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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 19:01
Paris le 17 juillet 2011

Le Dignité Al Karama, le "petit poucet de la Flottille"
Parti de Corse le 25 juin dernier, le Dignité Al Karama est le seul
bateau de la Flottille de la Liberté II à être passé entre les mailles
du filet grec. Il se dirige maintenant vers Gaza avec 17 passagers à
bord. Retour sur une longue traversée.

Il arrive dans une baie près d’Athènes le jeudi 30 juin. Etant un bateau
de plaisance, il n’a pas à s’enregistrer et échappe lundi 4 juillet à la
surveillance des gardes cotes grecs, tandis que sa « grande sœur » le
Louise Michel tente de partir du port du Pirée mais est immédiatement
bloquée. Le mardi 5 au matin le Dignité-Al Karama est dans les eaux
internationales et attend le bateau grec, le « Juliano », qui après
plusieurs essais ne réussira pas à le rejoindre. Avec une autonomie
limitée en fuel, le bateau français est obligé le lendemain de faire une
escale technique dans la baie d’Osmos Kouremenos à la pointe Est de la
Crète, il y est intercepté par les gardes cotes grecs et amené au port
de Sitia dans la soirée. Il y restera plusieurs jours, confronté à un
véritable harcèlement administratif grec bien que le bateau soit en
règle depuis son départ de France. Les tracasseries administratives
avancées par les autorités grecques ne sont en fait qu'une réponse aux
injonctions d'Israël, relayées par le secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki Moon et par certains États européens ayant des ressortissants
impliqués dans la flottille et finalement par le ministère de
l'intérieur grec qui interdira le départ de tout bateau en direction de
Gaza depuis ses ports.

Ce harcèlement oblige une partie des passagers à revenir en France,
appelés par leurs obligations professionnelles, dont Olivier Besancenot
du NPA, Annick Coupé, porte-parole de l’union syndicale Solidaires,
Nabil Ennasri, président du Collectif des Musulmans de France, Nicole
Kill Nielsen, députée européenne EELV, Oussama Mouftah du Collectif 59
et Julien Rivoire, porte-parole de la Campagne Un bateau français pour
Gaza et membre du NPA. D’autres passagers de la campagne française et
des autres campagnes internationales les remplacent, donnant ainsi une
dimension internationale au bateau et montrant du même coup la capacité
de renouvellement de cette action.

La détermination de la campagne Un bateau français pour Gaza paye et le
mercredi 13 juillet, le bateau est autorisé à quitter le port de Sitia.
Il rejoint le port de Kastellorizo. Cette ville, sous occupation
italienne durant la seconde guerre mondiale, a subi les bombardements de
l'aviation britannique. Beaucoup de ses habitants l'ont fuie pour se
réfugier à Gaza et certains d'entre eux continuent à y vivre.

Hier, en fin de soirée, le Dignité Al Karama a finalement quitté les
eaux grecques après plus d’une semaine d’attente, avec à son bord 17
passagers, de 6 nationalités différentes. Il rejoint les eaux
internationales vers 23h hier soir.

Par sa taille, c’est le « petit poucet » de la Flottille mais le message
de solidarité qu’il porte est immense :

Le blocus de Gaza doit être levé et le droit international respecté. Il
porte en outre les espoirs des milliers de citoyens dans le monde qui
soutiennent la Flottille de la liberté II.

--
Gérer vos abonnements et désabonnements aux listes du MRAP :
http://secure.mrap.fr/Adherents.html
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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 18:59


Communiqué de la campagne française "un bateau pour Gaza"

Paris le 17 juillet 2011



La Flottille de la liberté n'est pas morte : le bateau français «
Dignité Al Karama » est dans les eaux internationales. Il est parti,
laissez le passer!

 Samedi 16 juillet, le bateau français Dignité al-Karama a fini par
l'emporter sur les milles obstacles et tracasseries dont il a été
l'objet de la part des autorités grecques. Il a quitté le port de
Kastellorizo, en Grèce, et a enfin atteint les eaux internationales. À
son bord, en plus des militants français, une délégation qui représente
toutes les campagnes internationales menées dans le cadre la Flottille
de la liberté II «Restez humains».


