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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:56

  Les idées néo-libérales, la question
 
des discriminations et du racisme.

 (Martine Valla)

Les partis politiques utilisant le nationalisme comme support aux arguments électoraux deviennent de véritables forces politiques. Malheureusement il n’y a pas seulement ces partis d’extrême droite. Les idées néo - libérales sont autant néfastes[1].


Ces idées préconisent le désengagement de l’Etat et prônent des privatisations massives. "Ne faut-il pas cesser d’offrir des garanties et des aides qui plus encore, attireraient de l’étranger de nouveaux arrivants qui ne penseraient qu’à bénéficier indûment des fruits de l’activité et du travail des nationaux ? "
[2]. 

La pensée néo-libérale est pour l’ouverture des frontières pour ce qui concerne les finances mais surtout pas pour les hommes donc les salariés. Philippe Bataille, dans un colloque organisé par la CGT sur le racisme et les discriminations au travail, dit que l’on doit apporter une réponse syndicale aux propos racistes dans l’entreprise. Il faut dénoncer le racisme patronal mais cela ne suffit pas. Il est tout de même vrai que l’on retrouve dans le travail, dans son organisation, dans les relations sociales qu’il suppose, les expressions d’un racisme. En France il est encore très difficile pour un syndicaliste de trouver sa place dans la lutte quotidienne contre ce fléau, souvent on entend dire que cela ne fait pas partie des prérogatives du syndicaliste.



[1] Brunot Théret . "L’engagement politique. Déclin ou mutation ?" sous la direction de Pascale Perrineau. Presse de la fondation nationale des sciences politiques. 1994. Page 320 "La version la plus radicale de la doctrine sont la liberté jusqu’à la limite d’en abuser, l’inégalité jusqu’aux limites du tolérable, la flexibilité jusqu’aux limites de l’insécurité."

[2] Michel Wieviorka. Idem page 101

 

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:48

Dernier discours Jean Jaurès

Lyon-Vaise, le 25 juillet 1914)

Citoyens,

Je veux vous dire ce soir que jamais nous n'avons été, que jamais depuis quarante ans l'Europe n'a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle où nous sommes à l'heure où j'ai la responsabilité de vous adresser la parole. Ah! citoyens, je ne veux pas forcer les couleurs sombres du tableau, je ne veux pas dire que la rupture diplomatique dont nous avons eu la nouvelle il y a une demie heure, entre l'Autriche et la Serbie, signifie nécessairement qu'une guerre entre l'Autriche et la Serbie va éclater et je ne dis pas que si la guerre éclate entre la Serbie et l'Autriche le conflit s'étendra nécessairement au reste de l'Europe, mais je dis que nous avons contre nous, contre la paix, contre la vie des hommes à l'heure actuelle, des chances terribles et contre lesquelles il faudra que les prolétaires de l'Europe tentent les efforts de solidarité suprême qu'ils pourront tenter.

Citoyens, la note que l'Autriche a adressée à la Serbie est pleine de menaces et si l'Autriche envahit le territoire slave, si les Germains, sSi la race germanique d'Autriche fait violence à ces Serbes qui sont une partie du monde slave et pour lesquels les slaves de Russie éprouvent une sympathie profonde, il y a à craindre et à prévoir que la Russie entrera dans le conflit, et si la Russie intervient pour défendre la Serbie, l'Autriche ayant devant elle deux adversaires, la Serbie et la Russie, invoquera le traité d'alliance qui l'unit à l'Allemagne et l'Allemagne fait savoir qu'elle se solidarisera avec l'Autriche. Et si le conflit ne restait pas entre l'Autriche et la Serbie, si la Russie s'en mêlait, l'Autriche verrait l'Allemagne prendre place sur les champs de bataille à ses côtés. Mais alors, ce n'est plus seulement le traité d'alliance entre l'Autriche et l'Allemagne qui entre en jeu, c'est le traité secret mais dont on connaît les clauses essentielles, qui lie la Russie et la France et la Russie dira à la France :

"J'ai contre moi deux adversaires, l'Allemagne et l'Autriche, j'ai le droit d'invoquer le traité qui nous lie, il faut que la France vienne prendre place à mes côtés." A l'heure actuelle, nous sommes peut-être à la veille du jour où l'Autriche va se jeter sur les Serbes et alors l'Autriche et l'Allemagne se jetant sur les Serbes et les Russes, c'est l'Europe en feu, c'est le monde en feu.

