants "veulent plus de transparence et d'ouverture dans la province".


10H42: Devoir. "Venir voter est essentiel pour choisir le meilleur des candidats pour diriger le pays", dit Mohammed Kilane, 45 ans, à Mossoul , grande ville du nord à 350 km de Bagdad.


10H00: Déterminée. "Pour nous Irakiens, l'avenir est incertain mais les bombes d'aujourd'hui ne sont rien", dit Arabiya al-Samaraï, une professeur d'anglais de 46 ans, qui travaille dans un bureau de vote installé dans l'école al-Neel du quartier Mansour de Bagdad, à population sunnite. La vague d'attaques frappant la capitale est attribuée au mouvement sunnite d'al-Qaïda en Irak.


09H50: "Symphonie". "C'est comme une symphonie" plaisante un Irakien du bureau de l'AFP en commentant le bruit des déflagrations d'obus de mortiers, plus de cinquante, qui ont frappé la capitale depuis l'ouverture du scrutin.


09H15: Espoir. Raber Doushat Djallal a 18 ans. Il sort d'un bureau de vote à Souleimaniyah, au Kurdistan irakien: "La démocratie est une grande chose, je suis très heureux d'y participer". Et d'espérer que son pays "devienne plus paisible et plus développé".


09H00: "A voté". Dans une école du quartier Mansour de Bagdad, une jeune femme, Assil Kadhem dit avoir voté pour la liste du Premier ministre Nouri al-Maliki parce qu'il amélioré la sécurité. Quelques secondes plus tard on entend la détonation d'un obus de mortier dans les environs


08H40: Vingt-quatre morts. Le bilan des attaques depuis le début du scrutin ce matin atteint 24 morts et 60 blessés, selon le ministère de l'Intérieur.


08H25: Dans le calme. Le Kurdistan irakien est calme, comme à Souleimaniyah, où même les voitures sont autorisées à circuler, et alors qu'un parti traditionnel qui contrôlait la vie politique locale fait face à une liste contestataire.


08H10: Confiant. Le Premier ministre Nouri al-Maliki a minimisé l'impact des violences, après avoir voté: "Ces attaques ne sont que du bruit pour impressionner les électeurs mais les Irakiens sont un peuple qui aime relever les défis et vous allez voir que cela n'entamera pas leur moral".


07H55: Pluie de mortiers. Plus de cinquante obus de mortiers sont tombés dans divers endroits de la capitale irakienne depuis l'ouverture du scrutin il y a presque trois heures.


07H25: Le bilan monte. Outre les 12 morts dans l'effondrement d'un immeuble dans le quartier de Our à Bagdad, quatre autres ont été tuées et huit blessées dans un deuxième attentat contre un autre immeuble dans le quartier Chourta al-Rabia. Le porte-parole du commandement militaire de Bagdad, Qassem Atta, a parlé "d'attaques terroristes".


07H05: Douze morts. Une attaque à Bagdad fait douze morts et huit blessés, selon le ministère de l'Intérieur. L'attentat visait un immeuble d'habitation qui s'est effondré, dans l'est de la capitale.


07H02: Détermination. "Mon vote aujourd'hui est un défi à Al-Qaïda. S'ils ont le courage, qu'ils viennent nous affronter directement plûtot que de se cacher comme des rats" dit un électeur, Khaled Abdallah, 35 ans, dans une école de Fallouja (ouest), au moment où quatre explosions retentissaient. La ville sunnite fut un fief de l'insurrection et le théâtre de deux féroces batailles en 2004 contre l'armée américaine.


07H00: Avertissement. Al-Qaïda avait prévenu vendredi dans un communiqué: " "Quiconque sortira de chez lui pour participer (au scrutin), défiant la loi de Dieu et ses mises en garde claires, s'expose à sa colère et à toute sorte d'armes des moudjahidine".


06H55: Un scrutin clé. Près de 19 millions d'électeurs doivent désigner les 325 députés pour un mandat de quatre ans durant lequel les 96.000 soldats américains quitteront définitivement l'Irak, neuf ans après l'avoir envahi pour faire tomber l'ancien dictateur Saddam Hussein.


06H49: Attaques multiples. Bagdad, où dix obus de mortier sont tombés dans divers endroits, n'est pas seule visée. A Yatreb, à 100 km au nord, trois blessés avec une bombe au bord de la route. A Baqouba, cinq engins ont explosé au même moment près de cinq bureaux de vote. A Mossoul (nord) deux bombes ont sauté, sans faire de victimes.


06H42: Cinq morts. Déjà cinq personnes tuées et 14 blessées dans l'effrondrement de deux bâtiments après la détonation de charges de TNT, à Chourta Rabia, dans le sud de Bagdad, et Our, dans le nord de la ville, selon le ministère de l'Intérieur.