Parti à l’origine d'un port en Corse fin juin, et battant pavillon
français, le Dignité Al Karama est le seul bateau qui a pu se défaire de
l'interdiction de naviguer décrétée par les autorités grecques à la
demande du gouvernement israélien. La campagne "Un bateau français pour
Gaza" a alors décidé d'en faire le porte-parole de l'ensemble de la
flottille, pour dénoncer le siège de Gaza, exiger sa levée,  et porter
aux Palestiniens un message de solidarité.

 A son bord : Stéphane Corriveau (coordinateur du  « Tahrir », bateau
canadien pour Gaza), Ayyache Derraji (Journaliste-Al Jazeera), Dror
Feiler (Campagne Ship to Gaza-Sweden et président des Juifs européens
pour la Paix, musicien), Hilaire Folacci (Marin), Jérôme Gleizes (Membre
du bureau exécutif d’Europe Ecologie Les Verts, professeur), Stéphane
Guida (Cameraman-Al Jazeera), Amira Hass (Journaliste
israélienne-Haaretz), Jacqueline Le Corre (Collectif 14 de soutien au
peuple palestinien et Parti communiste français, médecin), Jean Claude
Lefort (Député honoraire), Jo Leguen (Navigateur), Claude Léostic (Porte
parole de la campagne Un bateau français pour Gaza et vice présidente de
l’Association France Palestine Solidarité), Yamin Makri (Collectif 69 de
soutien au peuple palestinien, éditeur), Oumayya Naoufel Seddik
(Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives,
politologue), Vangelis Pissias (Campagne Ship to Gaza-Greece,
professeur), Thomas Sommer –Houdeville (Porte parole de la campagne Un
bateau français pour Gaza et membre de la Campagne Civile Internationale
pour la Protection du Peuple Palestinien, chercheur associé à l’Institut
français du Proche-Orient),  et Yannick Voisin (Marin).

 Le « Dignité Al Karama » porte les valeurs de la campagne Un bateau
français pour Gaza et de la coalition internationale : l'exigence de
justice et de droit pour mettre un terme au blocus illégal de Gaza,
condamné à plusieurs reprises par la communauté internationale. Face aux
menaces du gouvernement israélien, nous réaffirmons notre démarche
non-violente en solidarité avec les Palestiniens.

 Il est maintenant parti  laissez le naviguer !!!

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 18:50

La France appartient à tous ses citoyens

Emboîtant le pas du front national et de l’extrême-droite de l’UMP, dont
certains membres théorisent déjà sur le “parti de l’étranger”, François
Fillion a, de façon scandaleuse, remis en cause l’appartenance nationale
d’Eva Joly.

Le MRAP est particulièrement choqué que le ministre ait choisi de
renvoyer Madame Eva Joly à des « racines étrangères » remontant à un
demi-siècle alors qu’il se trouvait en Côte d’Ivoire qui fut si
cruellement déchirée par des conflits meurtriers fondés sur
l’ « ivoirité » (exclusion de toutes personnes auxquelles il était
refusé de pouvoir s’en réclamer).

Quels que puissent être les opinions et le regard porté sur le défilé du
14 juillet, rien ne saurait justifier la réaction xénophobe du premier
ministre.

Georges Brassens chantait que lors du défilé du 14 juillet il “restait
dans son lit douillet”. Le Premier Ministre va t’il remonter tout
l’arbre généalogique de cet artiste pour déterminer s’il « avait une
culture ancienne de nos valeurs françaises » lui permettant de rester
dans notre patrimoine  culturel national ?

On connaît la racine historique et les dramatiques conséquences des
thèses nauséabondes de l’Anti-France et du parti de l’étranger, elles
concernaient hier les juifs, les francs-maçons, les communistes...

Pour le MRAP, la déclaration d’Eva Joly, citoyenne française, pouvait
susciter un débat légitime - philosophique, historique et citoyen - mais
en aucun cas entraîner une réaction xénophobe digne d’un passé que l’on
voudrait révolu.


Paris, le 18 juillet 2011.

--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 99
Site web : http://www.mrap.fr
Aider le MRAP : http://secure.mrap.fr

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 18:41

Srebrenica : devoir de mémoire

Le 11 juillet 1995, des troupes nationalistes serbes commandées par Ratko Mladic prenaient l’enclave de Srebrenica pourtant protégée par les Nations Unies. L’exécution de près de 8.000 hommes et adolescents qui a suivi a été reconnue comme un génocide.

