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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 10:02

 

Communiqué commun CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA

mercredi 8 septembre 2010

Fortes de la réussite exceptionnelle du 7 septembre les organisations syndicales considèrent que les annonces du Président de la République, qui se voulaient une réponse aux mobilisations, ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée.

Réunies le 8 septembre 2010 elles décident de poursuivre et d’amplifier le processus de mobilisation pour obtenir des mesures justes et efficaces afin d’assurer la pérennité du système de retraites par répartition.

Elles appellent à faire du mercredi 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du Président de la République dans les départements et les circonscriptions.

Avant le débat au Sénat elles décident de faire du jeudi 23 septembre une grande journée de grèves et de manifestations dans tout le pays.

Le 8 septembre 2010


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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 09:59

La comédienne et chanteuse française Jenny Alpha, figure de la culture créole, est morte mercredi 8 septembre à l'âge de 100 ans. Née en avril 1910 en Martinique, Jenny Alpha s'était installée à Paris en 1929 où elle pensait devenir institutrice. Elle sera finalement comédienne, chanteuse et croisera sur sa route de grands noms du jazz et du music-hall, Duke Ellington mais aussi Joséphine Baker.

Après la seconde guerre mondiale, pendant laquelle elle s'engage dans la Résistance, elle consacre "toute son énergie, tout son talent, à la défense et à la reconnaissance de la culture créole, alors même qu'Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor se faisaient les chantres de la négritude", rappelle le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, en lui rendant hommage. Elle les rencontrera à Paris lors du premier congrès des écrivains noirs en 1956. Elle "aura été ainsi avant l'heure une très belle figure de cette diversité qui fait la richesse de la France, une France qu'elle aura servie aussi avec un grand courage en s'engageant dans la Résistance", ajoute le communiqué.

Après les clubs de jazz, sa vraie naissance au théâtre avait commencé en 1984 dans La Folie ordinaire d'une fille de Cham de l'écrivain antillais Julius Amédée Laou. A 94 ans, elle répétait encore La Cerisaie, de Tchékhov, mise en scène par le Haïtien Jean-Pierre Lemoine. En 2008, à 98 ans, elle avait enregistré un nouveau disque La Sérénade du muguet.

 

L'annonce de sa mort a suscité de nombreuses réactions à Paris et en outre-mer. La ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, a salué la "femme d'exception et de talent" qu'a été Jenny Alpha, le délégué interministériel Patrick Karam "le talent et l'élégance d'une des plus grandes artistes ultramarines du XXe siècle". Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, en déplacement aux Antilles, a rendu hommage à "une pionnière dans le domaine des arts", qui "a fait de sa vie un combat pour que la femme noire y ait toute sa place".

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 17:26

Mardi 7 Septembre 2010

 

 

John Monks manifeste à Paris

 


C'est un événement en soi. Le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats participe aujourd'hui à la manifestation parisienne afin de « soutenir l'opposition des organisations syndicales au projet de réforme sur les retraites ». La CES, elle-même engagée dans la préparation d'une euro-mobilisation contre l'austérité le 29 septembre prochain, considère que la réforme française « ne répond pas aux enjeux actuels et futurs de la société ». Pour John Monks, qui était déjà venu manifester aux côtés des syndicats français en 2006 lors de la mobilisation anti CPE, « le défi majeur n'est pas l'âge du départ en retraite mais la question de l'emploi ».

 

 


 

 

Tous droits réservés : L'Humanité

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 17:21

Mardi 7 Septembre 2010

 

Edition Abonnés - Fait du Jour

 

Tout le monde scrutera l’ampleur de la mobilisation

 


Ce soir, une fois les cortèges dispersés, tout le monde scrutera l’ampleur de la mobilisation. Chaque camp en tirera les conclusions qui l’arrangent.

