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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 13:48

Intersyndicale du 15 février 2010


lundi 15 février 2010, par Frédéric Dayan
COMMUNIQUE COMMUN CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Lors du sommet social qui s’est tenu aujourd’hui, le président de la République s’est limité à annoncer une série de rendez-vous. Les organisations syndicales continuent de manifester leur profonde inquiétude sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites.


Le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d’Etat à l’emploi.

Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics.

La dégradation des conditions de travail et de l’emploi touche les salariés du privé comme du public.


Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités.


Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l’intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d’emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs.


C’est pourquoi les organisations syndicales décident d’une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d’une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars.


Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l’emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d’une relance économique respectueuse des impératifs écologiques.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 12:46

Le Poulpe: du noir au brun ?

Article publié le mer, 17/02/2010 - 22:14, par Sylvain Bourmeau - Mediapart.fr


Lorsqu'il vit le jour, en 1995, l'enquêteur «libertaire et antifasciste» Gabriel Lecouvreur, plus connu comme Le


Apprenant la nouvelle, des auteurs de Poulpes, parmi lesquels Didier Daeninckx, Patrick Raynal, Maud


Joint au téléphone, l'éditeur semble se réjouir du mini-scandale provoqué par cette reprise, avouant même

Brigneau (wikipedia ici, par exemple), Jean-François Platet explique qu'il l'a rencontré et qu'il a vainement tenté de convaincre le groupe Le Seuil auquel il appartenait alors de le publier. C'est Denis Jeambar, à l'époque PDG du Seuil, qui s'y était opposé, précise-t-il.


Devenu en 2007 éditeur indépendant à la faveur de son départ du groupe avec le catalogue Baleine et les

un «chef-d'oeuvre de l'argot, même pas antisémite».

Peut-être pas antisémite mais clairement raciste – le premier paragraphe en donne déjà l'avant-goût plus que moisi: «J'étais au Perroquet, tout seul, peinard, tranquille comme Baptiste. J'en avais marre du champ'. Je buvais des dry, pour changer. Ils étaient chouettes, les dry. Bien poivrés. Gaston les tape au poil. Ça faisait, peut-être, le six ou septième que je m'envoyais, quand voilà qu'une fille s'amène. Une belle petite. À peine

vingt piges. Et balancée, la mort de mes os... Rien qu'en matant ses petits nichons qui pointaient à travers le corsage et son valseur si rond, si moulé, tendu si ferme, tourné si dur, j'en ai tout de suite eu l'eau à la bouche.

D'autant qu'aussitôt trois crouïas, qu'étaient au bout du bar, se sont mis à discuter le bout de gras en lui dévisageant le côté pile. Faut vous dire: j'ai jamais pu bien renifler les arbis. Pas d'aujourd'hui. Non. Non. Une vieille rancune qui vient de loin. Du Sud. De Tatahouine. Tous faux-jetons, donneurs, emmanchés et le reste. Aussi, la mignonne à peine hissée sur son piédestal, me voilà qui m'approche.»

Rappelant la dimension politique anti-fasciste du projet Poulpe depuis ses origines, Didier Daeninckx estime que «publier François Brigneau chez Baleine c'est, toutes proportions gardées, comme si les éditions de Minuit choisissaient de publier Faurisson ou Rassinier». Aussitôt, il précise qu'il ne s'agit pas pour lui et ses collègues

du Poulpe de demander l'interdiction ou la censure de ce livre mais de se saisir de cette mésaventure pour souligner la cruelle absence de droits des auteurs lors des ventes de catalogues des maisons d'édition, et de Le Poulpe: du noir au brun ? http://www.mediapart.fr/print/75660


1 sur 2 19/02/2010 07:07

suggérer ce que pourrait être un «droit de retrait».

nd

URL source: http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/170210/le-poulpe-du-noir-au-brun

contrats en cours, dont celui alors déjà signé avec Brigneau, Platet n'aura attendu que quelques mois pour se lancer dans la réédition sulfureuse et sans appareil critique ou biographique de ce livre qu'il considère commecompter dessus pour «faire du buzz» et vendre des livres. Il raconte être «tombé par hasard sur ce livre il y a deux ans environ, et l'avoir trouvé génial, sans savoir qui était l'auteur». S'étant renseigné sur la biographie deTabachnick ou Romain Slocombe, ont vivement réagi, demandant «le retrait immédiat de leur nom et de leurs oeuvres du catalogue des éditions Baleine». Interrogé par Mediapart, Didier Daeninckx s'est déclaré surpris par le choix du directeur de Baleine, Jean-François Platet, de republier ce texte qu'il juge «raciste et, par ailleurs, d'une médiocrité littéraire confondante».Poulpe, n'imaginait sans doute pas un instant qu'il serait un jour amené à partager les rayonnages de sa maison d'édition avec l'un des fondateurs du Front national, auteur à ses jeunes heures de romans déjà plus bruns que noirs, l'éditorialiste de Minute François Brigneau. C'est désormais un fait avec la re-parution ces jours-ci aux éditions Baleine de Faut toutes les buter, un roman publié en 1948 par cet auteur qui n'avait alors pas trente ans mais déjà derrière lui une carrière de collaborateur et de milicien.
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 10:00