06H30: Le scrutin des deuxièmes élections législatives en Irak s'est ouvert à 07H00 locales (04H00 GMT) dans une situation tendue et avec des mesures de sécurité exceptionnelles pour empêcher des attentats d'Al-Qaïda.

Signe que la menace est bien réelle, trois obus de mortiers ont été tirés contre la zone ultraprotégée de Bagdad, qui abrite les institutions gouvernementales et les ambassades américaine et britannique, dès l'ouverture des bureaux de vote. Un quatrième obus est tombé dans le quartier Arasat (centre). Sept bombes ont aussi explosé dans la capitale et à Baqouba, une ville à 50 km au nord-est.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 18:07
AFP - 07/03/2010 à 17h25
Au moins cent morts dans des violences dans le centre du Nigeria

Au moins cent personnes ont été tuées dans des attaques près de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria, régulièrement théâtre de violences meurtrières, ont rapporté dimanche des sources concordantes.

voir la démo
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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 17:45

                                                               
Le café du commerce des penseurs
À propos de la doxa intellectuelle

Louis Pinto

La doxa intellectuelle, ensemble de mots, d’expressions, de slogans, de questions et de débats dont les évidences partagées délimitent ce qui est donné à penser aux contemporains, et notamment au public « instruit », constitue l’obstacle majeur à un point de vue critique. Elle n’est pas conservatrice par accident : elle tend, en effet, à concilier les apparences de l’autonomie intellectuelle avec les valeurs et les attentes de ceux qui occupent des positions de pouvoir dans des univers aussi peu autonomes que ceux de la grande presse, de l’édition, de la politique et de l’entreprise. Quelles que soient les nuances affichées entre des versions de droite et de gauche, l’adversaire principal de la plupart des discours demeure la « vieille » gauche « étatiste » réputée soumise aux dogmes marxistes, autoritaires et centralistes de l’égalitarisme et au culte de l’État dit « providence » (plutôt que « social »). Sur ce fond relativement invariant, les différents producteurs de doxa, philosophes, sociologues, historiens, politologues, se distinguent par le travail de mise en forme intellectuelle qu’ils doivent accomplir pour se conformer aux exigences de leur univers d’appartenance.
Qu’en est-il de la genèse de la doxa intellectuelle ? Quelle est la géographie des principales régions où elle est produite et reproduite ? Quel en est le contenu politique ? Quels sont les thèmes et les schèmes de pensée qui lui confèrent les allures de la légitimité intellectuelle ? Telles sont les principales questions envisagées dans cette étude qui tient autant de la sociologie des intellectuels que de la sociologie politique.
Louis Pinto, sociologue, directeur de recherche au CNRS, travaille sur différents domaines, la presse, les intellectuels, l’enseignement, la philosophie, le « mouvement consommateur ». Parmi ses livres récents : La théorie souveraine. Les philosophes français et la sociologie au xxe siècle, Cerf, 2009, Le collectif et l’individuel. Considérations durkheimiennes, Raisons d’agir Éditions, 2009, La vocation et le métier de philosophe. Pour une sociologie de la philosophie dans la France contemporaine, Seuil, 2007, La vocation et le métier de philosophe, Seuil, 2007
                                                 
                                              
Un monde défait
Les communistes français de 1956 à nos jours

Bernard Pudal

Plutôt qu’une nouvelle description du déclin du PCF, cet ouvrage présente des études visant à restituer les logiques multiples, endogènes et exogènes, qui peuvent rendre compte de l’histoire du PCF dans le dernier demi-siècle. Institution politique dont la vision du monde stalinienne est profondément mise en cause après 1956, le PCF procède à un double aggiornamento, intellectuel et stratégique, que la rupture de l’Union de la gauche en 1977 vient briser. Depuis les années soixante en effet, une autre configuration partisane – fondée sur d’autres rapports de force internes entre les différents types de militants et cadres – avait progressivement pris forme au point de menacer les positions de pouvoir des héritiers du « cadre thorézien » dont Georges Marchais était le chef de file. Les logiques bureaucratiques de survie de l’institution politique qui prévalent après 1978 se traduisent par le départ de nombreux militants (dont beaucoup d’intellectuels) et par des crises, plus ou moins visibles, du groupe des militants et permanents ouvriers. Le désarroi des militants et des cadres, souvent vécu dans l’isolement et le « quant à soi », précédant un retrait silencieux et malheureux, dévitalise peu à peu le parti politique, au moment même où s’opèrent des transformations de la classe ouvrière à la fois objectives et subjectives auxquelles le PCF ne peut plus faire face par les moyens de la rhétorique traditionnelle. L’effondrement des régimes communistes en 1989–1991 et l’échec de la « stratégie d’attente » mise en œuvre depuis 1978 conduisent au rejet de la « matrice stalinienne » – la période Robert Hue, 1994–2002 –, puis à un démembrement progressif du système d’action communiste et bientôt du PCF lui-même.
Bernard Pudal, professeur de science politique à Paris-Ouest-Nanterre-La Défense est chercheur au CSU (CNRS) et spécialiste de l’histoire et de la sociologie du communisme. Auteur de Prendre Parti, PFNSP, 1989 ; Codirecteur de Le Siècle des communismes, Atelier, 2000 et Points-Seuil, 2004 ; Codirecteur avec Claude Pennetier de Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste, Belin, 2002. Il a récemment codirigé Mai-Juin 68, Editions de l’Atelier, 2008.


