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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 15:31
Chers amis,



Le parlement ougandais s'apprête à adopter une loi condamnant les homosexuels à la prison ou à la peine de mort -- faisons résonner un appel mondial et massif contre cette loi cruelle:

Signez la pétition!
Le parlement ougandais s'apprête à adopter une loi cruelle condamnant les homosexuels à la prison, et même à la peine de mort.

Les critiques de la communauté internationale ont conduit le Président à demander une révision du texte. Mais après une campagne de propagande brutale abondamment financée par des groupes extrémistes, la loi semble sur le point d'être adoptée et risque de provoquer un déchaînement de violence et de persécutions.

Les opposants à la loi sont de plus en plus nombreux, notamment au sein de l'Eglise Anglicane. Frank Mugisha, défenseur des droits des homosexuels ougandais affirme que cette loi va nous mettre sérieusement en danger. Merci de signer cette pétition et de demander à vos amis de nous soutenir également – si la mobilisation mondiale est massive, notre gouvernement se rendra compte que cette loi isole l'Ouganda sur le plan international et retirera le texte.


Alors que le vote est attendu dans quelques jours, seule une forte vague de pression internationale peut permettre de sauver la vie de Frank et de beaucoup d'autres. A nous de rassembler le plus grand nombre de signatures possible pour stopper la loi condamnant l'homosexualité -- cliquez ici pour participer, puis faites suivre cet email:

http://www.avaaz.org/fr/uganda_rights_3/?vl

La pétition sera remise au Président Museveni et au Parlement à la fin de la semaine par les principaux représentants de la société civile et de l'Eglise ougandaises. Le gouvernement s'est déjà opposé à l'organisation d'une manifestation d'extrémistes anti-gay cette semaine, ce qui montre que notre pression donne des résultats!

La loi prévoit l'emprisonnement à vie pour toute personne reconnue coupable d'avoir des relations homosexuelles, et la peine de mort pour les "récidivistes". Les ONG travaillant dans le domaine de la prévention contre le VIH risquent jusqu'à 7 ans de prison pour "promotion de l'homosexualité". Et n'importe quel citoyen peut risquer jusqu'à 3 ans d'emprisonnement s'il est reconnu coupable de ne pas avoir dénoncé une relation homosexuelle à la police dans les 24 heures!

Les défenseurs du texte affirment que la loi protège la culture nationale, mais ses principaux détracteurs sont en Ouganda. Le Révérend chanoine Gideon Byamugisha fait partie des nombreuses personnes qui nous ont contacté. Il déclare que:

Le texte viole nos cultures, nos traditions et nos valeurs religieuses qui nous appellent à rejeter l'intolérance, l'injustice, la haine et la violence. Nous avons besoin de lois qui protègent les gens -- non pas de lois qui les humilient, les ridiculisent, les persécutent et les tuent en masse.


En rejetant cette loi dangereuse et en soutenant le mouvement d'opposition à ce texte, nous pouvons contribuer à créer un précédent important. Il est temps de soutenir massivement les défenseurs des droits humains en Ouganda et de sauver des vies en bloquant ce texte. Signez la pétition ici et faites la suivre à vos proches et vos amis:

http://www.avaaz.org/fr/uganda_rights_3/?vl

Avec espoir et détermination,

Alice, Ricken, Ben, Paul, Benjamin, Pascal, Raluca, Graziela et toute l'équipe d'Avaaz

SOURCES

L'homosexualité considérée comme un crime, Courrier International:
http://www.courrierinternational.com/article/2010/01/07/l-homosexualite-consideree-comme-un-crime

Homosexuels - Fugitifs dans leur propre pays, AllAfrica.com:
http://fr.allafrica.com/stories/201002020912.html

Le Vatican et les défenseurs des droits humains contre la proposition de loi homophobe en Ouganda, RNW:
http://www.rnw.nl/fr/afrique/article/le-vatican-contre-proposition-de-loi-homophobe-en-ouganda




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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:23

 

Bernard Thibault dénonce, la "dramatisation" du gouvernement

lundi 15 février 2010, par Frédéric Dayan


Dans un entretien à l’AFP, Bernard Thibault dénonce la "dramatisation" du gouvernement. Le secrétaire général de la CGT reproche au gouvernement, , de se livrer à "une dramatisation" à propos de la situation des retraites, avant le sommet social de ce lundi matin à l’Elysée.

(Propos recueillis par Thierry MASURE)


Q - Qu’allez-vous dire au président Nicolas Sarkozy lors du sommet social ?

