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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 17:19

Bonjour à tous,
 
Suite au succès remporté l'année dernière, l'association MEYGALIMENTERRE a souhaité reconduire l'organisation de marchés bio sur le secteur de St Julien Chapteuil au cours de l'été.
 

Les dates à retenir sont:
- 14/07 à St PIERRE EYNAC,
- 11/08 à LANTRIAC,
- 08/09 à ST JULIEN CHAPTEUIL  ==>  de 18h à 20h
 
 
Je vous prie de trouver en PJ l'affiche du marché du 14/07. A RETENIR: il sera suivi d'un BAL TRAD'.
Convivialité assurée!!!
 
Pouvez-vous diffuser cette information?
Merci par avance.
 
Cordialement,
 
Pascale GALISSON

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 16:45

Voilà 425 jours que des policiers français ont arraché Ardi Vrenezi, 15 ans, polyhandicapé sévère, à son lit de soins à l’IEM de Freyming-Merlebach, l’ont placé sur un brancard et conduit au CRA de Metz avec ses parents, son frère et sa sœur. Les parents d’Ardi, représentants légaux de leur fils, se sont explicitement opposés à ce qu’il soit remis aux policiers. Sur quel mandat légal, sur quelle décision de justice, la police s’est-elle fondée pour expulser un mineur contre la volonté de ses parents ? Les Vrenezi ont été expulsés au Kosovo le lendemain, par avion spécial, toujours sous escorte policière.

Depuis lors, comme l’illustrent de façon dramatique les images du documentaire de Manon Loizeau (Canal + le 1er juin 2011) « L’Immigration, aux frontières du droit », l’état de santé d’Ardi s’est considérablement dégradé. Les conditions de son hébergement, un matelas au sol, font honte. Les soins précis et attentifs prodigués par sa famille ne suffisent évidemment pas à freiner l’évolution de sa pathologie : il multiplie les convulsions, il ne se tient plus debout, il ne maintient plus sa tête, il ne parle plus,  ne sourit plus, risque une fausse route à chaque déglutition, et se dénutrit. Il doit en urgence retrouver la prise en charge très spécialisée et pluridisciplinaire que lui avait assurée l’IEM où sa place est toujours réservée.

De leur côté, les autorités françaises, hauts-fonctionnaires, préfet, ministres et président de la République se murent dans un silence méprisant pour ce dernier, le mensonge pour la préfecture de Moselle, l’odieux pour les ministres Besson et Hortefeux, la lâcheté, particulièrement pour  Bernard Kouchner et Roselyne Bachelot, informés personnellement de la situation d’Ardi et qui se taisent.  Le 8 juin, à l’occasion de la conférence nationale sur le handicap, le président de l’Association des Paralysés de France remettait à M. Sarkozy, en mains propres, un courrier sur la situation d’Ardi. Le président de la République s’engageait, sous l’œil des caméras, à donner une réponse. Un mois plus tard rien n’est venu.

Le témoignage du docteur Marc Wluczka, ancien directeur de Santé publique à l’OFII, sur les circonstances de l’expulsion de la famille Vrenezi corrobore les déclarations du docteur Nexhat Shatri, adjoint au chef de service de la clinique neurologique de Pristina (qui a vu Ardi lors de ses hospitalisations en mai et juin 2010) et de Feride Hoxha, responsable du Centre Handikos à Malishevo (Kosovo), réitérées dans le film de Manon Loizeau  : Ardi Vrenezi ne peut pas être pris en charge au Kosovo. Les dénégations répétées des autorités françaises sont des mensonges d’état. Sordides, compte-tenu du contexte.

Au Kosovo, Ardi va mourir prématurément et dans des conditions indignes. Préfet, ministres et président de la République le savent. La seule question est de savoir dans quel délai et avec quel accompagnement. De son point de vue, de celui de ses parents, des médecins et soignants qui l’ont assisté et plus largement de la conscience morale la plus élémentaire, c’est une question cruciale. De celui de l’actuel chef de l’Etat français et de ses collaborateurs, c’est, semble-t-il, indifférent. Un point de détail.