Chaque année depuis 2003, plusieurs centaines de victimes identifiées au cours de l’année sont inhumées près du mémorial de Potocari, non loin des lieux de leur exécution. Elles ont été 613 ce 11 juillet 2011, parmi elles deux enfants de 11et 15 ans et un homme de 81 ans.

Cette année, quelque chose a changé. Ratko Mladic, l’un des principaux responsables, a été arrêté après 16 ans pendant lesquels il a pu vivre auprès des siens sans avoir à rendre compte de ses crimes. Il sera enfin jugé dans un proche avenir par le tribunal Pénal International pour l ex-Yougoslavie qui siège a La Haye. En Serbie comme en
Bosnie-Bosnie-Herzégovine, toutes les personnes soucieuses d’une réconciliation fondée sur la vérité et la justice ont manifesté leur satisfaction à la suite de cette arrestation, même si la page n’est pas encore complètement tournée pour les familles des victimes de Srebrenica : en 2010, ce sont encore 242 nouveaux dossiers d’identification qui ont
été ouverts et de nombreux corps ne sont pas encore exhumés, des personnes sont toujours “déplacées” et aucune réparation matérielle n’est prévue pour les victimes. Les résultats de la conquête guerrière et de la "purification ethnique" ont été entérinés par les accords de Dayton, qui ont découpé en deux entités le pays dont la vie politique et
économique se trouve paralysée.

Nous ne devons pas oublier ce qui s’est passé en 1995 à Srebrenica, pour les victimes, et pour préserver l’avenir de toutes les manipulations identitaires qui ont permis à un courant nationaliste extrême d’assassiner en quelques jours plus de 8 000 personnes. Ce courant est toujours actif et ceux qui ont déploré l’arrestation de R. Mladic ont été trop nombreux, y compris et surtout parmi les jeunes qui n’étaient que des enfants en 1995.

Pour le MRAP, l’action en justice, indispensable, doit être accompagnée d’une action forte et persistante d’éducation de l’opinion publique à travers l’enseignement scolaire, les circuits d’éducation populaire et par l’action responsable des médias.

Paris, le 18 juillet 2011.


--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 99
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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 18:36

Apéro-saucisson vin-rouge à l’assemblée nationale : un partage des tâches au sein de l’UMP...

Trois députés de l’extrême-droite de l’UMP (droite-populaire) ont pris l’initiative d ‘un « apéro saucisson vin-rouge » dans les locaux de l’assemblée nationale. Cette initiative est calquée sur les « apéro-saucissoin-pinard de l’extrême-droite raciste la plus virulente, bloc identitaire ou riposte dite « laïque ».

Il s’agit selon Lionel Lucas de « banaliser » ces apéro-racistes au coeur même de la représentation nationale. Même certains de leurs compères de la « droite populaire » Mariani ou Vanneste, reconnaissent implicitement que cette initiative est une provocation anti-musulmane et font semblant de s’en démarquer.

Le MRAP n’est pas dupe, et ne trie pas le bon grain républicain de l’ivraie raciste au sein de l’UMP.

La frontière est poreuse entre les différents courants de l’UMP .

Les « racailles » de Nicolas Sarkozy, les « auvergnats » d’Hortefeux, la stigmatisation des musulmans par Guéant, le débat sur l’identité nationale ou la binationaltié, tous ces thèmes relèvent d’une stratégie d’ensemble qui procède d’une course-poursuite avec le Front National voire avec l’extrême-droite fasciste identitaire.

Le MRAP dénonce cette droite réactionnaire dont les thèmes renouent avec ceux de la droite des années trente , L’histoire nous enseigne les conséquences d’une politique quand elle met la xénophobie et le rejet de l’autre au centre du débat politique.

Paris, le 18 juillet 2011.