R - Une part des échanges va porter sur le diagnostic. En période préélectorale, on peut penser que le gouvernement s’attache à présenter son bilan de la manière la plus positive possible, mais enfin...

Toutes les projections, tous les économistes laissent à penser que si rien ne change, on en a pour plusieurs années. Or, rien ne change et l’actualité des entreprises continue d’être imprégnée par une recherche de rentabilité financière excessive. Ce que dit le président de la République est de moins en moins perçu comme conforme à la réalité.


Q - Des mobilisations dans la rue sont-elles envisageables ?

R - Bien sûr, et on va dès lundi soir (en intersyndicale) faire un point de la situation, avec l’idée de travailler à une mobilisation dès le mois de mars. La mobilisation portera plus généralement sur la situation économique, les questions d’emploi, de pouvoir d’achat, de services publics et naturellement les retraites.

Ce que je vais chercher à faire avec mes homologues lors de la rencontre avec le chef de l’Etat, c’est surtout de l’amener à être plus précis sur le calendrier des discussions sur le dossier retraites. Il n’est pas sûr qu’on y parvienne, mais dans ce cas, c’est qu’on nous prépare un mauvais coup avec une procédure expresse. Si c’est ça, on ne laissera pas passer, c’est évident.


Q - Comment jugez-vous la position du gouvernement sur les retraites ?

R - Une série d’arguments, que nous réfutons, nous est présentée pour justifier une réforme en urgence. Il est totalement disproportionné de nous annoncer, comme le fait le Premier ministre, un déficit du système de retraite de l’ordre de 100 milliards d’euros à l’horizon 2050. Personne ne sait d’où sort ce chiffre, ça n’existe dans aucun document officiel, donc il y a une volonté de dramatisation pour justifier cette réforme. Ensuite, on n’est même pas capable de savoir ce que sera l’emploi en fin d’année, c’est dire qu’on ne peut pas prédire ce que sera l’emploi en 2050 !

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:18

 

Mumia Abu Jamal de nouveau en danger de mort
lundi 15 février 2010, par Frédéric Dayan
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Mumia Abu-Jamal, journaliste noir américain, a été condamné à mort en 1982 à l’issue d’un procès dont l’iniquité est internationalement reconnue : témoins subornés, jurés sous influence. Accusé du meurtre d’un policier, il a toujours crié son innocence. Il est aujourd’hui l’une des figures emblématiques du combat pour l’abolition universelle de la peine capitale.


A deux reprises, en 1995 puis en 1999, la mobilisation internationale avait obligé les juges de Pennsylvanie à suspendre l’exécution de Mumia.

La Cour suprême des Etats-Unis vient d’invalider un jugement de la Cour d’Appel de Pennsylvanie, qui avait lui-même annulé la condamnation à mort de Mumia Abu Jamal en 2008. Celle ci avait en effet jugé que les jurés qui ont condamné Mumia à la peine capitale, avaient reçu des instructions incorrectes. Saisie par le procureur de Pennsylvanie qui s’est toujours montré hostile au journaliste, la Cour suprême en décidant d’infirmer la décision de la Cour d’appel, vient de donner le feu vert à la justice de Pennsylvanie pour décider de l’exécution de Mumia Abu Jamal.


Face à l’acharnement du Ministère Public de Pennsylvanie, l’avocat principal de Mumia Abu Jamal et toutes les organisations rassemblées dans des comités de soutien dans le monde, rappellent l’importance et l’urgence de se mobiliser pour sauver Mumia Abu Jamal de l’assassinat légal.


La CGT, qui fait partie du Collectif National Unitaire de soutien à Mumia Abu Jamal appelle ses organisations, ses adhérents, à signer l’appel international, lancé par des personnalités du monde entier, adressé à Barack Obama
(signature en ligne sur le site www.mumiabujamal.net) lui demandant de prendre position contre l’exécution de Mumia Abu Jamal et pour l’abolition universelle de la peine de mort

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 14:13
AFP - 16/02/2010 à 13:31:39

Raffinerie Total Dunkerque: des salariés occupent les locaux de la direction

Les salariés de la raffinerie Total de Dunkerque, en grève depuis un mois, occupaient mardi les locaux administratifs du site, menacé de fermeture, pour réclamer des réponses sur leur avenir et la nomination d'un médiateur, à la veille d'une grève nationale au sein du groupe.

   
Photographe : Denis Charlet AFP :: Des salariés de la raffinerie Total de Dunkerque rentrent en force dans les locaux de la direction, le 16 février 2010.
photo : Denis Charlet , AFP


Malgré la présence d'une dizaine de vigiles, environ 150 grévistes ont forcé mardi à l'aube l'entrée du siège de l'usine, dont l'activité de raffinage a été arrêtée depuis septembre.

