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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 19:44
 
Cher-e camarade,
 
Comme tu le sais, il a été décidé de tenir une grande initiative ce samedi 14 avril, à 8 jours du 1er tour de l’élection présidentielle dans Saint-Etienne.
 
Je t’invite à t’inscrire dans la réussite de cette mobilisation.
L’objectif est double : d’une part aller à la rencontre massive de nombreux concitoyens pour favoriser le vote Jean Luc Mélenchon, d’autre part marquer la présence du Front de gauche en cœur de ville par l’organisation d’un rassemblement qui se conclura par la retransmission audio du discours de notre candidat en meeting à Marseille.
 
Voilà comment cela va se dérouler :
5 points de rendez-vous sont fixés à 14h30 dans la ville : Chateaucreux, Chavanelle, Bellevue, Médiathèque Tarentaise, Carnot.  De ces 5 endroits des groupes militants sillonnent les rues en distribuant le tract demi format (celui envoyé avec communistes 42), en portant autocollants et drapeaux.
Les camarades de la vallée de l’Ondaine iront place Bellevue.
Ceux de la plaine du Forez iront à Carnot.
Ceux de la vallée du Gier iront place Chavanelle
Les communistes de Saint Etienne rejoindront le lieu  le plus proche de leur habitude militante.
Les 5 groupes convergent à 15h30 place Jean Jaurès.
 
Au Kiosque de la place Jean Jaurès se met en place une animation politique et festive.
- Celle-ci nécessite une équipe pour le service d’ordre : 15 à 20 camarades qui ne feront que cela de 14h à 18h30. Les camarades volontaires pour le SO s’inscrivent auprès de moi : 06 07 03 95 18.
- des panneaux de présentation des éléments du programme l’humain d’abord seront installés aux quatre coins de la place. Ils permettront de donner du contenu et un ou deux camarades pourront être présent pour y prendre la parole et animer des discussions informelles.
- Deux petits chapiteaux doivent être installés permettant de tenir des tables militantes. Un stand maquillage pour enfants.. un arbre à paroles.. place aussi à la créativité.
 
- Voici le déroulé de l’animation place Jean Jaurès
14h30 : animation musicale
15h : danse africaine
15h30 : arrivée des groupes partis des 5 lieux de départ
             Accueil des groupes, ponctué par une fanfare
15h45 : direct téléphone depuis Marseille, l’ambiance, les motivations des manifestants de Marseille
15h50 : prise de parole des responsables du front de Gauche de la Loire : Olivier Lafferriere pour la fase, Michelle Verrier pour le PG, Vincent Bony pour le PCF. Thèmes : combat contre l’abstention, vote Mélenchon=vote efficace ( à l’inverse du vote utile), anti-FN
16h10 : libre débat avec les participants. L’animateur veillera a donner la parole notamment aux syndicalistes présents et à faire progresser le débat.
16h40 : danse africaine
17h : retransmission du discours de JLM à Marseille.
A la fin du discours, musique « on lâche rien », annonces de la soirée electorale du 22 avril à l’amicale laïque de la Chaléassiere (dès 19h). Annonce que l’on clot le rassemblement à 18h30 maxi.
Fanfare.
18h30. Dispersion et démontage.
 
Toutes les bonnes volontés et les bonnes idées sont bienvenues, merci de vous inscrire et d’inscrire autour de vous.
 
Pour la fédération de la Loire du PCF
Vincent BONY
 
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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 19:39

La chronique de Recherches internationales

 

 

 

L’extrême droite, une nébuleuse multiforme qui s’enracine

 

Michel Rogalski

économiste, CNRS. Directeur de la revue Recherches internationales

 

 

À l’échelle du monde, l’extrême droite prend ses marques et s’enracine au travers d’une nébuleuse multiforme. Ses singularités diffèrent d’un continent à l’autre et reflètent l’histoire et la spécificité des sociétés. Quel que soit son visage, l’extrême droite, presque toujours xénophobe, se nourrit des peurs, des frustrations et des précarités générées et alimentées par la crise. Elle progresse sur des sociétés fragilisées dont les repères et les valeurs sont heurtés. Les gros bataillons ne viennent plus en Europe des groupuscules violents ou paramilitaires et souvent nostalgiques du nazisme qui, tolérés ou non, perdurent encore de façon marginale et folklorique dans la vie politique. Certes, des filiations idéologiques avec cette famille politique peuvent être objectivées pour quelques dirigeants, mais pour l’essentiel le discours, les formes d’action, les milieux influencés se sont  tellement modifiés qu’ils inclinent plutôt à penser en termes de ruptures que de continuités.

Le monde arabo-musulman, du Sénégal au Pakistan, soit largement plus d’un milliard d’hommes, a vu se développer en une trentaine d’années des formes d’intégrisme religieux qui s’apparentent à un fascisme vert prenant partout violemment pour cible les forces progressistes et démocratiques et ayant le projet d’imposer la prééminence de principes théocratiques sur l’espace social et politique. En Afrique noire, les sectes évangélistes prospèrent et véhiculent des valeurs rétrogradent, tandis qu’en Amérique latine elles ont toujours été associées aux formes extrêmes des dictatures militaires.

 

Partout, ces mouvements, surfant sur l’air du temps, ont su tout à la fois faire coaguler des aspirations diverses, utiliser les techniques les plus modernes de la communication de masse et se retrouver à l’aise dans une mondialisation qu’ils leur arrivent parfois de pourfendre. Selon les pays et les situations, les thèmes seront simplifiés et caricaturés par des leaders qui ne s’embarrasseront pas de complexité et chercheront avant tout à déstabiliser le système politique en présentant ses élites comme incompétentes, corrompues, complices de forces obscures menaçant l’intérêt national et insensibles aux besoins du peuple. Les boucs émissaires seront vite trouvés. Ici l’immigré, là le profiteur de l’État-providence ou le fonctionnaire, sauf s’il est policier, douanier ou soldat, car l’ordre musclé n’est jamais rejeté. Ou encore, la région pauvre et paresseuse parasitant la région riche et besogneuse sera montrée du doigt et invitée à se séparer. L’anti-fiscalisme et le rejet de l’état-providence seront mis en avant, notamment dans un continent comme l’Europe où l’état a toujours été affirmé et tenu pour responsable des solidarités nécessaires. Ailleurs, la présence d’une forte immigration habilement associée à une montée de l’insécurité, vraie ou fantasmée, sera un effet d’aubaine. On assiste même aujourd’hui à des tentatives de réhabilitation de la colonisation en exaltant ses soi-disant bienfaits, suggérant par là qu’il ne s’agissait que de civiliser des « barbares » qui devraient nous en être reconnaissants. Des sentiments identitaires caractériseront souvent cette mouvance. Flattés à l’échelon national, ils nourriront une forme nationaliste d’opposition à l’Europe et à la mondialisation ainsi qu’à l’idéologie qui l’accompagne, le mondialisme. Mais déclinés sur un mode régionaliste voire séparatiste, ils remettront en cause le modèle national en se jouant de l’Europe flattant les régions.