Une tentative de socio-histoire du Parti communiste français

Las de subir régulièrement la glose des experts auto-proclamés du « déclin du Parti communiste », c’est naturellement avec intérêt
et espoir que l’on accueille la démarche socio-historique de Bernard Pudal.

Ici, les difficultés de mobilisation et de représentation du communisme français sont analysées en lien avec le durcissement et la complexification de la lutte des classes (répression syndicale et disqualification symbolique des ouvriers, notamment). Grâce à un travail d’archives attentif au vécu et au ressenti des militants actifs entre 1956, année de révélation du rapport Khrouchtchev sur les crimes du stalinisme, et les années quatre-vingt-dix, le Parti communiste peut être appréhendé de façon dynamique, en tenant compte de l’évolution de ses rapports internes, notamment entre cadres ouvriers et intellectuels. Pudal rappelle le rôle pour le moins étriqué qui était dévolu à ceux-ci au temps de Staline : la légitimation de la pleine autonomie politique et idéologique du mouvement ouvrier et de son avant-garde se payait alors d’une réduction sclérosante de la théorie révolutionnaire à l’expérience concrète de la classe ouvrière. C’est donc assez logiquement que la « mise en cause » de la vision stalinienne du monde, après 1956, se traduit par un « aggiornamento » (ou mise à jour) stratégique et intellectuel.

Les deux aspects vont de pair : à la reconnaissance, lors du Comité central d’Argenteuil de 1966, de l’autonomie de création des intellectuels et artistes membres du PCF correspond, quelques années plus tard, l’Union de la gauche, qui peut être vue comme une tentative de penser l’intervention politique des « dominés » hors de tout enfermement dans l’ouvriérisme. Pudal souligne que, lorsque cette stratégie unitaire est rompue en 1977, les intellectuels quittent le Parti en masse, cependant que nombre de militants, y compris permanents (voir le chapitre IV consacré au parcours de Gérard Belloin) rentrent dans un processus de « désadhérence », fait de multiples réaménagements identitaires. D’évolutions en « involutions », l’histoire du PCF paraît ici celle d’une incapacité tragique à dépasser positivement la matrice stalinienne. Évoquant la situation actuelle du Parti communiste, Pudal fait mine de s’interroger : « L’inflation de démocratie interne que connaît le PCF ne remplit-elle pas une fonction homologue à celle du centralisme bureaucratique antérieur, celle de préserver l’inertie de l’appareil en rendant inopérante toute critique, hier par le jeu de la marginalisation, de l’exclusion et de la disqualification, aujourd’hui par une sorte de démagogie d’organisation où l’on promeut chaque communiste au statut de théoricien ? » Le parallèle, cinglant, mérite sans aucun doute d’être médité. Mais on s’étonne que Pudal ne s’intéresse pas plus aux militants communistes qui se sont engagés ces dernières années, à leurs aspirations, au sens qu’ils trouvent dans leur engagement. Dans un sous-chapitre intitulé « Qui sont les communistes ? », il affirme manquer d’études sociologiques sur la question. Au final, on regrette que le chercheur n’ait pas pu ou voulu prolonger sa démarche socio-historique par un travail d’enquête plus poussé.

Laurent Etre
L'Humanité, 3/10/2009






                                             