Les syndicats avaient fixé à la direction un ultimatum expirant lundi à minuit, réclamant le redémarrage du site faute de quoi ils menaçaient de "prendre possession de l'outil de travail".

Après avoir occupé le rez-de-chaussée du bâtiment, des salariés munis d'une échelle sont montés dans les étages abritant les bureaux de la direction, tandis que d'autres bousculaient les vigiles pour accéder aux escaliers.

Aux cris de "on est chez nous", les salariés, ont pénétré dans le bureau du directeur, qui avait quitté les lieux quelques minutes plus tôt.

Ils se sont ensuite dirigés vers le toit du bâtiment pour y installer des banderoles réclamant "un avenir pour les Flandres" et des drapeaux rouge, vert et rose aux couleurs des syndicats CGT, FO et Sud.

"Ils sont partis, ils ont lâché, c'est ce qu'on voulait. Maintenant on va occuper les bâtiments pour en faire notre nouveau piquet de grève, et réclamer une réponse claire de la direction sur l'avenir de notre raffinerie et une avancée de la date du CCE", a déclaré Philippe Wullens, délégué Sud.

Il a appelé les grévistes à ne "surtout pas faire de dégâts". "Pour l'instant, il est hors de question d'envahir la raffinerie pour des raisons de sécurité", a-t-il souligné.

"On voulait envoyer un message symbolique fort sur notre détermination à la direction et aux salariés des autres raffineries du groupe. On a besoin de leur soutien maintenant", a indiqué Benjamin Tange, un ouvrier du site, installé à la table de réunion du directeur.

L'intersyndicale CGT-CFDT-FO-Sud de Total a appelé à un mouvement de grève sur l'ensemble des sites du groupe en France pour mercredi et jeudi, en solidarité avec la raffinerie des Flandres, qui emploie 370 personnes.

La direction du groupe a convoqué pour le 29 mars un comité central extraordinaire pour examiner la situation du site, après avoir dans un premier temps reporté à juin sa décision sur le sujet.

Mais les salariés de Dunkerque, en grève depuis le 12 janvier, réclament l'avancée du CCE à début mars. "Patienter un mois et demi de plus pour être fixé sur notre avenir, c'est inacceptable", témoigne Clément Mortier, en accrochant une banderole sur le toit du bâtiment.

"S'ils ont décidé de fermer l'usine, qu'ils le disent une bonne fois pour toutes, on en a marre d'entendre des histoires", s'énerve Stéphane Février, un salarié du site.

"On tiendra jusqu'au bout. De toutes façons, on n'a plus rien à perdre", affirme Laurent Foufelle, ouvrier à la raffinerie depuis 16 ans.

 

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 11:30
jeudi 4 février 2010
Howard Zinn n’est plus
A Man’s History of the United States

Le 27 janvier à Santa Monica (Californie), Howard Zinn, âgé de 87 ans, a succombé à une crise cardiaque après une réunion publique, en se rendant à une manifestation. Sa fin aura ressemblé à tout ce qui la précéda.

Source : blog Agone


Dans les années 1930, jeune ouvrier dans la réparation navale, à New York, faisant son éducation politique et syndicale avec la lecture des classiques du communisme et de l’anarchisme, sa première rencontre avec la liberté d’expression réelle prend la forme d’une matraque policière lors d’une manifestation.

C’est alors la période du New Deal, véritable « mythe familial » de sa famille d’immigrants : il en fera, vingt plus tard la critique, en historien, celle des limites de l’État-providence et de l’ordre social et économique inspiré par les classes
dirigeantes et promues par leurs officines médiatiques.


En 1943, il anticipe son engagement dans l’US Air Force pour se battre contre le fascisme, le racisme et pour la démocratie ; il en reviendra pacifiste convaincu et, en historien, mettra en doute l’idée, vendue par les États, que ce conflit fut une « guerre juste ».


Au milieu des années 1950, diplômé en histoire à la Columbia University, il enseigne au Spelman College (Atlanta) à des jeunes Noires de la classe moyenne du Sud. Engagé aux côtés des militants dans la lutte pour les droits civiques, il prône l’action directe non-violente et devient l’un des historiens des groupes militants radicaux comme le SNCC (Student Nonviolent Coordinating Committee).


