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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 18:50
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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 20:25
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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 20:24
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 20:25

~Multinationales et industrie : des défis très nouveaux

Lundi 28 avril 2014, de 18h30 à 20h30 Avec Frédéric Boccara, économiste, maître de conférences associé à l’université Paris 13.

à l’Hôtel Mercure Paris-Porte de Pantin 22 avenue Jean Lolive (métro Hoche) Plan d’accès Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail à l’adresse inscription@gabrielperi.fr.

Présentation : Les Firmes multinationales (FMN) sont au cœur des délocalisations, de la désindustrialisation et des transformations de l’économie française. Leur poids direct est considérable (la moitié de l’emploi des entreprises situées en France), et elles sont très extraverties (plus de la moitié de leurs propres emplois sont à l’étranger). Malgré leur extraversion, la délocalisation en leur sein d’activités industrielles est très loin d’expliquer le recul de l’industrie en France. La notion même « d’entreprise française » et d’entreprise industrielle est déstabilisée, avec les deux forces motrices fondamentales que sont la financiarisation et les transformations technologiques actuelles, que nous interprétons comme les débuts d’une révolution informationnelle (par opposition à la révolution industrielle). Ces deux forces motrices agissent sous la pression des exigences de rentabilité et de la crise d’efficacité du capital. On peut en lire certains effets dans les balances des paiements de pays émergents (Chine, Brésil, Tunisie) ou développés (France, USA). Prendre l’industrie au sérieux exige de prendre les firmes multinationales au sérieux, dans toute leur spécificité et originalité, et de dépasser l’approche traditionnelle héritée de la première moitié du 20e siècle (le couple prédation/dépendance auquel répondait le couple nationalisation étatique/indépendance nationale). Cet aggiornamento des idées concerne aussi la théorie économique dite des « avantages comparatifs », qui repose sur l’idée de facteurs de production présents à chaque fois dans un seul pays (contrairement aux informations) et que les circulations des produits sont exclusivement des échanges (alors que les transferts prennent un place décisive). Nous avons en effet des FMN « nouvelle manière » : celles de la révolution informationnelle, partageant dans leurs filiales monde entier les informations (comme la formule chimique d’un médicament). Elles articulent des activités productives localisées (multi-localisées) et une globalisation de leurs résultats et des ressources auxquelles elles ont accès.

À cette tension localisation/globalisation correspond la tension entre coûts localisables et coûts globalisables. Globalisation financière et globalisation industrielle apparaissent pour l’essentiel comme deux faces d’un même phénomène. On peut montrer l’existence d’une intrication très forte entre financement, circulation des revenus et gestion industrielle. Elles organisent ainsi à leur profit un nouveau couplage finance/activités réelles, mais aussi services/industrie, voire activités réelles/services publics. Une réponse étroitement nationale se heurte ainsi à la double limite de fond de la financiarisation et du besoin de partage technologique, avec le besoin d’efficacité sociale. L’exposé s’attachera à montrer que ces FMN changent la donne de l’industrie mais aussi de la politique économique, exigeant une cohérence alternative nouvelle. Cela concerne tout particulièrement les critères de gestion et d’action politique, les pouvoirs et les institutions, mais aussi les buts sociaux de l’industrie, avec l’enjeu de développer des biens qui pourraient être communs : depuis la connaissance scientifique jusqu’à la santé, l’énergie, le transport, la culture, l’écologie, etc.

Cela renvoie bien sûr à l’exigence d’autres critères de gestion (coûts, efficacité..) et au développement en cours d’indicateurs statistiques (INSEE, Eurostat, OCDE, ONU) ainsi qu’à leur territorialisation, avec une double dimension sociale et écologique (notamment le rapport VA/C et la notion de VAdt, valeur ajoutée disponible pour la population d’un territoire). Mais cela change la vision des institutions publiques concernées par les FMN et l’industrie. Contrairement au centrage exclusif sur les institutions de concurrence internationale sur les échanges de produits (telles l’OMC), cela appelle à des transformations fortes de la politique monétaire, de la régulation des balances des paiements (investissements internationaux, revenus, etc.) ou des institutions qui concernent les brevets et la connaissance, dans le sens d’une nouvelle sélectivité — financière, monétaire et réelle — en faveur de protections et promotions sociales et productives coordonnées entre pays et maîtrisées pour le développement de biens communs.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 20:22

~A LIBERTÉ ÉGALE Une personne dans une situation de handicap pourrait-elle être... comme d'autres, en bonne santé ?