À l’évidence, ce fonds de commerce prospère. Mais centré sur des identités et des particularismes, il peine à se constituer en internationale effective à l’échelle du monde et arrive difficilement à tisser des réseaux de relations efficaces au-delà de l’horizon continental, comme c’est le cas au Parlement européen. On imagine en effet mal des intégrismes religieux se mettre à coopérer, même s’ils s’alimentent l’un l’autre.

 

L’idéologie de l’extrême droite est finalement assez simple : il faut préserver. Qu’il s’agisse de la race, de la nation ou de la civilisation face au « barbare » qui est aux portes ou déjà à demeure ; ou bien des valeurs ancestrales menacées - travail, famille, religion -, de l’ordre établi bousculé par toute évolution de société. Il faut défendre tout cela parce qu’on s’est persuadé que c’était ce qu’il y avait de meilleur, donc de supérieur aux autres. Il faudra même lutter contre la science si elle en vient à contredire nos convictions profondes, notamment religieuses. Au cœur de cette idéologie se niche la haine de l’autre et la conviction que l’homme est un loup pour l’homme. Le recours à l’affrontement, à la tension, voire à la guerre, ou la construction de dangers, de menaces ou d’ennemis, seront systématiquement recherchés pour entretenir une cohésion sociale ou communautaire contre « les autres ». On comprend combien ces « idées », ces phobies ou ces croyances rentrent en totale opposition avec toute avancée progressiste porteuse de valeurs de solidarité et de progrès. Le choc ne peut être que frontal et sans concessions.

 

Les stratégies seront diverses. Pour certains une posture d’alliance avec la droite conservatrice sera privilégiée et permettra une participation au pouvoir (Autriche, Italie, Pays-Bas, Portugal). Pour d’autres, faute d’avoir réussi à se rendre fréquentable, la perspective tracée sera celle de la déstabilisation du système politique perçu comme obstacle à toute avancée vers le pouvoir. Mais, dans tous les cas de figure, posture d’affrontement ou participation, l’effet sera le même, celui d’une droitisation de la société et du recul des valeurs progressistes. Montée des égoïsmes, repli individuel, abandon des acquis sociaux, recul des solidarités, refus des différences, recherche de boucs émissaires, traduiront le déplacement du curseur idéologique.

 

C’est dans la violence que la mondialisation a imposée aux peuples et aux états que réside probablement la cause principale de ce bouleversement du paysage politique. Ses effets délétères ont ravagé les souverainetés nationales garantes des protections que l’état devait à ses populations, et de la préservation des identités de chaque pays. Le spectacle de gouvernements successifs incapables d’agir efficacement sur des problèmes considérés comme essentiels et se retranchant derrière la contrainte externe pour se disculper de leur inaction ou de leur incapacité à obtenir des résultats, a créé le terreau sur lequel a germé ces postures xénophobes et identitaires. La précarité et le chômage se sont développés sur une grande échelle touchant d’abord les plus démunis et les plus exposés et affolant des classes moyennes craignant d’être happées dans le désastre. Ces dernières catégories constituent le socle le plus fidèle de cette droite extrême car elles reprochent à ceux d’en haut de donner à ceux d’en bas avec leur argent, au risque de les déstabiliser. C’est pourquoi toute solidarité et assistance sont bannies de leur horizon mental.

 

Bien qu’embarrassant à la fois la droite traditionnelle et la gauche, cette montée identitaire et xénophobe lance un défi particulier à cette dernière qui n’a pas su offrir une alternative crédible à ces bataillons ouvriers et populaires qui l’ont abandonnée. L’absence de vraies réponses de la part de la gauche, au programme peu audible car insuffisamment différencié de celui de la droite et suggérant un consensus mou sur la mondialisation, la construction européenne, le social, la réponse à la crise, ont favorisé l’illusion d’un système pipé dont il fallait sortir par l’extrême droite. Celle-ci a su accueillir ces ruisseaux de mécontents et transformer leur démarche protestataire en vote de conviction et d’adhésion par définition moins versatile. Regagner ces voix, voire arrêter l’hémorragie, ne sera donc pas tâche facile. Redonner sens au clivage gauche/droite, ne pas confondre social avec sociétal, être clair sur les couches dont on défend les intérêts et intransigeants sur toute dérive xénophobe deviendront très vite des postures incontournables pour les forces politiques se réclamant de la transformation sociale.

 

 

Cette chronique est réalisée en partenariat rédactionnel avec la revue Recherches internationales à laquelle collaborent de nombreux universitaires ou chercheurs et qui a pour champ d’analyse les grandes questions qui bouleversent le monde aujourd’hui, les enjeux de la mondialisation, les luttes de solidarité qui se nouent et apparaissent de plus en plus indissociables de ce qui se passe dans chaque pays.

6, av. Mathurin Moreau; 75167 Paris Cedex 19

Site : http://www.recherches-internationales.fr/

Abonnements 4 numéros par an : 55 Euros, Étranger 75 Euros

 

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 19:54

 

 

Angelique Chrisafis a suivi pour le Guardian, la tournée électorale de Jean-Luc Mélenchon, le trublion charismatique de la gauche radicale.

Un hangar agricole bondé, dans une ville rurale du centre de la France. Une foule captivée lève le poing et scande : « Résistance ! Résistance ! » Sur scène, le geste ample, la sueur dégoulinant de son visage, se tient le trublion charismatique de la gauche radicale, celui qui est salué comme le meilleur orateur de la campagne présidentielle. « La Révolution française de 1789 brûle encore ! » a rugi Jean-Luc Mélenchon, le pitbull poète de l’anticapitalisme. « Si l’Europe est un volcan, la France est le cratère de toutes les révolutions ! »
Mêlant colère rageuse et bons mots au sujet de la classe politique française, Mélenchon aiguillonne le public avec la promesse d’une insurrection civique qui doit anéantir l’aristocratie et les privilèges. Faute de place, des centaines de gens sont restés dehors sur le parking, dans un froid piquant. Ils suivent le discours sur un écran géant en brandissant des banderoles rouges et des drapeaux tricolores. « C’est la Mélenchon-mania », crie une étudiante ravie, dont c’est le tout premier meeting.
Mélenchon, un ancien ministre socialiste, apparaît comme le leader philosophe et démagogue de la gauche radicale. Ses progrès spectaculaires dans les sondages sont considérés comme la « grande révélation » de la campagne présidentielle française. Il a dépassé Marine Le Pen, la candidate d’extrême droite, pour devenir le « troisième homme » de la course présidentielle derrière Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Parmi ses idées, une tranche d’impôt à 100 % pour les plus riches, dont l’État confisquera tous les revenus au-delà de 300 000 livres. Il veut revenir à la retraite à taux plein à 60 ans, augmenter de 20 % le salaire minimum, plafonner les salaires maximums et nationaliser les grandes compagnies énergétiques. Selon lui, les États-Unis sont la plus grande menace pour le monde.
Pour ses partisans, il porte l’espoir d’une révolution qui materait les banques et transformerait le visage de l’Europe en réinventant la politique de gauche. Ses détracteurs disent que ses promesses ruineraient la France. Laurence Parisot, la présidente du syndicat des grands patrons de France, a comparé Mélenchon aux révolutionnaires adeptes de la guillotine à l’époque sanglante de la Terreur.
Certains disent que l’enthousiasme qu’il suscite est bon pour la gauche dont il  gonfle le score global. D’autres, souhaitant que Hollande, le socialiste modéré, garde son avance sur le candidat de la droite, avertissent que ses promesses risquent de diviser le vote de gauche, crucial lors du premier tour, le 22 avril prochain. Sillonnant la France de rassemblements en plein air en meetings politiques, Mélenchon, qui vient de contracter un prêt afin de payer d’autres écrans géants pour les foules nombreuses attirées par ses meetings, a accepté que le « Guardian » voyage avec lui. « Je suis dangereux ! gronde-t-il en manière d’introduction, dangereux pour les intérêts financiers, et dangereux pour l’oligarchie de France et d’Europe. »
Plafonner les salaires des plus riches est très simple, explique-t-il. « Au-dessus de 360 000 euros, on prend tout. La dernière tranche des impôts sera de 100 %. Les gens me disent : C’est idéologique. Je réponds bien sûr. C’est une certaine conception de la société. De la même manière que nous n’admettrons pas la pauvreté dans notre société, nous n’autoriserons pas l’hyper-accumulation des richesses. L’argent ne devrait pas être accumulé. Il est fait pour circuler, pour être investi et dépensé pour le bien commun. »