Dans les années 1960, licencié de son poste d’enseignant pour insubordination, il trouve un emploi à la Boston University. Jusqu’au milieu des années 1970, sa vie sera rythmée par les luttes contre la guerre du Vietnam. Le discours qu’il propose (en vain) au président Lyndon Johnson, afin d’expliquer au peuple américain pourquoi les États-Unis doivent se retirer du conflit, atteint rapidement une dizaine d’édition.


Les années 1980 sont marquées par la parution de son livre A People’s History of the United States, dont le succès démultiplie ses interventions publiques ; qui s’ajoutent aux nombreuses qu’il mène à titre d’historien des traditions de désobéissance civile et de spécialiste de la constitution américaine dans des procès intentés aux amateurs d’action directe ou aux côtés des étudiants, dans des batailles pour la liberté d’expression et la justice sociale. Sa carrière d’enseignant se termine en 1988 ; mais il mènera jusqu’au dernier moment son activité d’inlassable conférencier contre la guerre et pour la
défense d’une société sans classes où le racisme ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Aussi le retrouve-t-on aussi bien au cœur des mobilisations contre la politique de « guerre contre le terrorisme », avec les interventions militaires des États-Unis en Afghanistan puis en Irak, que contre la réponse si impudiquement partisane que l’État a donnée à la crise bancaire de 2008.


En 2009, son enthousiasme pour l’élection de Barack Obama s’arrêtait à la nécessité, pour que cette élection ne soit pas une nouvelle source de désespérance, d’une mobilisation populaire sociale et politique. Un diagnostic confirmé, au moins pour la politique étrangère américaine par son analyse de l’attribution du prix Nobel de la Paix au nouveau Président.

Howard Zinn aura fait paraître une trentaine de livres, recueils d’entretiens et d’articles et ouvrages collectifs. Son œuvre a reçu de nombreuses distinctions - dont l’American Historical Association’s Beveridge Prize, l’Eugene V. Debs Award et le prix des Amis du Monde diplomatique. Et sur la base de son autobiographie, Deb Ellis et Denis Mueller ont réalisé un documentaire qui en reprend le titre, You Can’t Be Neutral on a Moving Train (2004).


Son œuvre majeure, A People’s History of the United States, traduite dans de nombreuses langues, a fait l’objet d’une série exceptionnelle d’adaptations. Outre plusieurs versions abrégées, dont une pour la jeunesse, et une adaptation en bande dessinée, la partie consacrée au XXe siècle existe en CD-audio, lue par l’acteur Matt Dammon. Si plusieurs lectures publiques ont été organisées depuis quelques années, la mise en scène et la lecture d’extraits de A People’s History par une série d’acteurs américains est diffusée depuis décembre 2009, sous le titre « The People Speak », sur le site History Channel - documentaire de Chris Moore, Anthony Arnove et Howard Zinn.


Source : blog Agone

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 11:15

Ce que la CGT a dit


Voici les principaux axes de l’intervention du secrétaire général de la CGT lors du sommet social convoqué par le chef de l’Etat.


Bernard Thibault était accompagné d’Agnès Naton, secrétaire de la CGT et d’Eric Aubin, membre de la commission exécutive de la CGT (en charge du dossier des retraites)

Cette réunion est sensée définir un « agenda social ». Nous ne pouvons pas faire abstraction du contexte dans lequel elle se situe pour déterminer les priorités à inscrire à l’agenda.

Manifestement, le contexte n’est pas du tout celui d’un retour progressif à la croissance.

Les syndicats de salariés viennent de le réaffirmer ensemble : la situation économique et sociale reste très dégradée et très préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs, les jeunes qui subissent durement les conséquences d’une crise qui s’installe dans la durée alors qu’ils n’en sont pas responsables.


Ils constatent qu’au-delà des discours officiels et des constats qui se sont multipliés sur la nécessité d’un changement des règles qui ont prévalu depuis plus de 20 ans, la recherche de la « compétitivité » se poursuit avec les mêmes critères.

 

La gestion des entreprises emprunte les mêmes recettes : la pression sur les conditions sociales pour espérer un retour des dividendes aux actionnaires le plus vite possible.

La machine est censée repartir sur les mêmes bases que celles qui sont à l’origine de la crise.

La CGT pose 5 exigences pour une nouvelle dynamique de croissance :
- 1. La réduction des inégalités par des mesures fiscales et sociales appropriées.
- 2. La lutte contre la précarité et contre les suppressions d’emplois.
- 3. La relance de l’investissement public et privé en lien avec une politique industrielle nouvelle.
- 4. La création d’un pôle public de financement.
- 5. Le renforcement des droits et des pouvoirs des salariés sur les choix de gestion et la stratégie des entreprises et des filières.