Que les choses soient dites clairement : Monsieur Sarkozy et ses collaborateurs sont comptables, chacun à hauteur de ses responsabilités, de ce qui va advenir d’Ardi Vrenezi et de ce que sera sa fin de vie. Ils prennent le risque d’avoir sur la conscience le décès prématuré dans des circonstances indignes d’un tout jeune handicapé, symbole, avec la peau des autres, de leur ralliement idéologique au FN. Un crime de bureau.

 

 

UN MAIL DE MIMOZA

(sœur d’Ardi)

2  juillet 2011

Pour Ardi, chaque nouvelle journée voit son état s'aggraver. Il ne mange plus, ne boit plus. Il ne peut plus se déplacer le jour, et la nuit il est couché sans bouger.

Il a perdu beaucoup de poids, il est maintenant très faible. Il fait entre 8 et 10 crises d'épilepsie par jour.

Ardi n'a aucune aide financière ou médicale, il perçoit uniquement la somme de 100 euros par mois. Cette somme est prévue pour toutes les personnes handicapées. Cette somme ne suffit même pas à régler la totalité des dépense pour les protections (couches) d’Ardi.  

Ardi n'a pas les soins qu'il avait en France. Ni infirmière à domicile, il n'y a rien de cela au Kosovo.

Mes parents ne travaillent pas. Ma mère s'occupe d’Ardi et je l'aide à prendre soin de lui. Edouard étudie maintenant à la maison, et nous souffrons de voir Ardi dans un état grave et s'affaiblir de plus en plus. Nous attendons avec espoir le jour ou nous pourrons revenir en France.

Mimoza Vrenezi.

 

 

 

 
 
Ardi peut être pris en charge au Kosovo disent le préfet de Moselle, Besson et Hortefeux. Faux assurent les médecins et les responsables de santé kosovars, Isabelle Kieffer, la pédiatre d’Ardi en France et qui l’a visité au Kosovo, Marc Wluczka, ancien médecin-chef de l’OFII… et, à voix basse,  Bernard Kouchner lui-même. Quelqu’un ment dans cette affaire. 

 

