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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 13:49

 Avant d’être débattu et voté en séance publique, chaque projet ou proposition de loi est examiné par l’une des six commissions permanentes du Sénat : Lois, Finances, Affaires économiques, Affaires étrangères et Défense, Affaires culturelles, Affaires sociales. Classées par commissions, retrouvez ici les interventions générales, les motions de procédure et les explications de vote des sénateurs du groupe CRC-SPG.

 

 

 

LOGEMENT ET TRANSPORT

Il n’est pas possible de mener une politique du logement sans argent public

Majoration des droits à construire (nouvelle lecture)

Par Michel Billout / 6 mars 2012

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous voici au terme de la discussion de ce projet de loi, dont les conditions d’examen auront été pour le moins expéditives.

Ainsi, nous avons débattu de ce texte en première lecture mercredi dernier ; la commission mixte paritaire a échoué hier ; l’Assemblée nationale a donc réexaminé ce texte hier dans la nuit…

 

M. Benoist Apparu, ministre. Dans la soirée !

 

M. Michel Billout. … pour nous permettre d’en discuter cet après-midi.

Il me semble que ces conditions sont particulièrement mauvaises pour mener à bien le travail législatif, et qu’elles témoignent très clairement de la volonté du Gouvernement et du Président-candidat de faire adopter le plus grand nombre de mesures libérales avant les échéances électorales, tant leur résultat est redouté par l’actuelle majorité gouvernementale.

Loin des effets d’annonce, la mesure, telle qu’elle est proposée initialement dans ce projet de loi, est contestable à plusieurs titres.

Premièrement, et symboliquement, elle a pour unique dessein de tenter de faire la démonstration qu’il est possible de mener une politique du logement sans argent public. Rien n’est plus faux, puisqu’il est aisé de mettre en relation la crise du logement actuelle et le désengagement de l’État en la matière.

Deuxièmement, une telle mesure laisse entendre que le déficit de logements serait dû à la faiblesse des politiques menées en la matière par les collectivités territoriales, auxquelles il faudrait donc imposer une majoration des droits à construire. Un tel argument apparaît fallacieux dans la mesure où l’effort de construction est aujourd’hui principalement soutenu par ces mêmes collectivités.

Le dispositif, outre qu’il apparaît redondant par rapport à d’autres dispositions notamment insérées dans les lois Grenelle 1 et Grenelle 2, ainsi que dans la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion, dite « loi MOLLE », et qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité, risque à terme d’être contre-productif et d’entraîner un renchérissement du prix des terrains, rendant par là même plus difficile l’intervention des offices d’HLM, dont les difficultés sont déjà très grandes.

Pour cette raison, nous sommes satisfaits de la transformation de ce texte par la commission au Sénat en première et en deuxième lecture, par les possibilités ainsi dégagées pour favoriser la construction, alors même que le texte initial enferrait plus encore la France dans la crise du logement : les seuls bénéficiaires de cette mesure auraient été les banques, les promoteurs et les investisseurs, puisque, dans le texte adopté par l’Assemblée nationale, rien ne contraint les prix de sortie.

Je ne m’étendrai pas ici sur les difficultés d’application d’un tel dispositif, qui sont nombreuses, notamment pour les logements collectifs déjà bâtis.

Je développerai davantage les raisons de notre contestation de la version initiale de ce texte, qui constitue un véritable affront fait aux collectivités locales en ce qu’il leur impose une majoration de la constructibilité.

Une telle disposition aurait en effet toutes les chances de se révéler inconstitutionnelle tant elle empiéterait sur les compétences des collectivités telles qu’elles sont définies par la loi. Je vous rappelle que la gestion du droit des sols est de la responsabilité exclusive des maires.

Nous ne pouvons donc ainsi confondre urbanisme et aménagement.

D’ailleurs, monsieur le ministre, la notion d’urbanisme de projet que vous avez développée ne vise en réalité qu’à libéraliser ce droit, pourtant garant de l’utilisation des sols à des fins d’intérêt général. (M. le ministre manifeste son exaspération.)

De plus, en obligeant les collectivités à délibérer pour déroger aux dispositions de ce texte, et en les contraignant à organiser une consultation de la population sur la question unique de la majoration des droits à construire, vous semblez ignorer que ce sujet s’inscrit clairement dans des questionnements plus larges liés à la politique d’aménagement que traduit le projet d’aménagement et de développement durable inclus dans le PLU.