Réduction des inégalités

Partage de la valeur ajoutée Malgré les déclarations d’intention, rien n’a été fait pour réduire les inégalités de revenus et pour augmenter la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises.
Le Medef a pratiquement bloqué tout examen de cette question malgré la demande présidentielle de 2009.


Salaires

- Conditionner les aides publiques à l’accord salarial, suppression pour les entreprises n’ayant pas signé d’accord avant juin 2010.
- L’Etat doit prendre ses responsabilités quant à l’extension des accords de branche (par exemple ceux actuellement frappés d’opposition dans le transport routier et celui concernant les Hôtels-cafés-restaurants).
- Engagement d’une négociation dans la fonction publique.
- Revalorisation du SMIC (1600 euros bruts). 50 % des salaires sont inférieurs à 1 500 euros. Répercussion par négociation de branche sur les grilles de rémunération.
- Minimas sociaux : revalorisation substantielle.
- Retraites : indexation sur les salaires.
- Transports : prime transport obligatoire pour véhicule personnel.


Logement :

- Développement du logement social à la hauteur de l’urgence.
- Encadrement des loyers.
- Accès au crédit excluant des taux usuraires.


• Travail du dimanche
La Loi du 10 août 2009 accentue les inégalités puisque ce sont essentiellement les femmes et les précaires qui sont les premières victimes.
De nouvelles inégalités salariales sont créées entre zones touristiques et « périmètres d’usage de consommation exceptionnelle ». Les jeunes sont également victimes de cette déréglementation et sont victimes du chantage à l’emploi.
La CGT demande de redéfinir les contours des secteurs d’activités où le travail du dimanche est nécessaire. Ce sont essentiellement la santé, la sécurité, les transports collectifs, l’énergie et la restauration qui sont concernés.


Eléments variables de rémunération, intéressement, stock-options
- Soumission aux cotisations sociales (6,5 milliards pour la protection sociale).


 Rémunération des dirigeants : discuter du montant et des critères.

Fiscalité
- Mise en place d’une fiscalité plus juste et plus redistributive (les mesures d’allègement ponctuelles instituées en 2009 sur les revenus modestes ont de ce point de vue un impact modeste).
- Suppression du bouclier fiscal et révision des niches fiscales.


Inégalités Femmes / Hommes
- Lutte contre le temps partiel subi : négociation obligatoire dans les branches professionnelles qui utilisent de façon systématique ce type de contrat (83 % des salariés à temps partiel sont des femmes).
- Mise en place de contrôles (DDTFP) et de sanctions pécuniaires pour les entreprises qui en 2010 ne signent pas un accord de rattrapage de l’inégalité Femmes / Hommes en matière de rémunération et de carrière.

Lutte contre la précarité et contre les suppressions d’emplois

Instituer un droit suspensif des suppressions d’emplois qui puisse s’appréhender dans une logique de filière. • Le gouvernement doit renoncer aux 35 000 suppressions de postes dans la fonction publique.

 • Il doit accepter une remise à plat des réformes dans le public mettant en avant l’emploi et l’efficacité sociale des services rendus à la collectivité

. • Il doit conditionner les aides publiques (allègements de cotisations, aide à l’emploi, remboursement des aides en cas de suppression d’emploi)

. • Plusieurs dizaines de milliers de travailleurs sans papiers sont par définition, privés du droit de circulation donc de leur dignité. Ils travaillent, ils cotisent ; la CGT demande donc, comme 11 organisations qui les soutiennent, un réexamen rapide de leur situation sous l’égide du ministère du Travail

.
Concernant le chômage
- Les dispositifs actuels concernant le chômage partiel doivent être prolongés mais avec des conditions plus strictes évitant l’alternance du chômage partiel et de forts dépassements d’horaire sur l’année (cf. techniciens et cadres chez Renault).
- La défiscalisation des heures supplémentaires doit être abrogée.
- L’Etat doit poursuivre son engagement financier sur le CTP, conformément à l’engagement pris en 2009 que chaque salarié licencié puisse garder son salaire pendant 1 an et recevoir une formation professionnelle.
- Concernant les chômeurs en fin de droit, la CGT propose d’instituer une cotisation sur les contrats précaires permettant d’apporter plusieurs milliards d’euros à l’UNEDIC afin de prolonger de 3 à 6 mois les droits des demandeurs d’emploi. Le FISO pourrait être le gestionnaire de cette mesure exceptionnelle.
- L’Etat doit assouplir en conséquence les règles d’attribution de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS).
- La CGT demande que l’Allocation Equivalent Retraite (AER) soit reconduite à minima pour 2010 et que sa pérennisation soit étudiée.