Dans une heure aussi grave, aussi pleine de périls pour nous tous, pour toutes les patries, je ne veux pas m'attarder à chercher longuement les responsabilités. Nous avons les nôtres, Moutet l'a dit et j'atteste devant l'Histoire que nous les avions prévues, que nous les avions annoncées; lorsque nous avons dit que pénétrer par la force, par les armes au Maroc, c'était ouvrir l'ère des ambitions, des convoitises et des conflits, on nous a dénoncés comme de mauvais Français et c'est nous qui avions le souci de la France.

Voilà, hélas! notre part de responsabilités, et elle se précise, si vous voulez bien songer que c'est la question de la Bosnie-Herzégovine qui est l'occasion de la lutte entre l'Autriche et la Serbie et que nous, Français, quand l'Autriche annexait la Bosnie-Herzégovine, nous n'avions pas le droit ni le moyen de lui opposer la moindre remontrance, parce que nous étions engagés au Maroc et que nous avions besoin de nous faire pardonner notre propre péché en pardonnant les péchés des autres.

Et alors notre ministre des Affaires étrangères disait à l'Autriche:

"Nous vous passons la Bosnie-Herzégovine, à condition que vous nous passiez le Maroc" et nous promenions nos offres de pénitence de puissance en puissance, de nation en nation, et nous disions à l'Italie. "Tu peux aller en Tripolitaine, puisque je suis au Maroc, tu peux voler à l'autre bout de la rue, puisque moi j'ai volé à l'extrémité."

Chaque peuple paraît à travers les rues de l'Europe avec sa petite torche à la main et maintenant voilà l'incendie. Eh bien! citoyens, nous avons notre part de responsabilité, mais elle ne cache pas la responsabilité des autres et nous avons le droit et le devoir de dénoncer, d'une part, la sournoiserie et la brutalité de la diplomatie allemande, et, d'autre part, la duplicité de la diplomatie russe. Les Russes qui vont peut-être prendre parti pour les Serbes contre l'Autriche et qui vont dire "Mon cœur de grand peuple slave ne supporte pas qu'on fasse violence au petit peuple slave de Serbie. "Oui, mais qui est-ce qui a frappé la Serbie au cœur? Quand la Russie est intervenue dans les Balkans, en 1877, et quand elle a créé une Bulgarie, soi-disant indépendante, avec la pensée de mettre la main sur elle, elle a dit à l'Autriche "Laisse-moi faire et je te confierai l'administration de la Bosnie-Herzégovine. "L'administration, vous comprenez ce que cela veut dire, entre diplomates, et du jour où l'Autriche-Hongrie a reçu l'ordre d'administrer la Bosnie-Herzégovine, elle n'a eu qu'une pensée, c'est de l'administrer au mieux de ses intérêts."

Dans l'entrevue que le ministre des Affaires étrangères russe a eu avec le ministre des Affaires étrangères de l'Autriche, la Russie a dit à l'Autriche: "Je t'autoriserai à annexer la Bosnie-Herzégovine à condition que tu me permettes d'établir un débouché sur la mer Noire, à proximité de Constantinople." M. d'Ærenthal a fait un signe que la Russie a interprété comme un oui, et elle a autorisé l'Autriche à prendre la Bosnie-Herzégovine, puis quand la Bosnie-Herzégovine est entrée dans les poches de l'Autriche, elle a dit à l'Autriche : "C'est mon tour pour la mer Noire." - "Quoi? Qu'est-ce que je vous ai dit? Rien du tout !", et depuis c'est la brouille avec la Russie et l'Autriche, entre M. Iswolsky, ministre des Affaires étrangères de la Russie, et M. d'Ærenthal, ministre des Affaires étrangères de l'Autriche ; mais la Russie avait été la complice de l'Autriche pour livrer les Slaves de Bosnie-Herzégovine à l'Autriche-Hongrie et pour blesser au cœur les Slaves de Serbie.

C'est ce qui l'engage dans les voies où elle est maintenant.

Si depuis trente ans, si depuis que l'Autriche a l'administration de la Bosnie-Herzégovine, elle avait fait du bien à ces peuples, il n'y aurait pas aujourd'hui de difficultés en Europe; mais la cléricale Autriche tyrannisait la Bosnie-Herzégovine; elle a voulu la convertir par force au catholicisme; en la persécutant dans ses croyances, elle a soulevé le mécontentement de ces peuples.