 pensionnés mobilisés dans l’unité



mercredi 17 février 2010, par Frédéric Dayan

Dans un communiqué commun, les unions confédérales et organisations de retraités CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, UNSA et FGR-FP appellent les pensionnés et retraités à manifester partout en France le 24 février contre la baisse continue de leur pouvoir d’achat et pour la revalorisation des pensions.


Année après année les retraités constatent une baisse continue de leur pouvoir d’achat. Une simple comparaison donne toute la mesure du décalage entre la revalorisation effective sensée maintenir le pouvoir d’achat des retraités et les augmentations auxquelles les retraités doivent faire face. Trop de hausses ne sont pas prises en compte pour le calcul de l’inflation retenue. La revalorisation des pensions basée sur l’inflation est insuffisante pour maintenir le pouvoir d’achat des retraités.
La part des dépenses contraintes (logement, assurances, impôts…) est en augmentation constante, quelques exemples chiffrés en 2009 :

Assurances 
:
hausse du tarif habitation entre 2 % et 5 %
Mutuelles : hausse en moyenne de 3,5 % à 4 % (de nombreux retraités ne peuvent plus de payer de complémentaire santé).
Electricité : hausse de 1,9 % en moyenne
Gaz : hausse de 15,2 % en 2008, baisse de 11, 3 % en avril 2009. Reste une hausse de 3,9 %
Les difficultés rencontrées par les retraités dans l’accès aux soins s’aggravent. La prise en charge de la perte d’autonomie est de plus en plus coûteuse. Les dépenses de santé représentent une charge importante (11 % de leur budget) :
- hausse du forfait hospitalier de 12,5 %
- déremboursements de médicaments
- dépassements d’honoraires et franchises
- reste à charge pour le maintien à domicile en cas de perte d’autonomie
- coût prohibitif des séjours en maison de retraite (de 1 500 à 3 000 euros)
La pauvreté frappe durement les retraités et personnes âgées. Ils sont actuellement 12 % à recourir à l’aide alimentaire !
Sur les 14 millions de retraités, 4 millions perçoivent le minimum contributif (579,85 € en 2008) et plus de cinq millions entre 800 et 1100 €. Plus d’une retraitée sur trois perçoit moins de 700 € par mois et une sur deux moins de 900 €.

C’est pourquoi, à l’appel de leurs organisations syndicales, les retraités manifesteront dans toute la France le mercredi 24 février 2010, et pour l’Ile-de-France, à 14 h devant l’Assemblée Nationale (place du Président Herriot).

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:55

Total

Appel à la grève illimitée dans toutes les raffineries
vendredi 19 février 2010, par Frédéric Dayan

Les salariés des raffineries Total ont voté jeudi la grève illimitée dans les six raffineries françaises en soutien à leurs collègues du site de raffinage de Dunkerque, menacé de fermeture définitive. Ils exigent des assurances sur l’ensemble de la stratégie de Total pour le raffinage en France.

A l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-CFDT-Sud, un mouvement touche depuis mercredi matin les raffineries de Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime), Donges (Loire-Atlantique), Grandpuits (Seine-et-Marne), Feyzin et La Mède (Bouches-du-Rhône). Six dépôts étaient également touchés jeudi, contre 12 mercredi. Un appel à un arrêt complet des installations a été lancé jeudi pour les sites de Donges, Grandpuits et Gonfreville-L’Orcher.

La raffinerie des Flandres à Dunkerque, à l’arrêt depuis septembre, est elle aussi en grève et des salariés occupent des locaux administratifs depuis mardi. Selon Charles Foulard, délégué central CGT, "c’est le moment ou jamais d’en découdre avec Total sur l’avenir du raffinage en France pour lequel nous voulons une table-ronde, tout comme nous voulons une table-ronde sur le site de Dunkerque, avec Total mais aussi avec les élus".
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 22:39
 
Le président nigérien renversé par un coup d'Etat
jeudi 18 FÉVRIER 2010, 19:30   Politique
 

Mamadou Tandja, le président nigérien, a été déposé par des mutins lors d'un coup d'Etat. Un militaire va lui succéder.