Concernant les jeunes

- Face à l’échec du RSA Jeunes et au nombre très faible de jeunes attributaires de la prime de 500 euros (30 000 au lieu de 250 000 prévus), la CGT renouvelle sa revendication de la mise en place d’une allocation d’autonomie et d’un revenu d’insertion pour les primo demandeurs d’emploi.
- Les contrats aidés (362 000 contrats « initiative emploi » et « d’accompagnement à l’emploi ») ont permis de sortir du chômage des jeunes sans offrir pour autant une perspective d’emploi durable.


Les retraites

C’est l’un des sujets sur lequel nous sommes le plus attendu à l’issue de cette rencontre.
Le principe d’une nouvelle reforme a été annoncée pour 2010, il serait impensable de rester dans le flou concernant la procédure et le calendrier de cette réforme.

La CGT récuse les déclarations du gouvernement comme des organisations patronales cherchant à justifier des sacrifices pour les salariés (nous remarquons que ce discours est à la mode dans plusieurs pays européens d’abord pour donner des gages aux institutions financières internationales).

L’avenir des retraites est un choix de société, notre pays à les capacités pour conforter le système de retraite par répartition et de maintenir le droit au départ à 60 ans. Cela appelle une autre répartition de richesses créées par les salariés.

Il faut permettre au pays d’avoir une période de débat nécessaire suffisamment longue avant que les décisions ne soient prises.

Nous n’accepterons pas d’être mis devant le fait accompli. Je rappelle que pour la CGT la reconnaissance de la pénibilité de certain métiers (en attente depuis 2003..) devrait être traitée préalablement au rendez vous retraite.

La relance de l’investissement public et privé en lien avec une politique industrielle nouvelle et création d’un pôle public de financement
La question de l’emploi est intimement liée à celle de la stratégie de croissance.

La CGT avait rejeté l’opposition entre relance par la consommation et par l’investissement. Les deux doivent être associés.

La question est maintenant posée de savoir quelles suites seront données aux états généraux de l’industrie.

L’approche en termes de filières industrielles reprend ce qu’avance de longue date la CGT.


Le besoin d’une banque de l’industrie pourrait emprunter à la proposition de la CGT de pôle financier public sans toutefois reprendre l’idée d’un livret d’épargne de développement de l’industrie et de l’emploi.

 


Mais les propositions au stade actuel sont fortement marquées par 3 aides fiscales aux entreprises dont le crédit d’impôt innovation. Il faudrait plutôt commencer par s’interroger sur les 80 milliards d’euros que reçoivent chaque année les entreprises.

 

Quant aux propositions relatives à la réduction de la contribution des entreprises au financement de la protection sociale, elles doivent être résolument rejetées.

La stratégie qui prétendrait défendre l’industrie française par le moins disant social face aux pays à bas coup de main d’œuvre est perdue d’avance.

Alors que 40 % des effectifs de l’industrie partiront en retraite dans les 5 ans il n’est pas normal qu’aucun plan ambitieux n’anticipe sur la disparition de ces compétences qui sont à renouveler

Renforcement des droits et des pouvoirs des salariés sur les choix de gestion et la stratégie des entreprises

• Le patronat réduit les enjeux de la gouvernance des entreprises vers une réforme des IRP (relèvement des seuils, allègements des procédures obligatoires, sécurisation juridique des entreprises). • Il faut, à l’inverse, faire avancer par la négociation et si nécessaire par la loi les questions qui ont émergé en 2009, à la faveur de la crise :
- La répartition des richesses produites dans les entreprises.
- Les droits d’intervention économique des salariés dans la « gouvernance des entreprises » :
Droit suspensif aux suppressions d’emploi.
Représentants élus des salariés dans les conseils d’administration des entreprises.
Représentativité dans les TPE qui doit permettre la mise en place de commissions paritaires régionales par type d’activité : artisanat, économie sociale, professions libérales, agriculture.

L’agenda social doit aussi s’articuler avec le niveau européen.


Nombre de décisions nationales sont aujourd’hui déterminées par des normes européennes.

 

Le gouvernement français consulte insuffisamment les organisations syndicales avant les échéances européennes portant sur les questions sociales.

Il n’est pas normal que Le gouvernement français ne consulte pas les organisations syndicales sur les positions que la France défend à Bruxelles sur des dossiers portant sur le travail, l’emploi, la formation professionnelle ou les affaires sociales, pas plus que sur les politiques sectorielles, les options économiques et monétaires.


