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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:58
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:53
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:37
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:33
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:31
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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:25

~~J'ai marché longtemps pieds nus, je n'avais plus besoin de chaussures !

Je prenais le temps voulu, j'y allais lentement mais sûr.

Et si les voisins en colère de me voir partir comme un mendiant, Eurent un jugement de tonnerre, sur toi, sur moi, pendant tout ce temps.

Maman je suis revenu, il faut que tu comprennes.

La vie que tu m'avais voulue, cette vie n'était pas la mienne.

J'ai laissé mon frère, pardon, j'ai quitté mon père, mille excuses.

Le premier vit mais le second est mort de peine et l'on m'accuse.

Mais les cerveaux mal-pensants, les oreilles malentendantes, Insultent toujours les passants, critiquent toujours les passantes.

Maman je suis revenu, il faut que tu comprennes La vie que vous avez eue, cette vie n'était pas la mienne.

Je suis repassé une fois, maman t'en rappelles-tu ? Il était déjà mort, tu vois !

Le temps jamais ne se rattrape et tue ! J'ai bien voyagé tout ce temps, mon sac à puces ne m'a jamais quitté.

J'étais dehors, j'étais dedans, joyeux, en vie, moitié mort affamé !

Maman je suis revenu, il faut que tu comprennes.

Tu sais ! La vie que j'ai eue n'aurait jamais été la tienne.

Je vois qu'ici rien n'a changé, ça se passe comme dans mes rêves.

Toujours le vent, toujours le blé, toujours les pins, toujours la sève.

Qu'enfin vienne le temps des pleurs, des retrouvailles, des pardons puis de l'oubli

Je suis malade et j'ai bien peur que ce soient là mes toutes dernières nuits !

Maman je suis revenu, mais la vie fait des siennes

Le temps de la trouver, vois-tu, part sans qu'elle ne nous appartienne !

Titre: Voyageur.

Artiste: Les Ogres de Barback.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 14:39

Dans la tradition d’un Jacques Delors qui expliquait que « l’Europe devait avancer masquée » un nouveau saut vers l’inconnu se prépare, hors de tout débat et à l’insu des opinions publiques. La Commission européenne s’est ainsi vu confier en 2013 un « mandat de négociation » afin de créer un « Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement » entre l’Union européenne et les États-Unis. Les dirigeants européens justifient la « diffusion restreinte » mise sur le contenu du mandat de négociation afin, affirment-ils, de rendre le travail des négociateurs plus efficace.

À l’heure où les téléphones portables des dirigeants européens sont écoutés par la NSA et où sont révélées les intrusions massives des services américains dans l’observation des communications mondiales, on reste confondu par de tels arguments. D’autant que les protestations européennes ont bien été timides, au regard notamment de celle du Brésil. Quant à la docilité française, elle s’est manifestée lors de l’interdiction par la France du survol de son territoire par l’avion présidentiel bolivien suspecté de transporter le lanceur d’alerte Edward Snowden. L’incident n’a pas ralenti le zèle des dirigeants européens à poursuivre les discussions. L’ouverture de ces négociations s’est donc placée d’emblée sous le signe de la complicité et de la connivence. Le Traité devrait être adopté en 2015 par les États membres ainsi que par le nouveau Parlement européen qui sera élu un mai 2014.

C’est pourquoi il a fait irruption – même tardivement – dans la campagne électorale. Puis, il devra être ratifié par chaque État membre. Faisant peu de cas de leurs partenaires, les dirigeants nord-américains désignent déjà ce traité d’« OTAN économique ». Des deux côtés de l’Atlantique les multinationales, qui seront concernées par l’accord, se réjouissent déjà des perspectives ouvertes par ce grand marché et ont déjà lancé à l’assaut des institutions bruxelloises la force de leurs lobbies puissamment représentés pour peser sur le contenu du pacte. Il convient de rappeler que les États-Unis ont pour habitude de régir leur relations commerciales, notamment avec le Tiers monde, à l’aide de traités bilatéraux de libre commerce dont la caractéristique est de livrer ces pays aux agissements des firmes multinationales américaines. Cela traduit l’évolution d’un rapport de forces.