Trajectoires indicibles
Oxalis, la pluriactivité solidaire

Béatrice Poncin


est cofondatrice de l’entreprise coopérative Oxalis qui compte aujourd'hui 150 coopérateurs. Après avoir exercé le métier d’assistante sociale, elle s’est dirigée vers la création d’activités économiques avec l’intention de mettre en œuvre des idées humanistes pour construire un autre rapport au travail. Elle a validé son parcours par un DESS de politique de développement des activités et entreprises d’économie sociale à l’IEP de Grenoble. Actuellement, elle accompagne des projets et réalise des études dans le champ de l’économie sociale et solidaire. Elle est présidente du comité éthique de la NEF.Béatrice Poncin
Ce livre raconte une aventure humaine et économique. Elle est le reflet de la vision que l’auteur, cofondatrice de cette entreprise dénommée Oxalis, porte sur son évolution. Elle est une histoire liée à sa propre trajectoire. Une histoire à la fois modeste et source d’inspiration. Pour que des idées en germe, des utopies naissantes, pour que des rêves passagers deviennent réalité. Au commencement, des idées, des valeurs à partager, des désirs d’où naissent des activités. Puis se construit par expérimentations et ajustements successifs une vie d’entreprise peu ordinaire.
Béatrice Poncin témoigne de l’aventure d’un collectif de personnes qui rêvaient de « vivre et travailler autrement ». Tout a commencé au milieu des années 80 par une discussion autour d’une table où il était question de refaire le monde… l’envie de travailler autrement pour imaginer une société où la personne n’est pas l’objet et l’argent le sujet. Des copains qui ont l’habitude de monter des projets et qui cette fois sont fermement décidés à donner du sens à leur vie.