--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 00:10

Collectif National Droits de l’Homme Romeurope

Association Biterroise Contre le Racisme) – ALPIL (Action pour l’insertion
sociale par le logement) – AMPIL (Action Méditerranéenne Pour l’Insertion
sociale par le Logement) – ASAV (Association pour l’accueil des voyageurs) –
ASEFRR(Association de Solidarité en Essonne avec les  familles roumaines et
rroms) – Association Solidarité Roms  de Saint-Etienne – CAM (Comité d’Aide
Médicale) – CCFD-Terre solidaire  – LA CIMADE (Comité intermouvements auprès
des évacués) – CLASSES (Collectif Lyonnais pour l’Accès à la Scolarisation
et le Soutien des Enfants des Squat) – FNASAT-Gens du voyage –
Habitat-Cité – Hors la Rue – Imediat – LDH (Ligue des Droits de l’Homme) –
Lien Tsigane – MDM (Médecins du Monde) – Mouvement catholique des gens du
voyage – MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les
peuples) – ROMAQUITAINE – Rencontres tsiganes – RomActions – Romeurope
Val-de-Marne – Secours catholique (Caritas France) – SICHEM (Service de
Coopération Humanitaire pour les Etrangers et les Migrants) – Une famille un
toit 44 – URAVIF (Union régionale des associations pour la promotion et la
reconnaissance des droits des Tsiganes et des Gens du voyage d’Ile-de-France)

Et le Comité de soutien de Montreuil, le Comité de soutien aux familles roms
de Limeil-Bonneuil, le Comité de soutien 92 Sud, le Collectif Romeurope e l’agglomération
nantaise, le Collectif de soutien aux familles rroms de Roumanie, le
Collectif Rroms des associations de l’agglomération lyonnaise, le Collectif
Romyvelines, le Collectif de soutien aux familles roms de l’agglomération
orléanaise, le Collectif des sans-papiers de Melun, le Collectif solidarité
Roms et gens du voyage du Nord.



Paris, le 13 juillet 2011



INVITATION CONFERENCE DE PRESSE

le 21 juillet à 11 heures


Roms, un an après Grenoble :

hors caméras, les discriminations et les expulsions continuent…


Le 30 juillet 2010, Nicolas Sarkozy prononçait le tristement célèbre
discours tenu à  Grenoble, qui stigmatisait en particulier les Roms et
annonçait une vaste campagne de démantèlement des « campements illicites ».

Si elle était pour la première fois exprimée au plus haut sommet de l’Etat,
cette pression sur les Roms n’est pas nouvelle : les bidonvilles sur
lesquels ils sont installés sont régulièrement démantelés, ce qui condamne
des familles à une errance perpétuelle, s’oppose à leur insertion, à leur
prise en charge sanitaire, à la scolarisation des enfants etc. Depuis
plusieurs années, ces citoyens européens de « seconde zone » représentent
plus de 30% des étrangers « éloignés » du territoire.

La pression policière, les expulsions systématiques - parfois extrêmement
violentes et à la limite de la légalité – se sont intensifiées. Loin de
mettre fin à la précarité, aux bidonvilles, à la misère, cette politique ne
fait qu’aggraver les difficultés sociales de cette population.

Depuis l’été dernier, nombreux sont ceux qui n’ont pas pu rester spectateurs
devant cette politique d’exclusion de familles parmi les plus fragiles en
Europe. Des comités de soutien plus nombreux ont développé avec les familles
Roms des actions importantes pour s’opposer  aux expulsions, apporter des
soutiens humanitaires et pour développer des projets d’insertion avec des
collectivités territoriales.

Depuis l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’Union européenne le
1er janvier 2007,  les Roms migrants, qui sont pour la plupart originaires
de ces deux pays, ont le droit de circuler et de vivre en Europe.
Contrairement à la majorité des pays-membres de l’Union, la France maintient
des mesures discriminatoires à leur encontre.

Ces dispositions transitoires rendent très difficile l’accès au travail des
citoyens roumains et bulgares et limitent leur droit d’installation. Ces
règles les contraignent de fait à la précarité et sont aujourd’hui le
principal obstacle à l’insertion sociale des Roms.

Alors que ces mesures transitoires prennent fin le 31 décembre 2011, le
gouvernement français a d’ores et déjà annoncé sa volonté de les prolonger
jusqu’en 2014.

Par cette décision, le gouvernement français maintient délibérément des
populations dans la précarité et favorise le développement des bidonvilles,
de la misère sociale, et de conditions de vie indignes.

Les organisations signataires réclament la levée immédiate des mesures
transitoires qui est la condition indispensable à l’accès des Roms au droit
commun.