La politique coloniale de la France, la politique sournoise de la Russie et la volonté brutale de l'Autriche ont contribué à créer l'état de choses horrible où nous sommes. L'Europe se débat comme dans un cauchemar.

Eh bien! citoyens, dans l'obscurité qui nous environne, dans l'incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j'espère encore malgré tout qu'en raison même de l'énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n'aurons pas à frémir d'horreur à la pensée du cataclysme qu'entraînerait aujourd'hui pour les hommes une guerre européenne.

Vous avez vu la guerre des Balkans; une armée presque entière a succombé soit sur le champ de bataille, soit dans les lits d'hôpitaux, une armée est partie à un chiffre de trois cent mille hommes, elle laisse dans la terre des champs de bataille, dans les fossés des chemins ou dans les lits d'hôpitaux infectés par le typhus cent mille hommes sur trois cent mille.

Songez à ce que serait le désastre pour l'Europe: ce ne serait plus, comme dans les Balkans, une armée de trois cent mille hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d'hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie! Et voilà pourquoi, quand la nuée de l'orage est déjà sur nous, voilà pourquoi je veux espérer encore que le crime ne sera pas consommé. Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s'il nous reste quelque chose, s'il nous reste quelques heures, nous redoublerons d'efforts pour prévenir la catastrophe. Déjà, dans le Vorwaerts, nos camarades socialistes d'Allemagne s'élèvent avec indignation contre la note de l'Autriche et je crois que notre bureau socialiste international est convoqué.

Quoi qu'il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n'y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu'une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c'est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d'hommes de s'unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l'horrible cauchemar.

J'aurais honte de moi-même, citoyens, s'il y avait parmi vous un seul qui puisse croire que je cherche à tourner au profit d'une victoire électorale, si précieuse qu'elle puisse être, le drame des événements. Mais j'ai le droit de vous dire que c'est notre devoir à nous, à vous tous, de ne pas négliger une seule occasion de montrer que vous êtes avec ce parti socialiste international qui représente à cette heure, sous l'orage, la seule promesse d'une possibilité de paix ou d'un rétablissement de la paix.

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:35
  • Ki moun ki ka tchouyé Transpo é Transpowtè GWADLOUP ?
  

Pèp Gwadloup,

En 3 ans, le Conseil Général a réussi à tuer plus de 400 entreprises de Transport de Voyageurs. 400 entreprises et donc 400 entrepreneurs et leur famille sont en train d’être mis à la rue et poussés à la mendicité, à l’occasion d’une soi-disante réorganisation du Transport Public de Voyageurs.

AN KI JAN SA PÉ FET

En effet, en mars 2007, sous prétexte de réorganisation du service public de Transport des Voyageurs, le Conseil Général demandait aux transporteurs individuels de se regrouper en société, pour continuer de travailler sur le réseau dont il a la charge (toute la Guadeloupe sauf le Sud Basse-Terre).

Près de 150 transporteurs acceptent ainsi de constituer 11 sociétés.

Certains vendent leur véhicule et arrêtent toute activité. D’autres vendent leur ligne à des Transporteurs mieux informés. Cela permettait à de nouveaux affairistes d’arriver en position majoritaire dans les nouvelles sociétés constituées, puisque ces sociétés sont créées sur la base d’une ligne égale une action.

Auparavant, près de 120, les plus âgés étaient incités à quitter totalement la profession. Ils obtenaient pour cela une ‘’aide au départ de 70.000 €’’, censée indemniser leur dizaines d’années d’activités.

D’autres enfin refusent d’arrêter leur activité et continuent de rouler ‘’sans convention’’ avec le Conseil Général, refusant ainsi d’être des actionnaires-salariés payés au SMIC, ou encore d’être des actionnaires minoritaires sans revenus. Ils réclament de continuer de travailler en sous-traitance.

YO TINI RÉZON

Wi, contrairement à certains petits actionnaires mal informés qui ont tout perdu : ligne, bus, activité, revenus... les ‘’clandestins’’ ont compris très tôt l’arnaque qui se révèle aujourd’hui.