Oxalis, le nom d’une fleur, à peine connue, elle se fait discrète dans les sous-bois. Ses feuilles acidulées sont rafraîchissantes dans la salade, et elles ont des vertus tonifiantes. Certains disent que c’est une mauvaise herbe lorsqu’elle envahit la pelouse. Bonne ou mauvaise ? Peu importe. Lorsque ses feuilles se referment, elles prennent la forme de flèches et en cela l’oxalis m’inspire toutes les directions possibles, elle m’évoque la diversité. J’aime la diversité, car elle est à l’image de la vie. Si simple et si complexe à la fois.
Oxalis, le nom d’un projet, conçu pour porter une quête, celle de donner du sens à l’existence. Oxalis a pris naissance au cœur de la forteresse du massif des Bauges, là, où quelques amoureux de ce pays et de la vie montagnarde, ont choisi de vivre et de travailler. Les Bauges, un espace haut en couleur, étonnant camaïeu de paysages et de milieux naturels : pelouse d’alpages, plateaux forestiers, tourbières humides, habitats rocheux des hauts sommets.
Pour les gens du coin, Oxalis, c’est quelque chose que l’on ne comprend pas bien et dont on se méfie. Pour la plupart, Oxalis, c’est les ânes que l’on entend braire la nuit et qui sillonnent les sentiers l’été avec des touristes. Certains diront qu’Oxalis, c’est les confitures et les jus de pomme et aussi les gîtes. D’autres connaissent Oxalis pour la notoriété de ses actions d’éducation à l’environnement, l’accueil de scolaires et de séjours enfants. Une entreprise agro-touristique, en somme, ce n’est pas compliqué, elle peut être classée dans une catégorie et être repérable. Alors, que dire des activités de formation, des missions d’études, de l’accompagnement de porteurs de projets et du tournage sur bois… ou encore des chantiers de jeunes qui ont aidé à rénover le patrimoine local. Il devient impossible de la répertorier.
Oxalis, c’est une association et aussi une entreprise coopérative (une SCOP - Société Coopérative de Production), comment s’y retrouver ? Perplexité assurée !
Pour moi, Oxalis, c’est l’histoire d’une aventure humaine commencée il y a une quinzaine d’années. Une histoire qui a débuté autour d’une table, de ces discussions où l’on refait le monde, le temps d’une soirée. Le temps d’une discussion et de quelques verres, car, au bout du compte, le lendemain, on retourne au travail pour peu que l’on en ait un. Et puis on s’accommode, on fait avec, on se plaint du patron, des horaires, des congés qui ne sont pas comme on voudrait, de l’État, des transports, fatigants… et on continue le train-train. Surtout ne rien changer, pour faire quoi, comment, c’est trop compliqué, trop loin de soi. Et de temps en temps, autour d’une table se dire quand même que ça pourrait être mieux et cette fois-là, des personnes ont décidé de ne pas enterrer leurs rêves, de croire un peu plus longtemps que le temps d’une soirée à la possibilité de travailler autrement, à la possibilité d’inventer une société où la personne n’est pas l’objet et l’argent le sujet. Remettre l’histoire à l’endroit ! Et vivre à l’envers.
Ces personnes, comme tant d’autres, ont voulu écouter leur désir d’une réalité à construire où le travail est synonyme d’aventure plutôt que de torture.
Aujourd’hui, j’ai envie de retracer cette aventure et de la raconter. Elle n’est que le reflet de ma propre vision de l’évolution d’Oxalis. Elle est une histoire liée à ma propre trajectoire.
Elle est à la fois modeste et source d’inspiration. Pour que des idées en germe, des utopies naissantes ne soient pas trop vite rangées dans le grenier des incertitudes, rongées par la fatalité. Pour que des rêves passagers deviennent réalité, j’ai envie de m’exprimer.
Je porte en moi ce désir de témoigner, je le fais donc en mon nom. Cet ouvrage n’est pas le fruit d’une écriture collective, pour autant j’emploie souvent le « nous » car Oxalis est le fruit d’une histoire commune. Il est aussi la trace d’une expérience où j’ai glané et forgé des opinions le long du chemin. C’est une lecture à trois niveaux : mon histoire, celle d’Oxalis et des éléments d’enseignement.
Alors, travailler autrement, autrement que quoi ? J’ai eu l’occasion de réfléchir au sens du travail avec des personnes au chômage. Le travail était défini comme une source de revenu, une sécurité. Travail, source du bonheur matériel. Travail qui nous définit, combien de fois ne faut-il pas décliner son identité, nom, adresse, date de naissance, profession… : travail pernicieux. Arrêt sur image : « quelle profession ? ». La petite case empoisonnante quand on travaille à Oxalis car la case pluriactivité n’existe pas. Travail : facteur d’intégration sociale, beaucoup ont écrit sur le sujet. Travail au cœur des préoccupations politiques et économiques de ces dernières décennies. Travail qui donne sa place auprès des autres. Travail choisi, travail subi. Peut-on croire au travail plaisir, travail où l’on s’épanouit ?
Ainsi, au XIXe siècle, des utopistes ont réagi face aux effets néfastes de la montée en puissance de l’industrialisation censée être la voie d’accès au bien-être individuel. Ils ont alors ouvert la voie à des formes d’organisation collective. Il nous en reste des traces dans ce qui est nommé officiellement aujourd’hui l’économie sociale et solidaire. Dans le sillon des années contestataires post 68 jusqu’au vivre et travailler autrement des années 80, avec les copains, nous avons cherché à inventer tels des explorateurs un rapport au travail qui nous convienne.
Vivre un travail autrement, c’est d’abord vivre, mener un projet de vie lié à un projet professionnel. En fait, dans mon langage quotidien, à Oxalis, je parle rarement de travail, mais d’activités, de tâches à réaliser, d’organisation. Le mot « projet » est toujours premier, comme si rien n’était jamais achevé… et c’est ainsi que je continue à projeter mes rêves, que nous continuons à projeter nos rêves.
Certains nous disent que nous sommes héritiers de ces mouvements qui ont fait bouger la société. Nous ne sommes jamais sûr de contrer la puissance d’une domination économique où le profit pour quelques-uns compte bien plus que l’intérêt collectif. D’ailleurs quelle est la définition de l’intérêt collectif ? Nous savons qu’il est possible de ne pas baisser les bras, et qu’agir sur le plan associatif, politique ou économique ouvre des portes.
Quand je lis qu’à Porto Alègre, dix mille personnes se sont réunies pour s’opposer au libéralisme économique : « un succès d’une ampleur inattendue qui permet d’envisager l’émergence d’un véritable contre-pouvoir planétaire », je me sens rassurée.
Loin de toute manifestation, ce n’est pas une voie révolutionnaire que nous avons choisie, mais celle de l’aventure du quotidien. Mimmo Pucchiarelli, sociologue parle de « dynamique utopique, support de la transformation sociale, […] des expérimentations qui tiennent compte de ce que sont les individus qui vont exprimer leurs besoins sous la forme de mini structures autogérées, créées pour répondre à ses besoins ».
En fait, nous n’étions pas guidés par des théories utopiques dont nous n’avions pas connaissance. Il y avait des petites phrases qui retenaient notre attention, comme celle-ci écrite sur un cahier de réunion gardé dans nos archives : un texte de Patrice Sauvage, de l’ALDEA, ce texte me fait encore écho aujourd’hui. Il dit « la cohérence concerne l’être et le faire. Pour suivre sa propre loi, il faut d’abord la connaître, pour mettre en œuvre de nouvelles relations dans le travail, il faut éviter de projeter son ego qui sépare des autres. Vivre l’autogestion suppose donc un travail intérieur – certains diront spirituel – afin que chacun soit d’abord fidèle à l’être qu’il porte en lui ».
Cohérence entre être et faire, effectivement, que de discussions avons nous eues à ce sujet ! Et puis, à un moment donné, impossible de se contenter de débattre, il faut décider de passer à l’action. Nous sommes animés du désir de faire. Le désir précède l’action. Un désir assez fort pour transformer des rêves en réalité. Tout ce que nous avons fait a pour source le désir de faire. Même si nous ne savions pas faire, nous pensions que l’on apprendrait bien ! Tous capables était notre leitmotiv…
Tout n’a pas existé d’un coup. Un projet, c’est un processus, un itinéraire, sauf qu’il n’est pas tracé. Personne ne nous dit où il faut aller ni comment nous y rendre. Nous avançons en marchant. Nous nous inspirons de ce qui se passe autour de nous. Nous découvrons les écueils et petit à petit nous sédimentons une expérience.
Avec du recul, je repère dans cette aventure des phases faites d’une alternance de périodes de maturation et des moments identifiés comme des passages à l’acte. Ce sont ces phases qui découpent les chapitres qui vont suivre.
La première période (3 ans) a été la lente gestation de notre motivation, de notre désir, d’où est née une première association. La deuxième période (4 ans) est exploratoire, une phase expérimentale qui débouche sur une rupture et la création d’une nouvelle association couplée à une exploitation agricole. Vient ensuite une période (5 ans) de développement avec une consolidation économique formalisée par l’existence de la SCOP. Nous sommes depuis (4 ans) dans une nouvelle dynamique où la transmission est centrale.