 
TEMOIGNAGE DU Dr Marc WLUCZKA
Ancien Directeur de santé publique de l'OFII (2000-2010)
En 2008 à Metz, j'ai participé à une réunion d'intervenants spécialisés dans l'accueil des demandeurs d'asile sur le plan médical. Telle était en effet ma mission en tant que Directeur de la santé Publique de l'OFII.
Nous avons évoqué la situation d'Ardi, dont j'avais été saisi par l'hôpital de Nancy. A long terme, sa place n'était à l'évidence pas dans un hôpital, mais dans une structure de prise en charge pour handicapés. 
Ses parents exprimaient clairement leur demande de prise en charge  de leur fils, car au Kosovo ils n'avaient trouvé aucune structure adéquate, qu'elle soit médicale, médico-sociale, institutionnelle ou ambulatoire. 
Certains responsables administratifs évoquèrent le fait que, Ardi étant dépendant et grabataire, il serait nécessaire de donner un titre de séjour à au moins un membre de sa famille.
Je rédigeai en octobre 2008 donc une note adressée aux MDPH de la région Lorraine et au médecin inspecteur de la DDASS de Moselle (aujourd'hui ARS) chargé des étrangers.
Pour moi, sachant qu'après son hospitalisation, Ardi était en voie d'être accepté dans un IMP (l'Institut Médico-Pédagogique), l'affaire était réglée et je n'ai pas imaginé une seconde que l'autorisation de séjour pour soins (APS) pouvait être refusée étant données les circonstances qui avaient amené la famille en France et l'état de santé d'Ardi. C'est dire ma stupéfaction quand, au printemps 2010, j'ai appris par la Presse que la Préfecture de Moselle l'avait expulsé (et dans les conditions inqualifiables que  l'on connait) mais qu'en plus, dans un communiqué publié le lendemain (dans "Libération" et "Le Républicain Lorrain") la Préfecture avait justifié sa position par un avis favorable que j'aurais, selon elle, donné ! J'y étais cité non seulement par mon nom mais par toutes mes fonctions ce qui excluait une méprise ! J'ai averti mon Directeur Général que je souhaitais démentir, nonobstant l'obligation de réserve qui est la mienne. Le Directeur Général le "déconseilla" pour ne pas "aggraver la polémique" (sic!). J'ai donc écrit à la Préfecture un courrier interne pour protester contre l'utilisation abusive de mon nom. N'ayant eu aucune réponse, j'ai téléphoné et je suis tombé sur la directrice de cabinet du Préfet. Celle-ci me déclara "ne pas être au courant" ne pas savoir qu'on avait mentionné mon nom (!).
Je me suis rendu à Metz peu après, pour une autre réunion, et j'y rencontrais la chef du bureau des étrangers. J'appris que c'est elle qui avait tout organisé, après qu'elle ait obtenu la "garantie" qu'Ardi serait soigné au Kosovo comme en France. Je lui ai objecté que c'était impossible et que j'avais rencontré suffisamment de réfugiés kosovars pour savoir à quoi m'en tenir sur la déliquescence des services publics dans ce pays. Elle fut incapable de m'expliquer comment mon nom avait pu apparaître et me déclara que l'affaire était désormais traitée par l'ARS.
Une dizaine de jours plus tard je fus alerté par un entrefilet du Parisien contenant contre moi une attaque venimeuse, relevant que j'étais "sur la sellette" car, en tant que médecin-chef de l'OFII j'avais validé cette expulsion, alors que j'étais un élu socialiste (adjoint à la maire du XXe arrondissement de Paris) et que mon parti était opposé à cette expulsion. Je réussis à obtenir du Parisien un démenti de quelques lignes rappelant que mes fonctions ne comportaient pas le fait de donner des avis sur les expulsions. 
Le temps passa et je suivais cette affaire de loin, quand en Août 2010, la Direction de l'OFII profite de mes vacances pour supprimer tous les moyens de mon service sans avertissement. J'ai compris tout de suite que la Direction voulait je parte et à mon retour j'ai demandé des explications à mon Directeur Général. Celui-ci assuma complètement, me dit que le temps n'était plus à l'intégration des étrangers (le discours de Grenoble est passé par là) et que de toute façon "on" ne supportait plus mes interventions et il me cita.... l'affaire de Moselle !
Il va de soi que je n'ai pas été limogé uniquement à cause de l'affaire Ardi. Au stade où en est arrivée la politique migratoire du gouvernement, je pense que pour les responsables de la politique d'Immigration, il était tout simplement devenu insupportable qu'un poste de direction dépendant de l'ex-Ministère de l'Immigration soit assuré par un homme de gauche notoire. 
J'ai du quitter mon poste le 31 décembre 2010 pour rejoindre finalement un poste subalterne dans une direction territoriale éloignée de l'ARS d'Ile de France. 
Pourquoi la Préfecture de Moselle s'est-elle conduite ainsi ? J'ai mon hypothèse, qui vaut ce qu'elle vaut. Ils - j'entends par là l'ex-Ministère de l'Immigration  - ont fait d'Ardi un exemple. Je pense qu'ils savaient parfaitement qu'il ne serait pas pris en charge correctement au Kosovo. Leurs explications ne tiennent pas debout et ressemblent plus à une justification a postériori que des éléments connus d'eux avant qui les auraient amené à prendre une décision.
Pour qu'une Préfecture ait pu monter une opération aussi spectaculaire que l'expulsion d'Ardi, quand on connait le mode de fonctionnement de ces institutions, on pourrait supposer que celle-ci aurait pu recevoir au minimum un feu vert de sa hiérarchie ministérielle, et peut être même une instruction. Il pourrait s'agir, mais je n'en ai aucune preuve, de montrer aux étrangers demandeurs de soins, aux associations, à l'opinion qu'il est possible de renvoyer sciemment un polyhandicapé mineur dans un pays où on le soignera pas. Avec tous les conditionnels possibles, on ne peut exclure cette interprétation.
 Ardi ne serait alors pas seulement une victime physique, mais il serait aussi une victime symbolique : son expulsion aurait été destinée à faire réfléchir quiconque voudrait dans le futur mettre en avant des motifs humanitaires pour protéger un étranger.
 