Pour faire le point sur la situation des Roms en France un an après la
réunion interministérielle du 27 juillet à l’Elysée qui préparait ces
politiques « anti-Roms », le collectif Romeurope vous invite à une

Conférence de presse
le jeudi 21 juillet à 11 heures
au siège de la FNASAT – Gens du Voyage,
59, rue de l’Ourcq, 75019 Paris - Métro Crimée, ligne 7
(Salle de réunion au 1er étage)

Contact presse :
Damien Nantes, Hors la Rue,          06-81-93-41-52
Alexandre Le Cleve, La Cimade,     01-44-18-66-08

Merci de confirmer votre présence à l’adresse suivante :
marilisa.fantacci@romeurope.org


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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 00:08
Symposium sur les Réparations, organisé par le CIPN, l’association Racines et le MIR : Médiathèque du Lamentin 15-16-17 Juillet 2011
 

 

Cliquez sur la photo pour la visualiser dans sa taille originale.

Ce Symposium sur les Réparations liées à la Traite des noirs et à l’esclavage ("une exigence non négociable", comme l’a rappelé Luc REINETTE du CIPN) avec pour thème : "Quelles stratégies de développement pour le monde noir basées sur les réparations ?"

Autour du CIPN, de l’assocation RACINES et du MIR (mouvement pour les réparations fondé par le maire de Sainte-Anne en Martinique, Garcin MALSA), se réuniront un certain nombre d’intervenants (économistes, chercheurs, militants...) pour traiter la meilleure utilisation des Réparations devant promouvoir le développement des différentes parties du monde noir.

Symposium sur les Réparations

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 23:32

 

La sécurisation des parcours au cœur du renouveau

mercredi 13 juillet 2011

 

Communiqué commun Cgt et Ugict-Cgt

Une nouvelle réunion de négociation sur l’avenir de l’APEC avait lieu mardi 12 juillet 2011.

Alors que celles-ci piétinaient depuis plus de six mois et qu’un projet intersyndical avait été communiqué en février au MEDEF, celui-ci a modifié ces derniers jours son attitude.

Ainsi la partie patronale prenant pour référence le texte intersyndical a proposé un nouveau projet radicalement différent de celui qu’elle avait présenté à l’ouverture de la négociation.

 

Alors qu’une partie du patronat n’avait de cesse que de mettre en cause l’avenir de l’APEC, le projet d’accord issu de la négociation de ce jour :

 

• conforte les missions de service public de l’APEC et innove, comme l’UGICT-CGT l’avait proposé dès 2009, en mettant au centre de son activité la sécurisation des parcours professionnels des cadres, du jeune diplômé au cadre senior, du cadre au chômage ou en précarité au plus qualifié,

 

• conforte le mode de gouvernance paritaire de l’APEC et le maintien de l’unicité de sa structure quelles que soient les activités développées, qu’elles entrent directement ou pas dans le mandat de service public tel qu’il sera renégocié avec les pouvoirs publics.

 

Comme tout compromis, celui-ci sera évolutif et sa mise en œuvre dépendra de l’ensemble des acteurs concernés : cadres en activité ou au chômage, jeunes diplômés, salariés et encadrement de l’APEC mais aussi côté patronal où une nouveauté de taille intervient avec l’entrée de la CGPME et de l’UPA.

 

Pour la CGT et son UGICT qui vont soumettre ce projet à l’ensemble des organisations de la CGT, il ne fait pas de doute que l’intervention des cadres et jeunes diplômés, utilisateurs potentiels, comme des salariés de l’APEC, sera nécessaire pour conforter ces avancées vers une véritable sécurité sociale professionnelle.

Montreuil, 13 juillet 2011

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 22:50

              Droit au Logement 

Fédération Droit Au logement – 24 rue de la Banque - 75002 Paris
tél : 01 40 27 92 98 • fax 01 42 97 40 18  • <http://www.droitaulogement.org/>

COMMUNIQUE
Paris le 13 juillet 2011


 URGENCE , 1 TOIT !

 
Rassemblement samedi 16 juillet à 14h
Pont piéton “Léopold Senghor” - Métro Solférino

Le mouvement contre la réduction drastique, par l’État,  des places d’hébergement d’urgence pour les familles et les personnes sans logis se poursuit et s’étend. Après la grève des salariés du SAMUsocial Paris, des initiatives ont été prises en provinces  à Lille,  et à Toulouse.
A Paris, les salariés du SAMU social solidaires, les sans logis et de nombreuses associations et organisations, appellent à une action collective et spectaculaire samedi, sur le pont Léopold Senghor, pour exiger que le gouvernement applique les lois  :
  • L’obligation d’accueil inconditionnel de toute personnes sans logis, conformément aux articles L 345-2 à L 345-3-3 du code de l’action sociale et des familles ..
  • Le relogement de toutes les familles et personnes reconnues prioritaires DALO, qui incombe à l’État selon la Loi du 5 mares 2007
  • L’obligation pour chaque commune de réaliser 20% de logements sociaux, conformément à l’article 55 de loi SRU
  • La réquisition des logements vacants de grands propriétaires, selon les procédures prévues dans les article L 641 et L 642 du Code de la Construction et de l’Habitation...