La majoration proposée, parce qu’elle est uniforme, méconnaît le travail très précis que nécessite tout projet d’aménagement. En outre, d’autres leviers existent pour lutter contre l’étalement urbain et favoriser la densification.

Au reste, nous aurions souhaité que le Gouvernement agisse avec la même audace pour garantir le respect de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, ou loi SRU. En effet, il est particulièrement étonnant de vous entendre affirmer ici qu’il faut encourager les maires bâtisseurs, alors même que vous n’avez eu de cesse de vouloir vider cette loi de sa substance, en allant jusqu’à refuser de renforcer les astreintes pesant sur les maires qui ne la respectent pas.

 

M. Benoist Apparu, ministre. Mais les maires ne sont pas contraints !

 

M. Michel Billout. Plus largement, et à l’inverse de la démarche engagée par le Gouvernement, nous considérons que, pour résoudre la crise actuelle du logement, il faut agir sur la nature même des constructions via un investissement public incitatif et des outils fiscaux adaptés permettant de répondre aux besoins socialement divers.

Dans ce cadre, comment croire que le Gouvernement, qui prône une France de propriétaires et qui mène la charge contre le logement social, pourra réellement répondre aux difficultés de nos concitoyens ?

Ce n’est donc pas de « mesurettes » que nous avons besoin, mais bien d’un changement de cap : il est nécessaire que l’État s’engage de nouveau dans une politique publique du logement et qu’il facilite par ailleurs l’intervention des acteurs publics au plus près des réalités locales.

Pour ce faire, la mise à disposition de terrains constitue une perspective intéressante.

 

M. Thierry Repentin, rapporteur. C’est vrai !

 

M. Michel Billout. Ainsi, en favorisant cette mise à disposition gratuite pour la construction de logements sociaux, les collectivités et les offices pourraient réduire le coût des opérations de construction de manière significative.

Toutefois, d’autres voies doivent également être ouvertes, à l’image du pacte proposé par la fondation Abbé Pierre. Il s’agit ainsi, et avant tout, de réaffirmer la volonté d’extraire le logement de la sphère marchande et de la bulle spéculative.

Cette entreprise passe par l’utilisation des possibilités offertes en matière de réquisition de logement, par l’encadrement des loyers, par l’abrogation de lois scélérates, comme la loi Boutin, et par la suppression des niches fiscales créées sur l’initiative de quelques ministres du logement : Périssol, Borloo, Scellier, de Robien...

Mais ce chantier implique également une remise à niveau des subventions de l’État, notamment pour les aides à la pierre, car, je vous le rappelle, c’est bien un million de logements qu’il nous faudra construire au cours des prochaines années.

Les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen soulignent que le droit au logement, qui a valeur constitutionnelle, est reconnu par nos engagements internationaux, notamment par le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, directement applicable dans notre droit. Ces textes créent une responsabilité toute particulière à la charge des pouvoirs publics, et spécifiquement de l’État.

 

Nous ne tolérons pas que, aujourd’hui encore, des personnes dorment dans la rue, alors même que nous vivons dans un pays riche. Pour cette raison, nous vous avons régulièrement appelés à adopter nos amendements visant à interdire les expulsions de personnes en difficulté et, a minima, des publics déclarés prioritaires au titre du droit au logement opposable, le DALO.

Dans cette perspective, et alors que nous fêtions hier les cinq ans du DALO, je remarque que le bilan d’application de la loi est loin d’être satisfaisant. Mais c’est bien ce qui caractérise la politique du Gouvernement : de simples effets d’annonce !

 

Il est grand temps de passer des paroles aux actes et de s’atteler à l’élaboration d’une politique publique du logement à la hauteur des besoins. Tel est l’objectif du présent projet de loi, tel que modifié et adopté par notre commission de l’économie : c’est bien ce texte-là que le groupe CRC soutiendra !


Majoration des droits à construire (nouvelle lecture)

 
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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 13:45


le 5 mars 2012
Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent, mais on est encore loin d’atteindre l’égalité. Le tour de la question en France par l’Observatoire des inégalités.