Au lendemain des indépendances, dans les années soixante, ces pays étaient en mesure d’élaborer des codes d’investissements, véritables cahiers des charges imposant à ces firmes des conditions pour venir investir : impôts payés dans le pays, transferts de technologie, application du droit national, quotas et formation de cadres locaux, … Aujourd’hui la situation s’est inversée au point que ces pays ont sombré dans l’attractivité pour capter les investissements, ce qui consiste à abandonner tout droit souverain et à organiser de fait entre eux une concurrence vers le bas. Les défenseurs de ce projet qui concernerait une population totale de 800 millions de consommateurs, près de 50 % du PIB mondial et un tiers des échanges commerciaux, vantent un accord bénéfique pour les deux zones en termes d’emplois et de croissance, ce qu’aucune étude sérieuse n’a pu démontrer.

Ce qui est certain par contre c’est que le libre-commerce généralisé qui est au cœur de ce traité est loin de faire consensus comme panacée économique. Nombreux sont ceux qui considèrent qu’aucun développement n’est possible sans une certaine dose de protection, notamment pour protéger des industries naissantes. Car il ne faut jamais oublier que derrière des produits et des marchandises qui circulent ce qui s’échange ce sont les conditions de leur production, c’est-à-dire leur environnement social, fiscal, environnemental…

Le libre-échange ne bénéficie pas automatiquement à la meilleure technique, au meilleur procédé de fabrication susceptible de s’imposer face à la concurrence et d’éliminer le moins performant dès lors que les conditions de leur production contribuent à créer une fausse concurrence. Les conditions dans lesquelles les négociations s’ouvrent sont tellement opaques que l’on s’interroge sur ses objectifs. On ne peut pas ne pas remarquer que dans le même temps Obama ouvre des discussions avec l’Asie – hors Chine – autour d’un projet de libre-commerce États-Unis-Pacifique. Vraisemblablement ce qui est recherché ne peut l’être à travers l’OMC que l’on dit en pleine crise. De surcroît cette institution, qui ne fonctionne pas comme le FMI ou la Banque mondiale selon le poids de chaque pays mais sur la base de « chacun compte pour un », a souvent traduit avec succès les États-Unis devant l’organisme de règlement des différends.

Bref, les États-Unis n’y font plus la loi, d’autant que Pascal Lamy a laissé la place à un Brésilien, et cherchent à s’en émanciper. Pouvoir réorganiser les règles du commerce mondial à travers deux grands traités de libre commerce, l’atlantique et le pacifique, créerait une nouvelle norme mondiale sur laquelle les émergents comme les BRICS devraient s’aligner. Sur le plan commercial, l’Allemagne pourrait trouver un avantage lui permettant de s’émanciper de la dépendance du gaz russe en se procurant des énergies gazières et pétrolières issues de l’exploitation des gaz de schistes américains. Devant les levées de bouclier qui montent, on peut douter que l’accord sera bouclé en 2015 comme envisagé.

Certains évoquent déjà de longues négociations qui rappelleraient les interminables cycles du GATT ou des accords de Doha. Le risque étant que les opinions publiques s’en désintéressent. Si l’on écarte la question du niveau des droits de douanes très faibles entre l’Europe et les États-Unis – de l’ordre de 2 à 4 % en moyenne, un peu plus avec 10 % pour l’agro-alimentaire – et de toute façon bien inférieurs à la variation du taux de change dollar/euro, les désaccords les plus évoqués portent sur les obstacles non-tarifaires au commerce, principalement les normes, et sur les règles qui régiraient les futurs rapports entre grandes firmes multinationales et États. Par obstacles non-tarifaires on entend l’ensemble des systèmes de normes adopté par les pays en fonction de la vision qui est la leur de la santé, de l’environnement, de l’alimentation. Ainsi, si ces normes sautaient, il deviendrait impossible de refuser les animaux traités aux hormones, la décontamination chimique des viandes, les semences génétiquement modifiées et il faudrait renoncer aux appellations d’origine. Le principe de précaution pourrait également se voir contourné. Au-delà, l’ouverture des services publics à la concurrence des firmes transnationales menacerait des secteurs clés tels que la santé et l’éducation et pourrait y introduire de nouvelles vagues de privatisations. Mais le fait le plus novateur de ce traité réside dans une nouvelle façon de voir les relations entre les firmes et les États.