 

 Les syndicats ont mis la barre très haut.Sûrs d’eux, ils attendent deux millions de manifestants (1,9 million le 24 juin). Sans le dire, ils espèrent même atteindre les trois millions, un score jamais égalé depuis les manifestations anti-CPE (contrat première embauche) de 2006. Les huit centrales syndicales ont eu deux mois pour battre le rappel de cette journée d’action annoncée avant l’été. Mais que feront-elles de cette victoire annoncée? Nicolas Sarkozy a déjà dit qu’il ne lâcherait pas sur le recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans. Un dilemme pour la CFDT réformiste qui, tout en réclamant le maintien de la retraite à 60 ans, veut une ouverture sur la borne d’âge des 65-67 ans (permettant aux retraités n’ayant pas tous leurs trimestres de partir avec une retraite à taux plein). La CGT, elle, a déjà sonné le clairon pour aller « jusqu’au bout ». Quant au syndicat de Jean-Claude Mailly, Force ouvrière, il exige depuis le début le retrait pur et simple de la réforme.

 

 Nicolas Sarkozy sera « attentif ».Le chef de l’Etat, que l’on dit inquiet de l’état psychologique d’Eric Woerth, a appelé le ministre du Travail dimanche pour l’encourager, à la veille du débat parlementaire. A l’Elysée, on s’attend à des manifestations « importantes ». « Attentif », selon ses proches, Sarkozy scrutera particulièrement la mobilisation à la SNCF, véritable baromètre à ses yeux. Il surveillera les chiffres de mobilisation avec son bras droit, Claude Guéant, et son conseiller social, Raymond Soubie. S’il a déjà prévenu qu’il ne reculerait pas sur le report de l’âge légal de la retraite à 62 ans, il garde dans sa manche quelques « ouvertures ». C’est François Fillon qui devrait les dévoiler jeudi lors de l’émission « A vous de juger » sur France 2. « Le fil n’a jamais été rompu avec les organisations syndicales et il ne le sera pas », insiste-t-on à l’Elysée.

 

 La majorité n’aura pas d’états d’âme.La mobilisation d’aujourd’hui, aussi forte soit-elle, n’a aucune chance de ralentir la course de vitesse dans laquelle s’est engagé le gouvernement : après avoir été examiné en commission en trois jours fin juillet à l’Assemblée, le texte sera débattu pendant cinquante heures, avec un vote solennel le 15 septembre. Il y aura ensuite une seule lecture au Sénat (à partir du 5 octobre), pour un vote définitif fin octobre. Les parlementaires de la majorité, très mobilisés (la plupart sont arrivés hier après-midi à Paris afin de ne pas être bloqués par les grèves), feront bloc autour du ministre du Travail, Eric Woerth. Enfin, gouvernement et députés UMP ont sous le coude quelques amendements, notamment sur la pénibilité, qu’ils dégaineront dans l’hémicycle après la manifestation.

 

 La gauche reste en embuscade.Aucun des leaders de gauche ne manquera à l’appel : de la socialiste Martine Aubry qui, une fois n’est pas coutume, ne défilera pas dans sa ville de Lille mais à Paris, à la Verte Cécile Duflot en passant par le trotskiste Olivier Besancenot, ils seront tous dans la rue. En liaison quasi permanente avec les syndicats, Aubry espère que la pression des manifestants facilitera la tâche des députés PS qui, à partir d’aujourd’hui, s’apprêtent à entamer un bras de fer avec la majorité à l’Assemblée.

 

CATHERINE GASTÉ-PÉCLERS, éRIC HACQUEMAND NATHALIE SCHUCK ET NATHALIE SEGAUNES


 

 

Tous droits réservés : Aujourd'hui en France

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 14:31

 

Mobilisation du 7 septembre
Les soutiens de la CGTP (Portugal) et des Commissions ouvrières espagnoles

mercredi 8 septembre 2010, par Frédéric Dayan

 

A l’occasion de la mobilisation d’hier, la CGT a reçu des messages de soutien émanant :
- de la CGTP (Portugal) adressé par Graciete Cruz, secrétaire internationale, bureau Exécutif de la CGTP-IN ;
- des commissions ouvrières, adressé par Ignaciio Fernandez Toxo.

Le message de la CGTP-IN

Dans ce 7 septembre, dans lequel les syndicats français organisent une Journée Unitaire contre le Projet de Loi qui vise remettre en cause des droits et des acquis des travailleurs en ce qui concerne les pensions et les retraites et, notamment, faire augmenter l’âge pour la retraite, la CGTP-IN, aux nom de ses travailleurs affiliés, envoie à l’ensemble du mouvement syndical et aux travailleurs français en lutte sa chaleureuse solidarité et son souhait du plus grand succès pour cette importante mobilisation.