 

 

 

 

 

Les inégalités entre les femmes et les hommes en France : principaux indicateurs

    Hommes Femmes
Education      
Part des étudiants à l’université en France en 2009-2010   42,3 % 57,7 %
Santé      
Espérance de vie à la naissance en France en 2010   78,1 ans 84,8 ans
Chômage      
Taux de chômage en France en 2011   8,7 % 9,5 %
Salaires      
Tous temps de travail confondus, en France en 2006, les femmes gagnent     27 % de moins
Emploi      
Taux de temps partiel subi en France en 2011   2,8 % 8 %
Pauvreté      
Taux de pauvreté en France en 2009 (au seuil de 50 % du revenu médian)   7,3 % 7,6 %
Conditions de vie      
Temps journalier consacré au travail domestique en France en 2010   2h24 3h52  
Vie politique      
Part des députés à l’Assemblée nationale française en 2007   81,5 % 18,5 %
Part des députés au Parlement européen en 2009   57 % 43 %
 

- Les inégalités entre les hommes et les femmes se réduisent en matière d’éducation

En France, les filles représentent 58 % des étudiants à l’université en 2009-2010 contre 43 % en 1960-1961. La situation s’est nettement améliorée ces cinquante dernières années. Mais les écarts persistent dans le choix des filières. Les filles représentent 70 % des étudiants en lettres et sciences humaines, mais moins de 30 % dans le domaine des sciences fondamentales. Déjà au lycée, les filles sont moins nombreuses en série scientifique. Les modes de vie, l’éducation ou le fonctionnement du système éducatif expliquent ces choix d’orientation différenciés.

 

- Les femmes vivent plus longtemps mais les écarts se réduisent

Si les femmes vivent toujours plus longtemps en France, l’écart d’espérance de vie à la naissance entre les hommes et les femmes s’est réduit entre 2000 et 2010 passant de 7,6 années en faveur des femmes à 6,7 années. Il faut dire que les modes de vie des hommes et des femmes se rapprochent, qu’il s’agisse de travail comme de consommation de tabac ou d’alcool. A 60 ans, l’écart d’espérance de vie en bonne santé (sans problème de santé gênant la vie quotidienne) n’est plus que de 1,3 année.

 

- Les femmes à nouveau davantage au chômage

Alors que, depuis les années 1970, le chômage des femmes en France a toujours dépassé celui des hommes, depuis 2009, les taux se sont rapprochés pour devenir équivalents : 9,4 % d’hommes étaient sans emploi en 2010 ainsi que 9,1 % de femmes. Les femmes ont bénéficié des créations d’emplois dans le secteur des services, de la distribution aux emplois domestiques, en passant par l’enseignement ou la santé. Cependant, après cette période de rapprochement, l’écart entre les hommes et les femmes repart à la hausse : 9,5 % de femmes étaient sans emploi en 2011 contre 8,7 % des hommes.

 

- Les femmes moins bien payées et plus souvent en temps partiel subi

Des inégalités de salaire persistantes avec les hommes

Tous temps de travail confondus, les femmes touchent au total un salaire 27 % moins élevé que celui des hommes ou, dit autrement, les hommes gagnent 37 % de plus que les femmes. Pour des temps complets, les femmes touchent 19 % de moins. A poste et expérience équivalents, les femmes touchent 10 % de moins.

L’inégalité des salaires entre hommes et femmes est la plus forte chez les cadres (30,7 % en 2008) et donc parmi les salaires les plus élevés. A l’inverse, l’écart le plus faible se trouve parmi les employés (6,1 %), une catégorie majoritairement féminisée.

Les écarts de salaires ont nettement baissé depuis les années 1950. Mais depuis les années 1990, le rattrapage s’est interrompu, en partie parce que les femmes demeurent à l’écart des postes à responsabilité les mieux rémunérés, et qu’elles sont plus souvent employées dans des secteurs où les salaires sont bas tels que les services, le commerce, l’aide à la personne par exemple.

Le temps partiel subi est essentiellement féminin

Les femmes occupent plus souvent des emplois de mauvaise qualité à temps partiel, souvent subi, de moindres responsabilités, etc. Les femmes demeurent largement défavorisées sur le marché du travail. En 2011, 8 % des femmes salariées sont en situation de temps partiel subi, contre 2,8 % des hommes.

 

- Hommes et femmes : égalité……devant la pauvreté

En 2009, 7,6 % des femmes étaient en situation de pauvreté contre 7,3 % des hommes (au seuil de 50 % du revenu médian). Cette précarité est plus grande après 75 ans où deux fois plus de femmes que d’hommes sont pauvres. Cela s’explique par le fait que les femmes vivent plus longtemps et qu’elles ont moins souvent occupé un emploi. Elles perçoivent des pensions très inférieures en moyenne.