Mi foto’ay :

• la quasi-totalité de ces 11 groupements sont au bord du dépôt de bilan, • les lignes se chevauchent et certaines sont même réduites et sont en concurrence avec celles gérées par la Communauté du Sud Basse-Terre (CCSBT) et bientôt avec celles du Syndicat du Petit Cul de Sac Marin qui regroupe les communes de Pointe-à-Pitre, Abymes, Baie-Mahault, Gosier • certains actionnaires majoritaires contrôlent les groupements et accaparent les recettes gagnées collectivement avec leur société, qu’ils n’ont d’ailleurs jamais arrêtées • les rares clients se plaignent du manque de régularité du transport et des temps d’attente • les contrôleurs ne disposent d’aucun agrément pour la vérification des titres de transport des passagers • les sociétés continuent de se faire la course pour ‘’baré’’ le client

C’est pour cela qu’avec le mouvement LKP nous avons obtenu un accord avec le Conseil Général, qui s’engageait à vérifier par audit les conditions d’organisation du Transport et les modalités d’attribution et d’exécution des Délégations de Service Public (DSP).

Nous avons également réclamé l’indemnisation des Transporteurs qui ont décidé de ne plus continuer de travailler devant l’opacité et le manque de rentabilité du système et revendiqué la possibilité pour ceux qui sont en règle de travailler en sous-traitance pour les titulaires des DSP.

Un premier rapport nous a été transmis le 06 mars dernier. Seulement, ce rapport administratif interne, appelé pompeusement audit, ne répond nullement à nos revendications.

KONSEY JÉNÉRAL MÉLÉ

Wi le Conseil Général mélé davwa pour rendre rentable son organisation, il doit éliminer des sociétés de transport. Le marché étant réduit, moins il y aura des sociétés pour l’exécution du marché, plus celles qui travaillent pourraient être rentables.

Aujourd’hui, nous assistons donc à des regroupements de groupements.

Dans peu de temps 7 groupements disparaîtront, certainement avant la fin de leur convention fixée à 12 ans. Et bien évidemment, les derniers transporteurs qui ont cru à la réorganisation seront liquidés au profit bien évidemment de grosses sociétés transnationales (Transdev, Véolia, Kéodis)

Pèp Gwadloup, il n’est pas nécessaire d’être un énarque pour comprendre que nos élus au Conseil Général sont des fossoyeurs d’entreprises.

Ils savent que le Transport Public de Voyageurs n’est pas rentable en l’état. Ils savent que les sociétés constituées sont sous capitalisées et que jamais elles ne pourront faire face aux obligations de DSP (effectif salariés, bus quasiment neuf, 14 heures d’amplitude du service par jour, travail les week-ends et jours fériés).

Ils savent qu’ils vont devoir mizé dans ces sociétés s’ils veulent les protéger de la faillite, au mépris des règles relatives à la concurrence. Ils savent qu’ils doivent doter les circuits, en arrêts de bus sécurisés, en voies de dégagement, en couloirs de bus, en campagnes d’informations, en gare routière propre, pour inciter les usagers à laisser leur véhicule individuel et utiliser les transports collectifs.

Men yo pwi a fòs magouyé…

Pour rendre les transporteurs responsables de leur mauvaise gestion et de leur politique mafieuse, ils organisent la liquidation des entreprisse et répètent à longueur d’antenne que les transporteurs sont divisés ; gwadloupéyen pa solidèw…

NOU BON EVE SA SOLIDARITÉ AVEC LES TRANSPORTEURS

Nous avons été invités à discuter une nouvelle fois le Mercredi 10 Mars 2010 au Conseil Général.

Nous persistons à réclamer : le droit au travail de tous les Transporteurs ; • l’indemnisation de tous les Transporteurs candidats au départ ; • le respect des Accords du 4 mars pris avec le LKP.

PARTICIPONS TOUS AU MEETING DU VENDREDI 12 MARS 2010 A 19 H DOUVAN BIK LA LAPWENT

Tan a mitan fini, tan a tanmi rivé JOU NOU KÉ MÉTÉ A JOUNOU PÉKÉ VWE JOU !