Les riches vont-ils fuir la France, comme menacent ses détracteurs ? « S’ils le font, pas de problème. Au revoir. » sourit-il. Il soutient que si les plus riches des grands patrons quittent la France, leurs seconds prendront le relais. Une autre de ses propositions a été reprise par Sarkozy lui-même : tout exilé fiscal devra payer la différence à l’État français. « Il n’y a donc aucune raison de partir, parce que nous vous rattraperons. S’ils ne paient pas, nous saisirons leurs biens. »
« Écoutez, il faut détruire le préjugé selon lequel les riches sont utiles du seul fait de leur richesse. » dit-il.
« La propagande capitaliste a toujours réussi à faire croire aux gens que l’intérêt des marchés était celui de l’humanité. Pendant trop longtemps, on a donné aux gens le sentiment qu’il était vain, voire irresponsable, de désirer que l’éducation et la santé soient gratuites ou qu’on puisse cesser de travailler quand on était vieux et usé», ajoute-t-il.

Mélenchon, 60 ans, ancien trotskiste, ancien professeur, a passé 30 ans au parti socialiste. Il a été ministre et plus jeune sénateur de l’histoire. Il a quitté le parti en 2008, arguant du fait qu’il n’était pas assez à gauche. Il a fondé son propre parti à la gauche de la gauche, le Parti de Gauche et est aujourd’hui le candidat d’une coalition, le Front de Gauche. Cette coalition inclut le parti Communiste, jadis puissant, qui n’avait recueilli que 2 % des voix lors des  dernières présidentielles, et qui espère renaître dans le sillage de Mélenchon.

Le succès de sa campagne – il a récemment réuni à la Bastille plusieurs dizaines de milliers de sympathisants – il le doit en partie à ses diatribes contre la crise financière, mais aussi au charme de ses attaques enragées contre l’élite politique française, c’est-à-dire celle des médias et du pouvoir. Avec son éternelle cravate rouge au cou, ses interventions explosives dans les débats télévisés et ses moqueries virulentes contre son ennemie jurée, Le Pen, sont entrées dans la légende. Disputant à Le Pen les voix de la classe ouvrière et du vote protestataire, il l’a traitée de « chauve-souris », de « semi-démente », et de « sombre présence », la comparant ainsi à Dracula. L’automne dernier, il a aussi accusé Hollande d’être un « capitaine de pédalo », le gag récurrent le plus repris de la campagne jusqu’à aujourd’hui. Sarkozy a utilisé le charisme de Mélenchon comme un bâton pour frapper la « fadeur » de Hollande.

Mélenchon, l’homme qui défend le prolétariat, est assis en première classe dans le train, mâchant des bonbons à la fraise. Il ne voit pas de contradiction à voyager confortablement. Il explique qu’il gagne bien sa vie en tant que député européen, ne possède pas de voiture et évite de prendre l’avion. Il possède un appartement à Paris et une maison de campagne, mais dit avoir des goûts simples. « Je n’ai pas beaucoup d’imagination pour dépenser de l’argent. »
«Ce n’est pas parce qu’un politicien gagne confortablement sa vie qu’il doit fermer les yeux sur l’océan de misère dans le monde », dit-il. « Je ne veux pas me faire passer pour autre chose que ce que je suis : un intellectuel avec un bon revenu. Mais j’ai choisi mon camp. »
Il raille le parti socialiste qui ne veut pas rompre avec le capitalisme, tombant dans « l’illusion qu’il existerait un bon capitalisme ». Il dit que  la sociale démocratie s’est effondrée de la même façon que le communisme d’État. Elle a reçu le coup de grâce lorsque George Papandreou, premier ministre de Grèce et président de l’Internationale socialiste, « a été attaqué par la finance et n’a pas résisté une heure. »
Mélenchon explique que la naissance du Parti de Gauche correspond à « une phase de renaissance et de réorganisation du camp progressiste sur les ruines de la sociale démocratie et du communisme d’État. »
Il dit qu’il aime une « bonne bagarre ». Il a été au cœur de la plus sanglante guerre intestine qu’a connue la gauche, lors du référendum de 2005 sur la constitution européenne. Alors membre du parti Socialiste, Mélenchon s’est fait le champion du Non, contre Hollande et les caciques du parti. La France a dit non et Mélenchon regrette que la classe politique ait balayé du revers de la main un vote qu’elle n’acceptait pas. « C’est une cicatrice qui ne s’est jamais refermée. En démocratie, il est très dangereux de prendre les gens pour des imbéciles. Ils ne le sont pas. »
Ses détracteurs disent qu’il est franco-français  et anti-européen. Le député européen n’est pas d’accord. Il se dit pro-Europe et pro-euro, « On ne peut établir de salaire minimum européen sans l’euro », mais contre une Europe dominée par le libéralisme économique et l’économie de marché. Il raille le traité fiscal de l’UE sur l’austérité budgétaire, qu’il mettrait pour sa part au rencart et qui « entraînera une catastrophe économique, car toute l’Europe entrera en récession, y compris l’Allemagne. »

Mais à l’heure actuelle, le principal danger dans le monde, ce sont les États-Unis. « Les Américains n’ont pas bonne presse dans notre pays et je reprends à mon compte le scepticisme que leur comportement suscite. » Il explique que les États-Unis sont en « pleine crise d’hégémonie », que leur « monnaie est malade et qu’ils tentent de la défendre par tous les moyens, pour faire en sorte qu’elle reste la monnaie de réserve mondiale, ce qui leur permet de vivre aux crochets du crédit international. »
Il ajoute : « Le seul avantage comparatif des États unis aujourd’hui, c’est leur puissance militaire. C’est dangereux, parce qu’ils sont comme une bête blessée. » Il souhaite que la France quitte l’OTAN.