Les jeunes femmes de moins de 30 ans sont aussi plus nombreuses que les hommes à connaître la précarité. Il s’agit notamment de mères célibataires avec de faibles revenus, qui perçoivent une allocation de parent isolé ou un maigre salaire à temps partiel.

 

- L’inégal partage du travail domestique

Que les femmes aient ou non un emploi, elles sont toujours les « championnes » du travail domestique, comparé aux hommes. En moyenne, les femmes consacrent 3h52 par jour aux tâches domestiques, en 2010, contre 2h24 pour les hommes. Avec l’arrivée d’un enfant, ce partage inégal perdure, voire se creuse.

 

- Davantage de femmes dans la sphère politique mais on est encore loin de l’égalité

La loi de juin 2000 sur la parité a contribué à une meilleure représentation féminine dans les exécutifs nationaux et locaux. Mais seulement 18,5 % de femmes siègent à l’Assemblée nationale. Au rythme actuel de progression en nombre de sièges obtenus par les femmes, la parité devrait être atteinte…dans 25 ans. Au niveau local, seules deux femmes sont à la tête d’une région, alors qu’elles représentent près de la moitié des conseillers de ces instances. 13,8 % des maires sont des femmes, et celles-ci ne dirigent que 6 des 38 communes de plus de 100 000 habitants.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 13:25

 

Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a annoncé lundi 12 mars sur i-Télé qu'il engagera des poursuites judiciaires contre Jean-Luc Mélenchon, qui l'a qualifié la veille de "tortureur" pendant la guerre d'Algérie. Après le refus de Marine Le Pen le 23 février sur France 2 de débattre avec M. Mélenchon, son père lui avait proposé un débat, refusé depuis par le candidat du Front de Gauche. "Je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu'il est : le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes", avait dit le président d'honneur du FN.

Lors de l'émission "C' Politique" sur France 5 dimanche, M. Mélenchon a répondu que c'était Jean-Marie Le Pen qui avait "du sang jusqu'aux coudes", "le sang d'un tortureur" pendant la guerre d'Algérie où "il torturait les résistants du FLN et ceux qui se battaient pour l'indépendance" du pays.
 

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 13:20

Palestine : Halte aux bombardements de Gaza

Les bombardements de Gaza par l'armée israélienne, qui ont commencé le vendredi 9 mars et se poursuivent aujourd'hui, ont fait 21  morts - dont un enfant de 15 ans - et une soixantaine de blessés. Le MRAP condamne cette nouvelle agression, d'autant qu'Israël, par sa politique d'assassinats ciblés, porte la responsabilité de l'escalade meurtrière.

C'est en effet l'assassinat, vendredi  par Israël, du chef des CRP (Comité de résistance populaire), Zouheir al-Qaïssi qui a été le déclencheur de ce nouvel engrenage de la violence.

Le MRAP réaffirme que seuls l'arrêt de la colonisation et la reconnaissance de l'Etat palestinien dans les frontières de 1967, ainsi que l'application des résolutions des Nations-Unies, pourra permettre l'instauration d'une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Le MRAP exige que la France agisse dans le respect du Droit international, notamment par la reconnaissance immédiate de l'Etat palestinien par l'Assemblée générale des Nations-Unies après son admission au sein de l'UNESCO, et pour la fin du blocus de Gaza.

Paris, 12 mars 2012.

--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 99
Site web : http://www.mrap.fr
Aider le MRAP : http://secure.mrap.fr
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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 20:42

L’INACCEPTABLE

Au lendemain du 8 mars journée internationale de la femme mais aussi jour  de la visite du président candidat Sarkozy à St Just St Rambert dans la LOIRE,  l’Union Départementale  CGT dénonce très fortement la violence policière dont ont été victimes  les personnes présentent au rassemblement organisé  à proximité de la salle où était attendu le président.

Dans le même  temps nous  dénonçons  également la désinformation faite par les médias.

Oui le CGT a organisé le 8 mars un déploiement de militants avec distribution de tracts dans la Loire sur le secteur de St Just St Rambert auprès de la population pour informer de son point du vue sur  le bilan négatif du président Sarkozy en direction des salariés et de leurs familles.