Malgré de notables progrès, tout au long de ces vingt dernières années, handicap et maladie sont encore trop souvent considérés à travers leurs aspects lésionnels ou déficitaires, avec comme seules visées – essentielles, il faut en convenir

– la guérison et la compensation / adaptation. Il apparaît aujourd’hui fondamental, parce que dépassant la « simple » question de la maladie ou du handicap, de tendre vers une prise en compte de la globalité de la personne, avec vue sur les composantes de sa vie et de son environnement. Toutes les « vies de sa vie » : scolaire, professionnelle, culturelle, sportive, intime, sexuelle, familiale… à travers son quotidien, ses engagements, ses loisirs et tous les éléments qui font la richesse de l’existence. Le handicap n’est pas synonyme d’insuffisance, d’incomplétude. --------------------------------------------------------------------------------

L'I.R.E.P.S. de la Loire, le C.H.U. de St Etienne et E.C.H. se sont mobilisés pour organiser un colloque sur ce thème. A LIBERTÉ ÉGALE Lundi 23 juin 2014 Salle Gérard Philippe - Place de l'Hôtel Dieu - SAINT CHAMOND

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 20:04
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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 21:15

~Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples 43, boulevard de Magenta – 75010 PARIS – Tél. 01.53.38.99.99 – Fax.- 01.40.40.90.98 – e.mail : direction@mrap.fr

Tout le monde le sait, la répression puis la guerre en Syrie ont fait depuis le début de ces tragiques événements en mars 2011 plus de 130 000 morts , dont plus de 7 000 enfants . Le nombre de réfugiés qui ne cesse d'augmenter atteint actuellement 2,5 millions. Face à cette épouvantable situation, l'ONU a demandé que trente mille d'entre eux soient accueillis par des pays de l'Union Européenne.

L'Allemagne a promis d'en accueillir dix mille, la Suède mille deux cents, la France seulement cinq cents soit 0,02 % du total des personnes ayant fui la Syrie. Ces chiffres sont déjà « monstrueux » par le nombre dérisoire proposé par la France. Ils le sont plus encore si on songe aux conditions indignes de l'accueil qui leur est réservé , une véritable honte pour la France. A St Ouen, en Seine St Denis, une trentaine de familles dont une cinquantaine d' enfants sont, faute de logement, installés depuis 3 semaines, dans un parc près du boulevard périphérique. « Ma femme est enceinte de six mois et j'ai une fille de 6 ans, elles ne peuvent pas dormir dans un jardin » témoigne l'un de ces réfugiés.

Le MRAP s'indigne d'une telle situation. Il demande aux pouvoirs publics - Préfecture mais aussi autorités gouvernementales – d'agir au plus vite pour accueillir dignement ces familles qui ont déjà tant souffert. Qu'est devenu « le pays des droits de l'Homme » ? Le MRAP demande la garantie de leur accueil digne et rapide en Préfecture, préalable à l'ouverture immédiate de procédures de demandes d'asile et d'hébergement des demandeurs: c'est un droit fondamental pour ces personnes et un devoir pour la France. Paris le 23 avril 2014

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 19:02

~~ Regard sur l’héritage contrasté de Mandela Documentaire Audrey Loussouarn

Mercredi, 23 Avril, 2014

Khalo Matabane donne à voir une réflexion personnelle sur l’héritage de Madiba, et nous livre son rapport à l’homme et à l’histoire de son pays. Nelson Mandela et moi. Arte, 22 h 40. Les marques de son passage sont bien là, incrustées dans l’esprit de tous les Sud-Africains. Car, bien sûr, l’apartheid a été décimé, enterré. Mais qu’en est-il des inégalités de richesse et de chance devant l’accession à une vie décente ? Khalo Matabane a baigné dans le mythe de Nelson Mandela. C’est lui, qu’il interpelle sous forme de lettre adressée à son « cher Tata Mandela ». Il l’admire, lui qui a dit au revoir à son enfance en même temps qu’à l’apartheid. Mais, loin de l’aveuglement, il dresse un état des lieux, qu’il veut objectif, de l’héritage de l’ex-président sud-africain.

Dans sa jeunesse, il l’a imaginé comme un surhomme, mi-homme, mi-bête. « Quand je suis né, tu étais déjà en prison depuis plus de dix ans. Et pourtant, aux yeux de ma grand-mère, tu étais un héros. Je n’ai jamais douté de son jugement », lui dit Khalo Matabane. Tel un enfant qui réalise avec l’âge que les super-héros n’existent pas et qui leur en veut, presque, de lui avoir fait espérer un peu trop longtemps leur existence, il vacille entre fascination, déception et interrogations. Il s’inquiète qu’au prétexte que Madiba ait « libéré » l’Afrique du Sud, la quête de l’égalité entre Noirs et Blancs soit mise de côté. « À chaque fois que je retourne dans mon village, la tristesse m’envahit. Je suis bouleversé par la pauvreté, révolté de voir les cimetières remplis de mes amis d’enfance.

Pardonne-moi mais elle est à qui cette liberté ? » s’interroge-t-il alors. Il cristallise ses doutes sur la force de Nelson Mandela à travailler avec ses anciens détracteurs, ainsi que sur sa propre capacité à surpasser ce sentiment d’injustice qui persiste depuis les élections de 1994. On revit avec lui les différentes interventions de Madiba, juxtaposées aux images de misère actuelle. « L’Afrique du Sud est souvent perçue comme un miracle, pourtant il n’y a pas eu de miracle. Les gens se sont battus pour la liberté et ils en ont payé le prix fort », souligne-t-il. On navigue entre les souvenirs de ces derniers et les témoignages de ceux qui ont côtoyé Mandela, comme le dalaï-lama ou Colin Powell. Des passages qui temporisent avec cette image d’icône mondiale, tant prônée au moment de son décès, en décembre. Pour tenter de lui redonner une forme humaine et, peut-être, se réconcilier avec son « Tata Mandela ».