Dans la Lettre d’Ardi, les cinq citations suivantes sont des encadrés qui émaillent le témoignage de Marc Wluczka ci-dessus.

 

« Notre ambassadeur a vérifié lui-même que les choses seraient prises en main »  Préfecture de Metz, 17 mai 2010  

 

« Des avis médicaux ont été pris dans le courant de cette procédure. Ces avis allaient tous dans le sens d’un éloignement possible, disant que les soins dont pouvait bénéficier Ardi au Kosovo étaient compatibles avec son état et que le fait qu’il reste en France n’apportait rien de plus. »

Elisabeth Castellotti, directrice de cabinet du préfet de la région Lorraine

 

J’ai subi des pressions de France pour que je dise que toutes les conditions étaient offertes à Ardi Vrenezi ici. Cette commission m’a même appelée de France pour que je dise qu’Ardi Vrenezi est pris en charge dans notre centre et c’est ce qu’ils ont aussi écrit dans le document que vous me montrez. Mais Ardi n’est jamais venu dans notre centre ! Jamais ! Un jour, des gens sont venus de France sans prévenir, ils n’ont même pas jugé nécessaire de se présenter, ils ont filmé de l’extérieur, ils sont entrés, ils ont regardé, et maintenant il semble que cette commission a déclaré qu’Handicos réunissait toutes les conditions nécessaires pour soigner Ardi ? Etant donné l’état de notre centre, je n’arrive pas à croire  qu’on ait pu dire une chose pareille.

Handicos s’occupe de 120 enfants handicapés venus des villages voisins. Une seule pièce est chauffée. Handicos n’a pas les infrastructures pour un enfant aussi gravement atteint qu’Ardi. L’ONG n’a même pas une ambulance pour transporter les enfants handicapés. Avant ou après les soins. Voici tous les moyens dont on dispose. Notre collaborateur, qui d’habitude travaille ici, est dans l’autre pièce car celle-ci n’est pas chauffée. Feride Hohxa, directrice de l’organisation Handicos à Malicheve

 

On avait  un rapport de cette hospitalisation qui nous avait été envoyé par fax, signé par trois pédiatres, dont un professeur, chef de service de pédiatrie de l’hôpital universitaire de Pristina qui conclut qu’ils ne peuvent pas soigner l’enfant en l’état et qui demande un traitement à l’étranger. Nous avions aussi, signé par Madame Hohxa, c’est la directrice, la coordinatrice de l’organisation Handicos à Malicheve qui s’occupe du handicap  et qui dit : « Nous  déclarons, vu les besoins de l’enfant en question pour lequel le père a fait cette demande, nous n’avons pas de possibilité pour lui offrir le service indispensable qui correspondrait à la maladie de son fils, Ardi Vrenezi. » Nous avons montré ces fax à la préfecture, on nous a déclaré d’office, « C’est des faux »   Dr Isabelle Kieffer, pédiatre d’Ardi

 