Jusqu’à présent, en cas de litige les firmes devaient s’adresser à des tribunaux du ressort de l’État avec lequel elles avaient un différend. Le traité permettrait à des investisseurs étrangers de poursuivre un État devant un tribunal arbitral pour des décisions prises par un gouvernement et qui auraient pu le léser. Les firmes ont toujours préféré la procédure arbitrale au procès public car elle leur assure trois avantages : la discrétion, la rapidité et la certitude de l’exécution en l’absence d’appel. Cette novation permettrait aux multinationales de contourner les tribunaux classiques respectueux de la souveraineté des États et de leurs droits nationaux. Le Traité transatlantique ne se résout pas seulement en une négociation entre deux partenaires commerciaux concurrents qui auraient chacun à faire valoir leurs intérêts mais permet aux sociétés transnationales des deux parties de forcer l’ouverture et la déréglementation des marchés des deux côtés de l'Atlantique. Il aurait inexorablement pour effet de renverser les rapports entre firmes et États en permettant à celles-ci de s’exonérer des prétentions souveraines de ces derniers.

En France, où le sujet a émergé dans le cadre de la campagne des élections européennes, les lignes de fractures rappellent celles qui s’étaient révélées lors du referendum constitutionnel de 2005. C’est ce qui inquiète l’Élysée et le Gouvernement qui se sont engagés avec énergie en faveur de ce Traité. Ainsi, non seulement Front de gauche, écologistes et Front national s’y opposent mais des voix dissonantes s’expriment déjà au sein de l’UMP et du PS. Gageons que plus les termes de ce projet se dévoileront plus les critiques monteront. Un refus de ce Traité constituerait un levier de poids pour faire reculer le néo-libéralisme et le poids des multinationales et de leurs lobbies. MICHEL ROGALSKI Cette chronique est réalisée en partenariat rédactionnel avec la revue Recherches internationales à laquelle collaborent de nombreux universitaires ou chercheurs et qui a pour champ d’analyse les grandes questions qui bouleversent le monde aujourd’hui, les enjeux de la mondialisation, les luttes de solidarité qui se nouent et apparaissent de plus en plus indissociables de ce qui se passe dans chaque pays. 6, av. Mathurin Moreau; 75167 Paris Cedex 19 Site : http://www.recherches-internationales.fr/ Abonnements 4 numéros par an : 55 Euros, Étranger 75 Euros

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 13:30

~Samedi 31mai à 21h00 : Soirée Fados,

Printemps, la Saison des Amours… Aux Affiches 7 place Saint Michel (M° Saint-Michel) Après les Fados en luttes, présentés le 25 avril, le Coin du fado revient avec un programme de saison : comme toutes les musiques urbaines nées dans les lieux interlopes, le fado parle souvent (mais pas toujours) d’amour. Mais attention, il ne faut pas s’imaginer que la soirée n’évoquera que les amours «désirants» ou romantiques. Il est bien des amours, celui de l’amoureux pour le sujet de son désir, certes, mais aussi celui pour ses proches, celui pour son pays, sa ville ou son quartier, celui pour ses semblables, et d’autres encore….