 

 
   
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 09:44
AFP - 05/03/2010 à 23h42
Présidentielle au Togo: les deux camps crient victoire, la tension monte

Le camp présidentiel et le principal parti d'opposition togolais ont chacun revendiqué vendredi la victoire à l'élection présidentielle, provoquant une montée de la tension dans le pays, en l'absence de tout résultat officiel plus de 24 heures après le scrutin.

 AFP/Infographie :: Carte du Togo
AFP/Infographie


Le principal opposant Jean-Pierre Fabre, candidat du parti UFC (Union des Forces de Changement), a été le premier à crier victoire vendredi après-midi, une attitude qualifiée d'"inacceptable" par le parti au pouvoir RPT (Rassemblement du peuple togolais) du président sortant Faure Gnassingbé, qui a mis en garde contre le risque de "violences".

Mais quelques heures plus tard, le porte-parole du gouvernement Pascal Bodjona affirmait à son tour sur la radio RFI que le président sortant avait "largement remporté" l'élection.

La Céni (Commission électorale indépendante) n'avait toujours pas communiqué de résultats vendredi soir. Des membres de la Céni ont évoqué "des problèmes techniques", et promis des résultats "ce soir tard ou demain (samedi)".

"Nous avons gagné la présidentielle du 4 mars 2010", a affirmé Jean-Pierre Fabre lors d'une conférence de presse au siège de son parti, à Lomé.


"La compilation des procès verbaux des bureaux de vote en notre possession donne une avance confortable au candidat de l'Union des forces de changement", a poursuivi M. Fabre, qui a affirmé avoir recueilli "une moyenne entre 75 et 80% des voix".

L'opposant a également évoqué des "irrégularités constatées" dans le processus de vote, notamment des "bourrages d'urnes".

"Je pense que c'est une plaisanterie (...), je pense que l'UFC a connu une déroute totale au regard de tout ce qu'on a comme procès verbaux", a commenté un peu plus tard sur RFI le porte-parole du gouvernement.

"Tous les résultats que nous avons nous confirment que le président Faure a largement, je dis bien largement, remporté cette élection", a déclaré M. Bodjona, également ministre de l'Administration du territoire.

Auparavant, le secrétaire général du RPT, Solitoki Esso, avait mis en garde contre "l'annonce de résultats fantaisistes, dans la perspective de préparer les esprits à la violence".

Après une campagne électorale paisible et un scrutin qui s'est déroulé dans le calme jeudi, la tension semblait être montée d'un cran dans la capitale.

A l'extérieur du siège de l'UFC, dans le quartier populaire Bè, des centaines de jeunes chantaient des chants de victoire après la déclaration de M. Fabre.

"Nous sommes libérés" criait une femme, "nous les avons battus KO", chantait un autre.

Il y a cinq ans, une vague de violences avait éclaté à Lomé après l'annonce de la victoire contestée à la présidentielle de Faure Gnassingbé, quelques mois après la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a régné sans partage sur le Togo pendant 38 ans.

Les violences avaient fait 400 à 500 morts selon l'ONU. Selon Amnesty international des militaires avaient attaqué les domiciles de présumés opposants avant et après le scrutin, les frappant à coups de gourdin ou les tuant par balles.

Le scrutin de jeudi apparaissait donc comme un test pour le pays, où la situation politique s'était décrispée, et avec qui les bailleurs de fonds ont progressivement renoué depuis 2007.

Le Togo est un petit pays de 6,5 millions d'habitants. La majeure partie de sa population vit encore sous le seuil de pauvreté.

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 09:40

Mardi 9 mars 10

Mouvement National de Protestation des Avocats, des Magistrats, Personnels de Greffes, de l’Administration Pénitentiaire, de la Protection judiciaire de la Jeunesse, des Associations, des Praticiens en Psychiatrie….. 

 

« Justice en danger quelle  Indépendance et quels Moyens ?» 

 

Grève des audiences.