Le message des CCOO

En ce jour dans lequel vous organisez une nouvelle journée d’action contre la réforme du système public de retraites, je vous transmets une salutation fraternelle de la part de la Confédération Syndicale Comisiones Obreras, et vous souhaite tout le succès possible dans les résultats de votre action. Dans notre pays et en Europe, nous sommes engagés dans la lutte contre le tournant néolibéral et conservateur de la politique économique et sociale, avec lequel on prétend sortir de la crise. Nous nous rejoindrons dans la lutte syndicale, le 29 Septembre. Fraternellement.

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 14:28
Des hommes d'affaires iraniens lancent un appel à la France
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Je vous livre le message transmis à un industriel français de retour de Téhéran par ses partenaires iraniens. Ces derniers s'inquiètent de voir les sanctions adoptées par l'Occident contre l'Iran, en raison de ses ambitions nucléaires, renforcer les "durs " du régime plutôt que de favoriser un changement à la tête du pouvoir. 

  

  

C’est d’un dîner dont je viens vous parler. Un dîner avec quatre hommes d’affaires iraniens, pendant la saison chaude sur la terrasse d’un immeuble à 1 400 mètres d’altitude dans la fraîcheur du nord de Téhéran.

 

Le sujet des sanctions occidentales contre l’Iran était à l’ordre du jour. Mes interlocuteurs, que je fréquente de longue date, avaient un message à me faire passer. Le monde, selon eux, n’est pas noir et blanc, comme veulent le faire croire certains responsables américains et les vertueux en tous genres. La victoire n’est pas, non plus, dans la démocratie, comme nous voulons la « vendre » aux peuples du Moyen-Orient. Mais dans le libéralisme, comme nous l’a appris l’histoire des révolutions en Europe.

 

Mes amis iraniens ont participé aux manifestations, l’an dernier, de la « révolution verte », comme leurs parents avaient soutenu le renversement du Shah à la fin des années 70. Ils savent ce qu’est une révolution volée au peuple, et ils ne nous comprennent pas. Ils ne comprennent pas notre ignorance de leur économie et de la structure de leur société.

 

Pour eux, les sanctions économiques contre l’Iran sont, à la fois, une erreur économique et un crime contre les réformateurs de leurs pays.

 

Si nous revenions sur nos accords économiques avec l’Iran concernant le pétrole et le gaz qui sont les deux moteurs de l’économie locale quelles en seraient les conséquences ? Un effondrement du régime, privé de ses principales ressources en devises ? Sûrement pas.

 

Dans le monde d’aujourd’hui, l’Asie est devenue une puissance motrice, et l’Asie c’est la Chine. Des accords commerciaux ont été conclus discrètement entre « l’empire du milieu » et l’Iran. Bien loin des discours de Mme Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, CNOOC, la compagnie pétrolière chinoise, continue de signer des contrats avec les autorités iraniennes. Depuis le durcissement des relations économiques entre l’Occident et l’Iran, nous assistons à une augmentation de la corruption et de la concussion, sous le sceau du secret des relations sino iraniennes. Les principaux bénéficiaires en sont les cadres supérieurs des raffineries et autres complexes pétrochimiques iraniens. Ne nous y trompons pas, ajoutent mes amis iraniens, la Chine va continuer à entretenir des relations économiques avec Téhéran, indépendamment de ses discours de façade. Les Chinois seront les seuls, sans concurrent. Leur « business » se fera au profit des hiérarques du régime des mollahs et au détriment des cadres moyens, qui ont formé, avec les jeunes, le gros des troupes « vertes » qui ont manifesté en juin 2009, et qui sont exclus du partage des richesses. Nos sanctions occidentales ne tueront pas le régime iranien, elles le mettront à la disposition des hommes d’affaires chinois pour le plus grand profit des « durs » à Téhéran.