Et puis il y a des luttes dans les amours (et des amours dans les luttes). Et il y a bien des perditions : la luxure avec ses délices et ses drames, bien sûr, mais aussi des amours impossibles, des ruptures déchirantes (mais pas toujours…), perditions joyeuses ou dramatiques…

Voilà le thème de la soirée, présentée (et chantée aussi un peu) par Jean-Luc Gonneau avec à la guitare portugaise Philippe de Sousa, musicien inventif et grand mélodiste, à la guitare acoustique le jeune et swinguant Nuno Estevens, et la jeune, aussi, et percutante Nella Gia : normal puisqu’elle tient les percussions. Et bien sur la voix de Conceição Guadalupe sensible ou exubérante quand il faut, séduisante toujours. Et comme toujours dans nos soirées, des invités : notre bon camarade et solide fadiste João Rufino, une escouade de la jeune génération, avec Daniela, qui fait par ailleurs les beaux soirs d’un des spots fadistes parisiens (l’Arganier), Anna Martins, qui est aussi présidente d’une dynamique association de jeunes lusophones, et, comme le fado fait maintenant partie du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO, la voix venue de Norvège de Johanne Vik et celle, retour du Japon, de Rieko Sakurai, plus la contrebasse de Philippe Leiba, plus, peut-être, des amis de passage (Antonio de Freitas viendra). Et puis, si quelqu’un dans le public se sent d’attaque pour interpréter un deux fados, pas de problème.

C’est dans le Club, la superbe cave aménagée des Affiches, que se tiendra la soirée, à partir de 21h, selon une formule « café-concert ». Les Affiches est le café ciné bar de l’Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel (M° et RER Saint Michel). P.A.F. : 20 €, incluant une (whisky, porto) ou deux (vin, bière, softs). consommations Une restauration légère est possible au bar du rez de chaussée des Affiches avant le spectacle. Réservation obligatoire, les places étant limitées en répondant à ce courriel ou par téléphone au 06 22 98 60 41 Avec le soutien du Cactus, de Résistance 7e Art et du Cercle Léo Lagrange Paris

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 13:17

~DIFFUSION NATIONALE AUX SOUTIENS A MUMIA ABU-JAMAL PARIS, NEW YORK, PHILADELPHIE, BERLIN, MEXICO …

Nombreuses ont été les initiatives qui ont marqué le soixantième anniversaire de Mumia pour exiger sa libération. Les grandes capitales engagées de longue date aux côtés du journaliste noir américain ont une nouvelle fois répondu présent. D’autres actions de solidarité, à l’exemple de celle organisée par le Collectif de Thau (Sète) ont eu un succès médiatique régional certain. Les participants ont débattu par téléphone en direct de New York avec Johanna Fernandez (Porte-parole de Mumia). La délégation française qui s’est rendue à Philadelphie a participé aux diverses manifestations organisées dans les quartiers nord de la ville natale de Mumia.

Notre présence a été particulièrement appréciée. L’occasion également d’échanger avec les soutiens américains et notamment les jeunes étudiants, nombreux et très actifs aux côtés de Johanna Fernandez. Claude Guillaumaud-Pujol et Jacky Hortaut ont rendu visite à Mumia à la prison de Frackville en compagnie de la journaliste de France-Culture Nadine Epstain et de la jeune artiste Camille Richard. Une rencontre toujours aussi chaleureuse et forte d’émotion. Et quel plaisir pour Mumia de parler avec une consœur journaliste de radio et une artiste qui lui a consacré une chanson. Plus de deux heures non-stop à échanger sur sa situation personnelle, celle des autres condamnés, de la mobilisation de ses soutiens, de la politique américaine … autant de sujets sérieux entrecoupés de franches rigolades ! La musique « un bonheur sans lequel la vie n’a aucun sens » selon l’expression de Mumia, a également occupé un large moment de la discussion. En bref, un Mumia en pleine forme et à l’évidence ravi de cette rencontre.