Oui la CGT a organisé un rassemblement à proximité de la salle de l’Embarcadère  lieu du meeting du candidat UMP pour lui  dire que nous refusons toutes  mesures d’austérité en direction des salariés et de leur famille et que nous exigeons un véritable partage des richesses dans notre pays.

Nous étions environ 300 personnes  rassemblées, il y avait des jeunes collégiens dont l’établissement scolaire est à proximité, des gamins avec leurs vélos, des mères de famille avec des enfants en poussettes, des personnes âgées, un groupe de musiciens, des militants, syndiqués CGT, des représentants de partis politiques de gauche, l’ambiance était sympathique,  la gendarmerie était là, tout ce qu’il y a de  normal.

Oui ça a  mal tourné et la violence a frappé.

Oui il y avait volonté dès le départ de faire PROPRE avant l’arrivée du  candidat UMP qui a utilisé les CRS armés jusqu’aux dents (flash-ball, bombes lacrymogènes, matraques) pour déplacer les manifestants jusqu’à prêt d’un kilomètre plus loin.

Alors que rien ne le justifiait, en quelques minutes les CRS ont rapidement pris la place des gendarmes et sans avertissement ni sommation se sont imposé par des actes de  violence : ils ont gazé, matraqué sans distinction.

Il est vrai que les manifestants se sont exprimés par  des slogans dénonçant la violence policière, mais serait-t-il interdit dans notre pays de s’exprimer ?

Car  hier à St Just St Rambert les victimes étaient bien les salariés et leurs familles qui étaient venus accueillir le président candidat à leur manière et sans agressivité.

Oui l’UD CGT accuse le candidat Sarkozy d’utiliser les forces de l’ordre pour museler  la contestation.

Oui l’UD CGT dénonce ce déferlement de violence non justifié en direction des personnes présentes sur les lieux.

 L’Union Départementale CGT  exige  d’une part que les pouvoirs publics traitent  tout citoyen à égalité   sans distinction de ses appartenances et fassent respecter le droit d’expression et  d’autre part  que les médias   fassent preuve d’objectivité et relatent  la réalité des faits, d’autant qu’ils étaient  nombreux présents et qu’ils ont filmé ces agissements.

Nous exigeons que la vérité soit établie

Fait à St Etienne vendredi 9 mars 2012

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 20:17

 

Politique - le 9 Mars 2012

fiscalité

Tandis que la polémique enfle autour de l’exil fiscal des grandes fortunes que susciteraient les mesures de la gauche pour les taxer davantage, le candidat du Front de gauche a mis les pieds dans le plat, mardi à Rouen, en dévoilant les noms d’une dizaine d’exilés dorés en Suisse. état des lieux.

Faut-il y voir un lien de cause à effet ? En tout cas, la coïncidence est troublante. Au lancement de sa campagne, la proposition du Front de gauche de faire payer les riches qui ne contribuent pas assez à la solidarité nationale s’attirait, au mieux, les sourires condescendants de ses adversaires. Maintenant que les sondages attestent de la popularité grandissante de son candidat, l’idée est reprise. Ou conspuée. Plus un jour ne passe sans que l’on tombe sur des articles relayant le lamento des riches qui seraient matraqués d’impôts. Au point de les contraindre à l’exil.

C’est le Figaro qui a tiré le premier, comme s’il avait senti le vent tourner : « Fiscalité : ces Français qui choisissent l’exil », titrait-il en pleine une le 24 février, avant même la proposition surprise de François Hollande d’imposer la partie des revenus supérieurs à un million d’euros annuels à 75 %. Le quotidien précisant : « Ce mouvement s’accélère à l’approche de l’élection présidentielle. »

l’échec du bouclier fiscal

Peu après, le reste de la presse lui a emboîté le pas. « L’exil des riches a commencé », titrait ainsi le Journal du dimanche, le 4 mars, faisant le lien avec « la surtaxe Hollande (qui) ne laisse personne différent ». Mauvaise pioche : en fait, cet exil n’a jamais cessé. Même durant le quinquennat Sarkozy et son bouclier fiscal qui a limité les impôts directs à 50 % des revenus, impôts locaux, CSG, CRDS et impôt de solidarité sur la fortune (ISF) compris. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, avec un solde négatif entre le nombre de rapatriements et le nombre de départs des assujettis à l’ISF en France qui s’est creusé ces dernières années : de 350 « exils » en moyenne entre 2000 et 2005, on est passé à 719 en 2007, puis 821 en 2008, contre respectivement 246 et 327 retours ces deux années-là. Pour un coût qui, lui, est allé en augmentant, de 563 millions d’euros en 2008 à environ 700 millions en 2010, sans contrepartie ni retombée positive d’aucune sorte. Et la prétendue liste de 3 000 fraudeurs au fisc dont Éric Woerth, ministre du Budget, avait menacé de rendre publique, en août 2009, si les intéressés ne négociaient pas leur régularisation, s’est révélée n’être qu’un pétard mouillé.