 

D’autre part, avec la mise au ralenti de l’économie iranienne, nous assistons déjà à des licenciements et à des réductions de postes dans l’industrie pétrochimique. Ceux qui paient pour nos décisions, ce sont les jeunes diplômés iraniens. Soit ils ne trouvent pas d’emploi. Soit ils sont licenciés, et ils doivent alors retourner vivre avec leurs familles, le plus souvent dans les campagnes. Ainsi, au nom de la démocratie telle que nous l’imaginons, nous sacrifions une partie de la jeunesse iranienne ; nous la renvoyons vivre dans un moyen âge culturel sous l’autorité des parents et des religieux. Cette jeunesse que nous devrions, au contraire, soutenir, nous la renvoyons dans les bras de ceux que nous sommes sensés combattre. Si nous n’avons plus d’échanges commerciaux, ces jeunes gens ne pourront plus venir chez nous en stage, en formation, en séminaire… Il ne leur restera que la télévision d’état, et un internet censuré, pour découvrir le monde.

 

Le travail et les échanges économiques sont le seul moyen pour faire évoluer un pays, favoriser l’émergence d’une classe moyenne, et in fine, créer les conditions d’un changement de régime en douceur, grâce à une révolution de velours qui permettra de sortir de la tyrannie. Cette tâche, nous seuls Occidentaux pouvons la conduire.

 

Il serait bon que nos dirigeants ouvrent les yeux sur la réalité du monde économique aujourd’hui et sur son influence sur la politique iranienne. Refuser à l’Iran sa place dans le concert du « business international », c’est condamner les libéraux, humilier la liberté et renforcer le pouvoir des « barbus ».

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 17:24

PARIS, 6 sept 2010 (AFP)

- Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a assuré la communauté juive de "la plus grande fermeté" de l'Etat contre les actes antisémites, lundi, lors d'une rencontre avec ses représentants à la grande synagogue de Paris à l'approche du nouvel an Roch ha-Chanah, mercredi.
   Il a indiqué que "47 actions et 190 menaces" avaient été recensées au premier trimestre de 2010 contre "53 actions et 216 menaces" lors de la même période de l'année précédente.
   "Face à (cela), l'Etat fait preuve de la plus grande fermeté", a-t-il relevé, en présence notamment de l'ambassadeur d'Israël en France, Daniel Schek.
   A cet égard, le ministre a précisé que les conventions passées entre l'Etat et le fonds social juif unifié avaient permis, "en cinq ans, de sécuriser 487 bâtiments, dont 145 écoles et crèches, 98 associations et centres communautaires et 234 synagogues".
   Le président du Consistoire central, Joël Mergui, après avoir rendu "hommage au préfet de police Michel Gaudin" pour son action en ce domaine de la sécurité, a regretté la "propagation d'une nouvelle forme de banalisation de l'antisémitisme" en France.
   Le grand Rabbin de Paris, David Messas, a souhaité au ministre "que tout ce que vous pouvez faire (en matière de sécurité) soit compris, parce que "il n'y a pas une sécurité de droite et une sécurité de gauche, il y a une sécurité de France, il doit y avoir un consensus national".
   Les relations entre juifs et musulmans ont été évoquées, alors que le ministre de l'Intérieur doit participer mardi aux cérémonies marquant la rupture du jeûne du Ramadan.
   "Le judaïsme et l'islam, au niveau de leurs pratiques religieuses, sont très proches", a estimé le grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, appelant à la "fraternité avec cette religion qu'est l'islam pour préserver ce que ces deux religions ont de meilleur".
   Hortefeux a indiqué avoir "attiré l'attention de la garde des Sceaux  afin que soient engagées des poursuites judiciaires (en) cas d'appel au boycott de produits cashers ou israéliens".
   Il a aussi voulu rassurer sur la "conciliation des obligations scolaires avec le calendrier des fêtes religieuses".
   "j'ai transmis vos préoccupations aux ministres de l'Education et de l'Enseignement supérieur (...) pour nouer un dialogue constructif avec les autorités universitaires afin de parvenir aux aménagements nécessaires", a-t-il dit.
   Enfin, Hortefeux a promis sa "mobilisation" sur la question de l'abattage rituel, après un récent vote du parlement européen en faveur d'un "étiquetage discriminant".
   Sic/phc

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 17:07

STRASBOURG (Parlement européen), 7 sept 2010 (AFP)

 