Les soins dont Ardi a besoin n’existent pas au Kosovo. En tout cas pour l’instant,  nous ne pouvons pas les fournir. Dans les réunions avec la commission, nous étions tous d’accord pour dire que sa maladie est incurable, ici, en France, partout. Mais cela ne veut surtout pas dire qu’on ne peut pas faire en sorte que ses conditions de vie soient le mieux possible. Nous n’avons jamais envoyé Ardi en France pour guérir sa maladie ou pour contrôler ses crises. Il doit y retourner à cause de ses mauvaises conditions de vie ici  et pour stopper la détérioration de son état de santé général. Il a vécu deux ans en France et sa vie était infiniment meilleure qu’elle ne l’est depuis qu’il est rentré au Kosovo. Je crois qu’il devrait avoir le droit de choisir où il voudrait vivre. Pour moi, sa place est en France, au moins pour le peu de temps qui lui reste à vivre. Docteur Shatri, Neurologue hôpital universitaire de Pristina

 

 

 

 

 

LA PHOTO D’ARDI

SUR LES GRILLES DU

CONSEIL REGIONAL ILE DE FRANCE

Jeudi 7 juillet, 13  heures

une photographie d’Ardi Vrenezi a été accrochée aux grilles du Conseil régional Ile de France en présence de conseillers régionaux, de membres de l’exécutif régional, de membres de l’Association des paralysés de France, du RESF.

Les photos de cet événement et celles du petit rassemblement devant l’assemblée nationale au moment de la convention UMP sur l’immigration sont disponibles à

https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=109923570829072336688&target=ALBUM&id=5626669523445011553&authkey=Gv1sRgCM3OpcKJo7Pzew&feat=email

 

et à https://picasaweb.google.com/averdurand3/ArdiConseilRegionalIleDeFrance

 

D’autres initiatives auront lieu dans les jours suivants :

Un vœu sera proposé, et selon toute vraisemblance voté par le prochain Conseil de Paris les 11 et 12 juillet.

Ian Brossat, président du groupe Front de Gauche à la Mairie de Paris a introduit une demande officielle afin qu’Ardi soit fait citoyen d’honneur de la ville de Paris dans les meilleurs délais.

Une campagne de cartes postales est prévue, adressées à l’actuel président de la République.

Des flyers sont disponibles.

Des projections militantes du documentaire de Manon Loizeau L’Immigration aux frontières du droit peuvent être organisées.

 

 

CE QUE CHACUN PEUT FAIRE

* Signer l’appel pour le retour d’Ardi

 http://www.educationsansfrontieres.org/article36673.html

* Se procurer des cartes postales (commandes groupées à educsansfrontieres@free.fr ),  les faire envoyer à l’Elysées.

* Interpeler l’Elysée et l’Intérieur par mail maxime.tandonnet@elysee.fr  claude.gueant@interieur.gouv.fr

* Interpeler vos élus, demander que vos conseils municipaux, généraux, régionaux adoptent des vœux demandant le retour d’Ardi et, en attendant, apposent sa photo à la façade des bâtiments publics.

* Pour celles et ceux qui ont une possibilité d’atteindre un public (artistes, journalistes, etc). Parler de la situation d’Ardi, faire savoir ce dont sont capables certains dans ce pays. Relayer auprès de son réseau.

* Mettre les informations et les appels sur sa page Facebook.

* Nous communiquer ses bonnes idées.

 

 

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 16:43

Une centaine, peut-être plus, de participants à la mission internationale « BienvenuePalestine – Welcome to Palestine » étaient détenus samedi dans des prisons israéliennes, a-t-on appris par un recoupement d’informations de sources militantes et officielles (israéliennes et étrangères).

Il s’agit de camarades qui avaient voyagé vendredi à bord d’avions au départ de plusieurs villes européennes : Paris, Genève, Rome, Francfort, Londres, Zürich, Budapest, notamment.

Tous ces volontaires ont délivré avec courage, à leur arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv où les attendaient des meutes de soldats et policiers, le message de notre initiative. Aux fonctionnaires de la police des frontières qui leur demandaient « Où allez-vous en Israël ? », ils ont ainsi répondu : « Nous honorons l’invitation de nos amis de Palestine. Nous sommes attendus par eux à Bethléem ».