P-à-P, le 09/03/2010 UTV-UGTG

Publié par UTV-UGTG le mercredi 10 mars 2010
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:26

Selon une étude réalisée par des experts indépendants

«Il est tôt de se prononcer objectivement sur l’Accord d’association Algérie-UE»
image

Par Salah Benreguia

Dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association (P3A1), une étude visant à faire une première évaluation de la mise en œuvre de l’Accord d’association Algérie-UE a été réalisée par des experts indépendants, durant le second semestre de l’année écoulée. Les résultats de l’étude présentés par l’expert Nancy puis communiqués, hier, aux journalistes, lors d’une rencontre organisée à Alger, font apparaître certains constats et conclusions. Au plan macroéconomique, précise l’étude, l’accord en question «n’a pas entraîné de modification de la dynamique macroéconomique de l’Algérie» en termes d’échanges. Cependant, précise la même source, il a été relevé «un creusement du déficit commercial hors hydrocarbures», et «une insuffisante ouverture des entreprises nationales à la concurrence internationale». Au plan du commerce extérieur, l’accord n’a pas eu d’effet significatif sur les importations en provenance de l’UE et inversement sur les exportations à destination de l’UE. «Globalement, la part de l’UE dans les importations de l’Algérie a très légèrement diminué entre 2002 et 2007. Hors hydrocarbures, l’UE reste de loin le premier client de l’Algérie», ajoute-t-elle. «Néanmoins, le démantèlement tarifaire (appliqué aux produits importés de l’UE mais également d’autres pays) n’a engendré ni détournement ou dérivation du flux des échanges ni création supplémentaire du commerce», précise l’étude.
Au sujet des investissements, la mission d’évaluation a relevé une forte augmentation des investissements directs étrangers d’origine européenne, liée principalement aux secteurs du bâtiment et travaux publics (BTP) et des hydrocarbures. Indiquant que l’étude ne se prononce pas sur les effets des mesures relatives à l’investissement adoptées par notre pays, en matière de commerce ou d’investissement étrangers,  dus notamment à «l’absence des statistiques», la mission d’évaluation a tiré plusieurs conclusions, mais loin d’être «définitives». Car, argue la même source, le fait que cette étude est intervenue dans un délai relativement proche de l’entrée en vigueur de l’Accord d’association, «il est encore trop tôt de pouvoir trier des conclusions définitives qui permettraient de se prononcer objectivement  sur les effets réels de celui-ci». «Ces effets se feront sentir sur le long terme et, par conséquent, une évaluation plus précise de l’impact ne pourra se faire que d’ici 5 ans, soit 10 ans après l’entrée en vigueur de cet accord», souligne M. Zelmati, responsable de l’Unité de gestion du programme (UGP).  Parmi les conclusions, on peut citer celle ayant trait aux exportations des produits algériens vers l’espace européen. Là, les experts qui ont élaboré cette étude ont relevé les potentialités qui existent en matière d’exportation de produits algériens vers l’Europe,  «mais les entreprises algériennes doivent encore acquérir une véritable culture d’exportation en vue d’être plus proactive sur ce marché». Il est utile d’indiquer, par ailleurs, que le P3A1 a pour principal objectif l’appui à l’administration algérienne et toutes les institutions contribuant à la mise en œuvre de l’Accord d’association en apportant à celles-ci l’expertise, l’assistance technique et les outils de travail nécessaires à la réalisation des objectifs définis par cet accord. Le P3A1 dispose d’une enveloppe de 10 millions d’euros pour son exécution, prévue jusqu’en décembre 2011.
Il a été prévu, nous a indiqué M. Zelmati, de soutenir l’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association avec des programmes similaires (P3A2) et (P3A3) d’un financement de, respectivement, 24 et 30 millions d’euros.  

S. B.


Selon le directeur de l’UGP : les activités du P3A1 sont très positives en 2010
L’Unité de gestion du programme (UGP) d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association Algérie-UE présente, selon M Zelmati, «un bilan très positif» des activités réalisées depuis le début de l’année en cours. Trois appels d’offres pour des projets de jumelages institutionnels viennent d’être clôturés, cinq opérations  d’assistance technique de court terme (TAIX) se sont déroulées en Algérie et trois autres missions vont se dérouler dans les semaines à venir. Pour ce qui est des appels d’offres pour les jumelages institutionnels, le premier a trait à la poursuite du processus d’amélioration des relations de l’administration fiscale avec les contribuables, destinés au profit de la direction générale des impôts (DGI). Le montant débloqué pour cette opération est de l’ordre de 900 000 euros. Le deuxième programme de jumelage, qui concerne le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, a trait à la préparation d’accords avec l’UE dans le domaine de l’évaluation de la conformité.
Il s’est doté d’un budget de 1 million d’euros. Le dernier concerne le renforcement de la capacité de l’Algérienne des eaux à améliorer la qualité de l’eau distribuée par ses réseaux. Son budget est de l’ordre de 900 00 euros.
La Tribune (Algérie)

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:16


Somali(e)(s)

Fleur du désert, par Waris Dirie

Un plaidoyer contre les mutilations sexuelles traditionnelles, par une femme somali, devenue top-model et ambassadrice de l'Onu.