La présence de Nadine Esptain et surtout ses reportages (dont l’interview de Mumia) dès notre retour sur France-Culture ont largement contribué à donner une dimension médiatique bien trop rare pour ce type d’évènements. Nous vous invitons à écouter ou à réécouter les reportages sur notre site : http://mumiabujamal.com/v2/mumia-sur-france-culture-

2/ Des photos témoignent de la mobilisation française et internationale également sur notre site: http://mumiabujamal.com/v2/60-ans-happy-birthday-mumia/#more-1204 Prenez aussi connaissance de l’article que le magazine Le Nouvel Observateur a récemment consacré à l’affaire Mumia en cliquant sur ce lien: http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1193552-.html LETTRE A L’AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS A PARIS Vous trouverez en pièce jointe la lettre du Collectif « Libérons Mumia » à l’Ambassadeur des Etats-Unis en France à la suite du refus catégorique de ses services ((une première) de réceptionner les 20.000 cartes-pétitions portées par une délégation lors du rassemblement place de la Concorde à Paris le 24 avril. Face à ce refus, nous n’avons eu d’autre choix que de les lui adresser par courrier postal. Nous rappelons que cette carte était destinée au Ministre de la Justice des Etats-Unis. Si vous ne l’avez pas encore signée nous vous invitons à le faire en cliquant sur ce lien: https://secure.avaaz.org/fr/petition/Pour_Mumia_AbuJamal_une_seule_justice_sa_liberation/?tqIqgdb

LETTRE DU SECRETAIRE GENERAL DE LA CGT A MUMIA Thierry Lepaon, Secrétaire Général de la CGT, a écrit à Mumia Abu-Jamal à l'occasion de son 60ème anniversaire. Cliquez sur ce lien pour en prendre connaissance : http://www.cgt.fr/spip.php?page=imprimir_articulo&id_article=41373 POUR LA LIBERATION DE MUMIA,

RASSEMBLEMENT A PARIS LE MERCREDI 4 JUIN (18H) Comme chaque premier mercredi du mois, nous donnons rendez-vous aux franciliens place de la Concorde face au Consulat des Etats-Unis : angle rue de Rivoli - ardin des Tuileries / Métro CONCORDE.

LE COLLECTIF FRANÇAIS "LIBÉRONS MUMIA" rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques www.mumiabujamal.com

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 21:25

~Séisme électoral en Europe : nécessité impérieuse d’un front commun contre les “répliques”.

C’est un véritable séisme politique qui affecte l’Europe. La responsabilité en incombe aux politiques ultra-libérales menées par les droites européennes et certains partis de gauche qui ont abdiqué face aux dogmes libéraux. Ils ont tous utilisé l’Union européenne comme bouc émissaire pour justifier la pseudo fatalité de leurs choix.

Elle incombe aussi à ceux qui ont ouvert les frontières à l’argent-roi, les ont fermées aux êtres humains et ont, de fait, ouvert les vannes électorales à l’extrême-droite. Dimanche soir, les premières réactions des leaders politiques, qui ont échoué et ne remettent pas en cause leurs choix politiques, laissent craindre des «répliques» graves à ce séisme électoral. Face à l’Europe libérale ou à celle des nationalismes, il convient de contribuer à l’émergence d’un front commun des organisations des droits de l’homme – et plus généralement de la société civile.

Ce front commun devra agir contre les doctrines et messages xénophobes, mais également imposer aux gouvernements nationaux et à l’Union européenne d’autres choix répondant aux besoins et aux aspirations de citoyens en colère qui ont choisi de sanctionner cette Europe. Cette montée de l’extrême-droite interpelle aussi les antiracistes, trop souvent prisonniers d’un combat enfermé dans des préoccupations nationales.

Pour le MRAP, il est donc urgent de tisser plus de liens internationaux, de mener plus de combats communs fédérateurs pour lutter contre la gangrène nationaliste et raciste qui affecte le continent européen.

Paris, le 26 mai 2014.

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