Ce qui leur a valu refus automatique d’aller plus loin, mise à l’écart dans une cellule de l’aéroport, puis transfert dans d’autres lieux de détention. Comme quoi, la Cisjordanie est bien, elle aussi, soumise à l’implacable blocus de l’Etat israélien, à l’instar de la bande de Gaza. Tout comme cela confirme ce qui était déjà une évidence, à savoir que ce sont bien les opinions politiques, en l’espèce la sympathie pour la cause du peuple palestinien, qui sont le motif du refus.

Tant que leurs téléphones portables n’avaient pas été confisqués, des détenus français, britanniques ou encore belges ont pu nous raconter les débuts de leur séjour dans « la seule démocratie du Moyen-Orient » : 20 soldats commis à l’escorte d’un seul international, hurlements permanents, un cas au moins de tabassage, beaucoup plus de cas de bousculades, etc.

S’agissant des Français (les coordinateurs de la partie française de la mission ne pouvant pour leur part accéder qu’aux autorités consulaires françaises, pas belges ou britanniques par exemple), Israël a fourni à la France samedi matin une liste nominative de 44 ressortissants français officiellement détenus. Cette liste a ensuite été transmise à BienvenuePalestine.

Elle corrèle, mais seulement en partie, le recensement des personnes arrivées à Tel-Aviv effectué au cours des dernières vingt-quatre heures. Une partie des gens dont nous avons toutes raisons de penser qu’ils sont arrivés à Tel Aviv ne figuraient pas, ou pas encore, sur ce listing israélien de 44 Français.

Samedi en fin de matinée, la consule générale de France à Tel-Aviv n’avait pas encore été en mesure de rendre visite aux détenus français. Ceux-ci sont répartis dans au moins deux centres, à Ramlé (près de Tel-Aviv) et Bersheva (Naqab/Neguev). Les avocats israéliens de nos frères et sœurs non plus.

S’agissant des autres internationaux, nous n’avons pas de chiffres recoupés ; nous savons seulement que Nadia et d’autres Belges sont dans les personnes arrêtés, de même que Mick et d’autres britanniques.

Les médias israéliens de samedi font état d’un total de 69 arrêtés samedi (dont 4 immédiatement et effectivement expulsés), plus 25 autres arrêtés , à la descente du dernier avion de la soirée, un vol Lufthansa en provenance de Munich.

En France, en Belgique et ailleurs, les militants effectifs de la solidarité avec le peuple palestinien se mobilisent pour exiger la libération immédiate de nos camarades, comme ils se mobilisent pour mettre les compagnies aériennes collabos du terrorisme d’Etat israélien, ainsi que leurs gouvernements respectifs –dont bien entendu la France de Sarkozy, Juppé, Guéant et compagnie- devant leurs responsabilités minimales. Ils attendent de ce point de vue que les partis politiques, associations, élus, etc. qui soutiennent officiellement la solidarité avec le peuple palestinien, se bougent un peu plus les fesses qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent, tant en ce qui concerne la Flottille que la mission BienvenuePalestine.

CAPJPO-EuroPalestine - BienvenuePalestine

 

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 20:03
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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 19:57
Rassemblement de soutien à Gaza le 6 juillet

mercredi 6 juillet 2011

PDF - 113.6 ko
texte en pdf

La CGT appelle au rassemblement de soutien à Gaza du 6 juillet à Paris

En violation flagrante avec la législation européenne sur le droit de circulation et de navigation, le gouvernement grec a recouru à la force pour empêcher « la flottille de la liberté II » d’appareiller vers les cotes palestiniennes.
Ainsi avec la complicité des dirigeants du quartet (Etats unis, Union européenne, Russie, Nations unies), l’Etat d’Israël tente d’imposer sa loi en Méditerranée, encourageant un acte criminel avec le sabotage pour 2 bateaux transportant de l’aide humanitaire pour Gaza.