Fleur du désert par Waris Dirie, mannequin somali, sur www.lesnouvelles.org

Fleur du désert
Waris Dirie, Cathleen Miller,
J'ai lu "document" n° 5560,
Paris, mars 2001, 280 pages,
35 FRF (5,34 euros).

Waris, excisée selon la tradition, n'a que treize ans lorsqu'elle décide de s'enfuir, de quitter ses parents, afin d'échapper à un mariage forcé. Après une dangereuse cavale dans le désert somalien, elle rejoint Mogadiscio, puis Londres où elle devient domestique.
C'est alors qu'elle est remarquée par un photographe de mode, et que va démarrer sa prodigieuse carrière de mannequin.

 

Avec émotion et sincérité, Waris Dirie raconte les détails de son étonnante histoire, évoquant sans détour les difficultés rencontrées tout au long de cette aventure.
Fleur du désert est la troublante confession d'une femme hors du commun.

Au-delà du contexte somali (et du destin extraordinaire de l'auteur), le récit de Waris Dirie concerne le sort de nombre de femmes de la corne de l'Afrique, aux prises avec la douloureuse question des mutilations sexuelles traditionnelles.


Waris Dirie, top-model internationale, a été nommée ambassadrice de l'ONU chargée des questions de mutilations sexuelles. Ce livre raconte son histoire.

 

Photographie : Terence Donovan
© Camera Press

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:01

Sortie en salles du court métrage de soutien aux sans-papiers

   PARIS , 9 mars 2010 (AFP)
 - Le film de soutien à la lutte des travailleurs sans papiers en grève pour leur régularisation sera projeté dans quelque 300 salles dès mercredi, chiffre porté ensuite à 500 salles, a confirmé mardi Le cinéaste Laurent Cantet au nom du collectif des cinéastes l'ayant réalisé.
   
"Le film, d'une durée de trois minutes et demi, sera projeté dans les salles art et essai du circuit Ascae, les gros circuits n'ayant pas encore répondu à notre demande, mais ça va peut-être se débloquer", a expliqué Laurent Cantet à l'AFP.
   
Le lauréat de la Palme d'or du festival de Cannes en 2008 pour son film "Entre les murs" s'est félicité que la diffusion du film sur internet remporte "un grand succès", avec 30.000 connections les trois premiers jours sur le seul site Dailymotion.

Le film, qui reprend comme titre le slogan des sans-papiers "on bosse ici ! on vit ici ! on reste ici !", donne la parole à différents sans-papiers majoritairement africains, qui témoignent de leur quotidien: des emplois pénibles et mal payés, des fiches de salaires, des cotisations sociales, des impôts payés, mais pas de permis de travail leur permettant de régulariser leur situation. "C'est la peur au ventre qui me fatigue plus que le
travail", résume l'un d'eux.
  
 Plusieurs expliquent qu'ils travaillent pour des donneurs d'ordre connus comme Bouygues, Axa, Veolia, Naf Naf, Monoprix, comme plongeur à l'Hôtel Matignon ou sur un chantier de rénovation des locaux de l'Assemblée nationale.
  
 Réalisé collectivement début février par le collectif (qui regroupe 350 cinéastes) et autofinancé, ce film se veut "une caisse de résonance de la mobilisation des sans-papiers".
   
"Il s'agit de proposer un outil de débat avant les élections régionales alors que, et c'est une de nos déceptions, les politiques se sont très peu emparés de la chose et que le débat n'a pas pris, à cause d'une usure du sujet ou d'une peur à l'aborder", a expliqué Laurent Cantet.
  
 Le collectif regroupe notamment Agnès Jaoui, Isabelle Adjani, Tony Gatlif, Robert Guédiguian, Bertrand Tavernier ou encore Jacques Audiard ou Tonie Marshall et a ouvert un site internet (www.collectifdescineastespourlessanspapiers.com).
  