Les détracteurs de Mélenchon l’ont surnommé « le petit Chavez à la française », disant qu’il voit d’un bon œil le Cuba de Castro ou qu’il prend le parti de la Chine dans le conflit du Tibet. Il écarte ces allégations, expliquant que le Tibet « est utilisé pour mettre une pression permanente sur Pékin, qui réagit comme le gouvernement autoritaire qu’il est. » Du Dalaï-Lama, il dit : « Je suis contre la théocratie. La religion ne doit pas se mêler de politique. » Mais il ajoute : « Je n’ai jamais été partisan de la violence, contre qui que ce soit. »
On pense que les partisans de Mélenchon se reporteront en masse sur Hollande au second tour de la présidentielle, car la gauche française dans son ensemble veut avant tout se débarrasser de Sarkozy. Mélenchon affirme qu’il ne cherche pas à obtenir de place dans un gouvernement de gauche en échange de négociations pour son soutien. Mais Sarkozy aime agiter le spectre d’un Hollande « pris en otage » par les idées radicales de Mélenchon.
En attendant, Mélenchon n’a pas l’intention d’adoucir le ton de sa campagne ou sa colère. « On ne peut pas présenter un programme comme le mien avec le visage d’un bon petit communiant », dit-il. Le train arrive sur les lieux de son prochain meeting. « En avant, les amis ! » crie-t-il à son équipe en descendant sur le quai

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 19:43
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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 19:34
Concert Évènement de l'année dans Vallée : Reggae, Rock, Sound System
Bafing KUL & the Appolo Band, Green Valley Vibes , Ejay Vanderson Rootical Soldiers
Le Samedi, 21 avril, 20H Salle des fêtes à Fillnges

L’Association Mélodies du Monde v...ous invite à venir partager un bon moment musical et engagé lors d'une soirée exceptionnel à la salle de Fête de Fillinges (74)
Le Samedi 21 AVRIL 2012 à 20H00,
Avec comme Artistes:

* BAFING KUL & the Appolo Band * Appolo Reggae

Né à Bamako, auteur, compositeur et interprète, a choisi de se consacrer pleinement à la musique militante, dérogeant ainsi aux règles des traditions établies.
BAFING KUL réunit ses messages de paix et d’amour, dénonçant les cris et les injustices, avec un concept musical dans les rythmes traditionnels du Mali, nombreux et variés, alliés à la musique reggae. C’est ce qu’il appelle « Appolo Reggae ». Il souhaite partager et diffuser cette richesse culturelle à travers le monde.
Son dernier album, Yelen, vient d'être nominé au victoire du Reggae 2012 catégorie album Africain de l'année.
Plus d'infos sur l'Artiste : www.bafingkul.com

* GREEN VALLEY VIBES *Reggae Français

Green Valley Vibes est né fin Décembre 2006, d’une jam session improvisée entre cinq musiciens de Haute-Savoie.
Leur musique dynamique influencée par le ska, le blues et le reggae vous emportera dans un univers prônant l'unité et l'ouverture d'esprit ainsi que des causes justes telles que la protection de l'environnement et la démocratie en danger !
Le premier EP de Green Valley Vibes, "Made in Vallée Verte" est sorti en Juin 2010.
Plus d’infos sur le groupe: www.greenvalleyvibes.com


* EJAY VANDERSON * Indie Rock

Jeune auteur-compositeur-interprète suisse basé dans le Pays de Gex. D'origine danoise et hollandaise, Ejay Vanderson représente la jeunesse internationale, multi-racines et pluriculturelle qui enrichit le Pays de Gex et la Genève Internationale.
C'est à l'âge de 9 ans que ce Suisse nordique va se découvrir une passion dévorante pour la musique. Ses premiers instruments seront le Djembé et la batterie, avant de se consacrer définitivement à la guitare. Véritable homme orchestre, il est aux commandes de tous les instruments dans son dernier album « Life is a journey ».
Site web de l’Artiste : www.myspace.com/ejayvanderson


* ROOTICAL SOLDIERS : Sound System

Rootical Soldiers est un collectif sound system créé au début de l'année 2012 dans le but de fédérer plusieurs artistes de tous bords.
Avec un son vinyle authentique allant du roots au new roots, du dub au dancehall, en fleurtant avec la puissance du hip hop. Rootical Soldiers vous fera découvrir ses vibes avec des faces B pour les chanteurs, et un répertoire impressionnant de vinyles venant des selecta's.
L'union fait la force, venez donc apprécier cette énergie en live afin de profiter de leur bonne humeur contagieuse. Keep Jah music livin'.


Les bénéfices du Concert seront alloués au projet de CAMPAGNE DE SENSIBILISATION : CAMPAGNE DE SENSIBILISATION POUR L'ABANDON DE L'EXCISION ET Pour LES DROITS DES FEMMES AU MALI ! De l'Association Mélodies du Monde
Tarifs : 8 € sur place – Préventes : 12 € (Entrée +sandwich +boisson)
ACHETER LE TICKET
Billet en vente : Fnac, Carrefour, Géant, Système U, Intermarché
www.fnac.comwww.moxity.comwww.francebillet.com

Pré vente Fnac:
http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Reggae-BAFING-KUL-GREEN-VALLEY-VIBES-FIREG.htm

Pré vente Moxity:
http://www.moxity.com/events/reggae-rock-sound-system-bafing-kul-green-valley-vibes-ejay-vanderson-rootical-soldiers

Info et Résevation:
Mélodies du Monde
Tel: +33 6.21. 28.37.88
Fax::+331.39.97.74.49
Email: melodiesdumonde@gmail.com
site web: http://www.melodiesdumonde.fr/
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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 21:11

 

Je peux ou je ne peux pas… tout se décide là. Il était une fois une planète bleue scindée en deux. D’un côté il y avait le peuple des : « Je peux », et de l’autre côté il y avait celui qui se nommait les : « Je peux pas ».

Autour des élections 2012 le débat est ouvert avec François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, et bien d’autres. Une vision différente de ce moment historique est apportée ici…

Le bureau, assez grand, long, en bois sur trépieds. Il regorge de dossiers et papiers. Jusque là je n’étais pas motivée pour écrire un article sur les prochaines élections présidentielles de 2012. L’ordinateur trône au milieu des piles de classeurs, et un tableau le surplombe avec des tas de notes et postits, alors qu’il m’envoie des tonnes d’emails qui sonnent, s’annonçant tels des objets royaux en alerte. La cloche sonne les heures qui s’égrènent au village, et moi je voyage dans mes pensées hors du temps, à sentir le printemps, à écouter la grande activité de la nature aux millions d’insectes et papillons, jusqu’aux chants des grenouilles, qui me parviennent de l’étang, tels un magnifique concert. Mon regard survole par la fenêtre les cimes des arbres, pour danser avec les oiseaux.