Mais c’est à Rouen, mardi, que Jean-Luc Mélenchon a véritablement mis les pieds dans le plat en révélant les noms de plusieurs exilés fiscaux en Suisse parmi les plus riches du pays : les familles Wertheimer (propriétaires de Chanel, dont la fortune est estimée entre 3,2 et 4 milliards d’euros), Castel (eaux minérales Thonon, Saint-Yorre, Vichy Célestin, bières 33 Export ; de 3,2 à 4 milliards d’euros de patrimoine), Peugeot (PSA, de 1,2 à 1,6 milliard), Lescure (Seb, Tefal, Calor ; de 1,2 à 1,6 milliard), Bich (Bic, de 1,2 à 1,6 milliard), Defforey et Fournier (Carrefour, de 650 à 730 millions d’euros). Pour le candidat, ces privilèges doivent prendre fin : « Tous les citoyens français qui votent, où qu’ils soient dans le monde, participeront à l’impôt en France », a-t-il lancé, en détaillant plusieurs propositions du Front de gauche pour y parvenir, comme la mise en place d’une « taxation différentielle » ou l’interdiction pour « toute personne qui ne veut pas être imposée, domiciliée fiscalement en France » d’« exercer une responsabilité exécutive dans une entreprise française ».

Tous ces contribuables en fuite n’ont pas attendu les propositions de la gauche pour s’exiler, pas plus qu’ils n’ont été convaincus par le bouclier fiscal de se réinstaller en France. Ainsi, Paul Dubrule, ancien maire de Fontainebleau de 1992 à 2001, sénateur UMP de la Seine-et-Marne de 1999 à 2004, et président du groupe de surveillance du groupe hôtelier Accor, cité par Jean-Luc Mélenchon mardi soir, s’est-il expatrié à Genève dès 2006, économisant 2,3 millions d’euros d’impôts durant les quatre années suivantes, apprend-on en consultant le site de Public Sénat du 20 mai 2010, pour une fortune estimée entre 80 et 160 millions d’euros. Bel exemple de patriotisme économique de la part d’un ancien élu !

un devoir vis-à-vis de la société

Bien sûr, le candidat en est conscient, faire de la publicité aux noms de « ces déserteurs fiscaux qui refusent de contribuer à l’effort commun » l’expose aux pires accusations de « la bonne société ». Il s’agirait pourtant d’un mauvais procès, car cette liste n’a rien de confidentiel : après vérifications, elle est en fait extraite de la liste des 300 plus riches de Suisse en 2011 de la revue économique helvétique Bilan. Y figurent les noms de 44 Français, individus ou familles, dont les huit cités par Jean-Luc Mélenchon, et cumulant un patrimoine de 30 milliards d’euros. Au point de se demander si l’anomalie n’est pas du côté des candidats qui ne parlent jamais des moyens de remédier à ce scandale alors que les propositions pleuvent pour rappeler aux chômeurs et aux immigrés leurs « devoirs » vis-à-vis de la société…

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 19:47

Joël Lumien, DR

 - le 10 Mars 2012

 

L'opération Libres-échanges est lancée à l'Humanité
Mots clés : l'humanité, libres-échanges,

 

 

Les correspondants de Libres échanges sont aux manettes de votre quotidien depuis ce samedi matin, expérience unique en Europe qui trouve toute l’année des prolongements dans nos pages.Retrouvez leur édition spéciale ce lundi 12 mars.

Une centaine de jeunes debout un samedi matin, un tour de force pour l’Humanité. Certains se sont levés avant l’aube pour arriver à 8h30 devant les bureaux dionysiens du journal. Une file d’attente, des crépitements de flash, le passage obligatoire au studio photo ravi certains, rebute d’autres. « Je sais pas comment taper la pose ! ». Dehors on déguste déjà son café/clope, les langues endormies se délient peu à peu. On apprend à se connaitre. D’où viens-tu ? Que fais-tu ? Les premières interrogations fusent sur la journée à venir. « Vous savez si la bouffe est bonne ici ? ».