Le Comité du Dialogue Social Européen et International, créé en 1998 devient purement formel. Or, des dossiers majeurs font l’objet de débat au niveau communautaire

.

 


A titre d’exemples :
- Quelle sera la position française lors de la révision de la directive « temps de travail » sur l’opt out, le temps de garde et la prise du repos compensateur, sachant que La France est passible d’une procédure d’infraction concernant le droit communautaire et européen sur le temps de travail ?
- La transposition de la directive « services » à minima et dans une procédure opaque pour les services sociaux ne nous convient pas.

 

 

Daniel BARBIER

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 10:36

 ANGERS, 15 fév 2010 (AFP)

- Entre 150 et 200 personnes ont manifesté lundi après-midi devant la préfecture de Maine-et-Loire, à Angers, pour protester contre le renvoi la semaine passée en Pologne d'une collégienne âgée de 15 ans, originaire du Daguestan, et d'une partie de sa famille.
   
Scolarisée depuis octobre en 3ème au collège Jean Monnet d'Angers, Aïna a été "réadmise", selon les termes de la préfecture, mardi dernier en Pologne avec sa mère, son frère et sa soeur, "en application de la convention de Dublin", qui prévoit qu'en matière d'asile politique, le pays responsable est celui où les demandeurs ont effectué leur première démarche.
   
"L'examen de leurs empreintes digitales a confirmé qu'ils avaient effectué une première demande en Pologne", a justifié la préfecture, sans convaincre la communauté éducative de l'établissement, et les camarades de classe qui se disent "choqués".
   
"Elle nous a appelées des toilettes d'un hôtel pour nous prévenir, elle était en larmes. C'est écoeurant car elle avait fait plein d'efforts pour s'intégrer et apprendre le français. Et si c'est légal, alors pourquoi les renvoyer en pleine nuit ?", s'indignent Emilie et Manon, deux de ses  copines.
   
Le réseau RESF angevin souligne que le père d'Aïna, est lui resté en France. "Ses empreintes se sont avérées inexploitables. Il a alors été  mis en possession d'une autorisation provisoire de séjour. Bien entendu, il sait qu'il a la possibilité de rejoindre sa famille", a expliqué la préfecture dans un communiqué.
   cor-frg/ct

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 10:28
 

 

 Lapetition.be

Projet Citta Verde à Farciennes
http://6328.lapetition.be/

La suppression de 16 000 postes.
http://6345.lapetition.be/

Pour l'annulation totale de la dette d'Haïti
http://6141.lapetition.be/

Pour que le génocide Amérindien soit classé Crime contre l'Humanité
http://6311.lapetition.be/

Pour le retour de TV5 Monde sur DirecTV en Amérique latine
http://6037.lapetition.be/

Pour l'interdiction du Bisphénol A
http://4679.lapetition.be/

Acces Denied/Acces interdit/Omgang miskend/Umgang verkannt/Acceso prohibido/Accesso vietato/Brak dostępu
http://1777.lapetition.be/

Pour qu'Enzo rentre auprès de sa maman
http://3591.lapetition.be/

Régularisation pour Sitti, Liouize et Iradatie
http://6316.lapetition.be/

Supprimer la redevance télé!
http://2262.lapetition.be/

Pour le sous-titrage des interventions en langue étrangère lors des émissions d'informations
http://3675.lapetition.be/

Soutien à Alain Destexhe dans sa lutte contre l'intolérance
http://6314.lapetition.be/

Pour une régulation du grand cormoran en région wallonne
http://6259.lapetition.be/

Transport scolaire dans l'enseignement spécialisé = inhumanité et non respect de la dignité humaine
http://6246.lapetition.be/

Demande de création d'école ABA pour les autistes en France
http://6093.lapetition.be/

Pour conserver un départ à la retraite à 55 ans!
http://6265.lapetition.be/

Contre la violence psychique envers les femmes
http://6208.lapetition.be/

Sauvons les Travailleurs Sociaux Pour Sauver le Travail Social
http://5072.lapetition.be/

Rennes ville rock, dernier rappel ?
http://6261.lapetition.be/

Non à l'expulsion de Kan an Douar
http://6310.lapetition.be/

Collectif sauvons les cinémas le club et le centre à Gap
http://6019.lapetition.be/

Halte au pillage du corail rouge Catalan
http://5501.lapetition.be/

A Moissac un chasseur tue son chien
http://6313.lapetition.be/
http://www.30millionsdamis.fr/

JUSTICE pour DOUMIA , golden de 7 mois TORTUREE par son maître - Pétition pour venir en aide au Refuge pour son ACTION en JUSTICE
http://6122.lapetition.be/
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Rocco, torturé jusqu'à la mort par son maître
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Sauvons les loups !
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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 13:35

   Zone d'attente spéciale: un "retour en arrière phénoménal" (Duflot)

   PARIS, 14 fév 2010 (AFP)
- La création annoncée par Eric Besson d'une "zone d'attente spéciale" pour faire face à une arrivée massive de réfugiés est "en infraction avec la législation" et constitue un "retour en arrière phénoménal", a affirmé dimanche la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot.
   