Me voilà entre les siècles passés, des vies passées, que me racontent certaines personnes, et ces élections. Je suis abonnée à une quinzaine de journaux, l’Unesco, la ligue des Droits de l’Homme, et tout ce qui peut m’apporter des chiffres et statistiques sur l’ancienne et l’actuelle évolution de l’humanité. Et viennent à ma porte des monticules de textes sur les prochaines élections, qui sonnent à chaque arrivée sur l’ordi, pendant que je respire le parfum des fleurs printanières avec mon chat qui ronronne sur mes genoux. Le gong de la machine essaie de m’extirper de mes songes. De la fenêtre, j’aperçois nos drapeaux tibétains dans le jardin, et rien ne vient me rappeler ces chères élections, ni les frontières, si ce n’est cette sécheresse à la détresse de l’écologie de notre planète bleue. Je rassemble mes pensées, je revois tout ce qui serait à considérer pour remettre en route le pays, et mes efforts dessinent des immenses listes effroyables, des listes monumentales, des listes… colossales. Je me remémore les candidats et leurs programmes électoraux, et je me dis : – « A quoi bon, les gens sont responsables, et c’est à eux de savoir ce qu’ils veulent. Tout le monde écrit sur le sujet des élections. Il n’y en n’a pas un qui a un programme complet, mais ils ont tous des ficelles bien tirées, et beaucoup d’esbroufe. Où est l’essentiel ? »

J’ai pensé à la possibilité d’offrir d’autres visions sur ce fumeux sujet, parce que c’est facile et que cela m’ennuie le journalisme pur et dur, froid, carré, bien détaillé, avec des bonnes références, pour dire ce que tout le monde sait déjà. J’ai même pensé à presque tout ce qui a déjà été fait, mais il me semble que cela passe si vite aux oubliettes. Par exemple ce merveilleux film de Charly Chaplin qui se nome « Le dictateur ». Les messages sont là, poignants, forts, douloureux, encourageant vers l’humanisme, et pourtant, cela n’a pas empêché Mr Sarcle-Ossi de se présenter deux fois aux élections présidentielles, avec son potentiel de dictateur encore immature. Beaucoup de fois on s’est dit : « Le jour où les gens ne pourront plus consommer, ils réagiront, ils réfléchiront ». Mais ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. Il y a toujours une soupape pour berner le monde. C’est assez semblable à la soupape de la cocotte-minute.

Si bien qu’en plus de ce dictateur en culotte courte, « élu par la minorité du pays qui vota cinq ans auparavant », est arrivée celle qui risque de réussir à le faire élire une seconde fois, par opposition. Celle qui s’identifie à la pucelle d’Orléans, celle qui fait peur, mais oui, Marine La Peine… Elle a le rôle parfait, comme son père l’avait, pour que les gens aillent voter pour celui qui l’emporta : Chi-rakette, par opposition à la terreur. Même combat quelques années après, entre la culotte courte et la pucelle…

Mais la gauche dans l »histoire ? Elle se dispute en son centre, elle est en discorde avec elle-même, elle suit la suite gratinée du passé de Mite-Errance à la caviar, entre Pétain et les années 80… Nous avons-là des candidats qui chevauchent le balai de la médiocrité, entre plaire aux banques, et se faire mousser devant le peuple, avec leur côté franchouillard « j’ai une grande gueule ». Si O-Landes est borderline avec les banques, Merlan-ronchon nous fait le coup du tout-puissant avec des fameux ratés de civilité, pour parfaire sa publicité et doubler son trouillard d’adversaire socialiste. Bon, vous vouliez mon opinion, une critique, eh bien oui, je scribouille sur leur nez, et je m’étonne que l’on ait encore si vite oublié que pour arriver aux élections présidentielles, la majorité a trempé dans l’incohérence. Ce n’est pas du pessimisme, c’est du réalisme face aux constats, car il y a vraiment mieux à faire sans eux. Soyons optimistes, innovons la république dans sa résurrection ! Pâques nous y prépare, héhéhé…

Qui a demandé l’opinion des gens ? Qui a réuni chaque région pour recueillir les bonnes idées de tout le monde ? Qui a eu un programme qui a pris en compte tout le monde, les besoins de chacun ? Qui a proposé que les votes blancs soient pris en compte, et que les absents aux votes soient eux-aussi comptés ? Personne. Parce que si tout était pris en compte, les résultats seraient vraiment très différents! Et le dernier président ne serait pas passé, car il n’a pas été élu par la majorité du pays, mais par une minorité. C’est bien simple, les élections se font sur une poignée de gens, et, se basant sur les sondages, ils donnent à ceux dont ils savent qu’ils serviront certains intérêts, des projets adaptés. Pour être seul à la tête du pays, et avoir la force d’affronter tous les problèmes, et les banques, et certaines multinationales despotiques, mais aussi la gravité du nucléaire, on le sait, mais surtout d’avoir la force de sortir le pays d’un demi-siècle de retard tant sur les plans administratifs qu’économique, et dans ses infrastructures, comme dans le social et l’emploi, que dans les mentalités etc, il y a intérêt à être drôlement sur-humain.

Parce que le jour où chaque citoyen cessera de donner tout le pouvoir à un minuscule groupe de personnes en disant : – « nous allons décider tous ensemble, car nous ne pouvons pas espérer que tous les changements viennent uniquement de quelques individus… », il y aura du changement, c’est certain. Le jour où les gens sortiront de leurs rêves pour se prendre par la main, et cesser de se disputer et de s’insulter gratuitement pour des futilités (et questions de mode, ou de « tu m’appelles sinon je ne t’appelle pas »), afin d’apprendre à agir tous ensemble pour le bien de tous, en allant à l’essentiel, alors c’est là qu’il y aura un véritable changement.

Imaginez un instant que la présidence ait une forme symbolique parentale. Hum… J’ai le sourire. Et que le peuple s’infantilise devant « le paternel sauveur, ou le paternel à haïr », cela ne donne pas de grandes différences, car il est toujours à subir, sans choisir ni décider de sa vie… Les journaux présentent le paternel et son épouse, avec une belle image patriarcale machiste, telle que nous l’avons vue cette dernière décennie (l’ex-chanteuse n’aime pas le féminisme, pourtant il ne tue pas, lui…). Vous avez bien regardé le fond de leur regard, dans leurs yeux et leurs attitudes ? Vous voyez des gens sains ? Sincères ? Magnifique, les médias pensent à rajouter l’élément indispensable, le couple présidentiel avec leurs enfants, puis les ingrédients qui font une bonne recette pour endormir le peuple. Tout se joue sur le conventionnel arriéré de l’appât-rance, et Paris-Much jonche en bon torchon toutes les salles d’attente de l’hexagone, pour peaufiner le travail en nous présentant des gens soi-disant importants et sérieux, avec ses petits ragots en photos. Tout cela est trop éblouissant pour ces rombières tristes qui iront s’identifier à ces convenances hypocrites et voter pour ces gens, avec leurs maris décatis, entre l’obéissance au n’importe-quoi et le mercantile du deale de leur situation professionnelle.