Chacun est convié à rentrer dans la salle de réunion, l’attention est à son comble.  Les membres de la rédaction tour à tour sont présentés, lorsque la responsable « de la politique de droite et du tapage sur Sarkozy » apparait, celle-ci est vivement applaudie par l’assemblée. Les rires éclatent, le ton de la journée est donnée, la bonne ambiance est de mise. « On va bien se taper des barres ».

Politique, société, sport, monde ou médias, le choix de la rubrique semble cornélien, pourtant tous semble savoir quoi faire, où aller. « C’est mort, je fais la politique ou je me taille ». Direction les bureaux de rédactions, sept étages plus haut. La foule jeune et dynamique, section sport comprise, se rue vers les ascenseurs, lorsque certains courageux, les « geeks » de la section web, tenteront les escaliers.

"Il faut défendre son beefsteak!"

S’entame alors le fameux « brainstorming ». A la rubrique Société les quelques silencieux, encore dubitatifs sur le choix de leur sujet, sont rapidement éclipsé par les plus déterminés.  « Il faut défendre son beefsteak ! » prévient le chef de rubrique.

L’escarmouche interne des sujets précède la terrible bataille des pages. Lorsque la conférence de rédaction commence, les rapporteurs se préparent. Ces derniers représentants leur rubrique, doivent convaincre l’ensemble de la rédaction de l’importance de leur papiers. Les négociations sont âpres, mais l’entente est rapide. « Nous on veut que deux pages, on est modeste. »

Sujet en main, la centaine de journalistes d’un week-end s’en vont à leurs tâches. Les premières pages sont brouillonnées quand les premiers reporters se précipitent. Dans le cocon du journal s’attellent des dizaines de passionnés,  bâtissant avec ferveur le corps de l’Humanité, leur Humanité. Alors que tous peaufinent leur papier, chacun attend déjà de voir le fruit de son travail. Le premier jour s’achève, mais les esprits sont déjà au lendemain

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 19:43

   


 

Camarades, Travayè,

Le 17 Mars 2012 fera bientôt 2 ans que la section syndicale UGTG a été crée au sein de la société SEMSAMAR. Deux années qui nous ont permis de bien observer l’attitude de la direction qui ne se gêne pas à nier résolument cette liberté fondamentale que la loi garantie à tout travailleur : La liberté d’adhérer au syndicat de son choix.

Deux ans pendant lesquels, la direction de la SEMSAMAR s’est appliqué, pan paw pan, à vouloir faire payer le prix fort aux adhérents de l’UGTG leur position vewtikal. Camp d’isolement pour certains, bâillonnement pour d’autres. C’est dire que notre présence dérange.

Le plus grave et le plus inacceptable reste la tentative de licenciement de notre déléguée titulaire au Comité d’Entreprise. Malheureusement pou bouwo la, la sentence lui a été refusée par l’Inspection du Travail. Vouloir le licenciement d’un travailleur sans cause réelle et sérieuse c’est décider d’organiser purement et simplement sa « mort sociale », voire le pire à brève échéance.

 Sa kriminèl !

 

 Wi man ROMANA, c’est à quoi nous pouvons assimiler une telle pratique, dès lors que vous espériez enlever à cette mère de famille, le pain de sa bouche ; à elle et à ses enfants.

Wi, camarades Travailleurs, c’est en tout et pour tout la seule réponse de la direction de la SEMSAMAR face aux réelles interrogations soulevées par les délégués UGTG.

Qu’en est-il du fonctionnement du Comité d’Entreprise, des conditions de travail, de la formation, de l’hygiène et de la sécurité, des disparités salariales, de la pwofitasyon etc….

Bien évidemment, la direction aurait préféré que les élus UGTG, représentants du personnel, se taisent, soient dociles kon chyen kouchan.

On comprend aussi, pourquoi elle déploie autant d’énergie à empêcher la création d’un CHSCT (Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail) C’est à autant de responsabilité qu’elle essaye de se soustraire tant en matière « d’obligation générale de sécurité vis-à-vis des salariés » (art L 4121-1 du code du Trav.) tant sur la rédaction d’un rapport annuel sur la situation générale en matière de santé, de sécurité et des conditions de Travail. Lorsque par exemple, l’on constate la conception des bâtiments et des bureaux dans lesquels nous travaillons au quotidien. Nous sommes assez loin du niveau de qualité acceptable que nous serions en droit de bénéficier de l’employeur, constructeur, concepteur, bailleur, SEMSAMAR. Au lieu de cela, la direction préfère la répression et la discrimination à l’encontre de la section syndicale UGTG. 