- La France s'est retrouvée sur le banc des accusés mardi au Parlement européen en raison de sa politique à l'égard des Roms, jugée "inacceptable" par de nombreux élus car contraire au droit à la libre circulation en Europe.
   Plusieurs groupes politiques dont celui des socialistes, des libéraux et des Verts ainsi que des communistes ont présenté des projets de résolution condamnant les expulsions de citoyens roumains et bulgares vers leur pays d'origine par les autorités françaises. Un vote doit intervenir jeudi.
   Lors d'un débat en session plénière, plusieurs chefs de groupes sont montés au créneau pour dénoncer le tour de vis sécuritaire en France.
   Le chef des Libéraux Guy Verhofstadt a mis en garde contre la "tentation populiste, parfois raciste", qui s'exprime selon lui en France et d'autres pays de l'UE. "Cette attitude est incompatible avec les principes qui font notre Union", a estimé l'ancien Premier ministre belge.
   "Les Roms, ce sont des citoyens européens, des citoyens à part entière. Nous ne pouvons jamais accepter que leurs droits soient violés. Cette Europe doit rester un continent de liberté et de tolérance", a-t-il martelé.
   Le chef de file des socialistes, l'Allemand Martin Schulz, a dénoncé "une chasse aux sorcières" et mis nommément en cause le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
   "Dites publiquement que ce que fait la France (à l'égard des Roms) contredit les traités européens", a lancé de son côté le chef du groupe Vert Daniel Cohn-Bendit à l'adresse du président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
   Mais, sur ce point, le leader écologiste n'a pas été entendu. Le  chef de l'exécutif européen s'est refusé à condamner Paris.
   M. Barroso, qui avait rencontré la veille M. Sarkozy à Paris, a certes rappelé que tous les citoyens européens bénéficiaient de la liberté de circulation dans l'UE mais, a-t-il insisté, "tous nos citoyens ont aussi des obligations".
   "Il faut toujours mettre l'accent entre la liberté de circulation et la sécurité. Sinon, nous aurons un danger d'exploitation de ces questions  par des forces extrémistes qui pourront exploiter de façon populiste le sentiment d'insécurité", a estimé M. Barroso.
   Selon Paris, les reconduites vers leur pays d'origine de citoyens roumains et bulgares se justifient pour des raisons de sécurité publique.
   La commissaire européenne chargée de la Justice Viviane Reding, qui a fait part en août d'une "certaine inquiétude" vis-à-vis de la politique française à l'égard des Roms, devait à son tour s'exprimer dans l'après-midi devant les députés européens.
   Bruxelles a demandé à Paris "des informations détaillées sur le fait de savoir si et dans quelle mesure les garanties requises (par le droit européen) ont été appliquées dans des cas récents" de reconduites aux frontières de ressortissants bulgares et roumains.
   Bruxelles veut s'assurer notamment de la nature réellement "volontaire" des 828 départs de Roms que Paris dit avoir dénombrés vers la Roumanie et la Bulgarie entre le 28 juillet et le 30 août. L'exécutif européen cherche aussi à savoir si les personnes pourront revenir en France si elles le souhaitent.
   Le versement aux Roms rapatriés d'une "aide au retour" de 300 euros "n'est pas en soi suffisant pour les sortir du champ d'application de la directive européenne sur la liberté de circulation", note un rapport de la Commission.
   En août, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale avait rappelé la France à l'ordre, l'exhortant à "éviter" les renvois collectifs de Roms et les "discours politiques discriminatoires".
   Le pape Benoît XVI avait lui aussi exprimé sa désapprobation sur le  sujet, appelant, en français, "à savoir accueillir les légitimes diversités humaines".
   aje/ylf/rs

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 17:01

Dans votre boutique harmonia mundi de

SAINT ETIENNE

 

Niko Rodamel parcourt les scènes jazz de la région Rhône-alpes depuis plusieurs années, trimbalant son Nikon de clubs en festivals. Au fil du temps, le photographe se rapproche des musiciens. La série JAZZ donne à voir des photos de scènes délibérément épurées, en noir et blanc, traduisant un choix graphique très personnel.

Vernissage vendredi 10 septembre 2010  -  18 h 30
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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 08:44
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