Et vous, vous vous placez certainement dans la révolte des injustices avec un sentiment d’impuissance, mais l’envie de tout changer. Alors comment vont-ils vous amener à voter pour eux ? En vous persuadant que vous ne pouvez rien faire sans eux, et en vous nourrissant de pessimisme toute l’année. Quand on a peur, et que l’on est désillusionné, on a tendance à ne plus oser bouger, on se renferme dans son logement, on ne sort presque plus, on se méfie de tout le monde, et l’on fait tous ses efforts pour tenir sa bourse hors du gouffre, à moins d’être toujours à crédit et/ou à découvert. Le pessimisme est presque semblable à de la boue, à de l’énergie grise, à quelque chose qui nous colle, en nous empêchant d’avancer et de bouger. Les politiques le savent et en usent. Si un politique était sain, il ne pousserait pas au pessimisme ni à la peur, bien au contraire, il soulèverait son peuple dans un nouvel élan d’optimisme, sans le pousser à la colère, et il leur offrirait de travailler tous ensemble pour améliorer la situation. Comme on aurait envie de le faire après une guerre, mais c’est la vie, ce n’est pas la guerre et c’est sublime. Et là nous venons de passer plus de dix années de guerre psychologique, le saviez-vous ? La guerre n’est pas qu’économique au niveau international. A mon sens la guerre est psychologique et c’est même une guerre de conscience. Il n’est plus question de dormir.

Nous avons vu le pessimisme s’installer dans nos vies, et dans notre pays en trente ans environ, et les laboratoires en tirent un bon profit avec les médicaments et neuroleptiques. Sur l’hexagone tout le monde se plaint, mais à quel point la situation est-elle encore plus grave et inadmissible sur tous les territoires français ? Voir la liste des territoires pour un peu de géographie Française.

Toute la politique depuis des années repose de manière croissante sur la peur, la grande production infernale, et le pessimisme. Certains sont passés de gauche à droite, ils ont espéré que le président redresserait la situation, puis de droite au FN, en espérant pouvoir jouer sur toutes les cases du désespoir. D’autres ont espéré qu’à cause de la droite et du FN la révolution viendrait. Rien de tout cela. Mais les droits diminuent, l’économie aussi, on se rapproche de l’ancienne Roumanie mais c’est encore trop loin pour que tout le monde y croie, et puis la division est là, l’individualisme règne, la décadence politique influence les esprits, qui se mettent à acheter pour jeter presque aussitôt après, le Made-in-China à la mode y aide, et les oliviers de la paix sont transformés en bacs à poubelles dans les galeries marchandes, assoiffés, desséchés, taillés férocement n’importe comment, morts avec des branches qu’on dirait en plastique, ou mourants dans l’indifférence totale des caprices commerciaux, voire même en étant enchaînés sur les parkings des supermarchés… La paix est enchaînée par le pessimisme qui est devenu le gouverneur.

 

Durée 16,16 mn. Comme quoi la politique est partout…

Le pessimisme est porteur de doutes et de maladies. Les doutes nous portent à perdre notre chemin. Ce nuage nauséabond s’infiltre dans les esprits, faisant perdre tout espoir, en nourrissant les peurs. Ainsi les individus atteints par le pessimisme se décentrent d’eux-mêmes, perdent de la vitalité en même temps que le sens de leur vie. Cela peut arriver à tout le monde, cela dépend aussi de ce qu’il nous arrive, et de ce que nous vivons, mais il est possible pour tout le monde d’en guérir. Le pessimisme est un sens unique, il est une forme contraire à la vie, et c’est un puits sans fin qui abreuve uniquement de non-vie. Il nourrit l’esprit en s’emparant de l’ego. Pour cela, celui qui le diffuse doit avoir lui-même un esprit avide avec un ego fort puissant. C’est donc une personne qui souffre tellement qu’elle n’est plus à même de transmettre un réconfort aux autres, ni à elle-même. Le dernier président que nous avons encore a été un déclencheur tactique, au niveau politique, d’un vent de pessimisme assez considérable. Au niveau psychologique, il présente certaines faiblesses, d’autant plus qu’il a un comportement de type pervers narcissique. Cet homme a détruit une bonne partie du pays tout en tenant des propos de haine et de despotisme, ou il a eu parfois au contraire des propos qui se voulaient porteurs d’une certaine considération pour quelques personnes, mais sa nervosité et sa forme de langage inculte l’ont toujours trahi. Comment un homme qui a des paroles aussi violentes peut-il avoir une sincère considération humaniste, sans être double, et donc instable et dangereux ? Son souffle de pessimisme lui a énormément servi à diviser les gens, et à les maintenir dans l’inertie et/ou le nihilisme. Le pessimisme a pour seule porte de sortie ce phénomène : « je ne peux pas, et je m’accroche à ce que j’ai, sans anticiper à la fin de ce que je n’aurai plus ».

L’optimisme sème la vie et la guérison, (c’est reconnu dans les domaines du médical et de la psychologie). Il est porteur d’espoir, et d’amour de la vie. Il permet le réalisme quand il est bien dosé. Il féconde l’envie d’entreprendre et d’aller de l’avant. Il a aidé l’humain à traverser plus de deux cent mille ans pour survivre. Il abreuve à l’infini les sentiments humains qui aspirent avant tout à vivre en paix. Il sécurise, apaise, et il contre l’idée que l’humain puisse être entièrement et indéfiniment auto-destructeur. L’optimisme fait que l’on peut se centrer en soi et donner un sens à sa vie, en ayant envie de partager et communiquer avec les autres, de bouger hors des habitudes et de sa tanière.

Il chasse la peur. Il permet d’inventer des solutions aux problèmes, et d’innover. L’humain prend confiance en lui lorsqu’il est optimiste, et voit alors en les autres humains une source de vie, et non un danger absolu. L’optimisme donne envie de faire des tentatives pour améliorer la vie, pour construire le bonheur. Lorsque l’on a l’esprit tranquille et en paix, on ne ressent pas le besoin d’être systématiquement dans la méfiance de manière aveugle, ni de se disperser, et l’on tient sa vie entre ses mains, sans être happé par un tourbillon de peurs. L’optimisme ouvre nos pensées au large horizon de toutes les possibilités qui existent, et donne envie de faire des essais, des tentatives. Cela aide à surmonter les obstacles, et à être heureux du présent, sans courir après le bonheur, mais en le savourant lorsqu’il est là. L’optimisme c’est pouvoir se dire : « je peux, j’essaie, et je construit l’après ».

A notre époque j’entends souvent dire : – « Je profite maintenant, et on verra après ». C’est un concept à double tranchant, car bien souvent il manque la notion du gaspillage de ce que nous avons, du temps qui passe, et cela concerne surtout le matériel, tout en regardant avant et après, sans penser à la vieillesse et à la satisfaction de ce que l’on aura essayé et qui nous aura apporté autre chose que des objets. Sans se demander ce qu’il restera de la terre et de l’eau pour nos enfants, et sans considérer en quoi nous pouvons dès à présent agir. Des solutions existent, on les trouve dans bien des domaines et des pays, et dans nos choix de vie, mais aussi sur internet, et en parlant avec les gens. Poser des questions, et être attentif en écoutant, écouter pour de vrai, cesser de parler à toute vitesse, et de se poser des questions à soi-même, en écoutant ce qui jaillit de notre intérieur.