Cet épisode peu glorieux montre une fois encore qu’il existe deux poids, deux mesures quand il est question de violation du droit des peuples.

En s’inscrivant dans la campagne « un bateau pour Gaza », la CGT soutient l’initiative qui vise à briser le blocus, non seulement parce que le siège de Gaza crée une situation humanitaire insupportable pour les Palestiniens, mais aussi parce qu’il fait obstruction à leur Droit à décider de leur destin collectif et nie leur souveraineté sur leurs propres côtes et territoires.

La CGT appelle aux rassemblements de soutien à Gaza, notamment celui du 6 juillet à Paris, 18h00, métro Franklin Roosevelt.

Montreuil, le 6 juillet 2011

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 19:53
LES COMMUNIQUES DE PRESSE
Retrouvez ici l’ensemble des communiqués de presse publiés par les élus du groupe CRC-SPG.

EMPLOI, SALAIRES ET RETRAITES

Une double peine infligée aux travailleurs

Réforme des retraites

Par Guy Fischer / 7 juillet 2011

La retraite à 60 ans a vécu et la réforme scélérate imposée en 2010 par le gouvernement et le MEDEF vient d’entrer en vigueur concrètement au 1er juillet pour les salariés.

Comme si cela ne suffisait pas, le ministre Xavier Bertrand vient de confirmer les rumeurs concernant un possible allongement de la durée de cotisation, conformément à un « avis technique » que devrait rendre aujourd’hui le Conseil d’orientation des retraites !

Et le ministre du travail et de l’emploi d’enfoncer le clou en annonçant un décret avant la fin de l’année, décret qui fixerait à 41,5 annuités la durée de cotisation dont les générations nées à partir de 1955 devront s’acquitter pour percevoir une retraite à taux plein.

Ce n’est ni plus ni moins qu’une double peine infligée à des travailleurs qui, le chômage s’accentuant, les carrières linéaires devenant rarissimes, verront mécaniquement baisser le niveau de leurs pensions. Une fois encore, le gouvernement et ses amis du MEDEF entendent faire payer aux pauvres les dividendes et autres pactoles dont les plus riches se gavent sans vergogne. Un poète de la Commune de Paris disait : « …ça branle dans le manche / les mauvais jours finiront / Et gare à la revanche quand tous les pauvres s’y mettront ».

Et si les profiteurs d’aujourd’hui découvraient en 2012 la revanche au fond des urnes ?


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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 19:48
     
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Soutenons la mobilisation du Samusocial !

Marche solidaire samedi 9 juillet vers le Ministère du logement.
RDV à 14h Place de l'Hôtel de Ville à Paris.

L'Association Primo Levi est signataire de la pétition lancée par le Samusocial de Paris et soutient son appel à mobilisation pour une marche solidaire samedi 9 juillet vers le Ministère du logement.

Extrait de son appel :

« Par notre mouvement de grève et notre appel à la mobilisation du mercredi 6 juillet 2011, nous, salariés du Samusocial de Paris, exprimons notre indignation et notre désarroi face à la baisse drastique des moyens qui nous sont alloués pour mener à bien notre mission. En effet les restrictions budgétaires appliquées ne nous permettent plus aujourd'hui d'assurer ce qui fonde l'objet même de notre institution : la mise à l'abri des personnes en situation de détresse et de grande précarité. Des quotas ont été appliqués à la prise en charge des familles, avec lesquels nous ne pouvons plus prendre en charge que 0 à 10% des demandes d'hébergement selon les jours, et laissons ainsi à la rue des femmes, des enfants, des nouveaux-nés, sans aucune solution. [...]