 

Tous ensemble !
Un toit un droit !

Communiqué de presse du mouvement solidaire des acteurs de l'urgence sociale
(Usagers, bénévoles, professionnels, citoyens)


Les salariés du Samu Social de Paris (ssp), soutenus par de nombreux professionnels de l'ile de france, des élus et des personnalités, se sont mis en grève du 6 au 10 juillet pour crier leur indignation face à différents problèmes récurrents, qui depuis peu s'amplifient dramatiquement.

En effet :

- La fermeture du DERNIER centre d'hébergement d'urgence (CHU) pour femmes de Paris le matin du 1er juillet dernier a jeté à la rue ces personnes, déjà victimes d'un manque de places chronique. Aujourd'hui, 100% des femmes rencontrées la nuit sont laissées à la rue.

- La diminution drastique des moyens alloués par l'Etat pour la prise en charge en urgence des familles à la rue qui conduit aujourd'hui le pôle famille du ssp et de toutes les régions de France a ne pas avoir de solutions pour mettre à l'abris les personnes avec enfants qui appellent. Aujourd'hui 90 à 100% des familles restent sur le trottoir.

Nous appelons les pouvoirs publics :

- A se mettre en confirmité avec les obligations prévues par la loi, c'est à dire l'accueil inconditionnel de toute personne à la rue.
 
- A débloquer en urgence le budget qui permettrait la prise en charge des familles du samu social de Paris et des autres départements de France.
 
- A mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour accueillir et héberger décemment toute personne sans logis ou en difficulté de logement.
 
 - A l'arrêt les expulsions
 
- A respecter et appliquer les lois qui contribuent à cet objectif (loi D.A.L.O, loi S.R.U, la loi de mobilisation des logements vides...)
 
 Le problème dans le monde du social est global, la saturation des structures de réinsertion contribue à étouffer les services d'aides d'urgences et à gonfler le nombre de ses usagers. Usagers que l'on maintient dans un système d'urgence couteux et inadapté qui participe à les fragiliser encore davantage.

Le Dr Xavier EMMANUELLI, fondateur du Samu Social de Paris ainsi que les membres du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées et le comité de suivit Dalo ont exprimé leur mécontentement face a ce désengagement de l'Etat.
lien pour lire la lettre du comité : http://federationsamusociaux.typepad.com/files/lettre-du-haut-comit%C3%A9-pour-le-logement-des-personnes-d%C3%A9favoris%C3%A9es-n-4---juillet-2011.pdf <http://federationsamusociaux.typepad.com/files/lettre-du-haut-comit%C3%A9-pour-le-logement-des-personnes-d%C3%A9favoris%C3%A9es-n-4---juillet-2011.pdf>
 
 La mairie de Paris, dans une lettre ouverte du 10 juillet dénonce les manquements de l’Etat, en prévenant que 15 000 personnes (uniquement des familles) se retrouveront à la rue dans la région de Paris à la fin du mois d’aout, et viendront grossir le nombre des personnes sans toit.
La semaine dernière, nous avons eu 2 rassemblements :
 
-
      Le 6 juillet, une manifestation devant l'hotel de ville a rassemblée 400 personnes. (une délégation a été reçue à la Mairie de Paris qui nous soutiens)
-
      Le 9 juillet une manifestation de l'hotel de ville de Paris au ministère du logement a rassemblée 350 personnes. (RDV la semaine prochaine)
-
      Le nombre d'associations présentes témoigne du problème partagé par tous les travailleurs et usagers.
  
Mgr Jacques GAILLOT, Mr Albert JACQUARD, des adjoints et des conseillers municipaux
étaient présents le 9 juillet.
 
Au delà du Samu Social de Paris, le mouvement intègre maintenant de nombreuses associations ainsi que des salariés d'institutions publiques de la région parisienne, et de province.
 