Peser vraiment ce que l’on souhaite, et mesurer les efforts sincères que nous sommes prêts à faire pour y parvenir, afin de se fixer des objectifs, et de les appliquer. Mais ce n’est pas des présidentielles que viendront les solutions, ni un sauveur, mais de chacun. (A ce sujet voir mon article : Etat des lieux d’une Savante Dissonance Fictive). Réaliser ses rêves, c’est possible, avec une pointe d’optimisme, et beaucoup d’efforts dans l’action. La patience est votre alliée. Croire en la vie demande de se surpasser, et rien ne nous tombe du ciel. La vie, ce n’est ni du cinéma, ni un bouton sur lequel on appuie pour obtenir nos désirs. Lorsqu’il est mis toute l’énergie nécessaire en action pour réaliser les aspirations, la construction se fait, même si l’aboutissement ne ressemble pas intégralement à ce que l’on avait imaginé. Faire, défaire, refaire, est une des règles que la vie nous ressert jusqu’à ce que nous sortions d’une sorte d’état d’endormissement, et que nous acceptions d’apprendre.

 

La nature passe son temps à essayer de reconstruire ce que nous défaisons, et pourtant, nous y sommes indifférents, tout en pleurant sur notre sort. On pleure de peur de ne pas être aimé, mais on ne va ni vers les autres, ni vers la nature. Il faut apprendre à s’ouvrir. L’humain a construit durant plus de deux cent mille ans ce que nous sommes en train de détruire depuis environ 1850. Cela mérite-t-il un temps de réflexion pour des choix vitaux ? Cela mérite-t-il d’aller voter aveuglément pour une personne en laquelle vous ne croyez pas, uniquement parce que vous n’avez pas trouvé mieux ?

Pouvez-vous prendre le temps de regarder à deux fois ce que vous achetez, ce que vous consommez, ce que vous fabriquez, ce que vous dépensez comme énergie et fatigue physique, mais aussi psychique ? A qui voulez-vous donner votre force ? Avez-vous envie de vous disputer entre le choix de O-Landes et Merlan-ronchon, ou avez-vous envie de rassembler vos forces pour vous unir en allant à l’essentiel ? Jamais jusque-là un président n’a tenu toutes ses promesses électorales, et vous êtes là à vous insulter pour des hommes qui ont moins de valeur que vous. Il y a là un décalage énorme. Et ce décalage vient du pessimisme, avec un grand « marre » que le pays aille mal. Donc je propose aujourd’hui de regarder le problème sous un autre angle.

Sous l’angle de l’optimisme et de la solidarité entre les gens, et non envers un pseudo « dieu » le gouvernement pessimiste, qui sème la zizanie et ses maladies. Le gouvernement n’est ni dieu le père, ni le sauveur, et même il n’est rien sans vous.

Les liens entre la politique et la condition humaine ainsi que son environnement sont réels. La politique est partout, que vous le vouliez ou non, et même lorsque vous achetez un pain ou une bière. Mais vous avez à tout moment la possibilité de choisir, de croire en vos actes, et de cesser de croire en des gens qui mentent, ou du moins que vous ne connaissez pas de près ni de loin. Il y a un énorme travail à faire pour construire la vie, la préserver, et là, il y a du travail pour tout le monde, et il y en a même à inventer, à revaloriser. Tout cela est à reconsidérer, inventer, oser, et il n’y a plus grand chose à perdre. Car entre l’état de l’économie du pays, et la gravité écologique, il ne faut surtout pas avoir peur, afin de ne pas perdre pied, et il faut absolument réagir au plus vite pour survivre. Beaucoup de gens sont fragilisés par l’habitude d’un mode de vie facile. Ces gens-là sont démunis, et il faudra aussi les aider lorsqu’ils n’auront plus grand chose convenant à leurs habitudes. Cette pensée qui peut choquer certaines personnes, demande un certain sens du partage et de la responsabilité, lorsque l’on a une vision d’un pays, et non uniquement de son chez-soi, donc, afin d’être mieux comprise je dirai : – « Que ferez vous de vos parents et de vos enfants, lorsque vous serez de plus en plus confrontés au resserrement économique et écologique ? La maison de retraite, la télévision et le pensionnat seront-ils la solution mirage du courage fuyons ? ». Les élections n’empêcheront pas la catastrophe, mais le pouvoir de l’empêcher c’est : LE PEUPLE.

Je vous invite à regarder ces vidéos qui illustrent, différemment de ce que l’on a l’habitude de voir en situation d’élections, l’état actuel de notre société, afin de vous inviter à réfléchir différemment autour de cette question d’élection présidentielle. Non je ne vous dirai pas si je vote ou non, ni pour qui. Je vous souhaite le meilleur à toutes et tous, dans la réussite de votre vie unie à celle des autres, dans votre réalité sociale, et à l’échelle de la planète bleue.

Nous sommes tous les abeilles de la ruche, ou si vous préférez des maillons en répercussion les uns aux autres. Je n’ai que mes mots et mon amour à vous offrir, en souhaitant la paix du peuple humain par la résilience*.

Je propose que chacune et chacun d’entre vous dépose ici dans les commentaires interactifs, ses opinions et ses infos, ses pensées, ses astuces, ses partages, ses dates et lieux de réunions-débats, ses appels et offres, ses réponses aux uns et aux autres, etc. Merci. Les personnes qui souhaitent me parler de manière anonyme, peuvent me contacter par la messagerie du site, comme d’habitude.

 

Etienne Chouard nous donne une réelle information hors censure, avec des clefs. « Je vous propose de prendre personnellement nos problèmes quotidiens à la racine et de réfléchir nous-mêmes à l’institution d’une vraie démocratie : et la racine d’une démocratie digne de ce nom, ce n’est pas l’élection — élection qui est par définition aristocratique (choisir le meilleur, aristos), donc oligarchique— , la seule racine de la démocratie, c’est le tirage au sort. »: Propos d’Etienne Chouard, voir son site.

Home, Yann Arthus-Bertrand
Home, un très beau film aux images rares et magnifiques qui tire la sonnette d’alarme au niveau politico-écologique d’une manière très explicite. Durée 1h33. Que font les politiques? Ils ne prennent pas réellement ni suffisamment en compte la réalité écologique de la terre.

Le pouvoir au peuple

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 21:08

par euractiv.fr - 03 Avril 2012

 

L'ancien président de la Commission européenne tire à boulets rouges sur ses successeurs qu'il accuse de tuer l'Europe avec la complicité des institutions de l'Union.