 Les sans-papiers ont lancé mi-octobre un mouvement de grève et d'occupation de chantiers et d'entreprises d'intérim soutenu par onze associations et syndicats dont la CGT qui les encadre.
   fm/im/luc

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:51

  Les eurodéputés assouplissent les visas Schengen de longue durée

   STRASBOURG (Parlement européen), 9 mars 2010 (AFP)

- Le Parlement européen a autorisé mardi les étrangers séjournant dans l'espace Schengen avec un visa de long séjour à circuler librement dans les autres pays de la zone, dans les mêmes conditions que les immigrés titulaires d'un titre de séjour.
   
Ce dispositif, qui doit entrer en vigueur avant le 5 avril, concerne les ressortissants extra-communautaires bénéficiant d'un visa de long séjour (de trois mois à un an). En pratique, il s'agit souvent d'étudiants ou de scientifiques, ou bien de personnes séjournant dans leur famille en Europe.
   
Actuellement, les étrangers relevant de ce cas ne peuvent séjourner que dans le pays européen qui leur a délivré leur visa, contrairement aux immigrés établis à demeure en Europe, et dont le titre de séjour les autorise à circuler beaucoup plus librement dans le reste de la zone Schengen.
   
"Il n'est pas admissible qu'un étudiant qui obtient un visa pour suivre une formation en Belgique ne puisse pas se rendre dans une bibliothèque universitaire aux Pays-Bas ou profiter d'un week-end pour découvrir Barcelone", a souligné le rapporteur du texte, le conservateur portugais Carlos Coelho.
   
Les eurodéputés ont largement approuvé cette réforme.  Le texte prévoit que les visas de long séjour seront désormais délivrés dans les mêmes conditions de sécurité que les titres de séjour, c'est-à-dire après consultation du système informatisé Schengen qui recense les personnes recherchées en Europe.
   ab/aje/rs

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:41

Najlae Lhimer: "l'illustration d'une façon hypocrite de gouverner" (RESF)

   PARIS, 9 mars 2010 (AFP)
- Le Réseau éducation sans frontière (RESF) a estimé mardi que la volonté affichée de Nicolas Sarkozy d'autoriser le retour en France d'une jeune marocaine expulsée alors qu'elle venait de porter plainte pour violences est "une illustration d'une façon hypocrite de gouverner".
   
"L'indignation provoquée par cette affaire a finalement conduit M. Sarkozy à se souvenir de sa promesse de campagne de 2007 : la +protection et la possibilité de devenir française+ pour +chaque femme martyrisée dans le monde+", écrit RESF dans un communiqué intitulé "le fait du prince".
   
Le sort de cette jeune marocaine de 19 ans, Najlae Lhimer, et celui de Salima Boulhazar, expulsée elle aussi, puis autorisée à revenir "disent ce qu'est la politique de M. Sarkozy à l'égard des femmes persécutées : grandes phrases et tremolos dans la voix à la télévision. Persécutions et expulsions sordides dans la réalité", poursuit RESF.
   
La décision de M. Sarkozy est "un désaveu cinglant de ses ministres à l'échine bien souple, Besson et Morano, qui, la veille encore, justifiaient l'expulsion" et "surtout, l'illustration d'une certaine façon de gouverner, au bon plaisir du prince", ajoute l'association, dénonçant également "une façon hypocrite de gouverner : devant les caméras les grandes et généreuses déclarations et dans les commissariats ou les préfectures les basses oeuvres qu'on voudrait invisibles".
   
Selon RESF, Najlae Lhimer vivait en France depuis 2005 pour échapper à un mariage forcé au Maroc. Elle s'était rendue fin février à la gendarmerie de Château-Renard (centre) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère, mais avait été placée en garde à vue et immédiatement expulsée.

Elle a déposé mardi au consulat de France à Rabat une demande de visa.
   "Pour la troisième fois en moins d'un mois, un jeune arraché à sa vie va revenir", souligne l'association, se félicitant de cette "victoire de la solidarité".
   il/ef/phc



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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:33

CALPA (Coordination de Soutien à la Lutte du Peuple argentin)

A 34 ans de la dictature militaire : la lutte continue

Comme tous les ans, CALPA appelle à un rassemblement unitaire devant l’ambassade argentine pour le 24 mars.