La tête de liste Europe Ecologie en Ile-de-France, qui était l'invitée de BFM TV, a estimé que cette proposition du ministre de l'Immigration était "en infraction avec la législation sur le droit d'asile".
   
La "justice doit instruire la demande (de droit d'asile) des gens qui sont arrivés sur les côtes françaises. Ils n'ont pas à être parqués" en attendantl'instruction de leur dossier, a-t-elle ajouté, dénonçant un "retour en arrière phénoménal. C'est assez scandaleux".
   
Si on réfléchit globalement à la question des réfugiés, on se "pose la question de travers si on ne réfléchit pas à quelle solidarité à l'échelle de la planète, comment on redonne une dignité aux pays du sud, comment on rééquilibre le partage des richesses entre le nord et le sud", a ajouté Mme Duflot.

Trois semaines après la découverte sur une plage corse de 123 Kurdes, sauvés ensuite par les juges de l'expulsion souhaitée par le gouvernement, Eric Besson avait annoncé vendredi la création prochaine d'une "zone d'attente spéciale" pour faire face à une arrivée massive de réfugiés.
   
Cette zone s'étendra sur "l'ensemble du périmètre de découverte des étrangers en situation irrégulière et permettra de les maintenir sous contrôle de l'administration pendant un délai suffisant pour acheminer l'ensemble des moyens nécessaires et examiner, sous une forme adaptée, leur éventuelle demande d'asile", a précisé le ministre.
   ff/mad/ct



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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 13:28

   Saint-Valentin: une centaine de couples s'embrassent contre les préjugés
 
PARIS, 14 fév 2010 (AFP)
- Une centaine de couples homosexuels, bi, hétérosexuels ou mixtes se sont embrassés dimanche après-midi place Saint-Michel à Paris, sous le regard des passants, pour lutter contre les préjugés.
   
Deux "Kiss-in" étaient organisés, le premier à 14H00 à l'initiative d'un groupe d'étudiants pour lutter contre l'homophobie, et le second à 15H00 par SOS Racisme pour "dénoncer la suspicion systématique" visant les ressortissants étrangers.
   
"Quand on est homo, ce n'est pas toujours évident d'embrasser la  personne qu'on aime dans la rue. Ce 'kiss-in', c'est pour montrer aux gens qu'on existe, et qu'on ne fait de mal à personne", a déclaré Arthur Vauthier, organisateur du kiss-in contre l'homophobie.
   
Avec SOS Racisme, "nous partageons les mêmes combats contre les discriminations, l'intolérance, la haine, la bêtise", a dit Arthur Vautier avant de donner le coup de sifflet de départ et de tomber dans les bras d'un jeune homme blond.
   
Au signal, 200 amoureux s'embrassent sous le regard curieux des touristes et dans le crépitement des appareils photos.
   
Quelques minutes d'embrassades goulues, et un second coup de sifflet marque la fin du "kiss-in", salué par des applaudissements. Deux étudiants ne  semblent pas avoir entendu le signal de fin. "On en profite", sourit Maxime Patrault, 22 ans.
   
"Moi j'habite à Fresnes, et je pourrai pas embrasser mon copain en banlieue. Certains n'acceptent pas l'homosexualité et se feraient un malin plaisir de nous faire du mal", dit-il dans les bras de son Valentin.
   
Une heure plus tard, quelques couples sont restés pour une nouvelle série de baisers. Tenant à la main des ballons blancs et rouges en forme de coeur,des couples mixtes s'embrassent.
   
"Ce qu'on veut, c'est qu'on arrête de considérer les couples binationaux avec suspicion. On se sent comme des criminels, alors que tout ce qu'on fait, c'est s'aimer!", s'insurge Isabelle Cissé-Tresson, 30 ans.
   
"Tant qu'on aime, il n'y a pas de couleur", glisse son mari Ladji  Cissé, 36 ans, Ivoirien, pour qui ce baiser était "très romantique, surtout le jour de la Saint-Valentin".
   pau/il/phb
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