 

 

Delors

Lors d'une conférence au Parlement européen, mercredi 28 mars, Jacques Delors, président de la Commission européenne de 1985 à 1995, n'a pas été tendre avec ses héritiers qu'il a accusé de "détruire" l'Europe.
Le premier président du Conseil européen a été particulièrement visé. Selon l'ancien leader socialiste, Herman Van Rompuy ne fait rien pour défendre la méthode d'intégration communautaire de l'UE. La Commission et son président, en ont aussi pris pour leur grade. José Manuel Barroso a été qualifié "pompier pyromane" pour son action lors de la crise de zone euro.
Parmi les dirigeants nationaux, il a pointé du doigt le président français, Nicolas Sarkozy, et la chancelière allemande, Angela Merkel. M. Delors a tenu ces propos dans le cadre de la présentation d'une « Alternative Socialiste Européenne », qui est pour lui « offensive de la social-démocratie au sens large ». Devant un public conquis, il a expliqué que le Conseil européen, qui rassemble les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, était moralement responsable de la crise économique.

 

Jeux de pouvoir nationalistes
Il a jugé qu'au cours des dernières années, la méthode européenne avait été « travestie », marquant un retour vers le Congrès de Vienne de 1814-1815 et au « cynisme » des rapports des puissances nationalistes. « Si l'on fait ça, c'est qu'on veut tuer l'Europe, c'est qu'elle n'existe plus, qu'elle n'aurait même pas dû exister », a-t-il expliqué.
Il a brièvement fait référence à Nicolas Sarkozy qui, selon lui, tente de rassurer le peuple français en lui disant que l'intergouvernementalisme est la règle, « comme si l'Europe pouvait être une Europe française ». Faisant allusion au fait que les dirigeants justifient souvent leurs décisions en répétant qu'il s'agit de la seule solution en raison de la crise économique, il a affirmé : « Attention à cette explication qui nous est donnée actuellement et qui a pour but de détruire complètement l'héritage des pères de l'Europe. »...

 

Solidarité en berne
« J'ai le regret de dire aujourd'hui que le dialogue social est absent. Et pourquoi cela me contrarie ? Non pas parce que c'est le contraire de ce que j'ai essayé de faire, mais parce que le dialogue social est à côté du système parlementaire l'un des fondements de la démocratie », a-t-il expliqué. L'ancien président de la Commission a expliqué que la principale cause de la crise était « l'excès de l'idéologie du financement » et la philosophie selon laquelle la valeur ajoutée est « l'augmentation du cours en bourse »...

 

Lire l'intégralité de l'article sur euractiv.fr

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 21:01
Mobilisations étudiantes au Québec : vers un printemps "érable" ?
par Cédric Leterme - 03 Avril 2012

 

Moins affecté que l'Europe par la crise économique et financière de 2007-2008, le Québec n'échappe pas pour autant à la vague d'austérité qui balaye les économies développées. Sur fond de scandales à répétition, le gouvernement libéral de Jean Charest impose la rigueur depuis 2009. Non sans susciter quelques réactions. En première ligne de la contestation, les étudiants dénoncent notamment l'augmentation de 75% des frais d'inscription universitaire prévue d'ici à 2017. Le 22 mars dernier, ils étaient près de 200 000 à manifester dans les rues de Montréal. Une affluence historique, qui en pousse plus d'un à rêver d'un authentique « printemps érable ».

 

 

manif Quebec

« Éduquons le gouvernement! », « Je pense donc je paie! », voici quelques-uns des slogans qu'on pouvait lire sur les pancartes brandies par les étudiants québécois venus manifester leur mécontentement le 22 mars dernier, à Montréal. « Après ça, ils ne pourront pas continuer à nous ignorer », affirmait alors, confiant, un membre de la Fédération des étudiants du Québec, une des trois organisations étudiantes regroupées en front commun. Jusqu'ici, le gouvernement a en effet privilégié le passage en force. Le Québec bénéficie des frais de scolarité les plus bas du pays (2500$ en moyenne, contre plus de 5000$ pour la moyenne nationale). Un « luxe » que Jean Charest est bien décidé à remettre en cause. Mais sa position apparait de moins en moins tenable. Plus de 80% de la population est favorable à l'ouverture de négociations entre les étudiants et le gouvernement. Par ailleurs, la grève universitaire qui touche un nombre record d'établissements ne semble pas s'essouffler. Et plusieurs syndicats étudiants ont appelé à intensifier la pression, notamment à travers des « actions de perturbation économique ». Les prochaines semaines risquent donc d'être déterminantes.

 

Deux visions qui s'affrontent
En attendant, le débat divise profondément une société québécoise de plus en plus confrontée à la pérennité de son modèle social. Pour le gouvernement Charest, la cause semble entendue. Des dépenses publiques et une fiscalité excessives mineraient la compétitivité du Québec. Il serait donc temps d'en finir avec certains « privilèges » et de « responsabiliser les citoyens », à commencer par les étudiants, invités à payer « leur juste part ». En face, la coalition « main rouge » (un regroupement d'organismes communautaires, étudiants, féministes, écologistes, etc.) et « l'alliance sociale » (le front commun syndical) estiment que le vrai problème tient plutôt à la redistribution de la richesse. « Les vrais privilégiés ce sont les évadés fiscaux et les compagnies minières qui payent des redevances dérisoires » s'énervait ainsi un manifestant. Et de poursuivre, « les étudiants sont déjà surendettés. Si on augmente les frais de scolarité, c'est l'accessibilité qu'on met en péril. En bout de ligne, c'est toute la société qui en sortira perdante »........

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 22:20


C'est avec une grande tristesse que nous venons d'apprendre de décès de
Lise LONDON-RICOLL. Le MRAP assure sa famille et ses amis de sa profonde
sympathie.

Il tient à rendre hommage à une femme d’engagement qui n'a jamais
renoncé à l'idéal de justice, de fraternité, de démocratie et de paix
qui fut toujours le sien et celui de sa famille.

Le MRAP tient particulièrement à saluer son combat contre le fascisme,
que ce soit à travers son engagement dans les Brigades internationales
aux cotés de ses « frères espagnols » ou dans la Résistance contre le
nazisme qui lui vaudra d'être déportée au camp des femmes de
Ravensbrück, puis envoyée dans les Kommandos de Buchenwald, où elle
vécut, dans la solidarité indéfectible avec ses compagnes de souffrance,
l'horreur de la faim, du froid, des coups, des fours crématoires et des
marches forcées au moment de l'avance des troupes soviétiques et
étasuniennes.

Sa lucidité, chèrement acquise au moment des procès de Prague, lui fera
ensuite n’avoir de cesse de condamner la terreur stalinienne, sans
jamais renoncer à ses idéaux partagés avec son compagnon de résistance
et de vie, Arthur-Gérard London.

Plus récemment, elle consacra plusieurs années de sa vie à aller sans
cesse porter témoignage dans les écoles de l’horreur du nazisme et du
fascisme. Cette mission qu’elle se donna est au cœur même de la démarche
fondamentale du MRAP d’éducation contre toutes les formes de racisme.

Une grande dame vient de disparaître, sachons honorer sa mémoire dans
l’action déterminée contre le racisme et tous les vents mauvais
d’aujourd’hui.

Paris, le 3 avril 2012.

--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 99
Site web : http://www.mrap.fr
Aider le MRAP : http://secure.mrap.fr

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 21:21
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