Ce 24 mars, on célèbre le 34ème anniversaire du coup d’État militaire qui a mis en place la terrible dictature au service de la bourgeoisie et l’impérialisme, qui a massacré notre peuple et qui est responsable de 30.000 disparus, des dizaines de milliers de torturés et d’exiles, de la misère, de la barbarie.

34 ans après, le combat continue. Le peuple argentin, la classe ouvrière, les piqueteros, les étudiants, les paysans, se mobilisent contre une politique économique et sociale au service de capitalistes et profiteurs. Ils se mobilisent aussi contre la répression et l’impunité.

Ils se mobilisent contre le payment de la dette exterieur. On lutte contre l’impérialisme et le capitalisme. Cette année à  nouveau une question clé est la lutte pour l’apparition en vie de Julio Jorge Lopez et le chatiment réel de tous les génocides.

Une grande marche aura lieu à Buenos Aires entre Plaza Congreso y Plaza de Mayo à 16 h., convoquée comme tous les ans par le Encuentro Memoria, Verdad y Justicia, qui réunit plus de 300 organisations, indépendant du gouvernement et au service de la la lutte populaire.

CALPA fait partie du Encuentro  Memoria Verdad y Justicia et le rassemblement devant l’ambassade est aussi une adhésion à la manifestation à Buenos Aires.

CALPA invite toutes les organisations du mouvement ouvrier et démocratique en France, les partis politiques de gauche, les groupements et les militants, à participer au rassemblement du 24 mars, à l’organiser et diffuser, à être présent et à prendre la parole.

Vous trouverez en PJ les mots d’ordre autour dequels se organise la manifestation à Buenos Aires et que seront aussi nos mots d’ordre à Paris.

À l’occasion du 34 e anniversaire du coup d’État militaire argentin

30,000 CAMARADES DETENUS-DISPARUS, PRESENTES !
      Ni oubli, ni pardon, ni réconciliation


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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:12
Premier procès FCO : mobilisation !


Vous êtes près de 7000 à avoir signé la pétition de soutien aux agriculteurs en lutte contre l'obligation de vaccination contre la FCO.

Depuis, la pression monte : menaces diverses, procès-verbaux, convocations en gendarmerie... Mais les témoignages des éleveurs s'accumulent : ici, 12 brebis sur un troupeau de 70 sont mortes trois semaines après la vaccination. Ailleurs, le taureau vacciné est devenu stérile. Là-bas, les vaches avortent toutes seules...

Mais même si les vétérinaires sont de plus en plus nombreux à contester cette opération, la machine à vacciner est en route et la répression commence :

Dans une semaine se tient le premier procès, le mardi 16 mars à Auch dans le Gers. Deux éleveuses de moutons, Brigitte Baron et Marie-Hélène Tarrieux, sont citées à comparaître pour refus de vaccination. Elles risquent de très lourdes amendes.

Comment les soutenir ?

Si vous passez ou résidez dans la région, venez assister au procès. Le rendez-vous est fixé à 14 heures devant le Tribunal d'Auch (Allées d'Etigny, 32000 AUCH). Vous pouvez arriver dès 13h pour participer au casse-croute organisé par la Confédération Paysanne.

Si vous le pouvez, vous pouvez aussi les soutenir en participant aux frais de procédure et d'avocat. Adressez vos dons à la Confédération Paysanne du Gers, 1 rue Dupont de l'Eure, 32000 AUCH (chèques à l'ordre de la Confédération Paysanne du Gers).

Choisissez la viande bio, naturelle et non vaccinée FCO !

La meilleure façon de soutenir les éleveurs, c'est aussi de choisir de consommer de la viande non vaccinée !

Ernestine sera chez nous, à Paris, ce dimanche 14 mars à 15 heures, pour nous apporter l'excellente viande d'Aubrac Bio de son élevage de la Ferme des Mille Fleurs.

Située au coeur du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, la Ferme des Mille Fleurs produit une viande savoureuse, dans les conditions exceptionnelles de cette nature préservée : ni pesticides, ni insecticides, ni désherbants, ni engrais chimiques ne sont utilisés. Et pas de vaccination FCO non plus ! C'est d'ailleurs à l'appel d'Ernestine puis d'autres éleveurs que nous avons lancé cette pétition de soutien.

Il reste encore quelques caissettes. Si vous habitez en région parisienne, consultez notre site pour tout savoir sur cette opération (prix, morceaux proposés, etc.) et commander votre caissette.

Merci pour votre soutien, et à très bientôt !

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