Regroupement à Midi au Palais de Saint Etienne et manifestation EN ROBE et chacun AVEC UN CODE ROUGE jusqu’à la Préfecture (dépôt des codes et rencontre de Préfet par une délégation)

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 21:48
5 mars 2010

L'en­vi­ron­ne­ment consti­tue en Afrique un pi­lier im­por­tant et in­con­tour­nable du dé­ve­lop­pe­ment du­rable. Le gou­ver­ne­ment congo­lais a signé lundi 22 fé­vrier der­nier avec le Pro­gramme des Na­tions Unies pour le dé­ve­lop­pe­ment, un ac­cord de fi­nan­ce­ment pour ap­puyer les ac­ti­vi­tés du­rables de l'en­vi­ron­ne­ment, dans le cadre du plan de tra­vail an­nuel.

De plus la ca­pi­tale congo­laise ac­cueillait du 22 au 26 fé­vrier la 17e ses­sion de la Com­mis­sion des fo­rêts et de la faune sau­vage pour l'Afrique, et la 1ère se­maine afri­caine des fo­rêts et de la faune sau­vage.

Le Pnud ap­porte 830 000 dol­lars pour fi­nan­cer le dé­ve­lop­pe­ment du­rable

D'un coût glo­bal de huit cent trente mille dol­lars amé­ri­cains, ce pro­jet porte sur la mise en œuvre du suivi et de l'éva­lua­tion du pro­gramme de tra­vail dont les ac­ti­vi­tés se­ront ba­sées sur les pro­cé­dures et les en­ga­ge­ments res­pec­tifs des Na­tions Unies et du Congo-​Braz­za­ville, dans le cadre du pro­gramme pays 2009-​2013.

« La Ré­pu­blique du Congo a four­ni des ef­forts très louables en termes de conser­va­tion, plus de 10% de la su­per­fi­cie na­tio­nale clas­sée sous forme de ré­serves et parc na­tio­naux », a in­di­qué le re­pré­sen­tant du Pnud au Congo, Lamin Maneh, après si­gna­ture de l'ac­cord.

Mal­gré les ef­forts consen­tis dans ce do­maine et face à l'ex­po­si­tion de l'Afrique aux chan­ge­ments cli­ma­tiques aux­quels le conti­nent reste de plus en plus ex­po­sé, il res­sort que plus de dé­ter­mi­na­tion s'avère en­core de mise pour des ac­tions plus concer­tées.

Mo­bi­li­sa­tion des pou­voirs pu­blics congo­lais sur les ques­tions en­vi­ron­ne­men­tales

Pour fa­vo­ri­ser sa mise en œuvre ef­fec­tive, le gou­ver­ne­ment congo­lais devra ap­por­ter une contri­bu­tion de cinq cent mille dol­lars. Cet ap­port ser­vi­ra non seule­ment à co­fi­nan­cer les ac­ti­vi­tés pro­gram­mées, mais aussi à en­tre­prendre des ac­tions de plai­doyer pour le fi­nan­ce­ment d'autres pro­jets en fa­veur du Congo.

La mo­bi­li­sa­tion ef­fec­tive du gou­ver­ne­ment congo­lais en par­te­na­riat avec l'Or­ga­ni­sa­tion des Na­tions unies pour l'ali­men­ta­tion et l'agri­cul­ture (Fao), s’illustre no­tam­ment par la tenue d’as­sises axées sur les stra­té­gies nou­velles pour une meilleure im­pli­ca­tion de la forêt dans la lutte contre la pau­vre­té.

La ca­pi­tale congo­laise ac­cueillait donc du 22 au 26 fé­vrier der­nier la 17e ses­sion de la Com­mis­sion des fo­rêts et de la faune sau­vage pour l'Afrique, et la 1ère se­maine afri­caine des fo­rêts et de la faune sau­vage.

Ce col­loque est une oc­ca­sion pour les pays afri­cains, la pour­suivre des ré­flexions pou­vant ap­por­ter une amé­lio­ra­tion dans la contri­bu­tion des fo­rêts et la faune sau­vage pour l'at­teinte de l'ob­jec­tif du mil­lé­naire, à sa­voir la lutte contre la faim et la mal­nu­tri­tion.

Les pays afri­cains col­la­borent pour re­le­ver le défi de la ges­tion du­rable des fo­rêts

Avec pour thème « Les fo­rêts et la faune sau­vage de l'Afrique pour l'Afrique : ré­ponse aux défis des sys­tèmes des moyens d'exis­tence du­rable », ces jour­nées sont une ma­nière, pour les pays afri­cains, d'échan­ger leurs points de vue sur le rôle que la forêt peut jouer dans l'amé­lio­ra­tion des condi­tions de vie des po­pu­la­tions.

Les par­ti­ci­pants venus de dif­fé­rents pays d'Afrique sub­sa­ha­rienne, ont dé­bat­tu sur dif­fé­rents as­pects, no­tam­ment le cadre ins­ti­tu­tion­nel, la co­opé­ra­tion in­ter­na­tio­nale, ré­gio­nale et sous-​ré­gio­nale, ainsi que le dé­ve­lop­pe­ment des nou­veaux ou­tils pour as­su­rer une meilleure ges­tion du­rable des res­sources fo­res­tières et fau­niques.