Le Niger a été le théâtre d'un coup d’Etat
jeudi. Selon plusieurs témoins, des tirs à la mitrailleuse et à l'arme lourde ont éclaté jeudi à la mi-journée à Niamey, la capitale, et de la fumée s'est élevée du palais présidentiel. Rapidement, une source diplomatique française indiquait que le président Mamadou Tandja était "entre les mains des mutins".


Le chef de l'Etat a été déposé par les assaillants,
selon les informations d'Europe 1. Le nom de son successeur devrait être connu dans les prochaines heures. Une quasi-certitude, le nouvel homme fort du Niger sera un militaire.


La France a appelé ses ressortissants présents
sur place à rester confinés chez eux. "En raison des événements en cours à Niamey, il est vivement déconseillé de se rendre actuellement au Niger ou d'y effectuer un transit", peut-on lire sur le site internet du ministère des Affaires étrangères.


Mamadou Tandja était un président très discuté.
Au pouvoir depuis 1999, il a dissout en août 2009 le Parlement et fait adopter par référendum une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandat de cinq ans, qui a expiré en décembre.


La réforme a éliminé une bonne partie des freins
à l'autorité de Mamadou Tandja en supprimant la limitation du nombre de mandats présidentiels et en lui accordant trois ans de pouvoir supplémentaires sans avoir à se présenter à nouveau devant les électeurs.


La Cour constitutionnelle nigérienne
a déclaré ce vote illégal. Mamadou Tandja a répliqué en remplaçant tous les membres de l'instance judiciaire par des membres nommés par ses soins. En octobre 2009, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a suspendu le Niger, et en décembre de la même année, les Etats-Unis ont supprimé les avantages commerciaux qu'ils accordaient au pays.


Mais en dépit de la crise politique
et de soulèvements touaregs occasionnels, de grands groupes tels que le français Areva ou le canadien Cameco ont investi des milliards de dollars au Niger, qui recèle d'importants gisements d'uranium.
(source Europe 1)

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 22:32
AFP - 18/02/2010 à 21:47

Niger: le président Tandja "emmené" par des militaires putschistes

Le président du Niger Mamadou Tandja, visé jeudi par un coup d'Etat qui a fait plusieurs morts et blessés, a été "emmené" par des militaires qui ont ouvert le feu sur le palais présidentiel à Niamey, ont annoncé à l'AFP deux ministres nigériens, eux-mêmes arrêtés.

Photographe : Boureima Hama AFP/Archives :: Manifestation le 17 octobre 2009 à Niamey pour appeler les leaders ouest-africains à faire pression sur le président nigérien afin qu'il ne prolonge pas ses fonctions
photo : Boureima Hama , AFP/Archives


"Nous voulons savoir ce qui se passe, c'est notre pays et personne ne veut le brûler. Nous ne sommes pas libres de nos mouvements, nous ne pouvons pas sortir. Ils ont emmené Mamadou Tandja", a déclaré de Niamey un ministre sur un téléphone portable.

"Nous ne savons pas ce qui se passe (...) mais nous avons nos portables et nous sommes là où devait se dérouler le Conseil des ministres. Ils ont emmené le président", a confirmé un autre membre du gouvernement, toujours sous couvert de l'anonymat.

Le président Tandja, 71 ans, et son aide de camp "seraient retenus" dans la garnison de Tondibia", située à une vingtaine de kilomètres de la capitale, ont dit auparavant à l'AFP des responsables sous couvert d'anonymat.


Plusieurs ministres, d'après ces sources, seraient quant à eux retenus dans les locaux du Conseil supérieur de la communication, près du palais présidentiel.

Le Niger, pays pauvre du Sahel, mais troisième producteur mondial d'uranium, est confronté à une grave crise politique née de la volonté du président de se maintenir au pouvoir coûte que coûte au-delà de son mandat.


Des témoins ont fait état de tirs nourris dans la journée, notamment autour de la présidence, avec des combats à l'arme lourde dans les rues de la Niamey et autour de la présidence. La capitale était survolée par des hélicoptères de l'armée. Dans la soirée, la radio officielle a suspendu ses programmes pour diffuser de la musique militaire.

Aucun bilan officiel sur d'éventuelles victimes n'avait été communiqué jeudi soir, mais, ont raconté des témoins et une source médicale, au moins trois ou quatre soldats ont été tués -dans un blindé visé par un obus - et "une dizaine" de militaires ont été blessés jeudi à Niamey.