Ce mouvement des acteurs de l'urgence sociale vous invite à venir les rejoindres
SAMEDI 16 JUILLET à 14h sur le pont Léopold Senghor
.
Soutiens : la fondation Abbé Pierre, le comité des sans logis, les enfants de don quichotte, les enfants du canal, le collectif des morts de la rue, le D.A.L, l'association Primo Lévi, l'Amicale du nid Paris, Baggagérue, MSH Paris, Advocacy, Jeudi noir, Association halte aides aux femmes battues (HAFB), collectif SDF alsace, la coordination des professionnels de l'urgence sociale, les collectifs des travailleurs de l’urgence sociale des départements de la région paris, SUD santé sociaux, l'union syndicale de la psychiatrie, le syndicat de la médecine générale, l'union syndicale solidaires, la Mairie de Paris, de nombreux élus de tous les partis de gauche (ELV, le front de gauche, le PC, le Ps, le NPA).....
 
CONTACTS :
Mairie de Paris : Mr GUEGUEN Florent (conseiller technique en charge de la lutte contre l'exclusion et la protection de l'enfance)
Ministère du logement : Mr METAYER fabien (chef de cabinet auprès du secrétaire d'Etat, benoist APPARU)
Ministère de l'écologie : Mr CHOUTET Martin (conseiller technique au cabinet de la ministre de l'écologie - Mme Kosciusko-Morizet Nathalie)
Directrice générale S.S.P : Stéfania PARIGI
Médecin coordi au S.S.P et médecin du SAMU75 : (elle fait le lien AP-HP / SSP) Suzanne TARTIERE
 
 
Pour toutes informations : sspsolidaires@gmail.com <http://fr.mc256.mail.yahoo.com/mc/compose?to=sspsolidaires@gmail.com>
ou Laurent : laurentdakar@yahoo.fr <http://fr.mc256.mail.yahoo.com/mc/compose?to=laurentdakar@yahoo.fr>  / 06.28.84.61.72


 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 22:44

 

Chère amie, Cher ami,

  

 

Le comité de Saint-Étienne et Loire du Mouvement de la paix a appris avec une profonde

tristesse le décès de sa présidente d'honneur, Mme Bénédicte Charbonnier, à l'âge de 90 ans.

La lutte pour la paix et la liberté a été la trame de la vie militante de Bénédicte. Celle-ci a

été une des chevilles ouvrières de l'actif Comité de paix du quartier de Beaulieu, à Saint-Étienne,

contre la guerre d'Algérie puis du Vietnam aux côtés d'intellectuels comme les professeurs Belon

et Lucien Arnaud.

 

Elle s'engagea plus tard avec énergie contre le développement de l'arme atomique

française et les campagnes effrénées d'essais nucléaires dans le Pacifique dans les années 1980.

Cet engagement pour la justice et la paix se traduisit tout naturellement par sa participation à la

liste municipale d'union de la gauche conduite par Joseph Sanguedolce en 1977. Elle exerça avec

ténacité la responsabilité de conseillère municipale déléguée aux espaces verts.

 

Trèsorière puis présidente du Comité de Saint-Étienne du Mouvement de la paix des années 1990, elle était particulièrement scandalisée par la hausse continue des dépenses militaires françaises et mondiales alors que tant de besoins restaient insatisfaits en France et dans le monde. Son autre engagement de toujours était la solidarité avec le peuple palestinien qu'elle traduisit au sein de l'Association Médicale Franco-palestinenne puis de l'Association France- Palestine Solidarité, à laquelle elle consacra la majeure partie de son militantisme dans ses

dernières années de vie.

 

La fidélité à ses engagements de jeunesse a constitué aussi un des traits marquants d'une

femme libre, n'acceptant aucune fatalité.

Ses amis du comité de Saint-Étienne et Loire du Mouvement de la paix saluent sa mémoire,

présentent leurs condoléances à ses enfants et appellent à participer à ses funérailles ce vendredi

15 juillet.

Le Bureau du Comité de Saint-Étienne du Mouvement de la paix

contact presse : Daniel Durand 06 60 57 07 76

 

Le Mouvement de la Paix – Loire

 

Agréé Association Nationale de la Jeunesse et d’Education Populaire

 

17 rue Sainte-Catherine F-42000 Saint-Etienne

courriel :

 

 

 

 

mvtpaix42@free.

 
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