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 18:29

Le 26 avril Dieudonné au Zénith de Saint-Etienne…et le 27 avril Jean-Marie Le Pen au Grand Cercle, le point commun entre les deux ? Les propos antisémites, la haine des Autres…. « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui »..En effet nous ne pouvons pas rire avec monsieur Dieudonné qui est ami avec Robert Faurisson, le négationniste …, Soral avec qui il a fait une BD…la fille de « l’humoriste » est la Filleule de Jean-Marie Le Pen.

Le Front National n’est pas un parti républicain, donc ce n’est pas un parti comme les autres et nous nous insurgeons chaque fois que l’amalgame est fait entre le front national et les partis dits d’extrême gauche. Le Front National défend la préférence nationale ce qui est en contradiction totale avec notre constitution de 1946 : « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ». Nous tenons à affirmer très fortement que nous nous opposons aux propos antisémites, raciste d’où qu’ils viennent.., et l’Humour de Dieudonné ne nous fait pas rire du tout…La venue de Jean-Marie Le Pen suite aux élections municipales qui marquent le retour de trois élus de ce parti ne nous amuse pas d’avantage. Saint-Etienne en doit pas devenir la ville d’accueil des idées nauséabondes.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 21:12

mercredi 16 avril 2014

par Jean-Luc Gonneau

La punition a été lourde pour la gauche lors des élections municipales. Injuste aussi : certains élus n’avaient en rien démérité, et même, avaient mérité. Les partis de la « gauche de gauche », en rien responsables de la calamiteuse politique gouvernementale, ont morflé comme la PS, autre injustice. Contrairement à ce que François Hollande laissait croire, le PS, et lui-même, avaient le choix entre coup de barre à gauche, moyennant une sévère baston avec la Phynance, cet ennemi hi hi hi, et sa représentation politique permanente, la Commission européenne, et la poursuite de la fuite en avant libérale. Il a choisi la fuite en avant, avec la foi du converti au « tino » (There Is No Alternative), mis à la mode par Mrs Thatcher, c’est dire si c’est ringard. Logiquement, la déroute municipale devrait être suivie d’une déculottée européenne, pas injuste celle-là tant la social-libero-démocratie européenne manque de projets et d’idées pour sortie le continent de la crise. Ce que nous pouvons espérer, pour la gauche, c’est que Front du même nom, enfin plus ou moins rabiboché après les turlupinades municipales, puisse convaincre, avec un programme qui tranche clairement avec les mortelles mollesses socio-libérales ou de droite classique, d’une part, et avec les roulements de mécaniques sur du vide qui caractérisent le Front National. Un pari loin d’être gagné mais qui vaut le coup d’y investir ce qui peut nous rester d’énergie militante. Tandis que démarre, avec un entrain extrêmement modéré qui laisse présager un nouveau record d’abstention, la campagne européenne, le gouvernement suit son chemin (de croix jusqu’à présent). On a changé de premier ministre, en nous choisissant ce qu’il y avait de plus droitier dans le magasin du PS. Ce qu’il y a de plus égotique aussi, tant qu’à faire. Et de plus « communicant », c’est-à-dire expert en petites phrases et langue de bois (si vous ne la connaissez pas déjà, apprenez la langue de bois avec Franck Lepage en dix minutes sur http://www.youtube.com/watch?v=oNJo...). Mais on a gardé la même feuille de route, celle qui a le plus de chances de conduire à un mur. La maigre consolation qu’on puisse apercevoir, c’est que la droite (de moins en moins) républicaine propose, en gros, la même chose, en pire. Autre consolation, accessoire, nous avons échappé à Pascal Lamy dans un ministère Et nous allons, c’est déjà commencé, entendre ou lire à satiété les litanies eurobéates des Guetta, Duhamel et consorts, dont la synthèse est simple : l’Europe, mesdames, messieurs n’est pas le problème, c’est la solution. Ouais, chers eurobéats, l’Europe pourrait être sinon la toute la solution, du moins une partie. Mais pas cette Europe-là, qui privilégie la compétitivité au détriment de la coopération, qui a pour totem la fameuse « concurrence libre et non faussée », qui n’a jamais existé, hors sol, que dans les manuels de théorie économique, qui remis les clés de la maison à une clique de libéraux fous-furieux eux mêmes aux ordres des lobbies et des multinationales. Le duo Valls-Sapin, pour leur première sortie européenne, viennent de se faire tacler par Bruxelles et Berlin (c’est un peu la même chose). Pas de problèmes, qu’ils ont dit. Si, problèmes : la douloureuse qui va augmenter encore, on sait déjà qui va la régler.

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