Un responsable français à Paris avait auparavant affirmé qu'une tentative de coup d'Etat était en cours au Niger et que "Tandja n'était pas dans une bonne position".

Paris a demandé jeudi aux Français de Niamey de rester chez eux.

Selon la source diplomatique française, qui déclaré que la garde présidentielle a pris part à ce coup de force, "on savait qu'une partie de l'armée désapprouvait Tandja et son coup de force constitutionnel, on pensait jusque-là cette partie très minoritaire".

"Il y a tradition de coup d'Etat dans ce pays, mais on ne pensait pas que ça viendrait aussi vite", a-t-elle ajouté.


Après dix ans de pouvoir, M. Tandja avait dissous l'année dernière le Parlement et la Cour constitutionnelle et obtenu une prolongation controversée de son mandat pour au moins trois ans à l'issue d'un référendum en août.

L'opposition, qui avait boycotté cette consultation ainsi que des législatives controversées en octobre, avait dénoncé un coup d'Etat et la communauté internationale a fustigé les agissements du président.

Mercredi, le Premier ministre du Niger Ali Badjo Gamatie avait annoncé un Conseil des ministres "important" pour jeudi.

Dans l'après-midi jeudi, des soldats étaient déployés autour du palais présidentiel et dans les rues adjacentes, a constaté l'AFP.

Un témoin a rapporté avoir entendu des coups de feu lorsqu'il se trouvait à la présidence. "Il y avait des armes lourdes (...) et des obus. Je vois une fumée vers le bureau du président", a-t-il dit sur Radio France internationale vers 14H00 GMT.

Une source affirmant se situer à environ un kilomètre de la présidence a indiqué vers 15H00 GMT ne plus entendre "depuis une bonne heure" les tirs en rafales et d'arme lourde.


Le Commissaire à la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra, a rappelé que l'UA condamnait "l'usage de la violence pour tout changement de pouvoir politique".

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui avait tenté une médiation au Niger, a également "condamné une fois de plus tous les actes destinés à parvenir ou à se maintenir au pouvoir par des moyens non constitutionnels".

 

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 21:24
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 19:23
ROME, 18 fév 2010 (AFP)

- Près de la moitié des jeunes Italiens sont intolérants à l'égard des étrangers ou carrément xénophobes, selon une étude rendue publique jeudi à la Chambre des députés à l'initiative de son président qui a appelé la classe politique à élaborer "un modèle italien d'intégration".
   
L'enquête d'opinion effectuée par l'institut SWG auprès d'un échantillon représentatif de 2.000 jeunes de 18 à 29 ans montre que 45,8% d'entre eux expriment une forme d'hostilité envers les étrangers ou directement de la xénophobie, alors que seulement 39,6% se disent "ouverts" aux étrangers.
   
Au sein des jeunes qualifiés de "fermés", SWG distingue trois groupes:

un premier représentant 15,3% du total qui exprime surtout une "phobie envers les Roumains-tziganes-Albanais" et en majorité composé de femmes (56%).
   
Un deuxième groupe, le plus petit mais le plus extrême, réunit les comportements ouvertement racistes avec 10,7% des jeunes.

Le troisième groupe (20%) rassemble les "xénophobes", qui excluent de recourir à la violence mais souhaitent que les étrangers vivent loin d'eux, de préférence hors d'Italie.

Ce sont surtout des garçons d'une vingtaine d'années. Réagissant au sondage SWG, le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini a appelé ses collègues à imaginer un modèle d'intégration à l'italienne et s'est montré sceptique sur le système français
d'"assimilation et donc de déracinement total, pour lequel tu es Français, Italien ou
Allemand seulement si tu fais tienne la langue et l'identité du pays".
   
La diffusion de l'étude, menée en octobre, a coïncidé avec la publication jeudi des résultats du recensement de 2009 par l'Institut de statistiques national Istat qui y décrit la présence des immigrés comme  "déterminante" pour la croissance démographique de l'Italie. Les étrangers représentaient 7,1% des 60,387 millions d'habitants de la péninsule au 1er janvier dernier.
   fka/ljm/dch



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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 19:14


  DRAGUIGNAN (VAR), 17 fév 2010 (AFP)

- Une information judiciaire a été ouverte à Toulon pour "reconnaissance frauduleuse de paternité dans un but migratoire" contre deux hommes en situation irrégulière et deux mères de famille, a-t-on appris mercredi auprès des enquêteurs.
   
Deux Maghrébins, âgés de 41 ans et 31 ans, ont été mis en examen à Toulon et écroués. Deux femmes, l'une âgée de 40 ans, mère de six enfants, l'autre âgée de 26 ans, mère de quatre enfants, ont également été mises en examen.