Dis­po­sant d'un im­por­tant ré­seau d'aires pro­té­gées cou­vrant une su­per­fi­cie d'en­vi­ron 10%, l'Afrique en­tend adap­ter ses stra­té­gies à l'ob­jec­tif du dé­ve­lop­pe­ment du­rable.

Lien: site de Jeune Afrique

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 21:03





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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 20:43
AFP - 05/03/2010 à 19h42

Irak: appels de chef religieux à une participation massive au scrutin


Au dernier jour vendredi de la campagne électorale en Irak, les chefs religieux et les minarets des mosquées ont appelé la population à participer en masse dimanche aux législatives entourées de mesures de sécurité exceptionnelles face aux attentats.

Photographe : Ahmad al-Rubaye AFP :: Des partisans du candidat Ammar al-Hakim, lors de la campagne électorale irakienne, le 5 mars 2010 à Bagdad
photo : Ahmad al-Rubaye , AFP

Le vote a eu lieu jeudi pour les membres des forces de sécurité, les malades et les prisonniers et a été ensanglanté par un triple attentat à Bagdad qui a fait 14 morts. Vendredi et samedi, les Irakiens vivant à l'étranger votent, notamment à Amman, Damas ou Londres.


A moins de six mois du retrait des forces de combat américaines d'Irak, ces élections sont cruciales pour l'avenir du pays qui sort de plusieurs années de violences confessionnelles sanglantes.


Vendredi, jour de la grande prière, les mosquées et les imams ont appelé dans leur prêche les Irakiens à participer en masse au vote, notamment dans les régions sunnites qui avaient largement boycotté le scrutin de 2005.

La participation des sunnites est l'un des enjeux majeurs du scrutin qui devrait marquer leur retour en force dans le jeu politique.

A Baqouba, ville à majorité sunnite à 60 km au nord de Bagdad, les haut-parleurs des minarets des mosquées ont résonné d'appels aux habitants pour se rendre dans les bureaux de vote.


"Vous devez déposer votre bulletin dans l'urne car c'est votre devoir", a lancé cheikh Abdel Rahman al-Jourani, imam d'une mosquée sunnite. "Et même si vous ne voulez pas voter, allez-y tout de même ne serait-ce que pour déchirer votre bulletin et éviter qu'il soit utilisé dans des fraudes".


A Ramadi, la capitale de la province d'Al-Anbar qui fut le fief de l'insurrection sunnite après l'invasion de l'Irak par l'armée américaine en 2003, les imams ont aussi relayé les appels à la participation.

"Vous devez être les acteurs du changement. C'est votre dernière chance de construire l'avenir de l'Irak pour les quatre prochaines années", a dit Khaled Souleimane, l'imam d'une mosquée du centre-ville.


Dans la ville sainte chiite de Kerbala, au sud de Bagdad, les imams ont aussi insisté auprès de leurs fidèles pour qu'ils effectuent leur devoir de citoyen dans cette jeune démocratie.

"Les hautes autorités religieuses insistent sur l'importance de voter", a affirmé Ahmed al-Safi, un représentant du Grand ayatollah Ali Sistani, qualifiant les élections de "question vitale".

Intervenant à la prière hebdomadaire à Sadr City, quartier chiite de l'est de Bagdad, le dirigeant sadriste Hazem al-Aaraji a pressé ses partisans de se mobiliser pour assurer le succès des candidats de Moqtada Sadr, le bloc al-Ahrar au sein de l'Alliance nationale irakienne (ANI-chiites conservateurs).


Dans la région semi-autonome du Kurdistan (nord), des affrontements ont opposé à Halabja des partisans de la liste dissidente Goran (Changement) et à ceux de sa rivale, l'Alliance kurde, faisant cinq blessés, selon les services de sécurité.

Mais le dirigeant kurde Massoud Barzani a minimisé les divergences entre listes, appelant les électeurs à voter en masse pour que les Kurdes obtiennent le maximum de sièges au Parlement.


Dimanche, environ 19 millions d'Irakiens doivent se rendre aux urnes dans les 18 provinces qui constituent autant de circonscriptions lors des deuxièmes législatives depuis le renversement de Saddam Hussein en 2003.


Le scrutin est sous haute surveillance de craintes d'attentats. A Bagdad, environ 200.000 membres des forces de sécurité irakiennes seront mobilisés alors que la circulation sera interdite aux véhicules dans les villes.

Contrairement aux législatives de 2005 où les troupes américaines protégeaient les urnes aux côtés des forces irakiennes, les soldats américains ne participeront pas aux opérations de sécurité durant le scrutin.

 

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