Tini on tan pou chasé, on tan pou jibyé !!

Awa man ROMANA, l’UGTG justement, vous fait savoir que le message a été reçu 5/5 et que par conséquent nous ne pouvons plus accepter l’inacceptable.

Awa man ROMANA, tan a mitan fini, rien ne vous autorise à faire subir de telles violences aux représentants élus du personnel, syndiqués à l’UGTG, sous prétexte qu’ils refusent de ramper à vos pieds et de vous accompagner dans votre légèreté.

Ainsi donc, l’UGTG appelle tous les travailleurs de la SEMSAMAR à se mobiliser pour exiger de la direction dans l’immédiat :

L’arrêt de toutes pressions, de toutes répressions et de toute discrimination contre les représentants du personnel ;

La mise en place du CHSCT

MEETING LKP

- Vendredi 09 Mars 2012 à 19h

Au Port de Pêche du Bourg - GOYAVE

- Mardi 13 Mars 2012 à 19h

 

- À Pelletan - PORT-LOUIS

- Mardi 20 Mars 2012 à 19h

À SAINTE-ROSE

 

- Vendredi 23 Mars 2012 à 19h

À BASSE-TERRE

- Lundi 26 Mars 2012 à 19h

Bik LKP LAPWENT

MOBILISATION GÉNÉRALE KONT TOUT PWOFITASYON

 

MARDI 27 MARS 2012

Pointe-à-Pitre, le 07 Mars 2012 UGTG Immobilier |

 

Jou nou ké mété a jounou péké jan vwè jou !
Jou nou ké mété a jounou péké jan vwè jou !

 

 

Publié par Secteur Immobilier le jeudi 8 mars 2012
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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 19:33
Communiqué de presse de la CGTG sur le maintien de la délibération et l’arrogance du maire de Goyage
 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Depuis 12 semaines les agents municipaux de Goyave sont en grève pour le maintien des 40% pendant les congés de maladie. Face à l’arrogance du maire Ferdy LOUISY et aux prises de position de l’association des maires de Guadeloupe, la CGTG apporte son soutien total aux travailleurs en grève.

 

Au moment ou le pouvoir d’achat de tous les salariés se réduit comme peau de chagrin, où les médicaments sont de moins en moins bien remboursés et où les conditions de travail se dégradent continuellement, seule l’unité et la lutte d’ensemble obligeront les chefs d’élites à respecter les acquis des agents territoriaux et à reculer.

D’ores et déjà la CGTG appelle l’ensemble de ses mandants à se tenir prêt à la mobilisation.

 

Pointe-à-Pitre, le 07/03/2012

JM. BRISSAC

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 19:13

 

Une devise à défendre : Liberté, Égalité, Fraternité



Ian Brossat, le président du groupe Front de gauche au conseil de Paris demandera lors du prochain Conseil de Paris, que soit systématiquement présente sur le fronton des écoles et collèges de Paris la devise "Liberté, Égalité, Fraternité". Il s'explique sur le sens de sa démarche :


" A l'heure où la " République " est sur toutes les lèvres, certains édifices publics, dont des écoles, n'arborent pas la devise républicaine : " Liberté, Egalité, Fraternité ". Pourtant, ces mots-là ont du sens. Ils disent des valeurs qui sont celles du peuple, les miennes, les nôtres : Liberté, Égalité, Fraternité. Ils disent notre histoire. Cette devise est une continuité de conviction et de langue inscrite dans la Constitution de 1946 et 1958. On la croit présente partout, il n'en est rien. Cette absence, ce manque, témoigne d'un oubli fort regrettable. Ce symbole, formulé pour la première fois par Robespierre, est aujourd'hui subversif, notamment pour la droite française. Pour cette raison, il faut inscrire au fronton de chaque établissement scolaire cette devise quand elle manque. Pour dire notre refus qu'ici, la liberté soit surveillée. Notre refus d'accepter que l'égalité ne soit qu'un rêve, ou que la fraternité coûte trop cher. La République est une lutte permanente, une vigilance, une résistance - elle commence par le respect de ces trois mots-là. "

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