Seule la plus âgée a été écrouée.  L'affaire débute dimanche lorsqu'une patrouille de la sûreté urbaine deToulon interpelle dans cette ville un homme en situation irrégulière.
Celui-ci affirme aux policiers qu'il vient de déclarer la naissance d'un enfant
et qu'à ce titre il est dans l'attente de sa carte de séjour.

Intrigués les policiers convoque la mère du bébé, âgée de 26 ans, qui finalement reconnaît que moyennant 7.000 euros elle a accepté que cet homme reconnaisse son  enfant né le 3 février pour lui permettre d'obtenir une carte de séjour.
  
 Elle confie aussi aux enquêteurs le nom de la personne qui lui a permis de
réaliser cette fraude moyennant finances. Entendue à son tour, la femme mise
en cause, reconnaît avoir elle aussi, contre 5.000 euros, permis par trois
fois à des étrangers d'obtenir des cartes de séjour en reconnaissant deux de
ses enfants, l'un ayant ayant été déclaré deux fois.
   cd/oaa/ei

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 13:51
AFP - 18/02/2010 à 13:30:32

Côte d'Ivoire: climat tendu et manifestations, le gouvernement se fait attendre

Des tractations qui durent, un climat qui se dégrade avec de nouvelles manifestations de l'opposition: la Côte d'Ivoire attendait toujours anxieusement jeudi son nouveau gouvernement, après la dissolution du précédent par le président Laurent Gbagbo.

Photographe : Issouf Sanogo AFP :: Le président ivoirien Laurent Gbagbo (D) s'entretient avec le Premier ministre Guillaume Soro le 18 février 2010 à Toumodo
photo : Issouf Sanogo , AFP

Le chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro, reconduit Premier ministre, est arrivé à la mi-journée dans la capitale politique Yamoussoukro pour une nouvelle réunion avec le chef de l'Etat, a constaté un journaliste de l'AFP.

Un cabinet de 25 membres (contre 33 auparavant), sans une bonne partie des sortants, pourrait être annoncé, selon des sources concordantes et plusieurs quotidiens.

Il aura pour tâche de conduire à un scrutin présidentiel reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, et destiné à clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord rebelle et un sud loyaliste.

Depuis la dissolution fracassante, vendredi, du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), la principale énigme demeure la participation de l'opposition à l'équipe "Soro II".

réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), cette présence paraissait loin d'être assurée.

Pas de ministres sans une commission "rétablie", a fait savoir le RHDP.

"Notre position n'a pas varié", a déclaré jeudi à l'AFP Alphonse Djédjé Mady, responsable de la coalition, indiquant qu'aucun progrès n'avait été enregistré à ses yeux.

L'opposition soupçonne le chef de l'Etat de vouloir reprendre en main la cruciale CEI - qu'elle dominait jusque-là - à la faveur de la crise qui a emporté cette structure et son président RHDP Robert Beugré Mambé. Il avait été accusé par le camp Gbagbo de "fraude" sur la liste électorale.

La CEI mise en place depuis 2005 avait été endossée par l'accord de paix signé en 2007 à Ouagadougou, qui avait débouché sur le gouvernement d'"union nationale" de M. Soro.

Mais l'insistance du "facilitateur" Blaise Compaoré sur le respect de l'accord ne semblait pas pour l'heure avoir eu de résultat probant.

Le président burkinabè a appelé "au calme et à la retenue", alors que la tension est montée à travers le pays.

Le mouvement de jeunesse du RHDP a promis que les "marches éclatées" lancées ces derniers jours pour protester contre la double dissolution se multiplieraient ce week-end.

Alors qu'elles avaient pris de l'ampleur mercredi, donnant lieu à des incidents et des arrestations à Yamoussoukro, de nouvelles manifestations avaient lieu jeudi.

A Bouaké (centre), fief des FN, plus d'un millier de personnes ont barré avec des morceaux de bois et des pneus brûlés la grande voie qui traverse la ville.

"On veut pas Gbagbo", scandaient les marcheurs, parmi lesquels certains ont cassé des commerces.

D'autres marches ont eu lieu dans la région, à Béoumi et Sakassou. Dans cette dernière localité, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l'ordre, selon des témoins.

Le camp présidentiel a accusé l'opposition d'"actes de sabotage".

La crise à la CEI et la double dissolution ont renvoyé à une date indéfinie l'élection présidentielle de "sortie de crise". Elle était prévue "fin février-début mars", selon le dernier calendrier.

 

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