C'est pourquoi nous avons appelé l'ensemble des acteurs du champ de l'urgence sociale à nous rejoindre et à se mobiliser avec nous pour dénoncer le désengagement de l'Etat face à ces problématiques, et réclaer les mesures qui s'imposent pour sortir de cette grave impasse sociale.»

Lire l'appel in extenso  : voir pièce jointe.

Pour signer la pétition contre le désengagement de l'Etat face aux situations d'urgence sociale.


 

Soins et soutien
aux personnes
victimes

de la torture
et de la violence politique

 
     
   

Nous avons besoin de vous pour agir ! Faites un don !
Association Primo Levi
Soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique
107, avenue Parmentier - 75011 Paris - tél. : 01 43 14 88 50 - fax : 01 43 14 08 28 - www.primolevi.org

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 21:56
Inspecteur du travail mis en examen
dans l’exercice de ses missions

En procès pour « entrave à un CE » (sic) !

Le mercredi 6 juillet à partir de 12 h : le procès contre Gérard Filoche en tant qu’inspecteur du travail pour “entrave au CE Guinot” (sic) se tient.

- Conférence de presse unitaire à 12 h face au palais de justice.


- Audience devant la 31e chambre correctionnelle.


Se présenter à partir de 12 h M° Cité Palais de justice de Paris avec votre carte d’identité.

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.

Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.
Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».

Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.

L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.

Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !

Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?

Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 21:55
Petition
 TEXTE DE LA PETITION
 

Depuis quelques semaines les autorités Mauritaniennes ont entrepris un recensement à vocation d’état civil appelé « enrôlement des populations ». Cependant, depuis le début de l’opération, plusieurs milliers de Mauritaniens parmi les plus modestes, particulièrement ceux issus des communautés négro-africaines, ont vu leurs nationalités remises en cause ; en outre, ils font l’objet de pires humiliations, et de manière quotidienne.

Plusieurs organisations de défense des droits humains ainsi que de nombreuses personnalités de la société civile ont ainsi dénoncé cette chasse aux sorcières qui finirait par exclure encore davantage les populations négro-africaines de la société Mauritanienne. Par ailleurs, certaines de ces organisations ont demandé l’arrêt immédiat de ce recensement. Malgré toutes ces dénonciations et indignations, les autorités Mauritaniennes font la sourde oreille et opposent un refus catégorique.

Nous, signataires de cette pétition, demandons l'arrêt pur et simple de ce recensement contre-productif qui oppose des citoyens Mauritaniens à d’autres. Cet arrêt permettrait entre autre de réviser les procédés utilisés pour ce type de recensement mais aussi de sauvegarder la paix civile dans notre pays.

Nous, signataires, sollicitons le soutien et l'adhésion de tous les compatriotes, de l'intérieur comme de l'extérieur, à notre cause. Il s’agit de sauvegarder l’unité de tous les Mauritaniens et la paix civile dans notre pays.

Pour se joindre à nous, prière de bien vouloir nous envoyer un email et nous indiquer votre nom, prénom, profession, ville et pays de résidence à:

 
LES INITIATEURS:
 

1.     Ba Yacouba - Nouakchott-Mauritanie

2.     Kaaw Touré- Kalmar-Suède

3.     Ba Mamadou Kalidou- Nouakchott-Mauritanie

4.     Ba Abouckry- Nouakchott-Mauritanie

5.     Abdoul Baila Wane- Nouakchott-Mauritanie

6.     Dia Alassane- Nouakchott-Mauritanie

7.     Yacouba Diakité- Nouakchott-Mauritanie

8.     Sileye Bâ- Nancy- France

9.     Pr Toka Diagana- Washington DC – USA

10.   Deffa Wane- Nouakchott- Mauritanie

11.   Ing Ibrahima Ba – Colorado – USA

12.   Dr Tidiane M’Pally Koita – Paris - France

13.   Dr Abderrahmane Ngaidé – Dakar - Sénégal

14.    Abdoul Mbow - Cincinnati - USA

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 21:46
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